Dans cet article je vous présente 3 solutions naturelles pour lutter contre la fatigue hivernale.

En hiver, le manque de lumière est le principal facteur favorisant cet état. La faute au soleil qui ne nous offre plus assez de luminosité. Or nous fonctionnons sur un rythme circadien, resynchronisé chaque jour grâce à la lumière.

Forcément, les nuits qui s’allongent et les jours qui raccourcissent ont un impact sur notre organisme, et notamment sur notre humeur et sur la fatigue ressentie.

Ces effets diffèrent en fonction des individus. Ceux qui y sont les plus sensibles pourront traverser jusqu’à une dépression saisonnière. Pour les autres : moins d’entrain, moins d’envies, des performances cognitives diminuées…

Et pourtant il existe un moyen assez simple d’éviter ces désagréments.

La luminothérapie pour lutter contre la fatigue hivernale

La thérapie par la lumière, ou luminothérapie, a été découverte dans les années 80. Elle consiste à s’exposer à une lumière qui imite celle du soleil. Cette lumière n’est pas diffusée par votre simple lampe de bureau mais par un procédé spécifique.
Ses bienfaits vont bien au-delà de la fatigue hivernale (jet-lag, décalages de phases, troubles du sommeil..), ses indications sont nombreuses, bien qu’encore trop méconnues.

La luminothérapie agit sur la sécrétion de mélatonine. La mélatonine est appelée l’hormone du sommeil. Elle commence à être synthétisée le soir, quand la lumière du jour décline. En hiver, elle commence donc à être sécrétée dès 17h. Sa sécrétion, par la glande pinéale, est indispensable à l’endormissement. Elle limite également les réveils nocturnes.

Quand on se lève le matin et qu’il fait encore la nuit, la mélatonine continue à être sécrétée. D’où des réveils plus difficiles et des difficultés à « émerger ».

Le conseil n°1 est de s’exposer à la lumière du jour le plus tôt possible. Mais la luminosité naturelle en hiver est très faible, et insuffisante pour permettre un état de veille et de vigilance optimal. Il est ainsi possible de ressentir une sensation lancinante de fatigue toute la journée.

Une lampe de luminothérapie émet une lumière très forte, semblable à la lumière du jour. Elle envoie par conséquent au cerveau un signal d’arrêt de la production de mélatonine. 30 minutes à 1 heure d’exposition permettent de recevoir la quantité de lumière nécessaire pour la journée, avec un effet boost immédiat.

Les lampes de luminothérapie les plus efficaces sont aussi les plus imposantes. Il existe maintenant des lampes de luminothérapie au format tablette, faciles à transporter avec soi et faciles à insérer dans n’importe quelle pièce de son logement. Seule contrainte mais essentielle, la tablette de luminothérapie doit être à une distance d’une dizaine de centimètres du visage, ce qui rend donc ce format en réalité beaucoup moins efficace. Alors qu’avec les lampes les plus grandes, il est conseillé de les poser à côté de soi, toujours de biais, jamais de face, à une cinquantaine de centimètres. Ce qui finalement permet davantage de continuer ses activités en même temps : prendre son petit-déjeuner, se maquiller, travailler, lire…, tout est possible. L’exposition doit se faire avant 10h.

Depuis quelques années, il existe une alternative aux lampes, les lunettes de luminothérapie. Portées légèrement au-dessus des yeux, elles peuvent même se cumuler avec des lunettes de vue.

En décembre, j’ai commencé à tester les lunettes de luminothérapie Luminette et je dois dire que je suis conquise par la praticité et l’efficacité de ce dispositif.

Je les porte dès que je me lève et en seulement 20 minutes, je reçois ma dose de lumière pour la journée. Effet boost immédiat ! Les jours où je me sens vraiment “down” je double dose et j’enchaine 2 fois 20 minutes.

Clairement ma grosse lampe reste maintenant dans le placard. J’avais du mal à l’utiliser au quotidien car la lampe oblige à rester à proximité et limite les activités en parallèle. A l’inverse, avec les lunettes, je reste libre de mes mouvements.

Cerise sur le gâteau, comparé aux lampes de luminothérapie qui sont quasiment toutes fabriquées en Chine, les Luminette sont une création et une fabrication 100% Belge !

Contre-indications

La luminothérapie ne peut être utilisée en cas de pathologie ophtalmologique telle qu’une cataracte, un glaucome, ou toute affection de la rétine. Elle est également incompatible avec la prise d’un médicament photosensibilisant.

Cliquez directement sur l’image ci-dessous pour en savoir plus.

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La sieste flash pour gagner de l’énergie

La sieste est la technique la plus efficace pour compenser un manque de sommeil.

Néanmoins, la position allongée oblige à être chez soi. Et la durée de la sieste, entre 20 et 40 minutes en moyenne, constitue un autre frein.

D’une durée de 5 minutes et pratiquée assis, la sieste flash est l’alternative à adopter, où que vous soyez. Elle est, entre autres, adoptée par certaines professions et certains sportifs.

Dès que vous vous sentez somnolent, généralement entre 13h et 15h, laissez-vous glisser vers ce pré sommeil, court mais récupérateur. L’objectif est d’obtenir un effet boost pour gagner de l’énergie pour l’après-midi.

Les étapes de la sieste flash

  • Restez assis à votre bureau ou installez-vous confortablement dans votre canapé.
  • Fermez les yeux.
  • Concentrez-vous sur votre respiration.
  • Expirez tout doucement par la bouche en essayant d’allonger le temps de l’expiration. Vous pouvez y associer une respiration abdominale qui consiste à gonfler son ventre au moment de l’inspiration, et à le « vider » au moment de l’expiration. Choisissez la respiration qui vous convient, avec laquelle vous êtes à l’aise.
  • Quand vous sentez votre tête qui tombe, c’est que vous glissez vers le sommeil léger, il est alors temps d’ouvrir les yeux.
  • Pour quitter cet état de pré sommeil, étirez tout votre corps, frottez vos mains l’une contre l’autre de manière à sentir de la chaleur puis frottez les différentes parties de votre corps pour les « réveiller ».

N’hésitez pas à prendre rdv pour que je vous initie à la sieste flash lors d’une séance de sophrologie.

Lutter contre la fatigue en soutenant la thyroïde

Si la fatigue est ressentie de manière chronique, il faudra chercher des causes médicales. Une piste intéressante à explorer est de regarder du côté de la thyroïde.

Chef d’orchestre de toutes les hormones, la thyroïde impacte par ce biais notre système digestif, notre système immunitaire, notre système osseux, notre système reproducteur, notre sommeil, notre température corporelle, notre métabolisme et notre poids.

Quand elle ralentit, on parle d’hypothyroidie. L’un des nombreux symptômes d’hypothyrodie est la fatigue, ressentie dès le matin.

La première chose à faire doser au niveau sanguin c’est son taux de TSH, toujours associé à la T3L et à la T4L. Car n’en déplaise aux médecins, le dosage de la TSH seul n’est pas significatif. De plus, les normes sont trop larges. En naturopathie nous avons des valeurs cibles pour plusieurs valeurs biologique essentielles.

Puis de veiller à apporter à cette petite glande les nutriments indispensables à son bon fonctionnement.

  • Le minéral n°1 dont a besoin la thyroïde est l’iode.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les algues.

  • Le minéral n°2 est le zinc.

Les principales sources alimentaires : les fruits de mer, les graines, les oléagineux, la viande, le fromage et le germe de blé (2 cuillères à soupe par jour à saupoudrer sur n’importe quel plat).

  • Le minéral n°3 est le sélénium.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les noix du Brésil (2 par jour suffisent à couvrir nos besoins).

  • Et le dernier est le fer, dont la carence, synonyme d’anémie est également à l’origine de fatigue. Je recommande de mesurer également son taux de ferritine, qui renseigne sur notre stock de fer.

Les principales sources alimentaires : la viande rouge, les légumineuses (en les associant à une source alimentaire de vitamine C pour favoriser son assimilation) et les céréales complètes.

D’une manière générale, la thyroïde étant très sensible aux toxines et aux perturbateurs endocriniens, il est conseillé d’adopter une alimentation anti-inflammatoire.

En conclusion

Luminothérapie, sieste flash et alimentation adaptée, voici 3 solutions naturelles mais ultra efficaces pour lutter contre la fatigue.

Si vous souhaitez aller plus loin et avoir un programme personnalisé associant d’autres techniques (plantes, huiles essentielles, alimentation globale), n’hésitez pas à prendre rdv. 

Lisez mon article “les meilleures huiles essentielles contre la fatigue“.

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Améliorer son sommeil pour se sentir mieux

Le plus efficace pour améliorer son sommeil consiste à retrouver une bonne hygiène de vie, un rythme régulier et des conditions d’endormissement optimales.

Après avoir identifié vos besoins de sommeil (j’en parle ici), instaurez des rituels d’endormissement et tenez compte des signaux de fatigue envoyés par le corps pour vous préparer à dormir. Lutter contre ces signaux pour essayer de maintenir un temps d’éveil supplémentaire est anti-physiologique. Se coucher plus tard de manière ponctuelle peut être « encaissé » par le corps sans trop d’incidence. Mais le manque de sommeil ne se rattrape pas et se cumule dans le temps. Le risque aussi est de décaler sa phase d’endormissement et de finir par subir un syndrome de retard de phase du sommeil.

Décaler une phase de sommeil se fait très rapidement mais se recaler peut prendre du temps. D’où la nécessité de se coucher à des horaires réguliers, même le week-end.

Conseils pour bien dormir

  • Se coucher et se lever à des horaires réguliers,
  • Arrêter les activités stimulantes une heure avant le coucher : film ou livre prenant, sport, jeu, mots croisés, travail…,
  • Utiliser une lumière tamisée pour favoriser la sécrétion de mélatonine,
  • Ne pas prendre de bain chaud le soir car l’endormissement est induit par une baisse de la température corporelle,
  • Limiter les boissons avant le coucher pour éviter de se réveiller la nuit pour aller aux toilettes,
  • Éteindre les écrans 30 minutes à une heure avant le coucher et utiliser un logiciel pour diminuer la lumière bleue sur le téléphone, la tablette et l’ordinateur,
  • Aérer tous les matins la chambre pour renouveler l’air ambiant et éliminer la pollution intérieure. Dans l’idéal le soir aussi, en sachant que 10 minutes suffisent,
  • Maintenir une température entre 16° et 19°,
  • Être sensible aux signes du sommeil envoyés par le corps : yeux qui piquent, paupières lourdes, bâillements…,
  • S’exposer à la lumière naturelle le plus tôt possible le matin,
  • Augmenter les activités physiques en journée. L’hypoactivité entraîne une somnolence la journée et un sommeil plus léger la nuit.

 

Les plantes pour le sommeil

On peut en complément avoir recours à des plantes qui aident à retrouver le sommeil. Ces plantes peuvent être sédatives, elles ont alors un effet relaxant sur le système nerveux et des propriétés calmantes. Ou avoir des effets hypnotiques, elles vont alors induire le sommeil et favoriser l’endormissement.

De nombreuses plantes sont adaptées, les plus courantes sont les suivantes :

  • La valériane : elle est sûrement la plus puissante car elle agit sur tous les troubles (l’anxiété, le stress, les palpitations, les tensions musculaires, l’hyperstimulation psychique).
  • La passiflore : elle détend le corps et les muscles, est anxiolytique et a des effets sédatifs, elle diminue l’hypersensibilité et l’hyperémotivité.
  • La mélisse : elle détend les nerfs et calme les troubles digestifs d’origine nerveuse.
  • Le tilleul : il régule la nervosité et induit le sommeil en diminuant le stress et l’anxiété. Il agit aussi sur l’agitation due au surmenage intellectuel.
  • L’aubépine : elle calme la tachycardie et l’hypertension d’origine nerveuse, elle agit aussi sur les angoisses et le stress.
  • La lavande : elle fait baisser la tension nerveuse et limite aussi les réveils nocturnes.

Il y en a d’autres comme le coquelicot, la camomille allemande, la verveine odorante, la fleur d’oranger, le houblon, l’eschscholtzia, la marjolaine.

Sous quelles formes utiliser les plantes du sommeil ?

  • En infusion : entre 1g (une cuillère à soupe) et 10g par jour en fonction des plantes, à laisser infuser 10 minutes dans une eau bouillante. Jusqu’à 3 tasses par jour donc une le soir une heure avant le coucher.
  • En décoction pour les racines : 10g à faire bouillir 3 minutes puis à laisser infuser en dehors du feu pendant 10 minutes.
  • En gélule.
  • En teinture mère.
  • En extrait fluide.

Toutes les plantes peuvent s’associer entre elles.

Quelles huiles essentielles pour dormir ?

L’aromathérapie est une technique naturelle qui offre un large champ d’application. Parmi ceux-ci, les troubles du sommeil font partie des utilisations courantes des huiles essentielles.

Voici celles dont le champ d’action est efficace sur les problèmes de sommeil mais aussi sur les problématiques d’anxiété, de stress ou de dépression.

  • La lavande vraie ou fine : elle est réputée pour son action sur le sommeil, elle est indiquée en cas de stress, d’anxiété, de dépression, d’agitation et d’insomnie.
  • La camomille romaine ou noble : à utiliser en cas de stress, anxiété, choc nerveux et insomnie.
  • La marjolaine à coquilles ou des jardins : elle peut être utilisée en cas d’angoisse, de dépression, d’irritabilité, d’agitation ou de palpitations.
  • Le mandarinier : très utile en cas de stress, agitation, angoisse et insomnie.
  • Le petit grain bigarade ou orange amer : en cas d’insomnie, de stress et de fatigue mentale.
  • L’ylang ylang : pour agir contre les palpitations, la dépression, l’insomnie, le stress et les crises d’angoisse.
  • L’orange douce : calmante et apaisante.

Comment utiliser les huiles essentielles pour le sommeil

Pour améliorer son sommeil grâce aux huiles essentielles, je conseille de les utiliser tout au long de la journée et pas uniquement une fois en soirée car l’effet ne sera pas suffisant. 

N’hésitez pas également à associer les différentes voies d’utilisation :

  • Sur la peau : 2 gouttes à diluer dans un peu d’huile végétale, sur les poignets et le plexus solaire. L’application peut être faite plusieurs fois par jour et les huiles essentielles être combinées entre elles.
  • Dans le bain : 20 gouttes à diluer dans une base (huile végétale, gel douche). Y rester 20 minutes. Si vous souhaitez combiner plusieurs huiles, adapter le dosage pour atteindre, mais ne pas dépasser les 20 gouttes. Pas d’application cutané dans ce cas.
  • Sur l’oreiller : 2 gouttes au coucher.
  • En olfaction : une minute de respiration profonde directement au flacon.

 

Les compléments alimentaires du sommeil

La mélatonine : sous forme de gélule, comprimé ou spray.

Le magnésium : recommandé en cas de stress, de nervosité, de tensions musculaires, de paupières qui tressautent, de crampes, un comprimé matin, midi et soir pendant deux mois.

Sous quelle forme prendre le magnésium ?

Le magnésium le plus biodisponible, c’est-à-dire qui sera le mieux assimilé est le bysglicinate. Cette forme n’occasionne en plus aucun désagrément digestif, contrairement à d’autres formes. Malheureusement cette forme de magnésium n’est proposée par aucun laboratoire présent en pharmacie. Seuls quelques laboratoires sur internet le propose sous cette forme.

Les techniques supplémentaires pour améliorer son sommeil

Sophrologie et sommeil

La sophrologie axée sur le sommeil va permettre d’apprendre à détendre son corps et sa tête. Des troubles du sommeil ont toujours à voir avec ces 2 aspects.

A chaque séance, de nouvelles techniques sont introduites. Chaque technique peut ensuite être reproduite en toute autonomie chez soi. C’est ce qui explique que la sophrologie marche autant, que ce soit pour gérer son stress ou pour retrouver un sommeil de plus grande qualité.

Il n’y a plus qu’à essayer ! Que ce soit en visio ou en cabinet, l’efficacité est la même.

La sophrologie est LA pratique recommandée par tous les centres du sommeil.

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A quoi sert le sommeil ?

Dans cet article, je vous propose de comprendre le sommeil et la manière dont il fonctionne. Mais aussi d’identifier quel est votre besoin réel de sommeil et les éléments qui peuvent le perturber.

Les fonctions du sommeil sont essentielles à la santé et au bien-être. Ces fonctions sont les suivantes :

  • Récupération de la fatigue physique : reconstitution des stocks énergétiques, réparation et récupération musculaire.
  • Récupération cellulaire et tissulaire, réparation et régénération des cellules : synthèse des protéines ; élimination des toxines ; régulation hormonale.
  • Récupération cérébrale : élimination des toxines accumulées pendant la journée, restauration des mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, consolidation de la mémoire (tri, sélection et élimination des moments vécus dans la journée), restauration des réserves énergétiques.
  • Récupération de la fatigue psychique : régulation de l’humeur, recharge nerveuse.
  • Régulation du système immunitaire : restauration et développement des défenses immunitaires.

Les cycles du sommeil

Notre sommeil est divisé en cycle. Un cycle dure environ 90 minutes et on compte en moyenne 5 à 6 cycles par nuit.

Chaque cycle comporte 5 phases :

  • Stade d’endormissement : la personne somnole et s’assoupit.
  • Stade de sommeil léger : la personne s’endort mais elle reste consciente des bruits extérieurs.
  • Stade de sommeil profond ou lent : il s’accompagne d’un relâchement des muscles et des yeux. Le rythme cardiaque, la pression artérielle et la température corporelle baissent conjointement. Il permet la récupération physique.
  • Stade de sommeil paradoxal : il est caractérisé par des mouvements oculaires rapides alors que les muscles du corps sont comme paralysés. C’est au cours de ce stade que surviennent les rêves. Il permet la récupération psychique et la consolidation à long terme des souvenirs.
  • Stade intermédiaire : il se caractérise par des micro-réveils faisant le lien avec un nouveau cycle et dure de 5 à 10 minutes.

Au fur et à mesure de la nuit, la durée des phases de sommeil profond et paradoxal évolue. Le sommeil profond est présent en première partie de nuit, c’est pour cela que l’on dit que les premières heures de sommeil sont importantes. Alors qu’en 2ème partie de nuit il n’y a plus de sommeil profond mais de longues plages de sommeil paradoxal. C’est ce qui est présenté dans l’hypnogramme ci-dessous.

Quels sont nos besoins en sommeil ?

La plupart d’entre nous dormons environ 7 à 8 heures par nuit. Pour certains 5 heures de sommeil suffisent, on les appelle les “petits dormeurs”, alors que pour d’autres seules 9 à 10 heures de sommeil leur permettent de se sentir reposés, ce sont les “gros dormeurs”. De même que certaines personnes sont “du matin”, et que d’autres sont “du soir”.

Ces besoins en sommeil différents d’une personne à l’autre sont déterminés génétiquement. Chacun de nous a une tranche horaire d’endormissement qu’il faut respecter, au risque de sauter un cycle, parfois à 5 minutes près !

Quand ces besoins ne sont pas respectés, la fatigue se fait ressentir et elle peut devenir chronique. La fatigue nous rend plus sujet aux infections, à la prise de poids, aux troubles de l’humeur, à la dépression et à l’anxiété. Elle nous rend aussi moins performant car elle impacte nos facultés de concentration et de mémorisation.

Donc le manque du sommeil entraîne des perturbations physiques, intellectuelles et psychiques.

Pourquoi s’endort-on ?

Il y a 3 facteurs déterminants :

  • Le rythme circadien qui, sous contrôle de l’hypothalamus, confère à toutes nos cellules et à nos organes un rythme sur 24h. Notre horloge interne est remise à zéro tous les jours grâce à la lumière. C’est donc la lumière qui régule notre cycle veille/sommeil.
  • La durée de l’éveil : une période d’éveil longue augmente le besoin et la pression de sommeil.
  • L’activité physique : elle augmente la pression de sommeil.

Comment bien dormir ?

Le fait de bien dormir repose sur trois critères :

  • S’endormir rapidement (une vingtaine de minutes),
  • Réaliser des nuits complètes sans réveils nocturnes perturbants,
  • Se réveiller naturellement le matin et se sentir en forme tout au long de la journée.

Le fait de se sentir physiquement et psychiquement reposé dépend donc de la qualité du sommeil et de sa durée.

Souvent, des éléments perturbateurs sont présents et se cumulent entre eux pour venir retarder l’endormissement ou favoriser les réveils nocturnes. Les identifier permet ensuite de les éviter.

Les perturbateurs du sommeil

Plusieurs éléments peuvent venir perturber le sommeil et altérer sa qualité. Ces perturbations peuvent se manifester par des difficultés d’endormissement, des insomnies, des réveils nocturnes ou des réveils précoces.

Ces éléments perturbateurs sont des facteurs externes et internes. L’avantage est qu’ils sont modifiables.

L’insomnie chronique est ainsi souvent liée à des comportements inadaptés au sommeil que l’on a pu adopter à l’occasion de difficultés passagères ou pour toute autre raison, et qui sont maintenant entretenus par la peur de ne pas dormir.

Les éléments qui maintiennent en éveil

  • Les excitants comme le tabac, l’alcool, le café, le thé, certains sodas, le chocolat, les sucres, les protéines, le sport en soirée.
  • Un livre ou un film prenant, un travail intellectuel intense, un jeu, les écrans à cause de la lumière bleue qui retarde la sécrétion de mélatonine.
  • Les repas trop copieux, en quantité ou en graisses car ils augmentent la température corporelle.

 Les éléments qui retardent l’endormissement

  • Le manque ou l’excès de fatigue.
  • Les ruminations mentales.
  • Le stress et l’excès de cortisol qu’il engendre. Cette hormone est appelée hormone du stress car elle est sécrétée pour nous aider à faire face à toutes les agressions, petites ou grandes, du quotidien. Quand le stress devient chronique, le cortisol est sécrété à des niveaux élevés en permanence ce qui peut rendre l’endormissement difficile et ce qui rend le sommeil moins profond. 
  • Un manque de mélatonine : la mélatonine est l’hormone du sommeil. Sa sécrétion commence en début de soirée, à mesure que la lumière diminue, et s’arrête le matin avec l’exposition à la lumière du jour. La mélatonine prépare au sommeil, elle déclenche l’envie de dormir. L’exposition le soir à la lumière, qu’elle soit naturelle ou qu’elle provienne d’une lampe ou d’un écran, retarde sa sécrétion et donc l’endormissement.

Les éléments qui impactent la qualité du sommeil

  • L’hypoactivité diurne : le manque d’activité (physique notamment) durant la journée entraîne de la somnolence le jour et un sommeil plus léger la nuit.
  • Le bruit : les bruits présents la nuit, même s’ils ne réveillent pas, altèrent la qualité du sommeil car le sommeil sera moins profond.
  • La lumière : des points lumineux ou des sources de lumière présents dans la chambre diminuent la quantité de sommeil profond (ex : le réveil).
  • Une literie inadaptée : un matelas ou un oreiller trop dur ou trop mou.
  • Les anxiolytiques et les somnifères : aucun sédatif actuel ne produit de sommeil naturel et réparateur parce qu’ils réduisent le temps de sommeil profond.
  • Certaines pathologies du sommeil comme les apnées obstructives, le syndrome des jambes sans repos et le bruxisme.

Conclusion

Comprendre le sommeil vous permet maintenant d’essayer d’éliminer les perturbateurs de sommeil et de choisir es techniques naturelles qui vous permettront de retrouver un sommeil plus apaisé et plus récupérateur.  

Votre état de forme le matin dépend à la fois de l’adéquation de votre durée de sommeil avec vos besoins mais aussi de la qualité de votre sommeil profond. De nombreux facteurs peuvent le perturber sans que l’on s’en rende compte. 

Si vous avez du mal à évaluer tous ces facteurs, prenez rdv pour effectuer un bilan global. Nous verrons également ensemble quelles seraient les techniques les plus adaptées si j’estime qu’elles sont nécessaires. 

La sophrologie et l’aromathérapie sont 2 techniques majeures (et très efficaces !) que je propose en cabinet.

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Si vous vous demandez pourquoi vous êtes tout le temps fatigué et parfois dès le matin, voici les principales pistes à explorer.

Les différents types de fatigue

La fatigue physiologique

C’est avant tout un phénomène normal et physiologique. Tout effort fourni, qu’il soit physique ou intellectuel, doit être compensé par une phase de repos pour laisser le temps au corps et au cerveau de récupérer. Un temps de sommeil insuffisant car trop court, ou de mauvaise qualité, en cas d’insomnie, conduit à une fatigue chronique et à des troubles physiologiques et psychiques. Irritabilité, sautes d’humeur, dépression, prise de poids, compulsions sucrées…, sont tous des symptômes montrant que le corps ne parvient pas à récupérer.

Savez-vous comment fonctionne le sommeil et quel est votre chronotype ?

La fatigue pathologique

Elle est souvent appelée asthénie. Elle apparaît spontanément, sans que l’on ait fait le moindre effort ou sinon des efforts modérés, et ne cède pas au repos.

La fatigue chronique

La fatigue chronique est maintenant une maladie reconnue. Si vous vous sentez épuisée en permanence et que même le repos n’arrive pas à vous soulager. Si d’autres symptômes viennent s’ajouter, alors vous souffrez peut être du syndrome de fatigue chronique.

Ce syndrome regroupe un ensemble de symptômes. Des causes infectieuses ou immunologiques sont ainsi souvent retrouvées. L’une des dernières pistes sérieuses pour en trouver l’origine, est celle du microbiome, c’est-à-dire l’ensemble de nos microbiotes. Un microbiome perturbé serait souvent présent dans les cas de fatigue chronique.

Dans ce cas précis, une prise en charge globale et pluridisciplinaire est conseillé, alliant médecine classique et naturopathie.

Les causes de la fatigue

L’apnée du sommeil : l’apnée du sommeil se manifeste par des ronflements bruyants et des arrêts respiratoires. Les personnes concernées se rendent rarement compte de leurs apnées, c’est souvent le conjoint qui s’en rend compte. Par contre la sensation de fatigue au réveil est réelle, créée par ces micro réveils qui peuvent rythmer toute la nuit et interrompre sans cesse le sommeil. Elle est favorisée en premier lieu par le surpoids, puis par l’alcool et les repas copieux.

L’anémie : elle est diagnostiquée grâce à une prise de sang et est généralement due à un manque de fer. La prise de sang est d’autant plus nécessaire qu’il existe différentes anémies dont les causes sont elles-mêmes variées. L’anémie se manifeste par une fatigue permanente, une pâleur, un essoufflement rapide, et parfois par des vertiges et des acouphènes.

L’hypothyroïdie : les perturbations de la thyroïde sont fréquentes car de nombreux facteurs peuvent l’impacter (grossesse, maladies, médicaments, carences alimentaires, environnement…). Elle entraîne un ralentissement global de l’organisme. Une fatigue intense, ressentie tout au long de la journée est un signe d’alerte, qui doit être confirmée en mesurant la TSH mais aussi la T3L et la T4L.

Certaines maladies : infections virales, cancer, diabète, maladies auto-immunes, maladies inflammatoires chroniques. Dans le cas d’une maladie inflammatoire chronique, tel que l’endométriose, l’arthrose ou le syndrome du colon irritable, le corps sécrète en permanence une quantité excessive de molécules inflammatoires. L’inflammation devient un symptôme en soi. Le système immunitaire étant sursollicité, la fatigue est très présente et n’est pas soulagée par le sommeil.

Certains médicaments.

Le stress : en excès, il empêche le corps de récupérer, physiquement et nerveusement.

Une alimentation déséquilibrée, à l’origine de carences : pour bien fonctionner, le corps a besoin de recevoir, par le biais de l’alimentation, un ensemble de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, de fibres, d’antioxydants et d’acides gras, au quotidien.

Le manque de lumière : en hiver le manque de lumière perturbe le cycle veille/sommeil et provoque une somnolence, un ralentissement global, voire une dépression saisonnière.

Comment retrouver son énergie ?

Certaines carences ou le dysfonctionnement de certains organes peuvent être à l’origine d’une fatigue qui perdure. C’est pourquoi, lors d’une consultation en naturopathie, tout votre mode de vie est passé en revue. L’objectif de cet échange est de déterminer les causes de la fatigue, pour pouvoir en suite vous proposer un programme personnalisé. En naturopathie, je propose un protocole anti-fatigue basé sur un rééquilibrage alimentaire, des compléments alimentaires et des plantes adaptogènes.

Le système digestif étant souvent déséquilibré, une attention particulière y sera apportée pendant le rdv.

En sophrologie, j’utilise des techniques de respiration, de relaxation profonde et de visualisation pour améliorer son sommeil durablement et pour atténuer les effets du stress. L’objectif est de s’approprier les techniques pour ensuite pouvoir les intégrer dans son quotidien.

Enfin, de nombreuses techniques permettent d’augmenter son niveau global d’énergie. Tour d’horizon des meilleures dans cet article.

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