Comment surmonter la peur de la nuit et la peur du noir ?

mon enfant a peur de la nuit

Chez les enfants, l’anxiété se cristallise souvent à l’heure du coucher. Les peurs les plus fréquentes sont la peur de la nuit, la peur du noir, vient ensuite la peur du cambrioleur, la peur des monstres, des fantômes..

Si en tant que parent, votre rôle est de rassurer, cela peut ne pas être suffisant. L’enfant qui a peur n’a pas envie d’aller se coucher et fait tout pour retarder ce moment. Un coucher qui dure met les nerfs à rude épreuve ; en tant que parent, vous prenez sur vous car vous sentez la détresse de votre enfant, mais vous sentez aussi la tension monter en vous. Résultat ? Pleurs, énervement, cris, stress, colère, inquiétude…, ce panel d’émotions ressenties et exprimées par votre enfant et par vous-même ne favorise pas un sommeil serein et réparateur.

Pour que le moment du coucher ne devienne pas une source de tensions quotidiennes au sein de la famille, j’ai mis en place un protocole d’accompagnement unique, basée sur la sophrologie et la naturopathie, 2 techniques parfaitement complémentaires pour aider l’enfant à surmonter ses peurs.

La sophrologie pour aider l’enfant au moment du coucher

Identifier la peur réelle

Des mots rassurants n’ont souvent qu’un faible impact sur l’enfant. Tout simplement car ils ne ciblent pas forcément la peur en question. La première chose à faire est de réussir à identifier la vraie peur en favorisant l’expression des angoisses de l’enfant.

Différentes techniques de sophrologie favorisent la verbalisation des craintes de l’enfant. Ces techniques sont adaptées aux enfants à partir de 3 ans. Une à deux séances y sont dédiées.

Favoriser le retour au corps

Une fois la problématique identifiée, j’utilise des techniques corporelles pour aider l’enfant à se détendre et à ne pas se laisser submerger par l’émotion. S’ancrer davantage dans son corps procure un sentiment de sécurité.

Ces techniques sont basées sur la respiration mais aussi sur la mobilisation des sens.

L’objectif sera de transmettre des outils que l’enfant pourra ensuite réutiliser chez lui, le soir au moment du coucher, seul ou avec vous.

Revoir son rituel du coucher

Une séance est dédiée au rituel du coucher. Son importance est capitale car chaque étape qui le compose doit accompagner l’enfant en douceur. Aller se coucher ne doit pas être perçu comme une punition ou comme un abandon mais comme un moment utile pour se sentir bien.

J’explique à l’enfant, de manière imagée, ce qui se passe dans son corps la nuit. Toujours dans une optique d’ancrage, mais aussi parce que l’enfant a souvent besoin de comprendre pour se sentir rassuré.

Dépasser la peur de la nuit

Cette dernière étape consistera à faire vivre à l’enfant une expérience en douceur de l’obscurité. Je l’adapte en fonction de l’âge de l’enfant. D’une manière générale, la visualisation et les contes sophrologiques fonctionnent très bien. Ils permettent de projeter l’enfant dans une situation angoissante tout en étant en sécurité.

La naturopathie pour soutenir l’enfant

Pour soutenir l’enfant tout au long de l’accompagnement en sophrologie, je peux être amenée à vous proposer des fleurs de Bach ou des hydrolats en tant que soutien émotionnel.

Les fleurs de Bach (ou élixirs floraux) aident à résoudre les préoccupations du quotidien, quel que soit l’âge. Il y en a une pour chaque problématique. Elles sont souvent utilisées en synergie.

Les hydrolats peuvent être pris par voie orale et utilisés en vaporisation dans la chambre. Ils peuvent utilisés dès le plus jeune âge et même chez les bébés.