Tout savoir sur l’accouchement par le siège

Comment éviter un accouchement par le siège ?

Un accouchement par le siège reste exceptionnel car la majorité des bébés se positionnent tête vers le bas au cours de la grossesse. On estime entre 3 et 5% le nombre de bébés adoptant une autre position, pouvant conduire à un accouchement par le siège.

Les positions possibles sont les suivantes :

  • Le siège décomplété : fesses vers le bas mais jambes relevées au niveau du visage (2/3 des cas),

  • Le siège complet : assis en tailleur,
  • La présentation transversale : position de manière oblique.

La position du bébé va définir le type d’accouchement car elle ne permet pas toujours un accouchement par voie naturelle.

Accouchement par le siège, que va me proposer la maternité ?

La maternité vous proposera, soit un accouchement par césarienne programmé, soit une version pour retourner le bébé en siège.

La version par manœuvre externe est généralement effectuée en fin de 8ème mois car elle est susceptible de provoquer l’accouchement à cause des fortes pressions exercées sur l’abdomen. Le gynécologue ne procède qu’à une à trois tentatives. La version ne dure donc pas plus d’une dizaine de minutes. Il faut savoir que le taux de réussite est d’environ 50% et qu’il n’est pas définitif. Le fœtus peut en effet se remettre dans sa position initiale les jours suivants, même si cela est peu fréquent. Cette manœuvre peut également être extrêmement douloureuse et c’est parfois une épreuve, autant pour la maman que pour le fœtus, dont le rythme cardiaque est surveillé par monitoring pendant la manœuvre, ainsi que plusieurs heures après.

En cas de cicatrice utérine, d’antécédent de saignement vaginal, de grossesse multiple, d’antécédent de césarienne, de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ou d’oligoamnios, la VME ne pourra généralement pas être proposée.

Bébé en siège : que faire pour retourner bébé ?

Si la version échoue ou si vous ne souhaitez pas la réaliser, d’autres techniques peuvent être effectuées.

Les méthodes posturales

Certaines positions pourraient favoriser le retournement du bébé. Ces positions sont néanmoins parfois mal supportées car elles ne sont pas agréables.

L’acupuncture

Cette méthode consiste à stimuler un point à l’extérieur de l’ongle du petit orteil. Elle augmente le nombre de mouvements fœtaux. 2 à 3 séances entre 32 et 36 semaines d’aménorrhées sont préconisées.

La moxibustion

Cette technique consiste à chauffer l’angle externe du 5ème orteil, là aussi dans le but d’activer les mouvements du bébé. Il faut compter 5 à 10 séances de 30 minutes. Je pratique cette méthode en cabinet. J’associe moxibustion et sophrologie afin d’en amplifier les effets. Chaque séance est facturée 60€.

La sophrologie

L’utilisation de plusieurs techniques (respiration, relaxation dynamique, visualisations), permet à la future mère d’atteindre un niveau de relaxation physique profond et de détente mentale idéal pour communiquer avec son bébé afin de l’inciter à se retourner. Je propose un accompagnement dédié à la préparation à l’accouchement.

Comment accoucher par le siège ?

Le fœtus doit être positionné en siège décomplété. En cas de position en siège complet ou transversale, la césarienne est inévitable.

En cas de siège décomplété et si vous souhaitez accoucher par voie basse, l’hôpital évaluera le poids du bébé. Il doit se situer dans la fourchette des 2kg500 / 3kg800. Une pelvimétrie sera ensuite réalisée. La pelvimétrie permet d’apprécier la forme et les dimensions du bassin. Le résultat de la pelvimétrie, associé à l’estimation des mesures du fœtus, permettra de donner un avis, favorable ou pas, à l’accouchement par voie basse.

Le jour J, une ré évaluation des mesures fœtales ainsi qu’une absence de déflexion de la tête du fœtus (il doit regarder son nombril et non en l’air) permettra d’obtenir l’accord de l’équipe médicale pour ce type d’accouchement.

Accoucher par le siège est-il risqué ?

Cet accouchement est plus risqué car la plus grosse partie du corps du bébé, la tête, passe en dernier dans le canal génital et peut rester coincée. De plus, dans un accouchement par le siège, le cordon ombilical peut se comprimer et couper l’oxygène. L’expérience de l’équipe médicale est donc capitale. Tout comme la motivation de la future maman qui doit être informée des risques encourus. La majeure partie des efforts expulsifs sont effectués par la patiente car le gynécologue obstétricien ne pourra pas intervenir avant que le bébé ne soit sorti jusqu’au nombril.

Les maternités de niveau I (ou les cliniques privées) seront plus enclines à programmer une césarienne. Alors que les maternités de niveau III vous inciteront plus fortement à tenter la VME dans le but d’éviter une césarienne.

Mon accouchement par le siège

Ma 2ème grossesse a été difficile, physiquement et psychologiquement. J’espérais qu’elle le soit moins que la première mais ce fut pire. Les contractions ont commencé encore plus tôt et dès le 4ème mois de grossesse j’ai été mise au repos.

A 6 mois, j’ai été renversée par une moto et mon ventre a été percuté de plein fouet. Même si ma fille a survécu, l’angoisse de découvrir une malformation ou une autre séquelle de l’accident ne m’a plus quittée jusqu’à l’accouchement.

Après l’accident, ma fille s’est mise en siège. Et j’ai tout essayé pour qu’elle se retourne : les positions, l’acupuncture et le moxa.

Mais ce qui m’a angoissé pendant des semaines ce n’était pas d’accoucher par le siège. C’était le risque important d’avoir une césarienne, que je ne voulais absolument pas. Avec la grossesse éprouvante que je vivais, je me raccrochais à l’espoir de vivre un bel accouchement et de terminer par un vrai moment de bonheur.

Alors j’ai même consenti à la version par manœuvres externes. Clairement je ne conseille cette pratique à personne, j’ai trouvé cela totalement barbare et la douleur a été aussi intense que celle de l’accouchement. Comme dans 50% des cas, ce fut un échec total.

Mais comme souvent, cela favorise le déclenchement de l’accouchement.

C’est aussi ce qui s’est produit pour moi. J’ai donc accouché au tout début du 9ème mois. Cela faisait 2 jours que je commençais à peine à respirer à nouveau, à me dire que j’allais enfin pouvoir profiter de ma grossesse, ayant le poids de l’accouchement prématuré en moins. Autant dire que quand j’ai perdu les eaux, il m’a fallu plusieurs secondes pour réaliser ce qu’il se passait. Je crois qu’à ce moment-là j’étais dans un espace temps indéfini tellement une part de moi ne voulait pas conscientiser ce qui se passait.

Evidemment quand je suis arrivée à la maternité c’était l’effervescence. On m’avait prévenu qu’un accouchement par le siège était toujours un petit événement et que tout le monde voulait y participer.

De mon côté, après le choc passé, j’étais hyper motivée par accoucher par le siège, rassurée aussi par le fait que c’était mon 2ème accouchement. Et tout s’est très bien passé, tout le service était présent et ma petite crevette de 2kg500 est née sans difficultés.

Mon seul regret : parce que je n’ai pas été préparée par une méthode naturelle comme la sophrologie, j’ai demandé la péridurale alors que mon bébé était prêt à sortir ! Je ne savais pas comment gérer la douleur. J’ai eu peur, je ne me suis pas sentie capable d’accoucher sans alors qu’un simple encouragement de l’équipe médicale aurait suffi.

Quel dommage d’avoir supporté 1h30 de contractions douloureuses (oui mon accouchement a été express !) pour finir avec une péridurale alors que ma fille poussait depuis déjà un moment. La dilatation a été tellement rapide que je n’ai pas réalisé que ce que je ressentais c’était ma fille qui voulait sortir ! Du coup je n’ai rien dit et je suis restée à me retenir de pousser pendant une bonne trentaine de minutes !

Pour toutes ces raisons, cette grossesse a été le déclencheur de ma réorientation professionnelle.

Aujourd’hui, je mets à votre disposition toutes mes compétences et mon expérience pour vous aider à vivre au mieux ce moment, mais aussi votre grossesse d’une manière plus globale.

Une préparation à l’accouchement, complémentaire à la préparation effectuée par une sage-femme, avec de la sophrologie, est indispensable si vous souhaitez accoucher sans péridurale ou tout simplement de manière physiologique. Au fur et à mesure des séances, vous prendrez confiance en vous et vos capacités à mettre au monde votre enfant.

Mais surtout vous aurez à votre disposition un ensemble de techniques que vous saurez utiliser le jour J. Les témoignages des jeunes mamans que j’ai accompagnées (et parfois réconciliées avec l’accouchement) le prouve : un accouchement préparé n’a rien à voir ! Les complications sont rares et les accouchements plus rapides.

Je serais donc ravie de vous accompagner vous aussi, que ce soit en rdv ou par visio, pour vous permettre de vivre un moment magique !

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