Les hormones sont fabriquées dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse. Celles synthétisées par l’hypophyse vont circuler jusqu’à leur organe cible car elles ont un rôle de messager. Leur arrivée va donc déclencher une action. Par exemple au niveau des ovaires, c’est la FSH qui déclenche la sécrétion d’œstrogènes. Puis c’est la LH qui donnera le signal de fabrication de la progestérone.

Certains facteurs (fatigue, stress, surpoids ou maigreur, sport intense, âge…) peuvent fragiliser la synthèse hormonale ou la reconnaissance du message par les récepteurs hormonaux situés sur les cellules.

Les déséquilibres hormonaux sont ainsi extrêmement fréquents et peuvent concerner aussi bien les femmes que les hommes. Ils provoquent de nombreux désagréments.

Un grand nombre de pathologies sont provoquées par ces déséquilibres, et plus précisément par des excès de fabrications d’hormones ou à l’inverse par des insuffisances hormonales. Citons l’endométriose, l’infertilité, l’hypothyroïdie, le diabète, le SOPK, l’obésité…

La phytothérapie et l’aromathérapie sont des pratiques naturelles permettant de soutenir le fonctionnement du système hormonal quand il rencontre des difficultés. Mais attention, l’auto-médication est à éviter. De plus, certaines plantes ne sont pas à associer avec des médicaments qui apportent des hormones de synthèse. Un naturopathe ou un médecin formé à la phytothérapie seront vous conseiller.

Voici les plantes les plus réputées pour soutenir nos hormones.

Les plantes régulatrices du cycle féminin

Certaines plantes vont venir soutenir le système hormonal et aider le cycle menstruel à s’auto-réguler. Elles peuvent ainsi être recommandées pour des problématiques diverses. En cas d’aménorrhée, de cycles irréguliers, de SOPK, de syndrome prémenstruel, d’endométriose

Les plantes régulatrices sont d’un grand recours en période de préménopause, pour réguler les cycles menstruels qui deviennent plus anarchiques, et atténuer les premiers symptômes telles que les bouffées de chaleur.

Certaines sont des phyto-hormones et doivent être utilisées avec précaution. En fonction de la problématique, les plantes régulatrices du cycle féminin sont adaptées durant tout le cycle ou en 2ème partie.

  • Le bourgeon de framboisier
  • Les feuilles de framboisier
  • Le gattilier
  • L’huile essentielle d’anis
  • L’huile essentielle de sauge sclarée
  • L’huile essentielle de camomille allemande ou matricaire
  • L’alchémille
  • L’achillée millefeuille
  • La sauge officinale
  • L’huile d’onagre

Les plantes oestrogen-like et progestérone-like

En cas de troubles hormonaux

Certains déséquilibres hormonaux (endométriose, SOPK, SPM, règles douloureuses, infertilité) sont dus à des excès ou à des insuffisances, soit d’œstrogènes, soit de progestérone.

Les plantes oestrogen-like ou progestérone-like sont utilisées pour pallier à ces déséquilibres. Elles sont nombreuses et il n’est pas facile de savoir laquelle choisir et lesquelles associer. C’est pourquoi elles doivent s’inscrire dans un protocole.

Les plantes sont disponibles sous différentes formes : tisane, complément alimentaire, huile essentielle, bourgeon. Pour chaque galénique choisie correspond là aussi un protocole précis. Par exemple pour qu’une plante en tisane ait un effet sur l’organisme, elle doit être consommée à raison de 3 tasses par jour pendant une certaine durée.

Les plantes aux effets oestrogéniques :

  • La sauge
  • Le réglisse
  • Le houblon
  • Le trèfle rouge
  • Le soja
  • L’actée à grappes (Cimicifuga racemosa)
  • Le ginseng
  • Le shatavari

Les huiles essentielles oestrogen-like :

  • Huile essentielle d’Anis,
  • Huile essentielle d’Estragon,
  • Huile essentielle de Fenouil,
  • Huile essentielle de Niaouli,
  • Huile essentielle de Sauge sclarée
  • Huile essentielle de Cyprès

Les bourgeons oestrogen-like :

  • Bourgeon d’airelle

Les plantes progestérone-like :

  • Le gattilier
  • L’alchémille
  • L’achillée millefeuille
  • La mélisse
  • L’onagre

Les bourgeons progestérone-like :

  • Bourgeon de pommier

Le yam a un statut particulier car il stimule plusieurs hormones, dont les œstrogènes et la progestérone.

A la ménopause

La ménopause se caractérise par une forte diminution de la synthèse des hormones sexuelles féminines (œstrogènes et progestérone).

Les plantes dites oestrogen-like sont à privilégier. Elles peuvent être utilisées à la ménopause pour atténuer les effets négatifs de la ménopause. Elles sont par contre contre-indiquées en cas d’antécédents de cancers hormono-dépendants.

LA plante oestrogen-like la plus efficace en soutien de la ménopause est la sauge, en tisane ou en huile essentielle. J’ai toujours eu de bons retours de mes clientes, notamment pour diminuer la fréquence des bouffées de chaleur.

Les plantes qui soulagent les douleurs menstruelles

Les huiles essentielles en cas de douleurs de règles :

  • Huile essentielle d’Anis
  • Huile essentielle d’Estragon
  • Huile essentielle de Camomille allemande ou matricaire

Elles sont à associer pour bénéficier d’un effet synergie et voir leurs bienfaits amplifiés. Une goutte de chaque huile essentielle dans un cuillère à café d’huile végétale, en massage sur le bas-ventre, 2 à 4 fois par jour.

Les plantes régulatrices en cas de règles douloureuses :

  • Le houblon
  • L’actée à grappes ou cimicifuga racemosa
  • La mélisse
  • L’achillée millefeuille

Les plantes qui apaisent les troubles prémenstruels

Si vous avez des bouffées de chaleur quelques jours avant vos règles, voici une formule adaptée, à base d’huiles essentielles :

  • Huile essentielle de Citron
  • Huile essentielle de Camomille romaine ou noble
  • Huile essentielle d’Achillée millefeuille

Le dosage :

Mélangez une goutte de Camomille, une goutte d’Achillée millefeuille et 2 gouttes de Citron dans une cuillère à café d’huile végétale d’Onagre et massez votre bas ventre matin et soir avec cette préparation.

Si cela ne suffit pas, associez au prochain cycle des gélules de gattilier, à prendre en 2ème partie de cycle.

Les plantes pour calmer le syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel est multifactoriel. Ce qui signifie qu’il n’y a pas une seule et unique cause qui provoquerait des symptômes inconfortables à partir de l’ovulation et jusqu’à l’arrivée des règles.

Pour diminuer la fréquence et l’intensité des symptômes du syndrome prémenstruel, il faut agir à plusieurs niveaux. J’ai écrit un article dédié aux troubles prémenstruels qui détaille le protocole que je propose lors d’une consultation.

Vous pouvez aussi vous contenter de l’ebook que j’ai rédigé et qui vous donnera toutes les solutions naturelles pour retrouver un équilibre hormonal sans troubles prémenstruels.

Voici ce qu’il contient :

  1. Comprendre le syndrome prémenstruel
  2. Identifier et combler les déséquilibres
  3. Les soutiens naturels
  4. Les suppléments indispensables
  5. Le rééquilibrage alimentaire
  6. La gestion du stress

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Comprendre les hormones féminines, leur fonctionnement et leurs rôles n’est pas toujours aisé. Les hormones féminines sont indispensables à la vie de la femme. Les œstrogènes interviennent ainsi dans de nombreux systèmes (osseux, musculaire, nerveux, cutané, cardiovasculaire…) et ils ont un rôle protecteur. Mais en excès, ils provoquent des pathologies.

Vous voulez tout savoir sur  les hormones féminines ? Vous cherchez à saisir leurs rôles et leur impact sur votre corps ? Vous vous interrogez sur les déséquilibres hormonaux et leurs symptômes ?  

Cet article vous donne les clés pour tout savoir sur les hormones féminines ovariennes.

Les hormones féminines : qu’est ce que c’est ?

Les hormones féminines appartiennent à deux catégories : les œstrogènes et la progestérone. Toutes deux sont sécrétées par les ovaires. Comme toutes les hormones, les œstrogènes et la progestérone sont des messagers chimiques, véhiculés dans le sang, qui apportent un message à des cellules éloignées. 

La production d’hormones par les ovaires est elle-même conditionnée par des hormones sécrétées par le cerveau et plus particulièrement par l’hypophyse : l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).

La sécrétion des œstrogènes et de la progestérones suit un rythme qui se répète à chaque mois. La chute de ces taux d’hormones provoque les règles et correspond au premier jour de chaque cycle.

Les œstrogènes

L’œstrogène garantit le bon fonctionnement du corps féminin pour l’ovulation et la grossesse. Cette hormone joue aussi un rôle dans les fonctions motrices et la mémoire.

Le groupe des œstrogènes est composé de trois hormones: oestradiol, oestrone et oestriol.

Ces hormones sont produites principalement par les ovaires de la puberté à la ménopause mais aussi par le placenta durant la grossesse et par les glandes surrénales tout au long de la vie.

Durant un cycle menstruel de 28 jours, le cerveau, via l’hypothalamus puis l’hypophyse, libère de la FSH qui stimule les ovaires qui commencent alors à sécréter des œstrogènes. Le pic d’œstrogènes est atteint deux jours avant l’ovulation. A partir de l’ovulation, le taux d’œstrogène commence à baisser.

Quand a lieu l’ovulation ?

L’ovulation n’a pas lieu le 14ème jour du cycle. Le moment de l’ovulation dépend de plusieurs hormones (FSH, LH et œstrogènes). La première phase du cycle menstruel, la phase folliculaire, a une durée plus ou moins longue. C’est elle qui détermine la durée globale de votre cycle. Par contre, la 2ème phase du cycle, qui démarre après l’ovulation, appelée la phase lutéale, a elle une durée stable de 14 jours.

De plus, même avec un cycle régulier, le jour de l’ovulation n’est pas fixe d’un cycle sur l’autre.

Néanmoins, vous pouvez reconnaître les signes d’ovulation et ainsi détecter votre période de fertilité. Les signes d’ovulation sont différents en fonction des femmes. Voici les plus courants :

  • Pertes vaginales,
  • Glaire cervicale abondante,
  • Douleurs aux ovaires,
  • Douleurs lors d’un rapport sexuel,
  • Bas ventre gonflé,
  • Tensions dans le bas ventre,
  • Tensions mammaires,
  • Vagin gonflé,
  • Hausse de la libido.

La progestérone

La progestérone est l’hormone qui prépare la nidation et l’implantation de l’ovule dans l’utérus lorsqu’il y a fécondation. 

Vers le onzième jour du cycle, le cerveau commence à sécréter de la LH. Au moment de l’ovulation, le taux de LH atteint un pic. Le corps jaune des ovaires déclenche la sécrétion de la progestérone.

Si l’ovule n’est pas fécondé, le taux de progestérone chute et entraîne l’apparition des règles.

Les rôles des hormones féminines ovariennes

Les hormones féminines favorisent les conditions de la nidation d’un éventuel embryon. Elles jouent aussi un rôle essentiel durant la grossesse.

A la puberté

A l’adolescence, l’hypothalamus libère une hormone, la GnRH. Celle-ci apporte le message à la glande pituitaire de déclencher la libération des hormones par les ovaires. La production d’œstrogène et de progestérone débute alors. La puberté commence. Les règles apparaissent et deviennent le marqueur de cette étape.

Les œstrogènes influent sur le développement des caractères sexuels secondaires : système uro-génital, système mammaire, élargissement du  bassin et système pileux. Mais ces hormones participent aussi à la fixation du calcium sur les os et stimulent la croissance lors de la puberté. Ce groupe d’hormones agit aussi sur la qualité de la peau, des cheveux et sur la voix.

La progestérone n’a pas d’influence sur les caractères visibles du corps féminin. 

Cependant, elle prépare l’utérus aux règles et calme les contractions lors des menstruations.

De la puberté à la ménopause

Jusqu’à la ménopause, le corps produit tous les mois des œstrogènes et de la progestérone. Une femme connaît environ 500 cycles menstruels dans sa vie. A chaque cycle, les hormones féminines préparent le corps à une éventuelle grossesse.

La ménopause se traduit par l’arrêt des règles et donc du système ovarien. Les ovaires n’ont plus d’ovules en stock à produire. La progestérone n’est plus sécrétée. Le taux d’œstrogène chute également de manière assez brutale.

L’arrêt de la sécrétion des hormones féminines sexuelles provoque pour certaines femmes des troubles corporels tels que maux de tête, bouffées de chaleur, fatigue, prise de poids, baisse de moral…

Comme les œstrogènes jouent aussi un rôle dans le métabolisme féminin, l’absence de sécrétion à la ménopause peut aussi causer des pathologies plus graves comme l’ostéoporose.

Les femmes peuvent également commencer à développer des pathologies cardiovasculaires car les œstrogènes ont un effet protecteur.

les hormones féminines de la puberté à la ménopause

Pendant la grossesse

Si l’ovule a été fécondé, la production d’œstrogènes et de progestérone se poursuit à un rythme plus élevé pendant la gestation.

Durant les huit premières semaines de grossesse, les œstrogènes sont sécrétés par les ovaires puis par le placenta. Ce groupe d’hormones va développer la vascularisation de l’utérus et augmenter la masse musculaire de ce dernier. Les œstrogènes favorisent aussi la croissance du fœtus.

La progestérone est sécrétée par les ovaires jusqu’à la dixième semaine de grossesse puis par le placenta. Cette hormone empêche les contractions de l’utérus, pour ne pas expulser le fœtus. La progestérone favorise également l’augmentation des glandes mammaires en vue de l’allaitement. 

A l’inverse, à l’approche de l’accouchement, le taux de progestérone chute pour favoriser les contractions nécessaires à la sortie du bébé.

Les déséquilibres hormonaux 

L’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Elle se caractérise notamment par de fortes douleurs pelviennes pendant la période des règles. Elle reste pourtant souvent incomprise.

Les cellules endométriales tapissent la partie interne de l’utérus et s’épaississent pour accueillir l’embryon lors de la nidation. S’il n’y a pas de nidation, l’endomètre se délite puis est évacué par le flux sanguin que constituent les règles.

L’endométriose s’explique par la présence de tissu endométrial hors de l’utérus, le plus souvent dans la zone abdominale. Ces cellules tout comme l’endomètre sont sensibles aux variations hormonales. Ces lésions réagissent donc aux variations des œstrogènes.

Tout comme l’endomètre, ces lésions se développent en début de cycle puis saignent au moment  des règles.

Les douleurs provoquées par l’endométriose ont tendance à s’atténuer voire à disparaître à la ménopause lorsque le corps féminin ne sécrète plus d’œstrogènes.

Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie présente chez 1 femme sur 10 pendant sa période de fertilité. De multiples follicules, nommées communément kystes, se forment sur les ovaires et sont visibles lors d’une échographie.

Le SOPK se manifeste le plus souvent par  des cycles menstruels irréguliers et longs voire une absence de règles et des difficultés à concevoir un enfant. D’autres symptômes comme une pilosité plus importante ou de l’acné peuvent aussi apparaître.

Cette affection provient d’un excès d’hormones androgènes qui normalement sont transformés en œstrogènes. Le SOPK relève donc d’un manque d’œstrogènes.

L’acné hormonale

Le Journal of American Academy of Dermatology indique que 54% des femmes âgées de 25 ans et plus souffrent d’acné.

L’acné peut être provoquée par un dérèglement hormonal chez les femmes adultes et être également présente pendant la grossesse. Les hormones sexuelles, œstrogènes, progestérone et testostérone, régulent la production de sébum par les glandes sébacées. La progestérone a tendance à stimuler la production de sébum quand les œstrogènes possèdent des capacités à la freiner.

En début de cycle, le taux d’œstrogènes est élevé, le sébum est régulé. A partir du milieu de cycle, le taux d’œstrogènes chute et le taux de progestérone progresse. C’est à partir de ce moment que l’acné se développe, plutôt en bas du visage car l’acné est hormonale.

Le SPM (syndrome prémenstruel)

80% des femmes souffrent chaque mois de ces symptômes. Et une femme sur 3 en est très indisposée.

Le SPM, ou syndrome prémenstruel, est un ensemble de symptômes qui surviennent avant le début des règles et qui sont plus ou moins prononcés selon les femmes. Des symptômes physiques sont ressentis comme des ballonnements, des crampes abdominales, des douleurs aux seins. Des perturbations émotionnelles peuvent aussi apparaître comme de l’irritabilité, de l’anxiété, ou une perte d’estime de soi.

Cet inconfort est lié aux changements hormonaux ou plutôt au déséquilibre entre les taux hormonaux d’œstrogènes et la progestérone durant le cycle menstruel.

Lorsque le taux d’œstrogènes est trop élevé, les femmes souffrant de SPM subissent gonflement, colère et irritabilité.

A l’inverse, si  le taux de progestérone est trop élevé, anxiété et fatigue intense se font ressentir.

Conclusion

Vivre en harmonie avec son cycle et ses hormones n’est pas incompatible. 

Vous détenez les capacités d’adapter votre rythme avec celui de vos hormones pour vivre le plus sereinement possible quel que soit votre âge. Une alimentation équilibrée, l’apport de certains nutriments ou la réduction du stress participent à la régulation hormonale.

La naturopathie, en tant que pratique holistique, propose un accompagnement global et personnalisé qui offre de très bons résultats.

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Il existe différentes méthodes de contraception non hormonale. Je vous les présente afin que vous puissiez choisir celle qui vous correspond.

Choisir sa méthode de contraception non hormonale

La symptothermie

Cette méthode se base sur l’observation de 2 éléments qui se modifient en fonction du cycle.

Ces critères sont :  

  • La température corporelle au réveil,
  • La glaire cervicale.

Les premiers cycles, la température corporelle doit être mesurée chaque matin. Au bout de 3 cycles, l’antériorité sera suffisante pour définir les 10 jours les plus à risque. Il faut en effet savoir que la date de l’ovulation n’est pas fixe, même avec un cycle régulier. D’où la nécessite de prendre sa température pendant 10 jours sur un cycle d’un mois. Pendant cette période à risque, il y aura abstinence ou utilisation de préservatif.

La présence de glaire ou non, puis son aspect, constituent des indicateurs supplémentaires.

Ces critères peuvent être consignés dans une application (Sympto) ou sur un cyclogramme. Vous pourrez identifier grâce à cela votre fenêtre de fertilité.

Le stérilet au cuivre

Ici pas d’hormones. C’est le cuivre, par un effet cytotoxique, qui rend les spermatozoïdes inactifs. Il peut être conservé pendant des années.

Le stérilet au cuivre agit également en provoquant une inflammation locale de l’endomètre qui empêche l’implantation dans l’utérus de l’ovocyte fécondé.

Les effets secondaires du stérilet au cuivre

Les saignements peuvent être irréguliers et les règles plus abondantes et plus longues. Certaines femmes ne le supportent pas du tout.

Le retrait

Dans cette méthode, l’homme doit se retirer du vagin de sa partenaire avant que n’arrive l’éjaculation.

C’est celle qui rencontre le plus d’échecs. En effet l’homme doit tout d’abord réussir à contrôler son éjaculation. De plus des spermatozoïdes sont déjà présents dans le liquide pré-séminal, sécrété avant l’éjaculation.

Le préservatif

Le préservatif masculin empêche les spermatozoïdes de rentrer dans le vagin. Ils sont fabriqués en latex ou en polyuréthane.

Les contre-indications du préservatif

Les préservatifs au latex ne peuvent être utilisés par les personnes qui y sont allergiques.

L’abstinence périodique

La méthode Ogino consiste, pour une femme dont le cycle est régulier, à éviter d’avoir des rapports sexuels pendant les jours qui précèdent et suivent l’ovulation, ou d’utiliser un préservatif.

Néanmoins, même avec un cycle parfaitement régulier, le jour de l’ovulation diffère d’un cycle à l’autre. Avec un risque que la fenêtre de fertilité prise en compte soit erronée.

Le moniteur de contraception

Il s’agit d’un boitier avec lequel on prend sa température chaque matin. Les variations de température étant directement enregistrées, ce moniteur de contraception indique la période de fertilité à l’aide d’un code couleur. Les 2 marques présentes étaient jusqu’à maintenant Lady Comp et Clearblue. Lady Comp propose 2 modèles, l’un à 375€ et l’autre, avec des fonctionnalités plus évoluées, à 475€. Le moniteur de contraception Clearblue n’est plus commercialisé.

Les test d’ovulation

Ils sont généralement utilisés par les femmes enceintes pour déterminer la période fertile. Ils peuvent donc l’être de la même manière, pour éviter d’avoir un rapport pendant les jours d’ovulation détectés. Une boite de tests d’ovulation Clearblue comprend 10 tests. Ils peuvent donc être commencés à J+10 du cycle pour les cycles inférieurs à 30 jours, où à partir du moment où la glaire cervicale commence à être sécrétée. Je conseille l’utilisation du Clearblue digital, avec lecture de 2 hormones, qui est extrêmement précis et qui détecte 4 jours de fertilité.

L’application pour calculer son ovulation

Pour vous aider à suivre son cycle, certaines applications sont très utiles. Je recommande l’application Flo pour calculer son ovulation. On y rentre les règles en détail comme le niveau de flux mais aussi les symptômes associés. Même chose pendant la durée du cycle. En fonction des informations et de l’antériorité de nos cycles, l’application nous indique le jour d’ovulation estimé. Même si je ne conseille pas de ne se baser que sur l’application, elle n’en reste pas moins un outil appréciable et complémentaire.

Pourquoi adopter une méthode de contraception non hormonale ?

Mon avis de naturopathe

Choisir une méthode de contraception non hormonale implique d’écouter son corps et de connaître le fonctionnement du cycle féminin. Mieux comprendre ce qui fait de nous des femmes. Ne plus être dépendante de molécules chimiques, ne plus en subir les effets mais observer son corps et s’y adapter. Une fois que l’on commence, la seule chose que l’on regrette c’est de ne pas l’avoir plus tôt !

Car le fait d’avoir des cycles naturels a un autre atout. Chacune des 4 phases du cycle féminin (phase pré-ovulatoire, ovulation, phase prémenstruelle, menstruation) correspond à une énergie différente. Connaître son cycle offre donc la possibilité d’adapter ses activités en fonction de la phase de son cycle. La phase pré-ovulatoire est une phase de dynamisme, où les performances intellectuelles et physiques sont les plus importantes. La phase prémenstruelle est une phase où la créativité est favorisée. Certaines femmes peuvent par contre la vivre de manière plus négative : colère, déprime, intolérance, hypersensibilité… La période des règles devrait être un moment de recentrage sur soi. L’énergie est moins présente, le corps a besoin de repos et de calme. A l’inverse, l’ovulation peut être vécue comme une période d’énergie débordante, avec une envie d’aller vers les autres.

Il n’est pas évident de réussir à caler ses impératifs personnels et professionnels en fonction de son cycle mais quand on vous demande de fixer la date d’un événement important, un rdv, une présentation orale, un week-end en famille ou autre, pensez à votre cycle !

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La contraception hormonale se divise en 2 grandes catégories :

  • Les oestroprogestatifs,
  • Les progestatifs.

Contraception hormonale : les oestroprogestatifs

Ils associent deux hormones, un œstrogène et un progestatif. Ils agissent sur 3 niveaux :

  • L’ovulation est supprimée car les sécrétions de LH et de FSH sont minimales,
  • La muqueuse utérine est inapte à la nidation,
  • La glaire cervicale est plus dense et devient imperméable aux spermatozoïdes.

La pilule combinée

Les pilules diffèrent en fonction des progestatifs utilisés. On les distingue en les nommant pilule de 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème génération.

Les pilules de 1ère génération ne sont presque plus prescrites car certaines femmes pouvaient voir se développer des signes de masculinisation.

Les pilules de 3ème et 4ème génération sont données en dernière intention. En effet elles exposent à des risques cardiovasculaires et de thrombose veineuse (formation d’un caillot de sang bloqué dans une veine) 2 fois plus élevés.

Regardez bien sur la notice de quelle génération est votre pilule.  

Les contre-indications de la pilule combinée

  • Avoir eu un AVC, un infarctus, une embolie pulmonaire, une pancréatite ou une phlébite   
  • Avoir des anomalies de la coagulation sanguine
  • Avoir du diabète, de l’hypertension, du cholestérol et des triglycérides élevés         
  • Avoir une tumeur au foie
  • Avoir une insuffisance rénale
  • Avoir eu un cancer du sein ou de l’utérus
  • Avoir des migraines accompagnées de signes neurologiques  
  • Fumer et avoir plus de 35 ans
  • Être obèse

Les effets secondaires de la pilule combinée

  • Dépression
  • Prise de poids
  • Résistance à l’insuline (qui favorise la prise de poids et le diabète)
  • Hausse de la glycémie
  • Hausse du cholestérol
  • Maux de tête et migraines
  • Nausées
  • Acné
  • Hyperpilosité
  • Douleurs et gonflement des seins
  • Libido en berne
  • Troubles de la coagulation sanguine
  • Troubles thyroïdiens
  • Trous de mémoire
  • Problèmes d’assimilation de vitamines
  • Etc…

L’anneau vaginal

L’anneau vaginal est un anneau flexible qui est inséré au fond du vagin. Il libère ses hormones pendant 3 semaines puis l’anneau est enlevé pendant la semaine des règles.

L’anneau peut provoquer les mêmes effets secondaires qu’une pilule combinée (nausées, gonflement douloureux des seins, saignements…). Il peut parfois être ressenti pendant les rapports.

Le patch contraceptif

Il est collé sur la peau et conservé 3 semaines par mois.

Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une pilule oestroprogestative.

Contraception hormonale : les progestatifs

La pilule

On trouve des pilules de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème génération. On distingue les microprogestatifs et les macroprogestatifs.

Les pilules progestatives ne sont composées que d’une seule hormone, un progestatif. Le progestatif peut aussi agir sur la glaire cervicale et l’endomètre. La glaire cervicale devient imperméable aux spermatozoïdes. L’endomètre devient peu favorable à la nidation.

Les effets secondaires de la pilule

  • Acné
  • Prise de poids
  • Saignements entre les règles
  • Règles irrégulières

L’implant contraceptif

L’implant est un petit bâtonnet en plastique de 4 cm de long. Il peut être conservé pendant 3 ans.

Les contre-indications de l’implant contraceptif

Elles sont similaires à celles de la pilule oestroprogestative.

Les effets indésirables de l’implant contraceptif

Ils sont similaires à ceux de la pilule progestative.

Le stérilet hormonal

Inséré au fond de l’utérus, il diffuse un progestatif. Il en existe 2 : MIRENA et JAYDESS. Le stérilet Mirena est parfois donné aux femmes qui souffrent de ménorragies, règles supérieures à 7 jours et très abondantes dont il peut complètement supprimer les règles. Il se garde 5 ans. Le stérilet Jaydess se conserve 3 ans.

Le stérilet hormonal n’est normalement jamais proposé aux femmes n’ayant pas eu d’enfant.

Mon avis de naturopathe sur la contraception hormonale

En tant que naturopathe, que ce soit en consultation ou par l’intermédiaire de mon blog, mon rôle est de transmettre mes connaissances et de partager des informations qui devraient normalement l’être par le corps médical. En effet les médecins, en l’occurrence les gynécologues, doivent informer leurs patientes. Les informer des risques encourus par la prise de n’importe quelle contraception hormonale et surtout de ses effets secondaires. Malheureusement cet aspect-là est souvent omis. Or il est essentiel de choisir en toute connaissance de cause. Le but de cet article est donc d’informer, pas de faire culpabiliser les femmes qui ont cette contraception et qui sont heureuses avec !

En naturopathie, nous recherchons toujours les causes des troubles que l’on peut avoir, et nous essayons de faire des liens entre les troubles et le mode de vie de chacun. Combien de femmes ne font justement pas le lien entre des symptômes tel que l’irritabilité, la dépression, les sautes d’humeur, l’acné, la prise de poids…, et la pilule ? Combien de femmes pensent avoir un réel problème de santé alors que leur corps rejette simplement ces molécules chimiques ?

Même quand on « supporte » très bien sa contraception hormonale, aucune n’est anodine. Elles ont toutes des effets néfastes sur le corps, même si ces effets ne sont pas ressentis.

La contraception hormonale va à l’encontre du fonctionnement normal du corps de la femme. Elle y diffuse de manière permanente des hormones. Ces hormones, les œstrogènes et la progestérone, suivent normalement un cycle naturel. Or quand on prend une contraception hormonale, ce sont des hormones de synthèse qui vont se fixer sur les récepteurs des cellules des différents organes cibles des hormones naturelles, et qui vont en modifier le fonctionnement.

A son apparition, la pilule a été vu comme un énorme progrès, synonyme d’indépendance, de liberté sexuelle et de maîtrise de la fécondation. Au vu des risques pour la santé et de ses effets sur le corps, la pilule ressemble plutôt à une castration chimique que l’on fait endosser aux femmes seules alors que ce sujet concerne autant l’homme que la femme.

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Comprendre le cycle féminin n’est pas chose facile. De nombreuses femmes ne connaissent pas son fonctionnement mais le subissent, notamment en présence de troubles prémenstruels, de certaines maladies comme l’endométriose ou les ovaires polykystiques (SOPK). D’autres commencent à s’y intéresser quand elles cherchent des alternatives à la contraception hormonale ou quand elles ont le désir de tomber enceinte. C’est un cheminement individuel.

Le cycle féminin ou cycle menstruel commence à la puberté et s’arrête à la ménopause. Il sert à préparer le corps à accueillir une grossesse.

Le cycle féminin débute et s’achève au premier jour des règles. Un nouveau cycle démarre, mettant fin au précédent. On parle de cycle car chaque mois, 3 phases se succèdent et s’étale sur une période allant de 25 à plus de 40 jours. Certaines femmes ont des cycles courts, d’autres ont des cycles très longs, réguliers ou irréguliers. Certains facteurs impactent la durée et la régularité des cycles : le stress, les chocs émotionnels, l’alimentation, l’âge, les troubles hormonaux, certaines maladies, le poids… Le cycle menstruel est donc amené à évoluer tout au long de la vie de la femme.

Les hormones hypophysaires

La LH et la FSH sont deux hormones sécrétées par l’hypophyse, une petite glande située dans le cerveau, elle-même sous le contrôle de l’hypothalamus qui est donc le véritable chef d’orchestre de la régulation hormonale. LH et FSH régissent la fonction ovarienne et donc la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone.

La FSH est une hormone folliculo-stimulante qui agit principalement pendant la phase folliculaire.

LA LH est une hormone lutéinisante. Elle favorise la maturation des follicules. Son rôle principal est de déclencher l’ovulation.

Il y a trois moments importants dans le cycle féminin :

  1. La phase folliculaire : la sécrétion de FSH augmente jusqu’à un pic au moment de l’ovulation. La FSH permet la maturation des follicules présents dans les ovaires jusqu’à l’ovulation. Les follicules produisent des œstrogènes dont le rôle est d’épaissir l’endomètre, nécessaire à la fécondation. Parmi ces follicules, un seul arrivera à maturité, c’est le follicule dominant.

  2. L’ovulation : quand le niveau d’œstrogènes atteint un certain niveau, une quantité importante de LH est libérée par l’hypophyse. Ce pic permet au follicule mûr contenant un ovocyte, de libérer un ovule dans la trompe de Fallope. Le follicule mûr, aussi appelé follicule de Graaf, est ensuite transformé en corps jaune.

  3. La phase lutéale : le corps jaune produit de la progestérone qui fait baisser les niveaux de FSH et LH. Le pic de progestérone est atteint environ 8 jours après l’ovulation. Certaines femmes ressentent des désagréments précisément à ce moment-là. En fin de cycle, en l’absence de fécondation, les taux d’œstrogènes et de progestérone chutent, provoquant une augmentation de la FSH qui permet d’enclencher le cycle suivant. Ces baisses d’hormones déclenchent aussi les règles.

Fonctionnement du cycle menstruel

Cycle féminin et contraception hormonale

Sous contraception hormonale, le cycle naturel ovarien n’existe plus. L’apport régulier d’œstrogènes et de progestérone inhibent la réponse hypophysaire en trompant l’hypophyse. FSH et de LH sont sécrétées de manière stable et constante. Les ovaires sont mis au repos et il n’y a plus d’ovulation.

Les ovaires

Les ovaires sont composés d’une multitude de petits sacs contenant des follicules. Chaque follicule possède un ovocyte, qui deviendra un ovule si le follicule atteint la maturité nécessaire.

Pendant la phase folliculaire, un certain nombre de follicules commencent à mûrir mais seul l’un d’entre eux arrivera à libérer un ovule, grâce à la sécrétion de LH. Si la quantité de LH est insuffisante, l’ovulation ne peut avoir lieu.

La réserve ovarienne

Chaque femme a un nombre prédéfini de follicules ovariens à la naissance. Les follicules conduisant à la formation des ovocytes, ce stock de départ est appelé réserve ovarienne. Il va diminuer tout au long de la vie, jusqu’à la ménopause. Seuls 300 à 400 follicules aboutiront à une ovulation.

L’AMH, l’hormone anti-müllerienne, est un indicateur de la réserve folliculaire. Son dosage sanguin permet de définir son âge ovarien.

Nombre de follicules ovariens en fonction de l’âge

  • 1 à 2 millions à la naissance
  • 400.000 à la puberté
  • 25.000 à 37,5 ans
  • 10.000 à 40 ans
  • 1.000 à la ménopause

Les probabilités de tomber enceinte fluctuent en fonction de la réserve ovarienne, qui dépend de chaque femme. Certaines ont un stock de départ plus faible ou verront leur réserve diminuer plus rapidement. Mais ce qui est sûr c’est qu’avec l’âge, les follicules diminuent en quantité et en qualité.

Si vous cherchez à tomber enceinte et souhaitez augmenter vos chances de tomber enceinte, la naturopathie est la pratique la plus adaptée pour préparer à la conception, dans l’idéal entre 3 et 6 mois en amont. Cette période correspond à la durée nécessaire à l’élimination des toxines, au comblement des carences éventuelles et à l’adoption de routines alimentaires adaptées à la conception.

Après avoir eu moi-même des déséquilibres hormonaux pendant des années, et les avoir totalement résolus pendant ma formation pour devenir naturopathe, je me suis spécialisée dans les problématiques hormonales féminines, de la puberté à la ménopause. J’accompagne autant les femmes qui ont des difficultés à tomber enceinte que celles qui subissent des pathologies hormonales (endométriose, SOPK).

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