Avez-vous déjà entendu parlé de la sophrologie pour créer un lien avec son bébé ?

La sophrologie est une magnifique technique à utiliser pendant la grossesse, autant pour soi que pour son bébé.

Créer un lien avec son bébé pendant la grossesse

9 mois de gestation c’est long. Mais pourquoi cette durée ?

Ces mois sont nécessaires au développement de votre bébé. Mais ils constituent également une période de transition entre votre vie d’avant et celle à venir.

Plus cette transition se fera en conscience, plus elle sera douce et facile à vivre après.

La connaissance de votre enfant ne commence pas qu’à la naissance.

Votre bébé perçoit énormément de choses in utero. Hormis la vue, tous les autres sens de votre bébé se mettent en place entre le 3ème et le 5ème mois de grossesse.

C’est à partir du moment où vous sentez les mouvements de votre bébé que la communication mutuelle peut commencer à s’établir. C’est donc le bon moment pour commencer des séances de sophrologie.

Créer un lien avec son bébé avec le toucher

Quand vous apposez vos mains sur votre ventre, bébé perçoit ce contact de 2 manières.

Par la chaleur véhiculée par vos mains et qui arrive jusqu’à lui.

Par la pression sur votre ventre. Plus cette pression est forte plus il la ressentira.

Favoriser la production d’ocytocine

Pendant la grossesse, l’ocytocine a de multiples rôles. D’un point de vue psycho-émotionnel, l’ocytocine est appelée hormone de l’amour et l’attachement.

Quand vous caressez votre ventre, ce contact peut être trop doux pour être perçu par votre bébé. Pourtant votre bébé est capable de sentir votre présence grâce à la sécrétion de cette hormone qui va arriver jusqu’à lui par la circulation sanguine.

Toutes les caresses favorisent la fabrication d’ocytocine. Utiliser le toucher de manière régulière pour ressentir les bienfaits de l’ocytocine est donc un très bon moyen pour favoriser le lien avec votre bébé.

En sophrologie, je vous apprends à développer ce toucher en conscience, qui prend une tout autre dimension.

Grâce à la sophrologie, vous ne caressez pas simplement votre ventre, vous créez du lien avec votre bébé et vous communiquez avec lui. Cela fait toute la différence !

Créer un lien avec son bébé avec ses vibrations

Votre corps émet des vibrations car il est constitué de différentes énergies.

Pendant 9 mois, vous portez une énergie de vie. Votre bébé, comme tout être vivant, ressent vos vibrations, il y est même particulièrement sensible.

Chacun de nous émettons des vibrations qui nous sont propres et qui dépendent de nombreux facteurs.

Pendant une séance de sophrologie, vous élevez votre fréquence vibratoire grâce à la pensée positive dirigée.

Pour favoriser la création du lien avec votre bébé, j’utilise des visualisations mentales et des mantras.

Cela fonctionne très bien car vous serez au préalable plongé dans un état de conscience modifié. Dans un état de relaxation profonde propice au lâcher-prise et au développement de « bonnes » vibrations.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le déroulement d’une séance et sur ce qu’est la sophrologie, lisez ma présentation « tout savoir sur la sophrologie ».

Toutes les futures mamans que j’ai accompagnées ont eu des bébés « calmes et faciles », alors que certains bébés pleurent beaucoup. Même si cela ne peut être scientifiquement prouvée, vos retours parlent d’eux-mêmes.

La sophrologie pour compenser les effets du stress

Si vous avez vécu un événement douloureux pendant votre grossesse (accident, deuil, rupture…), je ne peux que vous conseiller de pratiquer la sophrologie afin de compenser les effets du stress sur votre bébé.

De même que votre bébé ressent toutes vos émotions positives, il ressent également votre stress, votre douleur et vos peines. Quand vous êtes dans un état de tension, votre corps fabrique du cortisol, appelé l’hormone du stress. Ce cortisol, comme l’ocytocine, arrive jusqu’à votre bébé.

Les effets du stress pendant la grossesse : mon expérience personnelle

Il serait intéressant d’étudier les liens entre les grossesses douloureuses et les comportements des bébés les premiers mois mais aussi les premières années de vie.

Le stress est un poison, pour soi comme pour son bébé.

C’est ce que j’ai vécu pour ma 2ème grossesse.

A l’époque, je n’étais ni naturopathe ni sophrologue, je travaillais encore pour une grande entreprise.

Avec une mise au repos à partir du 4ème mois de grossesse à cause de contractions quotidiennes, je ressentais déjà un stress latent. Surtout que j’avais été alitée de manière stricte lors de ma 1ère grossesse et c’était ma crainte pour la 2ème.

A 6 mois de grossesse, j’ai été renversée par une moto. Et c’est mon ventre qui a été percuté !

A partir de ce moment, mon niveau de stress a atteint 10 sur 10 et n’est plus jamais redescendu.

Les examens ont montré que mon bébé n’avait rien eu mais mon bébé s’est ensuite mis en siège et mon col s’est ouvert… 10 jours après j’étais à nouveau hospitalisée et… alitée.

L’angoisse de découvrir un quelconque problème à mon bébé à la naissance ne m’a plus jamais quittée. Tout comme celle de ne pas pouvoir accoucher en siège (je vous passe les détails de tout ce que j’ai fait pour essayer que ma fille se retourne) et d’avoir une césarienne. Et celle d’accoucher trop tôt évidemment.

Ce bébé tant désiré… je n’y pensais plus qu’avec de la peur.

 

Que s’est-il passé après la naissance de ma fille ?

J’ai accouché d’une petite fille en bonne santé ! Mais…

Elle ne dormait pas la nuit. Elle mettait plus d’une heure à se rendormir entre chaque biberon, son sommeil était haché, pas apaisé. Je dormais 3 à 4h par nuit.

Au bout de quelques mois j’ai décidé de me reconvertir et de changer radicalement de voie professionnelle. 2 mois après ma décision, j’intégrais une école de sophrologie. Les premiers apprentissages m’ont fait comprendre que ma fille exprimait quelque chose. Son angoisse de la nuit était-elle l’expression de l’angoisse que j’ai vécue pendant ma grossesse et dont elle a été elle-aussi victime ?

J’ai commencé à parler à ma fille, à lui exprimer verbalement ce que nous avions traversé mais aussi surmonté ensemble.

Je me suis aussi mise à la masser régulièrement, pour créer ce lien avec le toucher.

Et puis un jour, au bout de 7 mois, 7 mois interminables de nuits blanches, la lumière apparue au bout du tunnel. Ma fille a commencé à dormir !

Il m’aura fallu encore pas mal de temps pour trouver un apaisement face à cette grossesse douloureuse mais la sophrologie m’a été d’une grande aide et ma fille en a bénéficié autant que moi.

Conclusion

La sophrologie est une magnifique pratique pour créer un lien avec son bébé, mais aussi pour mieux se connaître.

Chaque séance est une bulle de douceur et de bien-être pour soi et pour son bébé. Pour construire, un peu chaque jour, le lien indéfectible qui se formalisera à la naissance de son enfant.

Plus tard, vous pourrez continuer à construire et consolider ce lien avec votre bébé grâce aux ateliers de langue des signes. Pour comprendre ce que c’est, découvrez la langue des signes sur le site dédié “moncorpsalaparole“.

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Pourquoi autant de plantes à éviter pendant la grossesse ?

Parce que la plupart des médicaments sont interdits pendant la grossesse, il est naturel de vouloir se tourner vers d’autres techniques. Les tisanes que l’on trouve en supermarché ont participé à faire connaître certaines plantes auprès du plus grand nombre. Donnant aussi l’impression que les plantes, d’une manière générale, sont inoffensives.

En France, 148 plantes sont autorisées en vente libre. Chacune d’entre elles contient de nombreuses molécules actives. Elles sont considérées comme de véritables remèdes naturels par ceux qui les connaissent et les recommandent (herboristes, naturopathes, phytothérapeutes, aromathérapeutes…).

Le recours à la plupart des plantes est déconseillé pendant la grossesse mais aussi pendant l’allaitement. En effet, les études cliniques sont trop peu nombreuses, voire totalement absentes, pour évaluer l’efficacité et la sécurité des centaines de plantes existantes.

Plantes et grossesse, des effets méconnus

Les 148 plantes autorisées en France sont parmi les plus étudiées. Pourtant, rares sont les études qui évaluent leurs effets pendant la grossesse. C’est pourquoi, face à cette méconnaissance et cette absence d’évaluation, le principe de précaution s’impose.

Tout actif naturel non évalué est donc par principe déconseillé pendant la grossesse.

Ce principe de précaution est sans aucun doute parfois excessif.

Néanmoins, en tant que naturopathe, je constate que la phytothérapie est trop souvent utilisée en automédication, sans avoir les connaissances de base nécessaires pour s’assurer d’une totale innocuité.

L’idée selon laquelle ce qui est naturel est sans danger est ancrée, à tort, dans l’imaginaire collectif.

Cette automédication peut conduire à des :

  • Erreurs de dosage : soit par un dosage trop faible pour être efficace, soit par surdosage, entrainant des effets secondaires indésirables,
  • Interactions avec certains médicaments ou avec d’autres plantes utilisées conjointement,
  • Effets négatifs sur le bon développement fœtal ou sur le bon déroulement de la grossesse.

Tour d’horizon des plantes principales à éviter pendant la grossesse.

Les plantes hormonales

Durant la grossesse, les plantes ayant des propriétés hormonales sont déconseillées car les phyto-œstrogènes qu’elles contiennent peuvent interférer avec la production d’œstrogènes et de progestérone, déjà très élevée pendant la grossesse.

Dans la même lignée, les plantes emménagogues, favorisant l’apparition des règles, peuvent entrainer un risque important de fausse couche ou d’accouchement prématuré.

Voici les plantes hormonales les plus courantes à éviter pendant la grossesse et l’allaitement :

  • Le gattilier (Vitex agnus castus),
  • La sauge officinale (Salvia officinalis L.),
  • L’armoise commune (Artemisia vulgaris L.),
  • L’absinthe (Artemisia absinthium L.),
  • Le houblon (Humulus lupulus),
  • L’achillée millefeuille (Achillea millefolium L.).

Les plantes abortives

Les plantes qui contiennent des molécules telles que la thuyone ont des propriétés abortives car elles stimulent les contractions du muscle utérin. L’absinthe (Artemisia absinthium) et le thuya (Thuya occidentalis) en sont les principales.

La papaye verte, à cause de la papaïne qu’elle contient, est également à éviter.

Les plantes antidépressives

Le millepertuis

Le millepertuis est l’une des plantes recommandées en cas de dépression légère à modérée.

Néanmoins, trop peu d’études ont été faites auprès des femmes enceintes pour affirmer qu’il est sans danger pendant la grossesse.

Le safran

La 2ème plante recommandée est le safran, plus précisément le crocus sativus, qui est l’extrait de stigmate du safran. Ses bénéfices sont avérés pour soulager la dépression légère à modérée.

Mais comme pour le millepertuis, en l’absence d’études suffisantes, son usage est déconseillé pendant la grossesse.

L’eschscholtzia

Plus connu sous le nom de pavot de Californie, l’eschscholtzia est réputée pour réduire les troubles du sommeil et pour ses propriétés sédatives. Cette plante est également utilisée comme anxiolytique naturel, pour réduire la nervosité et l’anxiété. En raison de la présence d’alcaloïdes, le pavot de Californie ne doit pas être consommé pendant la grossesse et l’allaitement.

Les plantes adaptogènes

Les plantes adaptogènes aide l’organisme à s’adapter à son environnement. Leur périmètre d’action est large. Les plantes adaptogènes ont des bienfaits prouvés aussi bien pour réguler le sommeil, l’appétit, l’humeur que pour soulager certains troubles métaboliques.

Les plus courantes sont les suivantes : ginseng coréen (Ginseng rouge), rhodiole (Rhodiola rosea), griffonia (Griffonia Simplicifolia) et ginseng sibérien (Eleuthérocoque).

Cependant elles sont toutes déconseillées pendant la grossesse et l’allaitement car leurs effets sur le fœtus sont inconnus.

Les plantes stimulantes

On entend par plantes stimulantes toutes les plantes contenant de la caféine. Les plantes à caféine sont la guarana, le kola, le maté, le caféier, ou encore le thé vert.

La caféine se trouve également dans certains aliments comme le chocolat ou les boissons à base de cola.

La caféine peut être responsable de nervosité, d’anxiété, d’insomnie, d’hypertension artérielle, de troubles du rythme cardiaque et de tremblements. C’est pourquoi toute plante ou aliment en contenant doit être limité pendant la grossesse. Aucun problème si vous buvez 2 cafés ou 2 thés par jour. Il faut plus veiller à l’effet cumulatif sur une journée et être vigilant à d’éventuels symptômes liés à un excès de caféine.

Conclusion

Bien que la plupart des plantes soient à éviter pendant la grossesse, certaines sont heureusement autorisées et viennent soulager certains maux de la grossesse. Néanmoins, je déconseille l’automédication. En tant que naturopathe, je me ferais un plaisir de vous recommander les plantes les plus adaptées pour vous, les formes à privilégier et les dosages appropriés.

Vous aimeriez savoir quelles plantes vous pouvez utiliser pendant votre grossesse ?

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Se préparer à l’accouchement avec la sophrologie vous apporte toutes les ressources nécessaires pour aborder sereinement la fin de votre grossesse et vous préparer à la naissance de votre enfant.

Vous souhaitez vivre un accouchement naturel ? Vous voulez gérer la douleur des contractions et peut être vous passer de péridurale ? Vous doutez de vos capacités à mettre au monde votre enfant  ?  Vous souhaitez communiquer avec votre bébé de manière privilégiée ?

Cet article vous explique pourquoi adopter la sophrologie comme méthode de préparation à l’accouchement et ses bienfaits pour vous et votre bébé.

A quoi sert la sophrologie lors de l’accouchement ?

Les femmes enceintes réfléchissent de plus en plus à la manière dont elles souhaitent accoucher. Les futures mamans veulent se sentir actrices de leur accouchement et bénéficier d’une préparation à la naissance qui leur correspond. Elles désirent que cet événement majeur dans leur vie ne soit pas juste un acte médical. 

La sophrologie est une méthode de préparation à l’accouchement qui aide les femmes à mieux vivre leur grossesse et à préparer l’arrivée de leur bébé de manière sereine. 

Cette pratique naturelle et reconnue est recommandée aux femmes enceintes : 

  • qui souhaitent un accouchement physiologique
  • qui éprouvent de la peur face à l’accouchement
  • qui doutent de leurs capacités à gérer la douleur et la fatigue
  • qui ne veulent pas de péridurale
  • qui ont un bébé en siège 
  • qui veulent créer un lien privilégié avec leur bébé avant la naissance.

La préparation à l’accouchement avec la sophrologie est destinée à toutes les femmes qui aspirent à s’y préparer de manière globale.

Les séances de préparation à la naissance avec la sophrologie sont aussi un moment d’échanges, que ce soit pour évacuer vos doutes ou pour trouver des réponses à vos interrogations.

Les bénéfices de la sophrologie pour les femmes enceintes

La sophrologie procure de nombreux bénéfices aux futures mamans.

Pour lutter contre la peur et l’angoisse de l’accouchement, la sophrologie vous permet de :

  • lâcher prise
  • vous relaxer profondément
  • prendre conscience de vos capacités
  • utiliser la respiration pour canaliser vos émotions

Pendant la grossesse, il est fréquent de ressentir des sentiments ambivalents. L’angoisse, la peur, l’anxiété cohabitent avec la joie, l’amour et l’impatience. La sophrologie vous offre un soutien pour rester zen et éviter ces montagnes russes émotionnelles que votre bébé ressent également. De quoi bien vivre votre grossesse jusqu’à sa fin.

Pour  favoriser l’acceptation des changements physiques et psychologiques, la sophrologie vous prépare à : 

  • prendre conscience de votre  corps
  • gagner en confiance en vous 
  • renouer avec votre féminité 
  • vous connecter avec votre bébé 
  • devenir maman

Pour être prête le jour J, les séances de préparation à l’accouchement avec la sophrologie vous aident à :

  • changer la perception de la douleur
  • maîtriser les étapes de l’accouchement
  • gérer la fatigue le jour J
  • savoir vous recharger en énergie et tenir le rythme pendant le travail

A l’approche du terme, la fatigue se fait de plus en plus ressentir. Or un accouchement est considéré comme un marathon en termes de fatigue. La sophrologie vous apprend à mobiliser votre énergie et à récupérer plus rapidement pendant la phase de travail.

La sophrologie est donc LA méthode naturelle la plus adaptée pour vivre un accouchement en pleine conscience et éviter les complications. 

Les bénéfices de la sophrologie pour votre bébé

Les nouveaux-nés dont les mamans ont suivi une préparation avec la sophrologie sont généralement plus calmes. Ils pleurent moins et ont un sommeil plus apaisé.

En effet, dès les premiers jours, les bébés “sophro” sont moins dans l’inconnu et moins angoissés puisqu’ils ont déjà établi avec leur maman des liens affectifs solides durant la grossesse. De plus, le lien  maternel ainsi créé en amont de la naissance reste  le meilleur outil de prévention contre la dépression post-partum.

Depuis 2019, j’ai accompagné des dizaines de femmes enceintes, pendant la grossesse pour établir un lien solide avec son bébé, puis en vue de l’accouchement, pour se sentir totalement prête le jour J, sereine et rassurée, au point souvent d’avoir envie d’y être !

Comment se préparer à l’accouchement avec la sophrologie ?

La bonne période de grossesse pour débuter la préparation 

La sophrologie peut être bénéfique tout au long de la grossesse, il s’agit alors de sophrologie prénatale. La sophrologie prénatale est tournée vers le bien-être de la future maman et de son bébé pendant la grossesse.

Au niveau de la préparation à l’accouchement, les séances débutent habituellement à la fin du deuxième trimestre de grossesse. Vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé et progressif à raison d’une séance par semaine pendant six à huit semaines.

Cette période, assez longue, est la durée nécessaire pour acquérir les différentes techniques qui seront utilisées le jour J, et pour avoir pleinement confiance en vous. La confiance que vous allez progressivement ressentir vous permettra de vous sentir totalement prête à l’approche du terme.

Les différents types d’exercice

Pendant les séances de préparation à l’accouchement, vous évoluez progressivement sur différents types d’exercices axés sur la respiration, la relaxation profonde et la visualisation.

Chaque consultation commence par un échange afin de faire le point sur vos préoccupations, vos doutes, ou tout simplement pour répondre à vos différentes questions concernant le grossesse et l’accouchement.

La respiration

La respiration vous aide à accompagner les contractions et à gérer la douleur lors de l’accouchement. Plusieurs techniques de respiration sont pratiquées et chacune est utilisée le jour J. Les exercices de respiration sont répétés pendant les séances de préparation.

La respiration est la clé d’un accouchement réussi et sans complications.  

La relaxation

La relaxation profonde vous amène dans un état de conscience modifié. Ce demi-sommeil vous permet de relâcher les tensions physiques et mentales. Le sentiment de bien-être que vous atteignez est ressenti par votre bébé. Ce moment hors du temps vous permet d’être en connexion totale avec votre bébé.

Votre capacité, acquise au fur et à mesure des séances, à vous mettre dans votre bulle, sera d’une grande aide le jour de l’accouchement, afin de faire abstraction d’un environnement hospitalier peu accueillant.

La visualisation

La visualisation est une technique à part entière qui favorise le bon déroulement de l’accouchement.   

La visualisation permet de maîtriser un événement, même s’il n’a pas été réellement vécu. Elle permet une anticipation positive du travail et de l’accouchement, en visualisant les étapes que vous vivez réellement en séance.

La maîtrise mentale de l’accouchement permet de l’appréhender avec confiance et sérénité et le jour J et de ne pas être déstabilisée par son déroulement. 

Enfin, il est maintenant démontré que l’état d’esprit positif de la maman favorise la dilatation du col et la descente du bébé.

Comment utiliser la sophrologie pendant l’accouchement ?

La perception de la douleur est différente pour chaque femme. Cependant elle est amplifiée par la peur et le stress. 

Avec l’aide de la sophrologie, vous êtes préparée. Vous êtes confiante en vos aptitudes à donner la vie.

Le jour de l’accouchement, cet état d’esprit positif fait toute la différence. 

La douleur sera bien présente, mais c’est votre perception qui aura changé, grâce à votre préparation. 

Respiration, relaxation et visualisation

Les différentes respirations vous aident à gérer la douleur des contractions et à encourager la dilatation du col. Vous offrez aussi une meilleure oxygénation à votre futur bébé. 

Toute la préparation à l’accouchement effectuée avec la sophrologie vous donne un pouvoir de maîtrise sur la perception de la douleur.

Les visualisations pratiquées pendant la préparation vous permettent de vous imaginer dans un environnement paisible et serein. Vous percevrez d’autant plus le déplacement de votre bébé le long de votre bassin jusqu’au périnée, même sous péridurale.

Les femmes qui se sont entraînées à la respiration poussent plus efficacement pendant la phase d’expulsion.

Les sages-femmes le remarquent immédiatement. Ce qui limite les risques de déchirures, tout comme le recours aux instruments du type forceps ou ventouse.

Gérer les imprévus de l’accouchement

Si un événement imprévu survient, vous saurez faire face sans paniquer grâce à la sophrologie. Avec cette méthode naturelle, vous accepterez mieux l’imprévisible comme par exemple une césarienne et vous saurez ne pas vous laisser dépasser par la peur. Vous resterez sereine pour accueillir l’arrivée de votre nouveau-né.

Pourquoi suivre mes séances de préparation à l’accouchement ?

Ma première grossesse : un long fleuve pas tranquille !

Ma première grossesse a été en tout point opposée aux grossesses de rêve que l’on voit autour de soi, dans les magazines ou sur les réseaux sociaux, avec des femmes enceintes épanouies et fières de leur ventre arrondie.

De par mon physique très mince, j’ai appris pendant ma grossesse que j’avais un utérus contractile. Les premières contractions sont apparues à 5 mois de grossesse et ne sont plus jamais reparties, jusqu’à en avoir une cinquantaine par jour en fin de grossesse.

Alors j’ai eu la totale : séjours aux urgences, col raccourci, hospitalisations, protocoles d’arrêt des contractions, ainsi que de maturation des poumons de mon bébé, mise au repos puis alitement total à 6 mois et demi de grossesse.

NB : mon article dédié à l’alitement est tirée de ma propre expérience.

Comme pour toute grossesse en MAP (menace d’accouchement prématuré), le stress des contractions et l’angoisse d’accoucher bien avant terme, ont été présents jusqu’à l’accouchement. J’ai vécu une grossesse douloureuse psychologiquement, mais aussi physiquement.

D’un point de vue physique, j’ai ressenti des douleurs du début à la fin, avec l’impression de sentir les modifications de mon corps de l’intérieur.

Et puis il y a eu les rdvs médicaux.

Que ce soit aux urgences ou avec les sages-femmes, je n’ai pas ressenti de bienveillance envers moi, je n’ai pas reçu de mots rassurants, moi qui en avait tellement besoin. Je n’ai pas non plus bénéficié de réelles explications quant à ce que je pouvais ressentir physiquement. Hormis toujours la même phrase “c’est votre utérus contractile…”.

Et les phrases maladroites on en parle ?

Je me souviens encore de mon échographie du 2ème trimestre de grossesse. Tout semble bien se passer mais l’échographe lâche une dernière phrase, de manière totalement détachée. “Comme votre bébé est un peu petit, on va programmer une échographie de contrôle.” Et voilà, aurevoir madame.

Pour moi ça a été un choc, le même effet que s’il m’avait annoncé que mon bébé avait un réel problème. J’ai fondu en larmes dès que je suis sortie.

Clairement, les préoccupations médicales étaient tournées vers mon bébé. Certes c’est important.

Mais quand on connaît l’impact du stress sur la santé mentale du futur bébé, sur le déroulé de l’accouchement et sur les risques de dépression port partum, je ne peux pas comprendre que les émotions de la femme enceinte ne soient pas davantage pris en compte.

Ma deuxième grossesse, à l’origine de ma reconversion professionnelle

On reprend la même formule mais en pire ? Et oui… Début des contractions à 4 mois de grossesse, arrêt de travail pour mise en repos car col raccourci. Accident de la route à 6 mois, une moto m’a renversée et a tapé dans mon ventre. Hospitalisation. Traumatisme physique ET psychologique. A l’hôpital, même pas un “comment vous sentez-vous madame ?” Le bébé est sauvé et c’est TOUT ce qui compte.

Début de l’alitement. Après l’accident, mon bébé s’est mis en siège et n’a plus jamais voulu se remettre tête en bas. Je ne vous raconte pas le stress supplémentaire que cela a occasionné. Alors j’ai tout essayé : les positions propices, des séances d’acupuncture, et même ce qui restera comme l’un des pires moments de ma vie, la version par manœuvre externe (VME) qui a évidemment échoué mais qui a contribué à déclencher mon accouchement alors que mon bébé n’était pas prêt…

NB : lisez tous mes conseils si votre bébé est en siège

Pour cette grossesse aussi j’ai eu le protocole de maturation des poumons du bébé lors d’un séjour aux urgences. Connaissant le protocole, je l’ai mieux vécu.

Ce que je n’ai par contre pas réussi à gérer, c’est l’angoisse de découvrir un problème sur mon bébé à la naissance, occasionné par l’accident et non détecté in utero.

Alors une femme enceinte stressée et angoissée cela donne quoi ?

  • Ma première fille n’a pas mangé pendant 2 ans et demi. J’étais à la limite de la dépression post natale.
  • Ma 2ème fille n’a pas dormi pendant 8 mois et a une anxiété marquée.

C’est peut être le hasard ou c’est peut être lié à mes grossesses et à mon vécu émotionnel.

Forte de ce vécu, j’ai décidé de devenir naturopathe et sophrologue spécialisée dans l’accompagnement des femmes enceintes et des couples en désir d’enfant. Je me suis aussi spécialisée sur l’accompagnement des enfants.

Grâce aussi au stage de naturopathie et de sophrologie effectué à l’hôpital Louis Mourier. J’ai en effet assisté à des dizaines de consultation de femmes enceintes aux problématiques très diverses et j’ai énormément appris.

J’ai ainsi conçu un protocole UNIQUE. Je ne vous propose pas qu’un accompagnement. Autour de séances thématiques, je vous donne également toute l’information que j’aurais aimé avoir. Vous aurez tout en main pour que ces mois de grossesse soient vécus le mieux possible, pour vous, et pour votre bébé.

Conclusion 

Pendant la grossesse, la sophrologie prénatale permet d’établir des liens affectifs forts avec votre bébé bien avant sa naissance.

Puis la préparation à l’accouchement avec la sophrologie vous donne les clés pour ne pas subir la douleur pendant l’accouchement mais pour l’accompagner. Différents outils permettent de favoriser le bon déroulement du travail puis de l’expulsion du bébé.

La sophrologie est donc LA méthode qui vous permet de mettre toutes les chances de votre côté pour vivre un moment magique et inoubliable. Bien loin des accouchements souvent douloureux, physiquement et mentalement, que l’on entend trop souvent.

Après l’accouchement, la sophrologie post-natale vous aidera à mieux gérer le baby blues, le stress et les doutes liés aux débuts de votre nouvelle vie de jeune maman. Elle joue aussi un rôle dans le renforcement du lien mère-enfant.

Naturopathie et sophrologie sont ensuite associées pour gérer la fatigue après l’accouchement.

Tout au long de votre vie, la sophrologie restera un outil sur lequel vous pourrez vous appuyer en toutes circonstances.

NB : la sophrologie est souvent en partie prise en charge par les mutuelles, renseignez-vous auprès de la vôtre.

Vous êtes enceinte et vous venez d’apprendre que vous allez devoir vivre une grossesse alitée ?

A peine le temps d’encaisser la nouvelle, avec parfois la sensation que le ciel vient de nous tomber sur la tête, qu’il faut déjà penser à réorganiser toute sa vie ! Son quotidien, son logement, son travail, sa vie de famille… Si vous n’étiez pas encore arrêtée professionnellement, cette annonce marque le début d’un arrêt qui se prolongera peut être jusqu’à la fin de votre grossesse.

Ayant vécue cette situation pendant de longs mois et lors de mes 2 grossesses, voici mes conseils pour réussir à traverser au mieux cette période souvent très éprouvante.

Pourquoi une grossesse alitée ?

L’alitement est recommandé pour toutes les grossesses à risque. Concrètement, votre grossesse présente des facteurs de risque pour la vie de votre bébé. Facteurs pouvant entraîner soit une fausse couche, soit un accouchement prématuré.

Avec l’alitement, l’équipe médical cherche à stabiliser ces facteurs. Par exemple si vous êtes alitée parce que vous avez des contractions et que votre col s’est raccourci, l’objectif va être de ralentir la fréquence et l’intensité des contractions, afin de minimiser l’impact sur le col.

Il est fréquent de connaître au moins une hospitalisation avant d’être alitée. L’objectif de l’alitement est donc aussi d’éviter de devoir revenir aux urgences.

Voici les causes les plus fréquentes :

  • Un raccourcissement du col, un col court, effacé ou ouvert
  • Des saignements
  • Un retard de croissance du fœtus
  • Une grossesse gémellaire
  • La pré-éclampsie
  • Un décollement du placenta, un placenta praevia ou un placenta accreta

Pour ma part, j’ai un utérus contractile. Les contractions ont commencé à 5 mois de grossesse la première fois et à 4 mois de grossesse la 2ème fois. Les contractions ayant un impact sur le col et ayant une fâcheuse tendance à s’emballer, j’ai connu les hospitalisations, les nuits aux urgences, la mise au repos et l’alitement strict. 

Alitement ou mise au repos ?

Certaines maternités prônent l’alitement strict, alors que pour d’autres la mise au repos procure les mêmes bénéfices.

Comment distinguer les 2 ?

Si vous commencez à avoir des contractions quotidiennes assez tôt dans votre grossesse, vous serez alors mise au repos.

Vous êtes mise en arrêt de travail et vous devez éviter les efforts prolongés pour ne pas favoriser les contractions. Mais en dehors de ces recommandations, votre vie ne change pas. Vous pouvez continuer à aller faire vos courses ou à aller chercher vos enfants à l’école.

Si vous ajoutez à cela un autre facteur de risque, alors ce sera l’alitement, avec visite d’une sage-femme à domicile 1 à 2 fois par semaine.

Quels sont les effets de l’alitement sur le corps ?

De manière logique, plus l’alitement est long, plus les effets sur le corps sont importants.

L’effet négatif n°1 est la perte musculaire liée à cette inactivité forcée. Une immobilisation entraîne tout d’abord une perte de masse maigre, puis une perte de masse musculaire. Enfin une réduction de la masse osseuse.

A l’inverse, la masse grasse augmente.

Il y a ensuite la prise de poids qui peut être amplifiée. Forcément, en ne bougeant pas, la dépense énergétique est plus faible. Et les tentations liées au stress ou à l’ennui sont, elles, plus grandes !

Pour d’autres femmes, le stress et l’activité réduite va leur couper l’appétit.

Dans les 2 cas, la courbe de croissance de votre bébé sera particulièrement surveillée.

Mentalement, cette période peut être très difficile à vivre.

Il y a le côté frustrations. Par exemple, lors de mon 2ème alitement, c’était l’été. Du coup non seulement je n’ai pas pu partir en vacances mais en plus j’ai du passer l’été enfermée…

Mais le plus dur reste l’anxiété et les peurs qui accompagnent toute femme enceinte alitée.

Ces sentiments m’ont accompagné jusqu’à l’accouchement. Compter les jours et les semaines, attendre avec impatience et angoisse chaque nouvelle échographie, chaque rdv à la maternité.

Le temps paraît infiniment long. Et je me suis parfois sentie infiniment seule.

Mes conseils pour mieux vivre une grossesse alitée

Soins du corps alitée

Se faire masser les jambes et le dos, soit en faisant venir un kiné à domicile, soit en sollicitant votre mari. Cela soulagera les douleurs lombaires, mais aussi la rétention d’eau, tout en favorisant le retour veineux.

Surélever ses pieds, pendant la journée et la nuit. L’idéal est de surélever le sommier de 10 à 15 cm ou sinon de mettre une grosse serviette sous le matelas. Pendant la journée, posez toujours vos jambes sur un gros coussin.

Se faire prescrire des bas de contention. Ils sont ensuite à choisir en pharmacie. On parle toujours de bas de contention mais le plus facile à porter au quotidien ce sont plutôt les chaussettes de contention, qui arrivent sous le genou. En hiver j’ai trouvé les collants de contention agréables à porter. 

Changer de position régulièrement pendant la journée. La position allongée peut rapidement devenir inconfortable. Alterner en vous mettant sur le côté gauche puis le côté droit.

Attention aux tisanes, elles vont vous donner envie d’aller faire pipi car comme le thé et le café, ce sont des diurétiques. C’est-à-dire que ce genre de boisson favorisent l’élimination de l’eau. Pas plus d’une tasse par jour.

Maintenez un bon niveau d’hydratation. Pendant la grossesse il faut boire davantage, même en étant alitée. On commence une bouteille d’un litre et demi le matin et on la termine le soir.

Pour éviter une prise de poids excessive, mangez suffisamment le midi. Les protéines animales calent bien car elles sont longues à digérer. Mangez en une portion le midi. Evitez les grignotages mais accordez-vous un vrai goûter.

Ma collation idéale pendant l’alitement

  • Un verre de lait végétal
  • Un ou deux fruits
  • Deux carrés de chocolat ou quelques noix

Enfin, ne remangez jamais après le dîner.

collation pour femme enceinte

Soins du mental alitée

Profitez de cette inactivité forcée pour faire des choses pour lesquelles vous n’aviez pas le temps avant :

  • S’initier à l’auto-massage du visage
  • Se faire des soins (soins du visage, masque pour les cheveux, etc…)
  • Se lancer dans une activité manuelle => pourquoi ne pas tricoter le bonnet de naissance de votre bébé ?
  • Découvrir de nouveaux artistes
  • Lire la pile de livres mis de côté
  • Commencer une nouvelle série
  • Terminer les achats pour l’arrivée du bébé

Faîtes quelques séances de sophrologie afin de partager avec quelqu’un vos angoisses, vos peurs, vos doutes… Et aussi pour apprendre des exercices de relaxation que vous pourrez ensuite refaire seule chez vous. Pour comprendre l’intérêt de la sophrologie pendant la grossesse, c’est ici.

Vous pouvez aussi en profiter pour démarrer une préparation à l’accouchement basée sur la sophrologie.

Pour lire les témoignages de certaines jeunes mamans que j’ai accompagnées c’est ici.

Enfin rappelez-vous que cette période de repos est dédiée au bien-être de votre bébé. Profitez-en pour lui parler, lui faire écouter de la musique…

Sophrologie prénatale

Vous êtes alitée ?

Le programme MA GROSSESSE ZEN & NATURELLE est fait pour vous !

Et plus particulièrement le module MA GROSSESSE SEREINE.

 


 


 

 

Mise en place au début des années 80, la péridurale, technique d’anesthésie supprimant les douleurs des contractions, est devenue une norme bien établie en France. Au point que les femmes sont très fortement incitées à demander la péridurale pendant le travail. Pourtant, ses effets ne sont pas neutre, pour la femme, comme pour le bon déroulement du travail et de la naissance du bébé. Alors faut-il absolument demander la péridurale pour accoucher ? Existe-t-il d’autres alternatives ?

Pourquoi demander la péridurale ?

La péridurale a été créée pour supprimer les douleurs de l’accouchement, c’est-à-dire pour supprimer les douleurs des contractions pendant le travail et pendant l’expulsion du bébé.

A l’origine, quelle belle avancée pour les femmes ! La péridurale offrait enfin le choix aux femmes de ne plus souffrir en accouchant.

Cette technique est donc très vite devenue une pratique phare, proposée à toutes les femmes en France. Trop vite ?

Le nombre d’accouchements sous péridurale a augmenté de manière exponentielle. Cette hausse peut être mise en perspective avec celle du nombre de déclenchements et de césariennes, qui ont chacun doublé entre 1981 et 2010.

Toutes ces techniques illustrent la médicalisation croissante de l’accouchement en France depuis les années 80.

Certains pays ont pourtant une toute autre approche. Ainsi, seules 15% des femmes aux Pays-Bas, et 40% des femmes au Royaume-Uni ont recours à la péridurale. Alors pourquoi de telles différences ?

Qui pose la péridurale ?

La péridurale est posée par un médecin anesthésiste-réanimateur. Une consultation avec l’anesthésiste est obligatoire avant l’accouchement. Ce médecin doit vérifier si des contre-indications médicales sont présentes, notamment des troubles de la coagulation (nombre insuffisant de plaquettes détecté lors d’une prise de sang). Dans ce cas, c’est à lui d’évaluer si ces contre-indications empêchent toute pose de la péridurale le jour de l’accouchement. Lors de ce  rdv, l’anesthésiste doit aussi informer chaque femme des risques encourus pour elle mais aussi pour son bébé. Dans les faits, cette information n’est pas transmise. 

Quand poser la péridurale ?

D’un point de vue médical, la péridurale se pose quand on est sûr que le travail a bien commencé et qu’il n’y a plus de risques de faux travail. Il faut attendre une dilatation de 3 cm. 

Je vous donne maintenant mon point de vue, en tant que naturopathe et sophrologue qui prépare les femmes à l’accouchement. Clairement il faut attendre le plus longtemps possible avant de poser la péridurale. En effet, la péridurale augmente la durée du travail, déjà très long, surtout pour un premier accouchement. De plus, en étant anesthésiée, la péridurale oblige souvent à rester allongée pendant des heures. Elle limite les possibilité de mouvements. Or, pour favoriser la dilatation du col et pour faire descendre son bébé, il faut pouvoir bouger ! La position allongée est la pire des positions, que ce soit pour le travail ou pour l’expulsion du bébé. Elle est anti-physiologique, et ça les sages-femmes et les médecins le savent bien.

Une alternative existe, il s’agit de la péridurale déambulatoire. Moins dosée, elle permet à la future maman de continuer à se déplacer et à être actrice de son accouchement. Mais peu d’hôpitaux la propose pour le moment. C’est dommage car c’est la technique idéale. La sensation de douleur est abaissée de manière à être supportable. Et surtout, les contractions sont encore ressenties. Ce point est essentiel car tout le travail repose sur le ressenti des contractions. Quand on se coupe de cela, on se coupe de tout ce qu’il se passe dans son corps pour arriver jusqu’à la mise au monde de son enfant. D’où des accouchements interminables et l’utilisation d’instruments lors de l’expulsion (ventouses, forceps).

Quels sont les risques de la péridurale ?

La péridurale comporte des risques et n’est pas dénuée d’effets secondaires. Au contraire, les effets secondaires de la péridurale sont extrêmement fréquents. On peut même affirmer que 100% des femmes accouchant sous péridurale auront au moins un effet négatif lié à cette anesthésie.

Voici l’ensemble des risques possibles qui devraient être communiqués par l’anesthésiste avant de poser une péridurale.

Les effets négatifs possibles chez la maman

  • Sensation de paralysie avec incapacité à bouger les jambes, on a donc une immobilité forcée, et la contrainte de devoir rester allongée pendant les heures restantes jusqu’à la phase d’expulsion
  • Effet hypotenseur, c’est pourquoi la tension artérielle de la future maman est surveillée
  • Démangeaisons
  • Tremblements
  • Incapacité à vider sa vessie, elle est donc « vidée » par la sage-femme avant les poussées
  • Somnolence
  • Nausées voire vomissements
  • Migraines
  • Douleurs à la nuque
  • Contractions moins efficaces et ralentissement de la progression du bébé dans le bassin => allongement de la durée du travail
  • Injection d’ocytocine de synthèse pour compenser la baisse des contractions
  • Complications lors de l’expulsion avec davantage de recours aux forceps et aux ventouses
  • Plus de risque d’épisiotomie et de césarienne

Il y a aussi des cas, pas si rares, où la péridurale ne fonctionne que d’un côté et où elle doit donc être reposée.

Les effets négatifs possibles chez le bébé

  • Ralentissement du rythme cardiaque
  • Ralentissement de la descente dans le bassin
  • Baisse des mouvements fœtaux

Est-ce que la péridurale ralentit le travail ?

L’impact de la péridurale sur le travail

Oui la péridurale ralentit le travail. La péridurale allonge la durée de l’accouchement car elle rend les contractions moins efficaces. Comme la future maman ne peut plus accompagner les contractions, que ce soit avec sa respiration ou avec les postures, la dilatation du col se fait moins vite. Pour un premier accouchement, le rythme attendu est d’1 cm de dilatation par heure. Mais cela peut prendre beaucoup plus de temps. Ce temps d’attente, très long, augmente la fatigue, déjà présente.

Les effets de la péridurale sur l’expulsion du bébé

La péridurale n’a pas qu’une incidence sur la durée du travail. Elle impacte aussi le bon déroulé de l’expulsion. Et cet aspect peut être beaucoup plus problématique. En effet, la femme sous péridurale doit se fier aux indications de la sage-femme. C’est la sage-femme qui lui signale qu’une contraction arrive et qu’il va falloir se préparer à pousser. Seulement en ne ressentant rien, en étant coupée des sensations d’une partie de son corps, de nombreuses femmes poussent mal. Parfois, elles ne savent tout simplement pas comment faire, et ne rien ressentir ne les aide pas. Si la dernière étape de l’accouchement dure trop longtemps, le risque est que le cœur du bébé ralentisse. L’accouchement peut alors terminer sur une césarienne en urgence. Où la décision peut être prise d’utiliser des instruments du type ventouses ou forceps afin de faire sortir bébé.

Faut-il demander la péridurale ?

Pour pouvoir répondre à cette question, il faut comprendre le sens des douleurs de l’accouchement. La douleur fait peur car elle n’est pas expliquée et donc pas comprise. Et quand la douleur arrive, les femmes ne savent pas comment y faire face.

Les contractions de travail sont provoquées par l’ocytocine. L’ocytocine est fabriquée par le cerveau et libérée en grande quantité le jour J. C’est aussi l’hormone qui favorise l’attachement entre maman et bébé.

La douleur est elle provoquée par l’effort intense fourni par le muscle utérin. La douleur est aussi amplifiée par le stress et la fatigue. 

Chaque individu est sensible à la douleur car le corps possède des récepteurs de la douleur, ce sont les nocicepteurs. Ils sont situés au niveau cutané, musculaire, articulaire et viscérale. Le jour de l’accouchement, la douleur n’est pas utile en soi mais elle fait partie du processus physiologique. 

Pour compenser la douleur, le corps sécrète des endorphines tout au long de l’accouchement. Mais là aussi, le stress et la fatigue peuvent amoindrir leurs effets positifs. 

Que faire si la péridurale ne marche pas ?

Dans certains cas, l’anesthésiste se rend compte le jour de l’accouchement qu’il ne pourra pas poser de péridurale. Comment accoucher alors en étant seule face à sa douleur ? A l’hôpital, les accouchements sont trop nombreux pour qu’une femme puisse être accompagnée par une sage-femme pendant le travail. Chaque femme devrait donc envisager d’accoucher sans péridurale. 

Dans d’autres cas, beaucoup plus nombreux, la péridurale ne fonctionne que d’un côté. Cela m’est arrivé pour mon premier accouchement. Le problème quand la péridurale ne fait effet que d’un côté c’est que la douleur continue à être ressentie comme s’il n’y avait eu aucune péridurale. Concrètement, la péridurale ne fonctionne pas.

L’anesthésiste suggère alors de se tourner pour faire passer le produit de l’autre côté. Autant vous dire que cette technique n’a pas du tout marchée. Entre le temps d’attente pour le faire venir la première fois, puis pour le faire revenir, puis pour faire cette technique, puis pour qu’il veuille bien reposer la péridurale, et bien il s’est passé 3 heures… 3 heures d’attente dans la douleur. Je précise qu’à cette époque je n’étais pas sophrologue et qu’avec une grossesse alitée, je n’avais eu aucune préparation à l’accouchement en amont.

Si la péridurale ne fonctionne pas et que la douleur est insupportable, il ne faut pas tarder à le signaler et redemander à ce qu’elle vous soit reposée.

Comment gérer les douleurs de l’accouchement ?

La peur de souffrir amplifie la douleur. Elle empêche la sécrétion des endorphines. Elle peut aussi retarder le travail. En effet, sous l’effet de la peur, tout le corps se crispe encore plus et la respiration devient chaotique. Les muscles sont mal oxygénés à cause de l’hyperventilation et sont par conséquent moins efficaces dans leurs contractions.

Il existe un moyen très efficace de gérer les douleurs de l’accouchement. C’est de s’y préparer ! Cela paraît trop beau pour être vrai ? Et bien non. Que ce soit les gynécologues obstétriciens ou les sages-femmes, tous ont perçu une différence dans la gestion de la douleur entre les femmes qui avaient suivies une préparation à l’accouchement et celles qui arrivaient totalement dans l’inconnu.

Au cours de mon stage dans une maternité, j’ai fait le même constat. J’ai ensuite conçu un protocole unique, dédiée à la préparation à l’accouchement des femmes enceintes.

Ce protocole repose sur les 2 piliers de la gestion de la douleur

  1. Une préparation mentale
  2. Une préparation physique

De manière à être dans une totale maîtrise du déroulé de l’accouchement, étape par étape le jour J. En 6 séances, chaque femme enceinte acquiert les outils nécessaires à la mise au monde de son enfant. 

Comment éviter la péridurale ?

Les techniques apprises lors des séances de sophrologie n’ont pas pour objectif premier de se passer de péridurale. Néanmoins, ces techniques permettent de la demander plus tard. Ce qui est déjà plus physiologique. 

Si par contre vous souhaitez éviter la péridurale et avoir un accouchement naturel, une préparation est indispensable. Le protocole est alors de 8 séances car nous allons plus loin dans la préparation mentale. En effet, la préparation mentale est encore plus importante que la préparation physique pour gérer les douleurs, peu importe le type de douleurs. 

N’imaginez pas pouvoir vous passer d’une préparation en amont car pour l’équipe médicale présente à la maternité le jour où vous accoucherez, la péridurale rend la gestion des accouchements plus facile à gérer. Avec un nombre de sages-femmes insuffisant, et des services parfois débordées par le nombre d’accouchement, impossible pour elles de passer plusieurs heures avec chaque femme. Les sages-femmes sont d’ailleurs les premières à exprimer leur frustration à ce sujet et elles ne cessent de réclamer plus de moyens.

Conclusion

La péridurale est outil de gestion de la douleur mais elle n’est pas la seule technique possible. Pour maximiser ses chances d’avoir un accouchement qui se déroule le mieux, l’idéal est de se préparer en amont et de prendre la décision de la péridurale pendant le travail. La péridurale ne doit pas pallier à un manque d’accompagnement mais être un choix mûrement réfléchi. Depuis toujours, les femmes ont été conçues pour mettre au monde des enfants, en ayant des ressources internes qui leur permettent de supporter la douleur. Ces ressources ont été mises de côté, passées sous silence, au point que les femmes n’en ont pas conscience. 

Mon rôle est de vous accompagner et de vous montrer que, avec ou sans péridurale, VOUS êtes capable de mettre votre enfant au monde et d’avoir l’accouchement que vous souhaitez.

N’hésitez pas à lire les témoignages de certaines jeunes mamans qui ont bénéficié de mon accompagnement.

Vous n’avez pas les moyens ou pas le temps ? J’ai conçu 6 podcasts de sophrologie dédiés à la préparation à l’accouchement.

Un accouchement naturel se pratique en maison de naissance et se caractérise par le caractère non-interventionniste de l’équipe médicale. L’équipe médicale est par ailleurs réduite au minimum. L’accouchement se déroule donc sous la seule surveillance d’une sage-femme.

Depuis 2015, huit maisons de naissance, réparties sur toute la France, sont autorisées à pratiquer des accouchements naturels.

Ces maisons de naissance ont été testées pendant 5 ans, afin de pouvoir évaluer les risques et les bénéfices de ces accouchements, pour les femmes comme pour leurs bébés.

A l’issue de cette période concluante, les députés ont voté en octobre leur reconduction et se sont exprimés en faveur de leur développement. Une très bonne nouvelle donc pour toutes les femmes en recherche d’un accouchement moins médicalisé.

Seule condition exigée, se trouver à proximité immédiate d’une structure partenaire. En cas d’indication médicale ou de complication pendant l’accouchement, la proximité d’une maternité permet ainsi un transfert et une prise en charge médicale rapide.

Un accouchement naturel respecté

Le principe de base d’une maison de naissance est de respecter le processus naturel de l’accouchement. Il n’y a donc pas d’injection d’ocytocine en salle de naissance pour accélérer le travail ou de déclenchement. Ce qui n’empêche pas une surveillance médicale rigoureuse.

A Paris, la seule maison de naissance est le « CALM », pour Comme à la maison, un lieu pensé pour que les futures mères viennent y accoucher comme chez elles. Elle est rattachée à la maternité des Bluets, dans le 12e arrondissement de Paris.

Cependant, toutes les femmes ne peuvent pas accoucher en maison de naissance. La structure étant peu médicalisée, les grossesses à risque y sont d’office exclues, tout comme les grossesses gémellaires, les utérus cicatriciels, ou les bébés en siège.

La sophrologie pour un accouchement naturel

Pour se préparer au mieux à un accouchement naturel, c’est-à-dire sans péridurale, il est souvent nécessaire d’aller plus loin que la préparation à l’accouchement classique délivrée par une sage-femme ou par la maternité. Les cours de préparation à l’accouchement sont en effet plus informatifs que préparatoires.

Suite à mes 2 grossesses, je me suis formée à la sophrologie, qui est un formidable outil pour toute femme enceinte. En effet, en sophrologie on agit à la fois sur le corps et sur le mental. Or, pendant l’accouchement, ces 2 aspects sont indissociables. Il s’agit de mobiliser ses capacités mentales et physiques.

C’est votre mental qui vous permettra de gérer la douleur, et de ne pas la vivre comme une souffrance. C’est aussi votre mental qui aidera le bébé à bien se positionner et à vivre cette épreuve sans traumatisme. 

Pendant les séances de préparation à l’accouchement, j’ai recours à différentes techniques :

  • La respiration
  • La relaxation profonde
  • La visualisation

Aucune grossesse n’étant identique, j’adapte mon protocole à chaque femme enceinte que je suis. Chaque séance est différente et suit une progression.

Chaque séance est l’occasion de vivre un moment privilégié avec votre bébé. De partager avec lui un réel moment de détente, un moment où vous êtes toute à lui. Loin des préoccupations de la grossesse.

Combien faut-il de séances de sophrologie pour se préparer à l’accouchement ?

Mon protocole se base sur 6 à 8 séances de préparation à l’accouchement. La dernière séance est enregistrée.

Le nombre de séances dépend ensuite de vous, de vos besoins et du temps que vous avez. Je peux être amenée à effectuer 2 séances par semaine ou voir certaines futures mamans pendant plusieurs mois.

Quels sont les bénéfices de la sophrologie le jour de l’accouchement ?

Se préparer à l’accouchement permet d’appréhender le jour J avec davantage de confiance en soi et de sérénité. Cet aspect est essentiel pour chaque femme car le stress et l’anxiété favorisent les complications de l’accouchement et peuvent bloquer la phase de travail ou d’expulsion. Le recours aux instruments (forceps, ventouses) est par ailleurs plus fréquent.

En tant que future maman, si vous recherchez un accouchement naturel, c’est que vous souhaitez accoucher sans péridurale et rester libre de vos mouvements. En effet, l’anesthésie enlève la douleur mais du coup elle immobilise.

Grâce à l’association de la respiration et de la visualisation, la sophrologie vous permettra d’être véritablement actrice de votre accouchement. 

Maîtriser les différentes respirations de l’accouchement permet également de préserver son périnée.

Enfin, la sophrologie permet de consolider le lien mère-enfant in utero.

En conclusion

Se sentir capable de mettre soi-même son enfant au monde est indispensable pour pouvoir gérer la douleur des contractions et se passer de péridurale. La préparation mentale se fait sur plusieurs semaines afin de maîtriser le déroulement de l’accouchement. Que ce soit pour favoriser la dilatation du col, accompagner l’engagement du bébé dans le bassin ou pour gérer la fatigue pendant le travail, l’acquisition de techniques est rassurante et permet de gérer ce marathon. Sans perdre pied à cause de la douleur et sans complications.

En vous y préparant, vous mettez tout simplement toutes les chances de votre côté pour vivre un bel accouchement. Un accouchement qui correspond à votre projet de naissance. 

D’autres accouchements nécessitent aussi de s’y préparer et d’acquérir cette confiance en soi et en ses capacités. C’est le cas de l’accouchement en siège, un accouchement plus risqué. Pour lire le récit de mon accouchement par le siège c’est ici.

Comment éviter un accouchement par le siège ?

Un accouchement par le siège reste exceptionnel car la majorité des bébés se positionnent tête vers le bas au cours de la grossesse. On estime entre 3 et 5% le nombre de bébés adoptant une autre position, pouvant conduire à un accouchement par le siège.

Les positions possibles sont les suivantes :

  • Le siège décomplété : fesses vers le bas mais jambes relevées au niveau du visage (2/3 des cas),

  • Le siège complet : assis en tailleur,
  • La présentation transversale : position de manière oblique.

La position du bébé va définir le type d’accouchement car elle ne permet pas toujours un accouchement par voie naturelle.

Accouchement par le siège, que va me proposer la maternité ?

La maternité vous proposera, soit un accouchement par césarienne programmé, soit une version pour retourner le bébé en siège.

La version par manœuvre externe est généralement effectuée en fin de 8ème mois car elle est susceptible de provoquer l’accouchement à cause des fortes pressions exercées sur l’abdomen. Le gynécologue ne procède qu’à une à trois tentatives. La version ne dure donc pas plus d’une dizaine de minutes. Il faut savoir que le taux de réussite est d’environ 50% et qu’il n’est pas définitif. Le fœtus peut en effet se remettre dans sa position initiale les jours suivants, même si cela est peu fréquent. Cette manœuvre peut également être extrêmement douloureuse et c’est parfois une épreuve, autant pour la maman que pour le fœtus, dont le rythme cardiaque est surveillé par monitoring pendant la manœuvre, ainsi que plusieurs heures après.

En cas de cicatrice utérine, d’antécédent de saignement vaginal, de grossesse multiple, d’antécédent de césarienne, de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ou d’oligoamnios, la VME ne pourra généralement pas être proposée.

Bébé en siège : que faire pour retourner bébé ?

Si la version échoue ou si vous ne souhaitez pas la réaliser, d’autres techniques peuvent être effectuées.

Les méthodes posturales

Certaines positions pourraient favoriser le retournement du bébé. Ces positions sont néanmoins parfois mal supportées car elles ne sont pas agréables.

L’acupuncture

Cette méthode consiste à stimuler un point à l’extérieur de l’ongle du petit orteil. Elle augmente le nombre de mouvements fœtaux. 2 à 3 séances entre 32 et 36 semaines d’aménorrhées sont préconisées.

La moxibustion

Cette technique consiste à chauffer l’angle externe du 5ème orteil, là aussi dans le but d’activer les mouvements du bébé. Il faut compter 5 à 10 séances de 30 minutes. Je pratique cette méthode en cabinet. J’associe moxibustion et sophrologie afin d’en amplifier les effets. Chaque séance est facturée 60€.

La sophrologie

L’utilisation de plusieurs techniques (respiration, relaxation dynamique, visualisations), permet à la future mère d’atteindre un niveau de relaxation physique profond et de détente mentale idéal pour communiquer avec son bébé afin de l’inciter à se retourner. Je propose un accompagnement dédié à la préparation à l’accouchement.

Comment accoucher par le siège ?

Le fœtus doit être positionné en siège décomplété. En cas de position en siège complet ou transversale, la césarienne est inévitable.

En cas de siège décomplété et si vous souhaitez accoucher par voie basse, l’hôpital évaluera le poids du bébé. Il doit se situer dans la fourchette des 2kg500 / 3kg800. Une pelvimétrie sera ensuite réalisée. La pelvimétrie permet d’apprécier la forme et les dimensions du bassin. Le résultat de la pelvimétrie, associé à l’estimation des mesures du fœtus, permettra de donner un avis, favorable ou pas, à l’accouchement par voie basse.

Le jour J, une ré évaluation des mesures fœtales ainsi qu’une absence de déflexion de la tête du fœtus (il doit regarder son nombril et non en l’air) permettra d’obtenir l’accord de l’équipe médicale pour ce type d’accouchement.

Accoucher par le siège est-il risqué ?

Cet accouchement est plus risqué car la plus grosse partie du corps du bébé, la tête, passe en dernier dans le canal génital et peut rester coincée. De plus, dans un accouchement par le siège, le cordon ombilical peut se comprimer et couper l’oxygène. L’expérience de l’équipe médicale est donc capitale. Tout comme la motivation de la future maman qui doit être informée des risques encourus. La majeure partie des efforts expulsifs sont effectués par la patiente car le gynécologue obstétricien ne pourra pas intervenir avant que le bébé ne soit sorti jusqu’au nombril.

Les maternités de niveau I (ou les cliniques privées) seront plus enclines à programmer une césarienne. Alors que les maternités de niveau III vous inciteront plus fortement à tenter la VME dans le but d’éviter une césarienne.

Mon accouchement par le siège

Ma 2ème grossesse a été difficile, physiquement et psychologiquement. J’espérais qu’elle le soit moins que la première mais ce fut pire. Les contractions ont commencé encore plus tôt et dès le 4ème mois de grossesse j’ai été mise au repos.

A 6 mois, j’ai été renversée par une moto et mon ventre a été percuté de plein fouet. Même si ma fille a survécu, l’angoisse de découvrir une malformation ou une autre séquelle de l’accident ne m’a plus quittée jusqu’à l’accouchement.

Après l’accident, ma fille s’est mise en siège. Et j’ai tout essayé pour qu’elle se retourne : les positions, l’acupuncture et le moxa.

Mais ce qui m’a angoissé pendant des semaines ce n’était pas d’accoucher par le siège. C’était le risque important d’avoir une césarienne, que je ne voulais absolument pas. Avec la grossesse éprouvante que je vivais, je me raccrochais à l’espoir de vivre un bel accouchement et de terminer par un vrai moment de bonheur.

Alors j’ai même consenti à la version par manœuvres externes. Clairement je ne conseille cette pratique à personne, j’ai trouvé cela totalement barbare et la douleur a été aussi intense que celle de l’accouchement. Comme dans 50% des cas, ce fut un échec total.

Mais comme souvent, cela favorise le déclenchement de l’accouchement.

C’est aussi ce qui s’est produit pour moi. J’ai donc accouché au tout début du 9ème mois. Cela faisait 2 jours que je commençais à peine à respirer à nouveau, à me dire que j’allais enfin pouvoir profiter de ma grossesse, ayant le poids de l’accouchement prématuré en moins. Autant dire que quand j’ai perdu les eaux, il m’a fallu plusieurs secondes pour réaliser ce qu’il se passait. Je crois qu’à ce moment-là j’étais dans un espace temps indéfini tellement une part de moi ne voulait pas conscientiser ce qui se passait.

Evidemment quand je suis arrivée à la maternité c’était l’effervescence. On m’avait prévenu qu’un accouchement par le siège était toujours un petit événement et que tout le monde voulait y participer.

De mon côté, après le choc passé, j’étais hyper motivée par accoucher par le siège, rassurée aussi par le fait que c’était mon 2ème accouchement. Et tout s’est très bien passé, tout le service était présent et ma petite crevette de 2kg500 est née sans difficultés.

Mon seul regret : parce que je n’ai pas été préparée par une méthode naturelle comme la sophrologie, j’ai demandé la péridurale alors que mon bébé était prêt à sortir ! Je ne savais pas comment gérer la douleur. J’ai eu peur, je ne me suis pas sentie capable d’accoucher sans alors qu’un simple encouragement de l’équipe médicale aurait suffi.

Quel dommage d’avoir supporté 1h30 de contractions douloureuses (oui mon accouchement a été express !) pour finir avec une péridurale alors que ma fille poussait depuis déjà un moment. La dilatation a été tellement rapide que je n’ai pas réalisé que ce que je ressentais c’était ma fille qui voulait sortir ! Du coup je n’ai rien dit et je suis restée à me retenir de pousser pendant une bonne trentaine de minutes !

Pour toutes ces raisons, cette grossesse a été le déclencheur de ma réorientation professionnelle.

Aujourd’hui, je mets à votre disposition toutes mes compétences et mon expérience pour vous aider à vivre au mieux ce moment, mais aussi votre grossesse d’une manière plus globale.

Une préparation à l’accouchement, complémentaire à la préparation effectuée par une sage-femme, avec de la sophrologie, est indispensable si vous souhaitez accoucher sans péridurale ou tout simplement de manière physiologique. Au fur et à mesure des séances, vous prendrez confiance en vous et vos capacités à mettre au monde votre enfant.

Mais surtout vous aurez à votre disposition un ensemble de techniques que vous saurez utiliser le jour J. Les témoignages des jeunes mamans que j’ai accompagnées (et parfois réconciliées avec l’accouchement) le prouve : un accouchement préparé n’a rien à voir ! Les complications sont rares et les accouchements plus rapides.

Je serais donc ravie de vous accompagner vous aussi, que ce soit en rdv ou par visio, pour vous permettre de vivre un moment magique !

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