Qu’est-ce que le collagène ?

Le collagène est une protéine de structure parmi les plus abondantes du corps humain. Le terme collagène désigne en fait une grande famille protéique car plusieurs types de collagène existent (pas moins d’une trentaine).

On distingue principalement les collagènes suivants :

  • Le collagène de type I : dans le derme, les os, les tendons et les ligaments
  • Le collagène de type II : au sein du cartilage
  • Le collagène de type III : au niveau de la peau, des vaisseaux sanguins et des intestins

Pourquoi se supplémenter en collagène ?

La production endogène de collagène diminue dès l’âge de 20 ans. Cette diminution reste néanmoins, au début, très progressive. C’est surtout à partir de 40 ans qu’elle s’accélère et que la prise de collagène est conseillée. Et qu’elle chute ensuite à partir de la ménopause.

C’est pourquoi la diminution de la synthèse naturelle de collagène va de pair avec les signes visibles et invisibles du vieillissement tels que apparition de ridules puis des premières rides, relâchement de la peau, perte d’élasticité cutanée, raideurs ou douleurs articulaires, hausse du risque de blessure musculaire…

Les effets de la perte de collagène sur le corps

De plus, d’autres facteurs peuvent amplifier les effets d’un manque de collagène. Les plus importants sont le tabac, le stress, l’exposition excessive aux rayons UV, le manque de sommeil et une alimentation insuffisante en antioxydants et en vitamines antioxydantes (vitamines A, C et E).

Les facteurs de baisse du collagène

Nous verrons que le collagène pris par voie orale se présente sous différentes formes et que toutes ne se valent pas.

Quels sont les bénéfices de la prise de collagène ?

Soutenir la beauté de la peau

Le collagène endogène s’associe avec l’élastine, une autre protéine structurale, pour former un réseau de soutien très dense au niveau du derme. C’est ce qui permet au visage d’avoir une apparence ferme et d’avoir de jolies joues. Avec le temps, ce réseau devient de plus en plus lâche. C’est pourquoi la peau du visage se relâche et le visage se creuse.

La prise de collagène permet de ralentir le vieillissement de la peau et retarde l’apparition des signes de vieillissement cutané. Une cure de collagène améliore aussi l’hydratation et l’élasticité de la peau.

De même, la prise de collagène améliore la cicatrisation cutanée.

Voici quelques études qui ont mis en avant les bénéfices du collagène sur la peau :

Préserver la mobilité articulaire

Articulations, ligaments et tendons sont à la base de notre mobilité. Et ils sont constitués de collagène. Aussi, se supplémenter en collagène permet de préserver la liberté de mouvement, la souplesse et une bonne amplitude ostéo-musculaire.

La prise de collagène soutient également la densité osseuse et prévient l’ostéoporose.

Optimiser les performances sportives

Le collagène est l’allié indispensable du sportif. Il favorise la récupération musculaire et réduit le risque de blessures. Il atténue aussi l’inflammation. Cependant, utilisé seul, il n’est pas suffisant pour supprimer une inflammation chronique. Le collagène est à associer avec l’alimentation pour diminuer une inflammation chronique.

D’autres bénéfices ont été mis en avant, notamment au niveau cardio-vasculaire, digestif, immunitaire et nerveux : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38534748/

A partir de quand prendre du collagène ?

Le collagène permet de soutenir le corps de manière globale, peu importe l’âge.

C’est pourquoi, prendre du collagène est intéressant dès l’apparition des premiers signes du vieillissement. Que ce soit des signes visibles (ridules, rides, relâchement de la peau) ou invisibles (douleurs articulaires, perte de mobilité, blessures répétées du type tendinites ou autres).

Et sur ce point, on ne vieillit pas de la même manière ni à la même vitesse. Ce qui signifie que certaines personnes auront besoin d’en prendre plus tôt que d’autres.

Par contre ce qui est sûr concernant les femmes, c’est qu’à partir de la ménopause, et en cas de ménopause précoce, la chute des hormones féminines impactent fortement la qualité de la peau. En effet, les œstrogènes stimulent la production de collagène et d’élastine, tandis que la progestérone agit sur la production de sébum et l’hydratation de l’épiderme. C’est pourquoi après la ménopause, la peau s’affine, devient plus sèche, le relâchement cutané devient visible et les rides plus marquées.

Je conseille généralement de prendre du collagène à partir de 40 ans sous forme de cures, puis en continu à la ménopause.

Quel collagène choisir ?

Le premier critère de choix est sa biodisponibilité. C’est-à-dire est-ce que l’organisme est capable d’assimiler le collagène apporté sous la forme de complément alimentaire.

L’efficacité d’un complément alimentaire dépend de la taille des peptides de collagène. Le collagène est une grosse protéine mais trop grosse pour être assimilée. Elle doit donc être fractionnée et réduite à sa plus petite taille. Ce procédé s’appelle l’hydrolyse. On obtient donc un collagène hydrolysé à base de dipeptides ou de tripeptides. Cette forme réduite assure une bonne assimilation.

On parle aussi de collagène de faible poids moléculaire dont l’unité est le dalton. En effet, d’une manière générale, toute protéine a besoin d’être réduite pour pouvoir être assimilée ou absorbée. C’est exactement la même chose avec l’acide hyaluronique.

D’où provient le collagène ?

Le collagène provient forcément d’animaux. Bien que l’on trouve des collagènes à base de viande, le plus souvent il est à base de poisson. Le collagène le plus répandu est donc le collagène marin. C’est celui que je recommande.

La principale critique vient du goût de poisson que l’on retrouve parfois. Néanmoins cet aspect est peu présent. Seule une marque testée avait un léger goût de poisson.

Les producteurs et fournisseurs européens de collagène les plus réputés sont les suivants :

  • Cartydiss® (il a ma préférence)
  • Naticol®
  • Peptan®
  • Collagen HM™
  • Verisol®
  • Collys®

Avant de choisir un collagène, assurez-vous que le fournisseur soit précisé dans la liste des ingrédients, gage de qualité.

Sous quelle forme prendre du collagène

Le collagène en complément se trouve principalement sous forme de gélule, de stick ou de poudre.

Je conseille de prendre du collagène en poudre car les dosages recommandés sont trop élevés pour que les besoins soient couverts en prenant des gélules.

Toutes les études ont été faites sur une supplémentation minimale de 2,5g de collagène par jour. Pour obtenir un maximum d’efficacité, les recommandations sont de 5g pour la beauté de la peau et de 10g pour la santé articulaire.

Comment prendre le collagène ?

Le collagène se prend dilué dans de l’eau ou dans une boisson. Il est conseillé de le prendre au cours d’un repas pour favoriser son assimilation. Il peut aussi être intégré dans des recettes. Je l’inclus par exemple dans mon atelier boisson dédié à la santé musculaire et articulaire et dans celui dédié à la beauté de la peau.

De même que la présence de vitamine C au sein d’un complément de collagène ou associée à la prise de collagène est recommandée pour la même raison.

Combien de temps prendre du collagène ?

Une cure de collagène dure au moins 2 mois. La majorité des études que j’ai lues se base sur une prise de 12 semaines. En fonction des besoins, le collagène peut aussi se prendre en continu.

Les effets de la prise de collagène sont-ils visibles ?

Oui et non. Tout dépend si vous ciblez la peau, les muscles, les articulations… Tout dépend aussi de votre âge, de votre état de santé… Les effets peuvent être visibles ou être ressentis mais cela n’est pas immédiat. Ce n’est pas non plus parce que nous ne ressentez rien que le collagène n’a pas d’effet sur votre organisme. En effet, les effets du collagène utilisé en prévention seront moins évidents à détecter. Ils se feront ressentir dans la durée.

Quel est le meilleur collagène ? Mon comparatif

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En termes de rapport qualité-prix, le meilleur collagène du marché est celui de Nutri&co.

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Conclusion

La prise de collagène a de nombreux bénéfices, que ce soit au niveau de la peau, des muscles ou des articulations. Aucun effet indésirable particulier n’a été recensé suite à la prise de collagène par voie orale. Et il n’y a, à ma connaissance, aucune interaction médicamenteuse connue.

La présence de cofacteurs est indispensable à l’assimilation de nombreux compléments alimentaires. Le collagène en fait partie. Si vous choisissez un collagène sans vitamine C, il suffit d’associer sa prise à un comprimé d’acérola. C’est ce que je fais pendant mes tests des différents compléments de collagène marin.

En termes de prix, les compléments de collagène sont parmi les plus élevés. Les compléments moins chers sont donc soit moins dosés, et par conséquent moins ou peu efficaces, soit de moindre qualité.

Le reflux est une pathologie digestive qui concerne des millions de personnes. Les symptômes, telles que les remontées acides, étant particulièrement désagréables, plusieurs classes de médicaments existent pour soulager les symptômes. Parmi celles-ci, on trouve les inhibiteurs de la pompe à protons, plus communément appelés ipp.

Bien qu’efficaces, de plus en plus d’études démontrent que les ipp ont de nombreux effets indésirables jusque là insoupçonnés ou sous-évalués. Pris sur le long terme, ils constituent même de véritables dangers pour le maintien de la santé et sont à éviter.

Quelles sont les solutions naturelles pour soulager le reflux ? Quelles sont les alternatives aux ipp ?

Qu’est-ce que le reflux ?

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une pathologie attachée au système digestif. Il peut être ponctuel ou chronique. Le reflux se caractérise par une remontée de sécrétions acides dans le tube digestif supérieur.

Quand vous avalez un aliment, il passe dans l’œsophage avant d’arriver dans l’estomac. Le contenu alimentaire va rester dans l’estomac plus ou moins longtemps en fonction du type d’aliments ingéré. L’estomac va libérer de l’acide chlorhydrique ainsi que d’autres sucs gastriques comme des enzymes, de manière à activer une digestion chimique. En parallèle, les muscles puissants de l’estomac vont permettre une digestion mécanique du bol alimentaire. Une fois réduit dans une forme liquide appelée chyme, le contenu de l’estomac est alors particulièrement acide, et le pH est très bas. Si des remontées ont lieu à ce moment-là, l’acidité ressentit pourra irriter les muqueuses (œsophage, gorge).

L’estomac va très progressivement se vider, et le chyme passer dans le duodénum pour une autre étape de digestion.

Quels sont les symptômes du reflux ?

Les symptômes du reflux peuvent varier d’une personne à l’autre.

Le plus souvent, une personne ressent des brûlures au niveau de l’estomac et/ou de l’œsophage. Cette sensation de brûlure (pyrosis) peut s’étendre jusqu’à l’arrière de la gorge. Elle est dans ce cas souvent associée à une toux d’irritation, voire à des maux de gorge et à un enrouement.

Certaines personnes ont également d’autres manifestations désagréables au niveau thoracique. D’une manière générale, toute la sphère ORL peut être impactée.

Les régurgitations peuvent être conscientes ou totalement inconscientes, notamment quand le reflux se produit la nuit.

Pourquoi ressent-on des brûlures dans l’œsophage ?

Une fois arrivés dans l’estomac, les aliments vont être mélangés à des sécrétions acides, synthétisées par l’estomac. L’estomac est en effet le lieu le plus acide de notre organisme, avec un pH de 2. A titre de comparaison le pH sanguin est autour de 7,4, il est donc légèrement alcalin.

L’estomac est le seul organe à synthétiser de l’acide chlorhydrique. L’acide chlorhydrique a plusieurs rôles. Il va permettre de libérer d’autres enzymes gastriques et de décomposer les aliments afin de les réduire en bouillie. Cette acidité gastrique permet aussi d’éliminer des agents pathogènes telles que des bactéries qui seraient présentes dans nos aliments.

Cette acidité est capable de détruire des micro-organismes vivants mais aussi nos propres tissus. L’estomac s’en protège lui-même en sécrétant du mucus, une sorte gel qui va protéger sa paroi.

Mais quand ce liquide acide remonte dans l’œsophage, les cellules de la paroi de l’œsophage ne sont, elles, pas protégées par cette attaque acide. Un reflux qui perdure peut provoquer une œsophagite. Si cette acidité remonte encore, elle viendra irriter l’arrière de la gorge.

Quelles sont les causes du reflux ?

La première cause de reflux est souvent mécanique, et lié au sphincter qui sépare l’œsophage de l’estomac. Ce sphincter maintient l’extrémité inférieure de l’œsophage fermée afin que les aliments ne remontent pas dans l’œsophage. Mais dans certains cas, le sphincter est relâché et il ne joue plus son rôle de barrière. Les repas copieux réguliers vont exercer une pression sur ce sphincter. Ils peuvent même causer une béance du cardia.

Une hernie hiatale peut également être à l’origine d’un reflux gastro-oesophagien. Une hernie hiatale se caractérise par une remontée d’une partie de l’estomac dans l’orifice hiatal.

La grossesse peut être une cause de remontées acides, tout comme l’hyperpression abdominale exercée par un ventre proéminent en cas de surpoids ou d’obésité.

Enfin, certains médicaments comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent favoriser les brûlures d’estomac.

Qu’est-ce qui favorise le reflux ?

De nombreux facteurs favorisent le reflux.

  • Le stress,
  • L’alcool,
  •  Les plats épicés,
  •  Les repas copieux,
  • Les boissons gazeuses,
  •  Une vidange gastrique ralentie,
  • Une posture avachie au moment du repas,
  • Le tabac car la nicotine augmente l’acidité gastrique et réduit l’efficacité du muscle qui ferme la jonction entre l’œsophage et l’estomac.

Quels sont les traitements médicamenteux contre le reflux ?

Il existe 3 familles de médicaments.

Les antiacides et les pansements gastriques

L’antiacide le plus connu est le Gaviscon, qui est à base d’alginate de sodium et de bicarbonate de sodium.

Les alginates sont des extraits d’algues brunes utilisés comme gélifiants et comme épaississants car ils gonflent au contact de l’eau. C’est pourquoi les alginates sont très présents dans les produits contre les reflux. Les alginates forment un gel visqueux, protégeant ainsi les muqueuses de l’estomac et de l’œsophage.

Les antiacides et les pansements gastriques ont une action locale. Ils soulagent de manière ponctuelle car ils protègent les muqueuses digestives mais ils ne réparent pas les muqueuses lésées.

Ces médicaments sont en vente libre en pharmacie et ne nécessitent pas une ordonnance.

Les antihistaminiques H2

Les antihistaminiques de type H2 (anti-H2) diminuent les sécrétions acides, en bloquant l’action de l’histamine. En effet, l’histamine stimule la sécrétion acide de l’estomac. Ils soulagent les symptômes et favorisent la cicatrisation de l’œsophage. Ils sont indiqués pour le reflux occasionnel.

Les inhibiteurs de la pompe à protons (ipp)

Ces médicaments sont très efficaces car ils agissent directement sur le mécanisme de sécrétion de l’acide chlorhydrique de l’estomac. Le problème est qu’ils bloquent un mécanisme physiologique essentiel à la digestion. Leur efficacité fait donc aussi leur dangerosité.

Différentes molécules peuvent être prescrites. Elles ont la même action. On trouve l’oméprazole (Mopral®, Zoltum®), le pantoprazole (Eupantol®, Inipomp®), l’ésoméprazole (Inexium®), le lansoprazole (Lanzor®, Ogast®, Ogastoro®) et le rabéprazole (Pariet®).

Ils sont indiqués en cas d’œsophagite.

Quelles sont les recommandations concernant les ipp ?

Les ipp ne sont pas recommandés en première intention en cas de reflux occasionnel (moins d’une fois par semaine).

Si les symptômes de reflux sont plus fréquents, un ipp peut être donné à demi-dose pendant un mois. Cette durée est normalement suffisante pour résoudre le problème. Un ipp peut ensuite être pris de manière occasionnelle, en cas de rechute, ou à dose minimale si le problème perdure.

Si la situation ne s’est pas améliorée au bout de 4 semaines, une endoscopie digestive haute doit être réalisée.

En cas de prise d’ipp supérieure à un an, il faut chaque année réévaluer l’intérêt de continuer leur prise et essayer de diminuer la dose prescrite.

Pourquoi est-ce que les ipp posent problème ?

Les chiffres sont édifiants. Alors que les effets secondaires des ipp sont nombreux et importants, en 2019, ce ne sont pas moins de 16 millions de Français qui se sont vus prescrire un IPP. La Haute Autorité de Santé estime que plus de la moitié des prescriptions ne seraient pas justifiées. L’assurance maladie va plus loin, évaluant ce chiffre entre 40 et 80% des prescriptions.

La HAS estime que les ipp sont prescrits trop souvent et trop longtemps.

Quels sont les effets indésirables des ipp ?

On ne compte plus les études menées au niveau mondial qui mettent en avant de nouveaux effets indésirables de la prise des ipp au long cours.

Je liste ici ceux qui sont évoqués par Julien Venesson et par de nombreux autres sites. Les effets indésirables des ipp cités sont tirés d’études scientifiques.

Carences en vitamines et en minéraux

A cause de la diminution d’acidité dans l’estomac, les ipp entrainent des perturbations dans l’assimilation de la vitamine B12, de la vitamine C, du calcium, du magnésium et du fer.

Augmentation des risques cardiovasculaires

Une carence en vitamine B12 conduit à une augmentation de l’homocystéine. L’homocystéine en excès conduit à augmenter les risques cardiovasculaires. En cas de prise d’ipp pendant plusieurs mois, il serait opportun de mesurer son taux d’homocystéine par une prise de sang, tout comme son niveau de vitamine B12.

Hausse de l’ostéoporose et des fractures

En agissant sur les cellules osseuses, la prise d’ipp de manière prolongée augmente drastiquement le risque de fracture tout en favorisant l’ostéoporose.

Développement d’une insuffisance rénale

Les personnes prenant des ipp pendant plusieurs années ont un risque exponentiel de développer une insuffisance rénale.

Risque augmenté de démence

Pris pendant plusieurs années, les ipp augmentent les risques de développer une démence comme la maladie d’Alzheimer.

Prolifération de bactéries pathogènes

En réduisant l’acidité de l’estomac, les ipp permettent à des bactéries pathogènes de proliférer. Les études ont montré que les personnes sous ipp avaient davantage de risque de contracter des infections intestinales et d’être atteint de dysbiose. La dysbiose, aussi appelée SIBO, correspond à une pullulation de bactéries au sein des intestins (les bactéries sont normalement présentes en grand nombre dans le côlon et non dans l’intestin grêle).

Ce développement bactérien favorise aussi les pneumonies.

Quelles sont les alternatives naturelles aux ipp ?

L’argile verte

L’argile verte a des propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Elle est tout indiquée pour soulager les muqueuses irritées. Elle peut être prise de manière ponctuelle ou sous la forme de cure pendant 3 semaines quand on veut bénéficier de ses vertus réparatrices. Le protocole de la prise d’argile verte est précis, tout est expliqué dans mon article dédié à l’argile verte.

L’aloe vera

Ce n’est pas le jus d’aloe vera mais le gel d’aloe vera qu’il faut prendre. Le gel a une texture plus épaisse et des vertus apaisantes et cicatrisantes. Je recommande d’en prendre 2 cuillères à soupe après le déjeuner et le dîner pendant plusieurs jours. Il est même possible de faire une cure d’un mois. En magasin bio, le gel d’aloe vera se vend en bouteille en verre d’un litre. Il est à conserver au frais une fois ouvert.

Le lithothamne

Le lithothamne est une algue rouge riche en minéraux alcalanisants comme le calcium et le magnésium. Les carbonates de calcium et de magnésium sont des minéraux connus pour leur effet antiacide. En augmentant le pH de l’estomac, ils agissent comme des antiacides naturels et réduisent les brûlures d’estomac.

Le psyllium (ispaghul)

C’est l’enveloppe de la graine de psyllium que l’on va consommer. Réduite en poudre et mélangée à de l’eau, elle va former un mucilage, un gel épais qui va tapisser la muqueuse gastrique et la protéger contre l’acidité, tout en empêchant les aliments de refluer. Je conseille de prendre une cuillère à soupe de psyllium associée à un demi verre d’eau. Attendre un peu que l’eau soit totalement absorbée puis manger à la cuillère. Boire ensuite un verre d’eau pour s’assurer que le gel formé soit bien descendu dans l’estomac.

Le psyllium peut être pris au long cours car il ne comporte pas d’effets indésirables. Néanmoins, il peut impacter l’assimilation des médicaments et de certains nutriments. La prise de tout médicament associé au psyllium est par conséquent déconseillée.

Le psyllium est une plante indiquée pour soulager le reflux mais aussi d’autres problématiques digestives comme la constipation. Or la constipation favorise aussi le reflux.

Quels sont les aliments à éviter en cas de reflux ?

Les aliments à éviter en cas de reflux :

  • Aliments riches en matières grasses
  • Tomates
  • Agrumes
  • Café, thé, sodas
  • Alcool
  • Miel
  • Confiture
  • Chocolat
  • Plats épicés
  • Aliments lactofermentés
  • Pickles
  • Vinaigre
  • Ail, oignon et aliments épicés

Les meilleurs conseils pour éviter le reflux

Manger moins vite

Quand on mange trop vite et que l’on ne prend pas assez le temps de mastiquer, on avale plus d’air et le temps de digestion des aliments dans l’estomac est plus long, favorisant ainsi le reflux.

Modérer la quantité d’aliments par repas

Il est préférable de fractionner les repas et de ne pas sentir son ventre tendu par une prise alimentaire excessive. Il est possible d’être rassasié et de ressentir la satiété sans avoir besoin de se remplir. Plus on prend le temps de mâcher et de manger, plus l’envie de s’arrêter de manger arrive consciemment au cerveau.

Les repas trop copieux sont un facteur important de remontées acides car là aussi les temps de digestion seront allongés.

Ajuster la quantité et le type de boisson

Les boissons gazeuses sont à éviter mais aussi toutes les boissons qui apportent de la caféine, car elles ont un effet défavorable sur le sphincter de l’œsophage. Attention donc au café, au thé, aux boissons énergisantes, au Coca Cola et au chocolat chaud.

Il faut aussi veiller à ne pas trop boire pendant les repas car l’excès de liquide favorise la distension gastrique. Dans l’idéal, la consommation d’eau se fait principalement en dehors des repas, tout au long de la journée. On limite la quantité d’eau à un verre par repas.

Enfin les boissons consommées doivent être à température ambiante. Il est conseillé d’éviter les boissons chaudes et les boissons glacées.

Limiter les ralentisseurs de digestion

L’alcool et les graisses sont des ralentisseurs de digestion. L’alcool ne devrait être consommé que de manière occasionnelle et dans des quantités modérées.

Concernant les graisses, ce sont surtout les graisses saturées qui sont à limiter. Elles sont particulièrement présentes dans la viande rouge, la charcuterie, le fromage, le beurre et dans les aliments industriels (chips, pizzas…).

Eviter les aliments acides

De nombreux fruits sont acides, et pas seulement les agrumes. De même que le vinaigre et les aliments qui baignent dans de la saumure (cornichons, câpres, légumes lactofermentés, pickles) sont à éviter.

Consommer davantage de légumes

Les légumes sont les protecteurs n°1 contre le reflux. Leurs antioxydants protègent les muqueuses. Privilégier les légumes colorés et les crucifères. Les crudités peuvent être consommées mais en petite quantité (80g par repas).

Surélever le lit en cas de reflux la nuit

Si vous souffrez de reflux la nuit, la solution naturelle la plus efficace est de surélever non pas son matelas mais son sommier de 15 cm, en achetant des pieds d’une hauteur adéquate.

Vous souhaitez être accompagné pour vous débarrasser du reflux de manière durable et savoir comment associer les produits naturels les plus efficaces contre les remontées acides ?

Derniers articles

Les hormones sont fabriquées dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse. Celles synthétisées par l’hypophyse vont circuler jusqu’à leur organe cible car elles ont un rôle de messager. Leur arrivée va donc déclencher une action. Par exemple au niveau des ovaires, c’est la FSH qui déclenche la sécrétion d’œstrogènes. Puis c’est la LH qui donnera le signal de fabrication de la progestérone.

Certains facteurs (fatigue, stress, surpoids ou maigreur, sport intense, âge…) peuvent fragiliser la synthèse hormonale ou la reconnaissance du message par les récepteurs hormonaux situés sur les cellules.

Les déséquilibres hormonaux sont ainsi extrêmement fréquents et peuvent concerner aussi bien les femmes que les hommes. Ils provoquent de nombreux désagréments.

Un grand nombre de pathologies sont provoquées par ces déséquilibres, et plus précisément par des excès de fabrications d’hormones ou à l’inverse par des insuffisances hormonales. Citons l’endométriose, l’infertilité, l’hypothyroïdie, le diabète, le SOPK, l’obésité…

La phytothérapie et l’aromathérapie sont des pratiques naturelles permettant de soutenir le fonctionnement du système hormonal quand il rencontre des difficultés. Mais attention, l’auto-médication est à éviter. De plus, certaines plantes ne sont pas à associer avec des médicaments qui apportent des hormones de synthèse. Un naturopathe ou un médecin formé à la phytothérapie seront vous conseiller.

Voici les plantes les plus réputées pour soutenir nos hormones.

Les plantes régulatrices du cycle féminin

Certaines plantes vont venir soutenir le système hormonal et aider le cycle menstruel à s’auto-réguler. Elles peuvent ainsi être recommandées pour des problématiques diverses. En cas d’aménorrhée, de cycles irréguliers, de SOPK, de syndrome prémenstruel, d’endométriose

Les plantes régulatrices sont d’un grand recours en période de préménopause, pour réguler les cycles menstruels qui deviennent plus anarchiques, et atténuer les premiers symptômes telles que les bouffées de chaleur.

Certaines sont des phyto-hormones et doivent être utilisées avec précaution. En fonction de la problématique, les plantes régulatrices du cycle féminin sont adaptées durant tout le cycle ou en 2ème partie.

  • Le bourgeon de framboisier
  • Les feuilles de framboisier
  • Le gattilier
  • L’huile essentielle d’anis
  • L’huile essentielle de sauge sclarée
  • L’huile essentielle de camomille allemande ou matricaire
  • L’alchémille
  • L’achillée millefeuille
  • La sauge officinale
  • L’huile d’onagre

Les plantes oestrogen-like et progestérone-like

En cas de troubles hormonaux

Certains déséquilibres hormonaux (endométriose, SOPK, SPM, règles douloureuses, infertilité) sont dus à des excès ou à des insuffisances, soit d’œstrogènes, soit de progestérone.

Les plantes oestrogen-like ou progestérone-like sont utilisées pour pallier à ces déséquilibres. Elles sont nombreuses et il n’est pas facile de savoir laquelle choisir et lesquelles associer. C’est pourquoi elles doivent s’inscrire dans un protocole.

Les plantes sont disponibles sous différentes formes : tisane, complément alimentaire, huile essentielle, bourgeon. Pour chaque galénique choisie correspond là aussi un protocole précis. Par exemple pour qu’une plante en tisane ait un effet sur l’organisme, elle doit être consommée à raison de 3 tasses par jour pendant une certaine durée.

Les plantes aux effets oestrogéniques :

  • La sauge
  • Le réglisse
  • Le houblon
  • Le trèfle rouge
  • Le soja
  • L’actée à grappes (Cimicifuga racemosa)
  • Le ginseng
  • Le shatavari

Les huiles essentielles oestrogen-like :

  • Huile essentielle d’Anis,
  • Huile essentielle d’Estragon,
  • Huile essentielle de Fenouil,
  • Huile essentielle de Niaouli,
  • Huile essentielle de Sauge sclarée
  • Huile essentielle de Cyprès

Les bourgeons oestrogen-like :

  • Bourgeon d’airelle

Les plantes progestérone-like :

  • Le gattilier
  • L’alchémille
  • L’achillée millefeuille
  • La mélisse
  • L’onagre

Les bourgeons progestérone-like :

  • Bourgeon de pommier

Le yam a un statut particulier car il stimule plusieurs hormones, dont les œstrogènes et la progestérone.

A la ménopause

La ménopause se caractérise par une forte diminution de la synthèse des hormones sexuelles féminines (œstrogènes et progestérone).

Les plantes dites oestrogen-like sont à privilégier. Elles peuvent être utilisées à la ménopause pour atténuer les effets négatifs de la ménopause. Elles sont par contre contre-indiquées en cas d’antécédents de cancers hormono-dépendants.

LA plante oestrogen-like la plus efficace en soutien de la ménopause est la sauge, en tisane ou en huile essentielle. J’ai toujours eu de bons retours de mes clientes, notamment pour diminuer la fréquence des bouffées de chaleur.

Les plantes qui soulagent les douleurs menstruelles

Les huiles essentielles en cas de douleurs de règles :

  • Huile essentielle d’Anis
  • Huile essentielle d’Estragon
  • Huile essentielle de Camomille allemande ou matricaire

Elles sont à associer pour bénéficier d’un effet synergie et voir leurs bienfaits amplifiés. Une goutte de chaque huile essentielle dans un cuillère à café d’huile végétale, en massage sur le bas-ventre, 2 à 4 fois par jour.

Les plantes régulatrices en cas de règles douloureuses :

  • Le houblon
  • L’actée à grappes ou cimicifuga racemosa
  • La mélisse
  • L’achillée millefeuille

Les plantes qui apaisent les troubles prémenstruels

Si vous avez des bouffées de chaleur quelques jours avant vos règles, voici une formule adaptée, à base d’huiles essentielles :

  • Huile essentielle de Citron
  • Huile essentielle de Camomille romaine ou noble
  • Huile essentielle d’Achillée millefeuille

Le dosage :

Mélangez une goutte de Camomille, une goutte d’Achillée millefeuille et 2 gouttes de Citron dans une cuillère à café d’huile végétale d’Onagre et massez votre bas ventre matin et soir avec cette préparation.

Si cela ne suffit pas, associez au prochain cycle des gélules de gattilier, à prendre en 2ème partie de cycle.

Les plantes pour calmer le syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel est multifactoriel. Ce qui signifie qu’il n’y a pas une seule et unique cause qui provoquerait des symptômes inconfortables à partir de l’ovulation et jusqu’à l’arrivée des règles.

Pour diminuer la fréquence et l’intensité des symptômes du syndrome prémenstruel, il faut agir à plusieurs niveaux. J’ai écrit un article dédié aux troubles prémenstruels qui détaille le protocole que je propose lors d’une consultation.

Vous pouvez aussi vous contenter de l’ebook que j’ai rédigé et qui vous donnera toutes les solutions naturelles pour retrouver un équilibre hormonal sans troubles prémenstruels.

Voici ce qu’il contient :

  1. Comprendre le syndrome prémenstruel
  2. Identifier et combler les déséquilibres
  3. Les soutiens naturels
  4. Les suppléments indispensables
  5. Le rééquilibrage alimentaire
  6. La gestion du stress

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L’inflammation chronique est un poison pour l’organisme. Lutter contre l’inflammation chronique est indispensable pour préserver sa santé à long terme. Car c’est bien sur le long terme qu’elle fait des ravages, au niveau de nos organes, de nos tissus, de nos articulations comme de nos vaisseaux sanguins.

Qu’est-ce que l’inflammation ?

L’inflammation est la réponse immédiate apportée par l’organisme pour rétablir l’homéostasie suite à une agression. C’est un processus vital qui permet d’éliminer des agents pathogènes ou des molécules toxiques, et d’initier le processus de guérison ou de réparation. En effet, l’organisme doit en permanence lutter contre de potentielles infections bactériennes, fongiques, parasitaires et virales, à l’origine de la mobilisation du système immunitaire et du processus inflammatoire.

La réponse inflammatoire peut toucher n’importe quel organe, des tissus (muscles, articulations, tendons) ou des cellules. L’inflammation peut ne durer que quelques jours, on parle d’inflammation aiguë, ou devenir chronique. Quand elle perdure dans le temps, elle fragilise les organes ou les tissus touchés et crée un terrain favorable à certaines maladies. Elle accélère également le vieillissement.

Comment se manifeste l’inflammation ?

L’inflammation aiguë

L’inflammation aiguë constitue un mécanisme de protection rapide et efficace du corps. C’est une réaction de l’organisme en cas de les lésions tissulaires dues à un traumatisme, à une invasion microbienne ou à la présence de molécules nocives.

L’inflammation aiguë est une réponse non spécifique du système immunitaire car elle intervient quel que soit l’agent agresseur rencontré, avec le même mode d’action.

Quels sont les symptômes d’une inflammation aiguë ?

Les symptômes d’une inflammation aiguë apparaissent en quelques heures. Cette phase aiguë dure généralement 1 à 3 jours. L’inflammation aiguë se manifeste par de la douleur, une rougeur localisée, une sensation de chaleur, un gonflement de la zone lésée (œdème). Ces 4 manifestations de l’inflammation ne sont pas forcément ressenties en même temps.

Souvent, l’inflammation évolue vers une phase subaiguë, pouvant durer de 3 jours à 1 mois. C’est elle qui permet d’évoluer progressivement vers la phase de réparation et de reconstruction des tissus endommagés.

Si les tissus ne sont pas réparés après 4 à 6 semaines, ou qu’il existe d’autres causes non traitées provoquant une réponse inflammatoire, elle devient alors chronique. Elle apparaît lorsque le processus de résolution de l’inflammation est perturbé.

L’inflammation chronique

L’inflammation chronique est une inflammation qui dure dans le temps, de plusieurs mois à plusieurs années. Elle affecte en premier lieu notre système immunitaire, sollicité en permanence, avant de s’attaquer à d’autres systèmes du corps.

Elle peut être visible ou totalement invisible, voire même asymptomatique, on parle alors d’inflammation de bas grade. Elle peut rester tapie dans l’ombre pendant des années avant de se manifester sous la forme de symptômes très divers.

Dans certains cas, l’inflammation se transforme même en pathologie, comme pour les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (les MICI), dans le cas de l’endométriose ou des douleurs articulaires.

L’inflammation chronique crée aussi un terrain propice à l’apparition de certaines maladies comme les maladies auto-immunes, les cancers ou les pathologies cardiovasculaires.

+ de 50% des décès dans le monde sont imputables à l’inflammation.

Quels sont les symptômes de l’inflammation chronique ?

Les symptômes les plus courants sont les suivants :

  • Douleurs chroniques et erratiques (muscles, articulations, tendons, maux de tête…).
  • Prise de poids et troubles de la glycémie (résistance à l’insuline provoquant un pré-diabète ou un diabète de type 2).
  • Fatigue, sommeil non récupérateur et insomnies.
  • Troubles de l’humeur (dépression, anxiété…).
  • Brouillard mental.
  • Troubles gastro-intestinaux réguliers comme la constipation, la diarrhée ou le reflux gastro-œsophagien.
  • Infections fréquentes.
  • Difficultés de cicatrisation.

Qu’est-ce qui favorise l’inflammation chronique ?

De nombreux facteurs sont pro-inflammatoires, c’est-à-dire qu’ils créent un terrain inflammatoire propice à l’installation d’une inflammation chronique.

Lutter contre l’inflammation chronique passe forcément par une diminution de son exposition aux facteurs ci-dessous.

  • L’âge : le vieillissement est corrélé avec des niveaux plus élevés de molécules inflammatoires.
  • Le surpoids et l’obésité : le tissu adipeux sécrétant des molécules inflammatoires.
  • L’alimentation : un régime alimentaire riche en sucres et céréales raffinés, en graisses saturées et en produits industriels ultra-transformés est associé à une production plus élevée de molécules pro-inflammatoires.
  • Le stress physique ou émotionnel : un  stress trop élevé et/ou chronique est associé à la production de molécules inflammatoires.
  • Le manque de sommeil : il vient perturber le fonctionnement immunitaire.
  • Le tabagisme : le tabagisme est associé à une baisse de la production de molécules anti-inflammatoires et à l’inflammation.
  • Les problèmes dentaires chroniques.
  • L’hyperperméabilité intestinale, la dysbiose.
  • Les dysfonctions mitochondriales et hormonales.

Les maladies liées à l’inflammation chronique

Toutes les maladies de civilisation sont des pathologies chroniques liées à l’inflammation.

  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies respiratoires
  • Maladies neurologiques et neurodégénératives
  • Maladies auto-immunes
  • Maladies articulaires
  • Résistance à l’insuline puis diabète
  • Syndrome métabolique
  • Fatigue chronique
  • Foie gras ou NASH
  • Obésité
  • Cancers

Les pratiques complémentaires, et notamment la naturopathie, apportent des solutions naturelles efficaces et ont toute leur place pour réduire l’inflammation chronique.

L’alimentation est le premier facteur naturel qui permet de lutter contre l’inflammation chronique.

Voici les grands principes alimentaires à suivre pour lutter contre l’inflammation chronique.

Manger plus d’aliments végétaux

Tous les fruits et légumes ont des vertus anti-inflammatoires grâce à leur richesse en antioxydants, en vitamines et en minéraux.

Saviez-vous que certaines vitamines et que certains minéraux sont anti-inflammatoires ?

Il s’agit de la vitamine A, de la vitamine D et de la vitamine C. Et concernant les minéraux, nous avons le zinc et le sélénium.

Adopter une assiette arc-en-ciel est le meilleur moyen de faire le plein de molécules anti-inflammatoires.

Chaque fruit et chaque légume peuvent être regroupés en fonction de leurs couleurs, et de leurs antioxydants dominants.

  • Les végétaux jaunes et orangés sont riches en bêtacarotène : les carottes, les patates douces et toutes les courges (potiron, potimarron, butternut…), les oranges, les clémentines, les abricots, les pêches…
  • Les végétaux verts contiennent de la lutéine : brocoli, chou de Bruxelles, épinards, kiwis, pommes vertes…
  • Les végétaux bleu-violets et pourpres apportent des anthocyanines : oignons rouges, betteraves, aubergines, baies (myrtilles, cassis, mûres, groseilles, fraises, framboises), raisin.
  • Les végétaux rouges sont les seuls à avoir du lycopène : les tomates et les poivrons rouges.

La consommation d’antioxydants doit être quotidienne et implique de manger une certaine quantité de végétaux. Une tomate par jour ne sera pas suffisante pour lutter contre l’inflammation chronique. Il faut à la fois varier les familles d’antioxydants et donc avoir une alimentation diversifiée.

Prendre soin de son microbiote

Le microbiote comprend des milliards de bactéries composées de différentes familles. Le microbiote a un lien direct avec l’inflammation. En prendre soin au quotidien, grâce à son alimentation, est le meilleur moyen de prévention des maladies inflammatoires chroniques.

Le microbiote est appauvri par une alimentation industrielle, trop grasse, trop sucrée, et dénuée de fibres et de nutriments. L’alimentation ultra transformée conduit à un développement de bactéries pathogènes qui entretiennent l’inflammation.

Avoir un microbiote sain et diversifié passe par la consommation d’aliments riches en fibres prébiotiques. Voici les aliments qui contiennent des prébiotiques et qui sont à consommer régulièrement : artichaut, asperge, ail, poireau, oignon, topinambour, panais. Ajouter 3 gousses d’ail ou un oignon tous les jours à votre alimentation permet de vous apporter un minimum de fibres prébiotiques au quotidien.

Consommer des glucides de qualité

On évite les glucides digérés trop rapidement. Ils provoquent des pics de glycémie qui entretiennent le phénomène inflammatoire, et le raffinage a éliminé leurs fibres et une partie de leurs nutriments.

Exit les pâtes blanches, le riz blanc long grain, la baguette, la tradition et le pain de campagne.

On remplace les féculents raffinés par des pâtes semi-complètes ou complètes, du riz sauvage, du riz basmati semi complet ou du riz thaï. Pour le pain, on choisit un pain complet ou encore mieux, un pain intégral. Les pains de seigle ou d’épeautre sont aussi une bonne option.

Et on met au menu les légumineuses 2 fois par semaine (lentilles, pois chiches, haricots rouges…).

Réduire la viande

Viande rouge et charcuterie renferment des graisses saturées qui génèrent la production de substances pro-inflammatoires. Consommées en excès, elles conduisent également au développement excessif de « mauvaises » bactéries intestinales.

Une consommation excessive de viande rouge et de charcuterie sur le long terme est le premier facteur de risque du cancer du côlon. A noter que le cancer du côlon est l’un des cancers parmi les plus fréquents dans les pays Occidentaux.

Les protéines animales maigres (volaille, œufs, poisson) et les protéines végétales (tofu, légumineuses) doivent être privilégiées le plus possible.

Ajouter plus de bon gras

Les oméga-3 sont des acides gras aux propriétés anti-inflammatoires mais ils sont souvent consommés en trop petites quantités, voire jamais.

A l’inverse les aliments riches en graisses saturées et en oméga-6 doivent être diminués. Les graisses saturées sont présentes dans les viandes, la charcuterie, dans les produits laitiers et dans les produits transformés. Les oméga-6 sont présents partout, et notamment dans certaines huiles végétales (arachide, tournesol, coco, pépins de raisin, sésame). Ces huiles ne devraient être consommées qu’occasionnellement.

Vous préférez l’huile d’olive ? L’huile d’olive est également une très bonne huile. Elle ne contient pas d’oméga-3 (uniquement des oméga-9) mais elle est intéressante pour la santé. Je la conseille plutôt pour la cuisson.

Voici les 4 huiles qui renferment le plus d’oméga-3 et qui sont à consommer au quotidien.

Une alternative est de consommer 30g de noix par jour. La noix étant le seul oléagineux à contenir des oméga-3.

Se mettre à cuisiner pour réduire l’ultra-transformé

A cause des nombreux additifs qu’ils contiennent, les produits ultra-transformés altèrent la barrière intestinale. Une fois altérée, elle devient poreuse et laisse passer des molécules toxiques qui se retrouvent en circulation dans le sang.

L’indice siga est utile pour évaluer le degré de transformation d’un aliment.

La volonté de cuisiner des aliments sans ajout d’additifs ou de conservateurs doit aussi passer par l’adoption de modes de cuisson doux.

Les cuissons à haute température (barbecue, plancha, feu élevé à la poêle, four supérieur à 180°) entrainent la formation de composés toxiques, les produits de glycation avancée. Les cuissons à privilégier : vapeur, étouffée, mijoté.

Conclusion

La lutte contre l’inflammation chronique passe en premier lieu par des changements dans son alimentation. L’inflammation peut être diminuée grâce une alimentation riche en composés anti-inflammatoires, tels que les antioxydants et les oméga-3. Couplée à une alimentation hypotoxique, avec peu de viande et d’aliments ultra transformés.

Si vous souhaitez aller plus loin dans la lutte contre l’inflammation chronique, vous bénéficierez d’un programme complet lors d’une consultation de naturopathie. En effet, l’alimentation seule, bien qu’essentielle, ne sera pas suffisante pour diminuer une inflammation chronique.

Vous pouvez aussi vous plonger dans le livre passionnant du dr Seignalet :  » l’alimentation ou la troisième médecine « .

Ne pas prendre de poids à la ménopause est le souhait de toutes les femmes. Nombreuses sont celles qui commencent pourtant à prendre du poids dès la préménopause. La prise de poids peut être rapide ou s’étaler dans le temps.

Alors comment faire pour ne pas prendre de poids à la ménopause ?

Que manger pour ne pas grossir à la ménopause ?

Dans cet article, je vous explique les 3 choses à contrôler pour ne pas prendre de poids à la ménopause. 3 facteurs essentiels rarement évoqués par les médecins.

Contrôler sa thyroïde avant et après la ménopause

La glande thyroïde est un organe qui sécrète des hormones. Elle fait partie du système endocrinien, système majeur qui regroupe tous les organes synthétisant des hormones. L’hypothalamus et l’hypophyse en sont la tour de contrôle.

Elle est considérée comme le chef d’orchestre de toutes les hormones (glandes sexuelles, glande pinéale, hypothalamus, ovaires, action sur les follicules, la nidation et la formation du placenta, action sur le tissu osseux, les surrénales, le système immunitaire, le système digestif, le système nerveux, etc).

Et ce qui nous intéresse ici particulièrement : elle régit notre métabolisme de base. En clair, c’est elle qui détermine la quantité de calories que votre organisme va brûler pour fonctionner.

La thyroïde est un organe particulièrement sensible aux variations hormonales liées à la vie de la femme, plus particulièrement la grossesse et la ménopause.

Après la ménopause, des dysfonctionnements de la thyroïde apparaissent fréquemment. La glande thyroïdienne commence à ralentir et des symptômes d’hypothyroïdie peuvent être ressentis. La maladie d’Hashimoto est la pathologie auto-immune qui touche la thyroïde.

L’hypothyroïdie peut se manifester par une quarantaine de symptômes différents.

Voici les symptômes de l’hypothyroïdie les plus courants :

  • Fatigue
  • Prise de poids inexpliquée
  • Sensibilité au froid, peau froide
  • Constipation
  • Diminution du métabolisme
  • Peau sèche, ongles cassants
  • Visage gonflé
  • Chute de cheveux
  • Faiblesse musculaire
  • Douleurs
  • Problèmes de mémoire
  • Humeur fluctuante, dépression
  • Ralentissement du rythme cardiaque

La TSH est une valeur de contrôle insuffisante pour rendre compte du fonctionnement thyroïdien. Elle doit être associée aux deux hormones thyroïdiennes : la T3L et la T4L.

En effet les normes biologiques françaises actuelles de la TSH sont trop larges. Une TSH à 3 (et donc dans la norme) ne signifie pas que vous sécrétez suffisamment de T4 et que celle-ci est correctement convertie en T3 par votre foie.

Identifier et reconnaître des symptômes est souvent plus révélateur d’un dysfonctionnement.

Une prise de poids à la ménopause peut donc être causée par un ralentissement de la thyroïde.

C’est pourquoi la thyroïde est le premier organe à contrôler dès la préménopause.

Après la ménopause, elle est à contrôler une fois par an via une prise de sang.

Mesurer sa glycémie pour détecter une insulinorésistance

Restons avec les hormones pour évoquer le rôle de l’insuline dans le métabolisme et la prise de poids.

L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas dès que des glucides sont consommés. Elle donne l’ordre aux cellules de s’ouvrir pour permettre au glucose présent dans le sang d’y rentrer afin d’être utilisé.

On parle de résistance à l’insuline quand les cellules arrivent de moins en moins à capter le message transmis par l’insuline.

En réaction, la glycémie va rester à des niveaux élevés dans le sang et le pancréas va en fabriquer encore plus, conduisant à un épuisement progressif de l’organe.

Ce mécanisme a des conséquences bien connues.

L’insulinorésistance favorise d’abord la prise de poids puis des désordres métaboliques conduisant au diabète de type 2, et à la maladie du foie gras, aussi appelé NASH pour stéatose non alcoolique.

Cette insulinorésistance augmente avec l’âge, et plus particulièrement après la ménopause. Elle se traduit par une prise de poids au niveau abdominal. L’excès du taux de sucre sanguin est en effet converti en graisses.

Il existe deux tests sanguins pour détecter son niveau de sensibilité et de résistance à l’insuline. Il s’agit des tests HOMA et QUICKI. Cette valeur est calculée par le laboratoire d’analyses biologiques, en fonction du dosage de la glycémie et de l’insuline.

L’hémoglobine glyquée (HbA1c) est aussi une analyse indispensable. Elle mesure votre glycémie moyenne sur les 3 derniers mois. Cette analyse est par conséquent beaucoup plus fiable que la glycémie à jeun. Notamment pour détecter un prédiabète.

Comprendre ce qu’est la glycémie et son impact sur la santé devient indispensable à la ménopause. Cela implique de maîtriser les notions d’index glycémique des aliments pour faire évoluer son régime alimentaire.

Des outils de mesure de glucose en continu sont maintenant en vente libre. Ils mesurent, via un capteur, le taux de sucre sanguin en continu. Faire le test sur une durée de 14 jours permet de mieux comprendre les variations de sa glycémie en fonction des aliments choisis lors des repas.

Surveiller son cortisol et réguler son stress

Le cortisol est la dernière hormone pouvant être responsable d’une prise de poids inexpliquée à la ménopause.

Cette hormone est fabriquée chaque jour par nos glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Nous en avons absolument besoin car le cortisol joue plusieurs rôles, dont des rôles métaboliques. Le cortisol est une hormone dite hyperglycémiante car elle contribue à maintenir notre glycémie stable. Elle envoie un message au foie quand la glycémie baisse ou quand les besoins sont augmentés, afin que le foie déstocke du glycogène et libère du glucose dans le sang.

Le problème se pose en situation de stress chronique. Le cortisol va être davantage synthétisé pour nous aider à faire face à cet excès de tensions, dans le but de mobiliser toute notre énergie.

Avec comme conséquences :

  • Stockage des graisses au niveau abdominal,
  • Rétention d’eau,
  • Hausse de l’appétit,
  • Envies d’aliments gras et sucrés,
  • Perte de masse musculaire,
  • Diminution de la densité osseuse,
  • Ralentissement du métabolisme.

Si vous avez pris du poids et que vous subissez des niveaux de stress élevé, je vous conseille de mesurer votre cortisol libre urinaire. Cela implique de récolter 24h d’urine et de la déposer auprès d’un laboratoire d’analyses médicales, dans le bidon fourni en amont.

L’excès de cortisol est fréquent. Ses effets sont souvent méconnus alors, qu’au-delà de faire prendre du poids, l’excès de cortisol altère des systèmes qui vont aussi être impactés par la ménopause : système musculaire, système osseux et système cardiovasculaire entre autres.

La tension artérielle devra également être mesurée car les risques d’hypertension artérielle augmentent après la ménopause.

Conclusion

Que vous souhaitiez agir en prévention et éviter de prendre du poids à la ménopause. Ou que vous soyez déjà ménopausée et que cette prise de poids ait déjà commencée. Dans tous les cas, plusieurs hormones sont à contrôler :

  • Les hormones thyroïdiennes T3 et T4,
  • L’insuline,
  • Le cortisol.

Les risques de dérèglements augmentent à la ménopause. Cholestérol et pression artérielle doivent aussi être mesurés afin de prévenir ou détecter des risques cardiovasculaires.

En naturopathie, je propose des protocoles des rééquilibrages naturels pour chaque problématique détectée. Le protocole proposé se base sur vos résultats sanguins car un check-up complet est indispensable à la ménopause. En effet, à partir de la ménopause, il y a un avant et un après au niveau de la santé de la femme car les risques cardiovasculaires et osseux augmentent. Ces mesures permettent d’avoir un référentiel qui servira ensuite de comparatif pour le reste de la vie.

Articles récents

Près d’1/3 de la population française serait atteint de douleurs chroniques. La prévalence de ce type de douleurs augmente avec l’âge, et concerne davantage les femmes. La sensibilité à la douleur augmente après la ménopause car la baisse des œstrogènes conduit à amplifier la perception douloureuse.

Les salariés sont concernés par les troubles musculo-squelettiques (TMS). On pense à ceux qui travaillent toute la journée sur ordinateur, avec souvent une mauvaise posture et la sédentarité associée. Les professions manuelles sont aussi particulièrement touchées. D’une manière générale, le maintien d’une même position ou le fait d’effectuer toujours les mêmes gestes, constituent un véritable poison pour le corps et dont les effets s’installent sur des années avant qu’ils ne déclenchent une douleur pouvant se révéler chronique.

La douleur chronique est caractérisée par une durée de plus de 6 mois et est considérée comme une maladie en soi. Dans de nombreux cas (blessure, traumatisme), la lésion initiale a disparu. C’est donc le cerveau qui continue à produire la douleur, sans cause tissulaire réelle. Et l’intensité de la douleur n’est pas corrélée avec une pathologie grave.

Entrent dans cette catégorie certaines douleurs musculaires, articulaires, les migraines ou encore des douleurs associées à des lésions nerveuses. Dans ce cas, on les classifie selon les mécanismes physiopathologiques qu’elles mettent en jeu : 

  • Les douleurs inflammatoires, associées à des phénomènes d’inflammation qui perdurent anormalement. Il s’agit par exemple de douleurs articulaires, des maladies inflammatoires chroniques des intestins (MICI) ou de l’endométriose. Dans ce cas, l’activation chronique des fibres de la douleur entraîne leur sensibilisation qui se généralise ensuite à tout le système de la douleur. Aussi, même en traitant la cause en périphérie, le système peut rester hyper réactif.
  • Les douleurs neuropathiques, liées à des atteintes du système nerveux central ou périphérique (lésions de nerfs, blessure…), de la moelle épinière, liées aux amputations ou à un accident vasculaire cérébral. Ces lésions concernent directement le système de détection de la douleur : elles rendent le système d’alarme défaillant et incontrôlable par les antalgiques classiques. Certaines pathologies favorisent ce type de douleur comme la neuropathie diabétique, la sclérose en plaques, mais aussi les kystes ou certaines tumeurs. Enfin certains médicaments ou traitements (radiothérapie) peuvent aussi faire apparaître des douleurs neuropathiques.
  • Les douleurs mixtes, qui associent une composante inflammatoire et une composante neuropathique, comme dans les lombosciatiques. Ces douleurs sont souvent rencontrées dans le cadre de cancers ou après une chirurgie.
  • Les douleurs nociplastiques, liées à des altérations de la nociception (c’est-à-dire du système de détection de la douleur) dans lesquelles aucune lésion n’est retrouvée. Elles pourraient reposer sur une modification des systèmes de contrôle et de modulation de la douleur. On les rencontre notamment chez des patients atteints de fibromyalgie, de troubles fonctionnels intestinaux comme l’intestin irritable ou dans certaines céphalées chroniques et migraines. Elles sont souvent liées au stress chronique, à l’anxiété ou à la dépression.

Les 3 dimensions de la douleur

On parle ici du modèle biopsychosocial de la douleur, qui classent les facteurs favorisant la douleur en 3 catégories :

  • Biologique
    • Sexe
    • Sensibilisation centrale
    • Sensibilisation périphérique
    • Prédispositions génétiques
    • Expériences de stress précoces
    • Expériences de douleur précoces
  • Psychique
    • Communication de la douleur
    • Processus cognitifs
    • Théories personnelles sur la maladie
    • Stratégies de gestion de la douleur
    • Gestion du stress
  • Sociale
    • Comportements en matière de santé
    • Comorbidités psychiques
    • Processus attentionnels, distractibilité
    • Variables de personnalité
    • Processus d’apprentissage inconscients

Source : magazine Cerveau&Psycho Octobre 2023

La part émotionnelle de la douleur

Les douleurs chroniques s’accompagnent généralement d’une composante cognitive qui se présente sous la forme d’un sentiment d’injustice (pourquoi je souffre ? Pourquoi moi ?), de culpabilité (je n’arrive pas à faire tout ce que je veux, je fais moins bien qu’avant) ou de peur face à un élément inconnu et non maîtrisé (est-ce que cela va durer ? Comment lutter ?). Sur la durée, cette composante cognitive est génératrice de stress et parfois même de dépression.

Il arrive donc un moment où l’action réelle des médicaments prend fin et où il devient nécessaire de reprogrammer le cerveau pour qu’il arrête de produire de la douleur inutilement.

Le système nerveux central comporte un puissant système de contrôle de la douleur qui fait notamment intervenir des endorphines et régule le transfert des informations douloureuses en provenance de la périphérie du système nerveux.

Ce système peut être maîtrisé grâce à certaines techniques, nécessitant un apprentissage, et qui sont très efficaces.

Ce système de contrôle peut également être activé par le psychisme lui-même, comme dans le cas de l’effet placebo.

A l’inverse, la peur, l’anxiété, le stress et la fatigue jouent un rôle important dans le maintien de la douleur et dans sa chronicisation. C’est pourquoi, le recours à des techniques non conventionnelles, comme les méthodes de respiration et de relaxation, sont à utiliser le plus tôt possible.

Les meilleures pratiques pour soulager la douleur

De nombreuses pratiques ont fait leur preuve pour diminuer la perception de la douleur et la soulager. Les thérapies non médicamenteuses sont nombreuses. La difficulté est de savoir vers lesquelles se tourner.

Les points clés à retenir avant de choisir :

Une pratique axée sur la mise en mouvement du corps est indispensable.

Un accompagnement psychologique et émotionnel est une base incontournable.

Le sport

Le sport a des effets antalgiques et anti-inflammatoires grâce aux endorphines libérées lors d’une activité physique d’endurance.

Pour profiter pleinement de l’effet anti-douleur de l’activité physique, il est nécessaire de choisir une activité qui ne réveille pas la douleur et qui engage le cœur. Vous devez vous sentir essoufflé, signe que le rythme cardiaque s’accélère, et cette intensité doit perdurer pendant au moins 20 minutes.

Une étude récente a démontré que les personnes pratiquants une activité sportive régulière avait un seuil de tolérance à la douleur plus élevé. Même si vous êtes plutôt sédentaire, commencer à faire du sport ou en faire plus régulièrement vous sera également bénéfique pour réduire la douleur.

Ce qui a été démontré c’est que l’activité physique compte parmi les moyens les plus efficaces pour empêcher une douleur de s’installer et de devenir chronique.

La sophrologie

Avec l’activité physique, les activités qui permettent d’activer des émotions positives et de produire des endorphines, sont les plus efficaces pour soulager une douleur chronique.

La sophrologie est la technique complémentaire idéale car c’est la seule qui utilise des techniques intervenant à la fois sur le corps et sur le mental pour soulager la douleur.

En séance de sophrologie vous allez effectuer :

  1. Des exercices spécifiques pour dénouer les crispations et les tensions musculaires profondes
  2. Des exercices de respiration pour abaisser le niveau de cortisol et ralentir le rythme cardiaque
  3. Des exercices de relaxation profonde et de visualisation pour diminuer la perception de la douleur, désensibiliser et détourner l’attention et produire des endorphines naturellement

Ces techniques sont très efficaces et s’inscrivent dans un protocole d’accompagnement personnalisé. L’objectif final est d’accepter la douleur, d’accueillir les sensations de son corps en ne cherchant ni à les réprimer ni à les éviter. En effet, dans les 2 cas ces stratégies sont contre-productives dans la durée.

J’associe la sophrologie à l’aromathérapie car j’ai pu constater auprès de mes clients que la sophrologie olfactive est encore plus efficace dans la réduction des douleurs.

Je vous initie à l’aromathérapie afin de définir les molécules olfactives qui vous font du bien d’un point de vue psycho émotionnel. Plusieurs huiles essentielles peuvent être associées pour créer un effet synergie. Vous repartez ensuite avec votre flacon ou votre préparation afin de prolonger cet ancrage olfactif chez vous.

Quel est le meilleur produit naturel contre la douleur ?

Le CBD

Certaines substances présentes dans un plant de cannabis sativa permettent d’activer le système endocannabinoïde afin de rendre le corps moins sensible à la douleur.

La sensibilité est individuelle mais de nombreuses études ont montré que le CBD avait des propriétés antalgiques et anti-inflammatoires.

Comment utiliser le CBD contre la douleur ?

Le CBD s’utilise en massage sur les zones douloureuses, 2 à 3 fois par jour. Ou par voie interne, en commençant par un flacon de CBD dosé à 5%. La difficulté de la prise de CBD par voie orale est qu’il n’y a pas de dosage standard. C’est pourquoi il est recommandé de démarrer avec le dosage minimal, à raison de 4 à 6 gouttes par jour pendant une semaine. Le dosage pourra être augmenté la 2ème semaine puis la 3ème semaine, en veillant à ne pas dépasser 70mg de CBD par jour. Certaines marques conseillent de tenir compte de son poids corporel pour définir un dosage maximum. Ainsi, si vous pesez 60kg, vous veillerez à ne pas dépasser 60mg de CBD par jour.

Lisez mon article dédié au CBD pour savoir comment prendre du CBD et quelle est la marque je conseille.

Quels sont les aliments à éviter en cas de douleurs chroniques ?

Les conseils alimentaires délivrés dans mon article dédié au soulagement de la douleur aiguë sont aussi valables en situation de douleur chronique.

Les aliments, et notamment leur teneur en certains nutriments, sont capables de favoriser et d’entretenir l’inflammation. Consommer des aliments dits pro-inflammatoires tels que les produits laitiers, la viande rouge, la charcuterie ou de la malbouffe, revient à mettre de l’huile sur le feu.

Une autre piste concerne les aliments riches en polyamines. Je vous renvoie vers l’article dédié écrit par Julien Venesson. Dans cet article, il évoque le lien entre la consommation d’aliments riches en polyamines et la douleur.

En consultation, j’établis un protocole alimentaire « anti-inflammatoire ». Car si certains aliments ont des effets négatifs sur la douleur, de nombreux aliments ont à l’inverse des effets bénéfiques prouvés.

Les aliments à privilégier sont ceux qui apportent des oméga-3 et des antioxydants. Mais comment couvrir des besoins augmentés en cas de douleurs chroniques ?

Je vous livrerai toutes mes astuces en rdv.

Les pratiques anti-douleur complémentaires

L’ostéopathie ou la kinésithérapie

Grâce à des manipulations douces, l’ostéopathie peut dénouer les tensions musculaires, articulaires et viscérales, redonner de la mobilité aux tissus, diminuer les éventuelles adhérences, et favoriser l’oxygénation des organes.

L’ostéopathie peut être couplée avec des séances de kinésithérapie.

Les kinésithérapeutes peuvent effectuer des actes de dry needling pour soulager les douleurs musculaires intenses ou persistantes. Ils vont cibler les trigger points avec de petites aiguilles qui vont déclencher une réaction immédiate du muscle, dans l’objectif de provoquer une détente des fibres musculaires contractées.

J’ai bénéficié de 2 séances de dry needling pour soulager des douleurs musculaires récalcitrantes à l’épaule et cela m’a bien soulagée. Par contre le dry needling n’est pas une pratique agréable. On cible des points douloureux et on cherche à provoquer une réponse musculaire forte. Ce n’est clairement pas un moment de plaisir.

L’acupuncture

L’acupuncture est une thérapie issue de la médecine traditionnelle chinoise, efficace pour réduire la douleur et sans effets indésirables ni contre-indications.

Elle est indiquée pour les douleurs postopératoires, les céphalées, la prévention des migraines, les cervicalgies, la lombalgie chronique ou aiguë, la gonarthrose.

A titre personnel, une seule séance d’acupuncture a réussi à diminuer la douleur de moitié quand je me suis cassée le coccyx.

Le bracelet antidouleurs Remedee

Crée par une entreprise grenobloise, Remedee est un dispositif de neuromodulation par ondes millimétriques qui améliore le quotidien des personnes atteintes de douleurs chroniques (arthrose, fibromyalgie, douleurs pelviennes, endométriose…). Il s’agit d’un bracelet à porter entre 1 et 3 fois par jour pendant 30 minutes. Le bracelet Remedee va stimuler les endorphines et diminuer la douleur. Une étude récente menée auprès de 60 personnes atteintes d’arthrose a montré une baisse significative de la douleur.

La neurostimulation électrique transcutanée (TENS)

Elle consiste à transmettre des impulsions électriques près de la zone douloureuse par l’intermédiaire d’électrodes placées sur la peau. 2 types de stimulation sont possibles.

  • L’appareil de stimulation génère des impulsions électriques qui activent des fibres nerveuses de plus gros calibre, et plus rapides que celles utilisées pour véhiculer la douleur. Un message de fourmillement est transmis au cerveau par l’intermédiaire de la moelle épinière, et masque ainsi le signal douloureux pendant la durée de la séance de stimulation.
  • La stimulation endorphinique favorise l’augmentation de la production d’endorphines. Cette augmentation entraîne un effet antalgique général. La TENS en mode endorphinique se caractérise par une sensation de petits battements.

Source : sublimed.

La TENS peut être utilisée quotidiennement et les électrodes peuvent être portées sur une longue durée.

J’ai testé un dispositif TENS qui marche bien pour soulager les douleurs de règles et les douleurs d’endométriose.

Il s’agit du dispositif de TENS mylivia pour soulager les douleurs menstruelles.

Le TENS livia pour soulager les douleurs de règles et d'endométriose

Pour soulager les douleurs musculaires après une séance de sport intense, et pour prévenir les courbatures, j’utilise le Bluetens classic. En plus d’être réellement efficace pour diminuer la douleur ressentie au niveau des muscles, ce dispositif tens a l’avantage de pouvoir être utilisé sur toutes les parties du corps.

L’application bluetens est très bien faite, simple d’utilisation. Elle offre de nombreux programmes et 3 modes d’utilisation : renforcer, soigner et relaxer. C’est un dispositif incontournable pour ceux qui font régulièrement du sport type musculation ou renforcement musculaire.

Conclusion

Si vous souffrez de douleurs chroniques, la première chose à faire est de se faire accompagner de manière globale. Associer plusieurs pratiques sera plus efficace car chacune apporte un plus. Ceci vous permettra également de mieux gérer l’apparition de douleurs aiguës.

De plus en plus de centres de la douleur voient le jour mais les délais d’obtention d’un rdv sont longs. Il faut patienter en moyenne 3 mois, voire plus selon les régions.

Ce qui vous sera proposé est à l’image de ce que je vous recommande dans cet article, à savoir faire appel à différentes techniques qui ont fait leur preuve pour soulager les douleurs chroniques.

Retrouver un corps sans douleur sera long mais est possible, faites-vous accompagner et testez les pratiques pour voir celles qui vous conviennent, sans tenir compte de ce qui marche pour les autres car la gestion de la douleur est totalement individuelle.

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Dans cet article je vous présente les meilleures solutions naturelles pour soulager une douleur aiguë.

La douleur aiguë joue un rôle d’alarme qui va permettre à l’organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d’informations depuis les terminaisons nerveuses vers le cerveau. 

Il existe plusieurs types de nocicepteurs, chacun étant spécialisé dans la transmission d’une sensation particulière : piqûre, brûlure, température, pression…

Lorsqu’un danger conduit à leur activation, ces terminaisons nerveuses transforment les informations reçues en impulsions électriques.

L’information chemine ainsi via la moelle épinière, puis jusqu’au cerveau : c’est alors seulement que le signal est identifié et perçu comme étant douloureux. Cependant, la main a été dégagée de la source de chaleur avant même ce décryptage, grâce à un arc réflexe situé au sein de la moelle épinière. Les premiers systèmes de modulation de la douleur, qui impliquent des neurotransmetteurs comme le GABA ou les endomorphines, se mettent dès lors en place. 

Le problème d’une douleur qui dure dans le temps ou dont l’intensité est très élevée ? Le cerveau garde une mémoire de la douleur, comme une cicatrice.

Si la douleur aiguë persiste au-delà de trois mois, elle évolue en douleur chronique. Cette sensation perd alors sa signification de signal d’alarme : la douleur n’est plus un symptôme mais devient une maladie.

Des événements douloureux ou traumatisants vécus dans le passé, mais aussi la peur, l’anxiété, ou le fait de se sentir déprimé, sont autant de facteurs favorisants la chronicisation de la douleur.

Il est donc essentiel de prendre en charge la douleur le plus tôt possible.

Comment soulager une douleur aigue ?

Le premier réflexe à avoir en cas de forte douleur est de chercher à la soulager.

Je vous présente ici différentes solutions et possibilités qui permettent de soulager une douleur aiguë.

Les médicaments contre la douleur

En cas de douleur aigue, qui apparait soudainement, la prise de certains médicaments est conseillée, sur prescription d’un médecin qui pourra choisir le plus adapté. Les anti-douleurs vont court-circuiter la douleur en bloquant les récepteurs de la douleur et sa transmission au cerveau.

Il existe plusieurs classes de médicaments mais aucun n’est pas anodin et quelque soit le médicament, la prise doit être limitée dans le temps.

Le paracétamol

Le paracétamol est à utiliser en premiers recours, en respectant l’intervalle de 4 à 6h entre 2 prises et en ne dépassant pas 3g sur 24h. Le paracétamol soulage la plupart des douleurs aigües mais de nombreux abus sont faits, autant dans sa fréquence de consommation que dans sa quantité. Devant la hausse lésions hépatiques observées de nouvelles recommandations ont été faites à ce sujet pour rappeler que le paracétamol est un médicament, et qu’à ce titre sa prise n’est pas anodine.

Comme pour tout médicament, son association avec de l’alcool est déconseillée.

Les médicaments avec du paracétamol ne sont pas efficaces contre les douleurs neuropathiques.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène sont à prendre en seconde intention, en cas d’échec de soulagement avec le paracétamol. Ils peuvent être pris par voie interne, en commençant par la dose la plus faible, ou être utilisés en application locale. Ils ne doivent pas être pris plus de 5 jours d’affilé, sauf sur recommandation d’un médecin, en raison de leurs nombreux effets indésirables.

De nombreuses pathologies sont incompatibles avec la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ils sont ainsi déconseillés aux asthmatiques, aux cardiaques, aux personnes souffrant de maladies du foie, de maladies rénales, de pathologies digestives ainsi qu’en cas de troubles de la coagulation ou de prises de médicaments anticoagulants.

Ils sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse. Les femmes enceintes doivent se tourner vers le paracétamol en cas de besoin.

Leur utilisation cutanée comporte aussi des effets indésirables. Ils sont notamment fortement photosensibilisants. Les zones traitées ne doivent pas être exposées au soleil.

Enfin parmi les nombreux effets indésirables recensés, il faut savoir qu’ils impactent le fonctionnement de l’estomac et qu’ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac. J’en parle dans mon article dédié au reflux gastro-oesophagien.

Certains antidépresseurs et antiépileptiques

Ils peuvent être prescrits en cas de douleurs neuropathiques.

Les opioïdes

C’est la classe de médicaments anti-douleurs la plus forte et la plus dangereuse à utiliser. L’ensemble des opioïdes, forts et faibles (codéine, morphine, tramadol, fentanyl, oxycodone) sont à utiliser en dernier recours à cause du risque d’accoutumance et de la nécessité du sevrage.

Leur nombre de prescriptions a explosé et est bien souvent inadaptée. Ils ne devraient pas être utilisés pendant plus de quelques jours car ce délai, très court, est suffisant pour créer une dépendance physique et mentale. L’idéal est donc de ne jamais commencer.

A titre personnel on m’en a déjà prescrit car j’allais devoir supporter une douleur intense, et pourtant je m’en suis totalement passée. Alors oui on sert les dents mais quand on est dans une situation de douleur ponctuelle, une douleur même intense reste supportable.

La sophrologie est d’une grande aide pour aider à supporter les douleurs intenses. Les méthodes psychocorporelles sont reconnues, même par les professionnels de santé, pour leurs bénéfices sur la gestion de la douleur. J’ai déjà accompagné de nombreuses personnes sur ce sujet avec efficacité.

L’utilisation des opioïdes a explosé dans certains pays, notamment aux Etats-Unis et occasionne de nombreux décès chaque année à cause de leur mésusage (plus de 110 000 décès en 2023 aux USA).

Le mouvement

Si les premières heures, voire les 3 premiers jours, le repos est conseillé, le conseil n°1 est de bouger, quelle que soit la douleur. Si on s’immobilise trop longtemps, la douleur prend plus de place, à la fois psychologiquement, puis physiquement avec un risque d’enraidissement, notamment pour les douleurs rhumatismales comme l’arthrose ou l’arthrite. Toutes les activités sont bénéfiques, dès l’instant qu’elles sont pratiquées régulièrement et en y prenant du plaisir (natation, vélo, danse, yoga, gymnastique…).

L’alimentation

Les aliments avec des propriétés anti-inflammatoires sont à privilégier. Ils vont soutenir l’organisme dans la modulation de la douleur. Référez-vous à mon article dédié à l’alimentation anti-inflammatoire.

Les antioxydants

Les aliments à mettre au menu chaque jour sont ceux qui apportent des antioxydants. Les antioxydants sont des molécules qui vont aider l’organisme à neutraliser la production de radicaux libres, davantage libérés en cas d’inflammation. Les polyphénols et les caroténoïdes sont les antioxydants parmi les plus abondants dans l’alimentation, on les trouve dans les fruits, les légumes, les céréales, les légumineuses, le chocolat et certaines boissons comme le thé et le café. 

Les antioxydants donnent leur couleur aux végétaux, jaune, rouge, orange, vert et bleu-violet. Un légume de couleur orange, comme la carotte, n’a pas le même profil en antioxydants que la tomate ou l’aubergine. C’est pourquoi la diversité alimentaire est recommandée, de manière à bénéficier du panel d’antioxydants existants.

Les antioxydants contre la douleur

Les oméga-3

Les acides gras oméga-3 constituent une famille d’acides gras essentiels constitués :

  • D’acide alpha-linolénique (ALA)
  • D’acide eicosapentaénoïque (EPA) 
  • D’acide docosahexaénoïque (DHA)

Parmi ces oméga-3 c’est l’EPA qui va être à privilégier pour diminuer l’inflammation. Il faudra consommer des aliments riches en oméga-3 d’origine végétale pour favoriser la synthèse d’EPA (huile de lin, huile de chanvre, huile de cameline, et dans une moindre mesure l’huile de colza et l’huile de noix, noix, graines de chia).

Par contre, si ces aliments sont absents de votre alimentation quotidienne, une supplémentation en oméga-3 est plus que recommandée !

Je conseille à mes clients d’acheter « Omega 3 sauvage » du laboratoire Herbolistique, un laboratoire que je recommande particulièrement car les produits sont vraiment de qualité. A raison de 2 capsules matin, midi et soir pendant un mois, à renouveler tous les trimestres.

Les omega 3 contre la douleur et l'inflammation

La chaleur pour soulager les douleurs mécaniques

L’application de la chaleur fonctionne bien pour soulager les douleurs mécaniques, que ce soit par le biais d’une serviette chaude, d’une bouillote, d’un bain chaud ou d’un patch chauffant.

En créant une vasodilatation locale, la chaleur va favoriser la circulation sanguine. Elle est donc particulièrement adaptée en cas de douleurs musculaires.

Le froid pour apaiser les douleurs inflammatoires

Utilisez une poche de glace sur la zone douloureuse, protégée par un linge, pendant 15 minutes.

L’application du froid peut être utilisée jusqu’à 5 fois par jour, en fonction de l’intensité de l’inflammation ressentie.

Les huiles essentielles

Certaines huiles essentielles ont des propriétés antalgiques, anti-inflammatoires, analgésiques et anesthésiantes locales. Elles seront utiles aussi bien pour soulager une douleur aiguë que pour apaiser une douleur chronique.

Les principales huiles essentielles anti-douleurs sont les suivantes :

  • Gaulthérie couchée, Eucalyptus citronné, Thym saturéoïdes, Petit grain bigarade, Romarin à camphre, Clou de girofle, Menthe des champs, Menthe poivrée, Sauge, Sarriette.

Je conseille de les utiliser en synergie et de composer une formule composée de 3 huiles essentielles. Elles ne doivent jamais être appliquées pures sur la peau. Elles sont à associer à de l’huile végétale d’Arnica pour les douleurs aiguës ou de Calophylle pour les douleurs chroniques.

L’application doit être régulière, 2 à 4 fois par jour en fonction de la douleur.

J’achète mes huiles essentielles chez Aroma-zone.

Le cataplasme d’argile verte

L’argile verte a des propriétés anti-inflammatoire exceptionnelle. Pour en profiter, il faut poser un cataplasme d’argile verte sur la zone douloureuse et le conserver dans l’idéal 1h à 2h, voire toute la nuit.

Le protocole est expliqué dans mon article sur l’argile verte.

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La douleur est définie comme étant une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle.

La plupart du temps la perception de la douleur est immédiate, parfois elle met plus de temps à apparaître. Elle peut aussi devenir lancinante et durer dans le temps.

Dans tous les cas, sa perception est multidimensionnelle.

Elle peut être augmentée quand les fibres nerveuses de la nociception sont irritées. La sensibilisation à la douleur s’installe alors, accompagnée d’une distorsion s’installe entre un stimulus douloureux et la perception engendrée.

La nociception est l’ensemble des mécanismes mis en jeu en réponse à une stimulation qui menace l’intégrité de l’organisme.

Comment se forme la douleur

La perception de la douleur par le cerveau est un mécanisme en plusieurs étapes, faisant intervenir différents neurones.

  1. Après stimulation, un premier neurone va communiquer avec un autre neurone qui sera chargé de véhiculer l’information jusqu’au cerveau.
  2. A ce niveau se passe une régulation de l’intensité douloureuse. Un mécanisme de contrôle impliquant d’autres neurones permet de moduler ce signal. Il met en jeu des substances chimiques proches de la morphine (les enképhalines) qui vont empêcher l’information d’être intégralement transmise au 2ème neurone, chargé de faire remonter l’information jusqu’au cerveau.
  3. Le neurone 2, issu de la moelle épinière, se projette dans une zone profonde du cerveau appelé Thalamus.
  4. Enfin un dernier neurone parvient jusqu’aux zones cérébrales qui vont amener à la conscience le signal douloureux. La cerveau analyse et interprète le type de douleur (pincement, pression, brûlure, coupure, piqûre…) ainsi que sa source d’origine, et évalue l’expérience d’un point de vue émotionnel. Cette première perception est déjà sous l’influence de notre état émotionnel à ce moment-là.
Formation de la douleur

Source : Centre National Ressources Douleur (CNRD)

Les variations de la douleur

Selon l’inserm, l’horloge interne est responsable de 80 % de la variation de la sensation douloureuse au cours de 24 heures. L’intensité de la douleur suit une courbe sinusoïdale avec une intensité maximale entre 3 et 4 heures du matin et minimale autour de 15 et 16 heures.

Les différents types de douleur

Les douleurs d’origine mécanique

Une douleur dite mécanique ou d’horaire mécanique est une douleur présente le jour, qui apparaît avec la mise en mouvement et qui s’atténue et qui disparait lors de la mise au repos.

Elle concerne principalement les douleurs d’arthrose.

Arthrose : les solutions naturelles qui marchent pour la soulager

Les douleurs d’origine inflammatoire

A l’inverse, une douleur inflammatoire se réveille souvent la nuit (en 2ème partie et est maximale le matin) ou lors du repos et diminue, voire disparait, lors des mouvements et des activités. Elle touche principalement le rachis et les articulations.

Douleur mécanique ou douleur inflammatoire

Toutes les solutions naturelles contre les douleurs articulaires

Les douleurs neuropathiques

Les douleurs neuropathiques sont provoquées par une lésion des suites d’un traumatisme, d’une infection, d’une chimiothérapie ou d’une atteinte métabolique, et ayant impacté le système nerveux périphérique ou central.

Ce dernier génère une sensation douloureuse alors même qu’il n’y a plus de stimulus douloureux en périphérie. 

L’hyperalgésie est l’exacerbation de la sensation douloureuse en réponse à une stimulation nociceptive.

L’allodynie est une douleur provoquée par une stimulation non douloureuse.

Les différentes douleurs neuropathiques

Les douleurs projetées

Une douleur projetée peut être définie comme une douleur ressentie à un endroit autre que son emplacement réel, parfois très éloignée de son origine.

Ces douleurs sont d’origine nerveuses, un nerf pouvant se retrouver irrité ou compressé à son origine ou sur son trajet. Ou d’origine tissulaires, mais l’influx nerveux nociceptif est mal interprété par le cerveau.

Le diagnostic de leur origine véritable est particulièrement ardu pour les professionnels de santé.

Mesurer la douleur

Bien que la douleur soit subjective, il existe des outils pour la caractériser et l’évaluer. Des questionnaires et des échelles de douleur permettent d’en décrire les manifestations, et d’en mesurer l’intensité ainsi que l’impact sur la qualité de vie. 

  • Pour les adultes, l’échelle la plus utilisée est l’échelle numérique, graduée de 0 pour une absence de douleur, à 10 pour la douleur maximale.
  • Pour les enfants, les médecins utilisent souvent une échelle avec des visages.
  • Concernant les douleurs neuropathiques, deux permettent respectivement de diagnostiquer ce type de douleurs (DN4) et d’évaluer leur intensité (NPSI).
Echelle de la douleur
Echelle de la douleur

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Le contrôle de sa glycémie est un sujet de santé public majeur. Pourtant, la régulation de la glycémie était jusqu’à il y a peu uniquement cantonné aux diabétiques.

Grâce au pouvoir de diffusion des réseaux sociaux et notamment d’une jeune biochimiste française, Jessie Inchauspé, de plus en plus de personnes ont fait le lien entre leur alimentation et leur état de bien-être global.

Après avoir subi un grave accident, Jessie Inchauspé constate que son état physique, mais aussi émotionnel, empire quand elle ingère des sucres rapides. Elle décide alors de suivre sa glycémie grâce à un capteur de glucose, avec l’objectif de mieux comprendre les interactions entre la consommation de glucides et les sensations qu’elle provoque (énergie ou fatigue, bonne humeur ou déprime, satiété durable ou fringales rapides, etc…).

Le capteur de glucose serait-il le nouvel outil santé incontournable pour se maintenir en bonne santé ?

Qu’est-ce qu’un capteur de glucose ?

Un capteur de glucose est un dispositif de surveillance de la glycémie placé sous la peau. Il mesure le glucose interstitiel en continu, de jour comme de nuit. Le capteur de glucose transmet la mesure de la glycémie à un récepteur, qui peut être une pompe à insuline, un lecteur de glycémie ou un téléphone équipé d’une application dédiée.

Les dispositifs de mesure en continu du glucose ont pour objectif de faciliter l’autosurveillance de la glycémie des diabétiques.

L’autosurveillance de la glycémie par piqûre

Jusqu’à maintenant, et dans la majorité des cas encore maintenant, l’autosurveillance de la glycémie s’effectue par le biais d’une piqûre après chaque repas ou à différents moments de la journée. Une goutte de sang est prélevée au bout d’un doigt grâce à un autopiqueur. La goutte de sang est déposée sur une bandelette de mesure. La bandelette est ensuite insérée dans un lecteur de glycémie où elle sera lue. Le lecteur de glycémie affiche alors la mesure de la glycémie. Toutes les mesures doivent être consignées dans un carnet car l’appareil ne dispose pas d’historique. Il ne conserve pas en mémoire les mesures passées.

L’autosurveillance de la glycémie avec un capteur

Un capteur de glucose permet une autosurveillance de la glycémie en continu. Le dispositif est composé d’un capteur qui se fixe à l’arrière du bras et qui se porte pendant 14 jours. Et d’un lecteur de glycémie, d’une pompe à insuline ou d’une application sur le téléphone, afin d’enregistrer les résultats et de les afficher.

Le capteur de glycémie mesure la concentration de glucose dans le liquide interstitiel, qui est le liquide dans lequel baignent toutes nos cellules. A l’inverse, la piqûre au bout du doigt mesure la quantité de glucose présent directement dans le sang. Il est donc normal que les données trouvées soient différentes.

Pourquoi mesurer sa glycémie ?

Certaines personnes doivent mesurer et surveiller leur glycémie au quotidien. Ces personnes sont atteintes de diabète. Le diabète recouvre deux pathologies, le diabète de type 1, dit insulinodépendant, et le diabète de type 2, appelé maladie de civilisation car entièrement lié à notre (mauvaise) hygiène de vie.

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, qui se déclare souvent pendant l’enfance et qui perdure toute la vie. Dans le cas d’une maladie auto-immune, les cellules immunitaires attaquent d’autres cellules, les détruisent, et finissent par altérer le fonctionnement d’un organe, jusqu’à ce que l’atteinte de l’organe soit telle qu’elle soit irréversible.

Concernant le diabète, cela se passe dans le pancréas, qui est l’un des organes qui contribuent à la régulation de la glycémie. Le pancréas renferment plusieurs types de cellules. Les cellules bêta des îlots de Langerhans produisent de l’insuline pour permettre au glucose de pénétrer dans les cellules, où il sera utilisé pour produire de l’énergie.

Dans le cas du diabète de type 1, les cellules bêta du pancréas ont été détruites par le système immunitaire. Le pancréas n’est plus capable de synthétiser de l’insuline. Les personnes atteintes par cette maladie auto-immune sont contraintes de s’injecter de l’insuline au quotidien et à vie. En effet, il n’existe aucun traitement contre le diabète de type 1.

Le diabète de type 2

Le diabète de type 2, largement plus répandu, concerne uniquement les adultes, la plupart du temps après 50 ans. C’est une maladie qui s’installe progressivement et met souvent plusieurs dizaines d’années avant de se déclarer.

Dans les 2 cas, le diabète est une pathologie du dérèglement de la glycémie.

Mais dans le cas du diabète de type 2, il s’agit d’un épuisement de l’organe ou d’une insulinorésistance des cellules. Soit le pancréas a de plus en plus de difficultés à produire suffisamment d’insuline. Soit il en produit normalement mais les récepteurs à l’insuline situés sur les cellules deviennent insensibles à l’insuline. L’insuline a alors du mal à pénétrer dans les cellules.

Il faut rappeler que le diabète est une maladie chronique qui concerne tous les pays du monde. Le pays le plus touché est même le Pakistan, où un adulte sur 3 est diabétique ! Sa prévalence concerne déjà plus de 500 millions de personnes dans le monde (3,6M en France en 2022) et des experts estiment que plus d’un milliard de personnes seront touchées dès 2040.

Le diabète de type 2 est lié à notre alimentation, appauvrie, raffinée et transformée. C’est une pathologie totalement liée aux nouveaux modes de consommation industrielle, et qui pourrait facilement être évitée.

Pourquoi adopter le système de mesure de glucose en continu ?

Les personnes diabétiques doivent mesurer leur taux de glucose sanguin grâce à une piqûre au bout du doigt après chaque repas. Au-delà de la contrainte quotidienne, ce système est loin d’être optimal. Les mesures sont ponctuelles. Elles renseignent sur la glycémie à instant T mais elles ne préviennent pas en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie. Or les variations de la glycémie peuvent être très rapides.

Se piquer le doigt est donc un outil de contrôle insuffisant pour avoir une vision précise de sa glycémie et de son évolution dans le temps.

C’est pourquoi des laboratoires ont mis au point des dispositifs de surveillance du glucose en continu via des capteurs qui permettent de mesurer le taux de glucose en temps réel et de suivre ses variations sur 24h.

Parmi les systèmes de surveillance du glucose disponibles en Europe, j’ai choisi de tester le Freestyle libre 2 du laboratoire Abbott. Le FreeStyle libre 2 est la 2ème version de leur capteur de glucose.

Le capteur de glucose Freestyle libre 2 d’Abbott fait partie des dispositifs de mesure de glucose en continu. C’est-à-dire qu’il mesure la concentration de glucose dans le liquide interstitiel sans interruption, et sur une journée de 24 heures. Le capteur Freestyle libre 2 a une durée de vie de 14 jours. Il s’arrête de fonctionner à l’issue de ce délai et doit alors être remplacé par un nouveau capteur.

Le capteur communique les données directement à un lecteur dédié ou sur son téléphone, via l’application LibreLink conçu par la marque. Il n’est donc pas nécessaire d’acheter le lecteur.

Les laboratoires ont conçu des dispositifs de mesure de glucose en continu de plus en plus perfectionnés au fil des ans. L’objectif est de pallier à la contrainte et aux défauts de la mesure par piqûre, et d’aider les diabétiques à mieux gérer leur glycémie.

Comment mettre en place le capteur de glucose Freestyle libre 2

J’ai acheté le capteur Freestyle libre 2 sur internet. Cela permet d’obtenir un comparatif au niveau des prix proposés dans différentes pharmacies. En effet, les capteurs de glucose sont des dispositifs coûteux. Le Freestyle libre 2 tourne autour de 50€ pour 14 jours d’utilisation. Il est néanmoins remboursé sur prescription médicale pour les diabétiques.

La boite contient un capteur et un applicateur permettant de poser le capteur sur le bras.

Test du capteur de glucose Freestyle 2

Les étapes de mise en place du capteur :

  • Choisissez quel bras va porter le capteur. Pour ma part je l’ai choisi en fonction du côté sur lequel je dors, j’ai choisi le bras opposé.
  • Nettoyez l’arrière du bras au savon, puis désinfectez à l’alcool à 70°. Laissez sécher 30 secondes à l’air libre.
  • Ouvrez le pack de capteur et dévissez le capuchon de l’applicateur. Assemblez ensuite en appuyant fermement le pack de capteur avec l’applicateur. Le capteur va alors s’insérer dans l’applicateur et sera prêt à être posé. Vous allez voir l’aiguille du capteur apparaître. C’est assez impressionnant car elle mesure un bon centimètre, et c’est ça qui va aller sous la peau.
  • Il suffit ensuite de positionner l’applicateur à l’arrière du bras, sur la zone nettoyée et de presser à fond l’applicateur contre le bas.
  • En 1 seconde, et sans aucune douleur, l’applicateur est posé sur le bras, il suffit alors de retirer l’applicateur du bras.
  • C’est un peu stressant au début mais en fait c’est vraiment très simple !

Les caractéristiques du capteur de glucose Freestyle 2

Le capteur commence à enregistrer ses premières mesures de glucose 1 heure après son application sur le bras. Il suffit de scanner le capteur avec votre téléphone et d’attendre quelques secondes, le temps de sentir les 2 vibrations, signe que le scan a fonctionné.

Au quotidien, il n’est pas nécessaire de scanner le capteur car l’enregistrement se fait en continu mais dans les faits, comme la portée du capteur n’est que de 6 mètres, cela oblige à prendre son téléphone dès que l’on s’éloigne ou à le rescanner. A chaque fois il faut positionner son téléphone proche du capteur, et attendre quelques secondes que les 2 vibrations soient ressenties.

Le capteur peut être utilisé sous l’eau donc aucun problème pour prendre sa douche ou même un bain. La durée devra néanmoins se limiter à 30 minutes.

Enfin, il est possible de paramétrer des alarmes en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie.

A partir de maintenant, c’est parti pour 14 jours de mesure de glucose.

Les caractéristiques de l’application Freestyle LibreLink

L’application est super bien faite, très claire et elle donne de nombreuses informations :

  • L’évolution de la glycémie sur 24h
  • Les temps passés dans les différentes plages (hypoglycémie, glycémie normale, hyperglycémie)
  • Le nombre d’hypoglycémies, les heures correspondantes
  • Le taux de glucose moyen
  • Un graphique quotidien de sa glycémie
  • L’hémoglobine glyquée estimée

L’application montre bien les variations de la glycémie en fonction des repas mais pas uniquement.

Sur la première capture d’écran, un pic de glycémie est provoqué par mon petit-déjeuner, suivie d’une hypoglycémie, tout ça en moins d’une heure de temps. Je me souviens encore de ce que j’ai ressenti au moment de l’hypoglycémie, j’étais dans ma douche et une fatigue intense m’est tombée dessus, alors que je m’étais levée en forme. Le pire c’est que cette fatigue ne m’a pas quittée de la journée !

Sur la 2ème capture d’écran, j’ai un pic de glycémie vers 13h. J’étais alors en pleine séance de sport, 45 minutes de cardio commencées à 12h30 et ma glycémie n’a fait que monter sous l’effet de l’effort musculaire. Je suis redescendue bas mais sans hypoglycémie car le pic de glycémie était physiologique et non pas créé par l’alimentation. Sous l’action de certaines hormones, le foie a déstocké du glucose pour le remettre en circulation.

Mon avis sur le capteur de glucose Freestyle libre 2

Le capteur se fait discret et je ne l’ai jamais senti, même en étant allongée. Néanmoins, il serait très voyant en été car il ne peut être placé que derrière le bras. C’est pourquoi j’ai procédé au test en automne. L’idéal serait de pouvoir le positionner sur une partie du corps plus discrète.

Ce que j’ai aimé

  • La facilité pour poser le capteur
  • La simplicité d’utilisation de l’application
  • La fiabilité des mesures

Ce que j’ai moins aimé

Les nombreuses coupures quand on est à une trop grande distance de son téléphone.

Il y a quand même eu pas mal de bugs, des moments où après avoir scanné le capteur, l’application me disait de réessayer dans 10 minutes. Un jour le capteur a mis plus d’une heure à refonctionner.

J’ai alors regardé sur internet si d’autres personnes étaient concernées par des problèmes liés au capteur et j’ai constaté que cela était extrêmement fréquent. Il y a même de vraies pannes. Dans ce cas il faut appeler la marque (Abbott) pour se faire renvoyer un capteur gratuitement.

Pour avoir une mesure de sa glycémie la nuit, cela implique de laisser son téléphone allumé dans sa chambre. C’est ce que j’ai fait pendant 15 jours mais je n’ai pas aimé dormir avec mon téléphone à proximité. Je me suis toujours refusée de le faire car on est déjà constamment entourée d’ondes alors autant ne pas en rajouter quand on dort.

Et enfin le prix, encore très élevé !

Dernier petit détail, l’applicateur est difficile à décoller et il m’a laissé une belle trace rouge sur la peau après l’avoir enlevé.

Le capteur de glucose doit-il être réservé aux diabétiques ?

Clairement non !

Il permet de mieux connaître le fonctionnement de son corps et il rend « réel » toutes les recommandations qui peuvent être faites en naturopathie concernant l’alimentation et la prise en compte de l’index glycémique des aliments.

Quand j’explique à une cliente que c’est son petit-déjeuner, trop riches en glucides simples, qui lui provoque des fringales 2h après et qui la fatigue dès le matin. Ou quand j’explique à une cliente que l’ensemble de ses repas lui provoque des montagnes russes au niveau de la glycémie et que c’est ce qui l’empêche de perdre du poids malgré sa bonne volonté et ses efforts. Et bien on a beau être convaincu de ce que j’énonce, les habitudes bien ancrées et la résistance au changement rendent les recommandations parfois difficiles à appliquer.

Alors que constater, par soi-même, l’incidence des aliments consommés lors d’un repas sur sa glycémie et sur sa forme, qu’elle soit physique ou mentale, a tellement plus de d’impact !

Je vois donc les capteurs de glucose comme des outils de prévention et des alliés pour préserver sa santé car ils aident à tendre vers une alimentation plus naturelle et moins transformée.

De plus, ils sont capables de détecter les insulinorésistances et les prédiabètes et sont donc aussi des outils de prévention du diabète.

A titre personnel, j’ai trouvé l’expérience très instructive.

Vous aimeriez être accompagnée pour gérer au mieux votre glycémie et savoir comment constituer vos repas ?

Articles récents

Prendre en compte l’index glycémique des aliments n’est plus réservé aux diabétiques. Les variations de la glycémie impactent notre santé à tous. Ses effets se font ressentir sur le long terme (diabète, surpoids, obésité…) mais ses effets à court terme peuvent être ressentis dès le lever, mais aussi la nuit ! Comprendre comment fonctionne l’index glycémique des aliments va vous permettre de préserver votre état de forme et votre énergie tout au long de la journée.

Qu’est-ce que la glycémie ?

La glycémie est le taux de sucre que contient le sang. À jeun, sa valeur se situe généralement entre 0,7g/L et 1,1g/L. Elle fluctue ensuite tout au long de la journée. Après un repas, elle tourne autour de 1,4 g/L. Mais en fonction de la structure de votre repas et des aliments consommés, elle peut monter en flèche jusqu’à des niveaux excessifs, parfois supérieurs à 2g/L. Normalement, la glycémie après un repas ne devrait pas dépasser 1,60g/L de sang.

Mais les aliments consommés, en fonction de leur index glycémique et de leur charge glycémique, peuvent facilement provoquer un emballement de la glycémie.

Comment la glycémie est-elle régulée dans l’organisme ?

Quand vous mangez un aliment contenant des sucres rapides, par exemple un fruit, la digestion est très rapide. En quelques minutes, du glucose va arriver dans le sang. C’est ce glucose qui commence à faire monter votre glycémie. Plus l’aliment consommé renferme de sucres, plus votre glycémie va augmenter.

Le pancréas va intervenir très rapidement en libérant de l’insuline dans le sang. L’insuline est une hormone que le pancréas fabrique dès que vous mangez un aliment à base de glucides, que son goût soit sucré ou non. 

L’insuline remplit deux rôles essentiels dans l’organisme : premièrement, elle permet aux cellules de capter le glucose circulant dans le sang, fournissant ainsi de l’énergie aux cellules. Deuxièmement, elle favorise le stockage du glucose sous forme de glycogène dans le foie et les muscles, régulant ainsi la glycémie et permettant son utilisation ultérieure lorsque les besoins énergétiques augmentent.

Qu’est-ce que l’index glycémique des aliments ?

L’index glycémique (IG) est une échelle qui classe les aliments en fonction de leur impact sur la glycémie après leur consommation, distinguant ceux qui induisent des augmentations rapides de ceux qui engendrent une élévation plus progressive. Cet outil se révèle essentiel pour gérer la glycémie, maîtriser son appétit, préserver son énergie et avoir un poids stable. 

Les aliments ont été classés selon 3 catégories, en fonction de leur impact sur la glycémie. Le glucose étant le niveau le plus élevé, à 100, chaque aliment est comparé à lui.

  • La première catégorie est celle des aliments à index glycémique bas, de 0 à 55 : la glycémie reste stable et augmente pas ou peu
  • La deuxième catégorie renferme l’ensemble des aliments avec un index glycémique considéré comme moyen, allant de 55 à 70 : la glycémie va augmenter mais rester à des niveaux physiologiques (inférieur à 1,40g/L).
  • La troisième catégorie est celle des aliments avec un index glycémique élevé, mesuré entre 70 et 100 : ces aliments, dès leur ingestion, vont provoquer une élévation rapide et élevée du niveau de sucre dans le sang, créant ainsi un pic de glycémie. La glycémie sera supérieure à 1,60g/L.
Tableau index glycémique des aliments
Tableau de l’index glycémique des aliments

Pourquoi éviter les pics de glycémie ?

Le problème avec les aliments à index glycémique élevé, c’est le pic de glycémie qu’ils provoquent.

On parle de pic quand le niveau de sucre dans le sang s’élève très rapidement, et qu’il atteint des niveaux supérieurs au niveau physiologique attendu après un repas. Pour rappel la glycémie post prandiale ne devrait pas dépasser 1,60g/L de sang. Or, avec les aliments de cette catégorie, vous êtes assuré d’atteindre des niveaux allant de 1,80 à 2,50g/L de sucre dans le sang.

Evidemment, si je vous en parle c’est qu’un pic de glycémie n’est pas neutre sur votre état physique et même psychique.

Les sollicitations répétées et excessives de l’insuline dans le temps conduisent à un déséquilibre de la glycémie. Sur le long terme, les pics répétés de glycémie vont fatiguer votre pancréas. Le pancréas synthétisera de moins en moins d’insuline ou bien ce sont les cellules qui sont moins réceptives à l’action de l’insuline. On parle d’insulinorésistance ou de diminution de la sensibilité à l’insuline, qui sont les premiers pas vers le diabète.

Les pics de glycémie favorisent également la prise de poids, tout en empêchant ensuite de perdre du poids. Un véritable cercle vicieux que je décris dans mon article sur la glycémie et la perte de poids.

Les effets de l’excès de sucre sur la santé à long terme

L’excès de sucre est associé au surpoids et à l’obésité car le sucre sera transformé en graisses. Ces 2 pathologies favorisent elles-mêmes l’inflammation, qui est un facteur de risques de maladies cardio-vasculaires. C’est clairement une réaction en chaine qui se met en place progressivement et qui va finir par impacter tous les systèmes du corps.

Le pancréas est le premier organe à en souffrir, suivi du foie. Une nouvelle pathologie a fait son apparition et est en explosion : la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). Le sucre en excès car engraisser le foie. Le problème c’est que là aussi, la maladie du foie grave est la plupart du temps asymptomatique. On estime que des millions de personnes sont concernées sans le savoir.

Des études ont montré des liens entre excès de sucre et risque de cancer. J’en profite pour rappeler que la cellule cancéreuse se nourrit de sucre uniquement. Allez lire mon article si vous souhaitez en savoir plus sur les facteurs de risque du cancer.

A cause de son effet délétère sur le microbiote intestinal, la consommation excessive de sucre favorise également le dépression, les troubles cognitifs et les maladies neurodégénératives.

Globalement, le sucre nous fait vieillir plus vite, de manière visible au niveau de notre peau et invisible, en touchant les organes, les tissus, les muscles et les articulations.

Enfin, les pics de glycémie amplifie la douleur et entretiennent les douleurs articulaires, ainsi que les douleurs chroniques.

Les effets du sucre en excès à court terme

Il s’agit de ceux que vous ressentez mais sans avoir fait le lien avec ce que vous venez de manger.

L’hyperglycémie est toujours suivie d’une hypoglycémie, comme vous pourrez l’observer avec une capture d’écran de ma glycémie issue du port du capteur de glucose Freestyle libre 2 en dernière partie de cet article.

L’hypoglycémie correspond à un manque de sucre dans le sang. Mais comment peut-on être en manque de sucre alors que justement on en a trop consommé ?

La faute à l’insuline, qui envoie le glucose dans les cellules car au début il y en a trop dans le sang. Seulement l’insuline et les cellules ne sont pas capables de s’autoréguler. La quantité de glucose qui va rentrer dans les cellules est proportionnelle à celle de l’insuline libérée dans le sang.

Par conséquent, le sang va être « vidé » de son glucose, et finir par en manquer.

Le premier symptôme de l’hypoglycémie c’est la fatigue. Vous ressentez un gros coup de fatigue. Ensuite, les symptômes peuvent être très différents d’une personne à l’autre. Brouillard mental, irritabilité, susceptibilité, maux de tête, déprime, moindre efficacité au travail, fortes envies d’aliments gras et sucrés, etc.

Un pic de glycémie peut donc impacter votre niveau d’énergie, votre moral et vos performances !

La nuit, les variations de la glycémie retardent l’endormissement et peuvent favoriser les réveils nocturnes.

Ce que vous mangez n’est donc jamais neutre et va bien au-delà de se nourrir et de s’apporter des calories.

Comment éviter les pics de glycémie ?

Limiter la consommation de sucres rapides

Pour commencer, il est primordial de limiter la consommation d’aliments contenant des sucres simples, trop vite digérés : bonbons, jus de fruits, sodas, glaces, sorbets, confitures, fruits secs, barres chocolatées. Et surtout, ils ne doivent jamais être consommés seuls.

Il est également essentiel de rester vigilant quant aux sucres cachés présents dans de nombreux aliments transformés. Ces sucres ajoutés se trouvent dans des produits aussi variés que le ketchup, les petits pois en conserve, la sauce tomate, ainsi que d’autres produits transformés. Leur consommation s’ajoute aux glucides des repas et peut favoriser des hausses de glycémie inattendues. La lecture des étiquettes alimentaires reste inévitable pour identifier ces sucres cachés. Tout ce qui se termine en ose (dextrose, fructose, glucose) et tout ce qui s’appelle amidon est à éviter.

Limiter les aliments à index glycémique élevé

Les aliments sucrés ne sont pas les seuls à entraîner une hyperglycémie. Des aliments tels que le pain blanc, les pâtes, les pizzas, le riz blanc et les pommes de terre frites, bien que non sucrés, peuvent provoquer des pics de glycémie en raison de leur teneur en glucides à index glycémique élevé. Et aussi car ces aliments à indice glycémique élevé sont souvent associés.

Voici un exemple d’un repas à IG élevé :

  • Un plat de pâtes blanches au fromage, éventuellement avec du ketchup ou de la sauce tomate
  • Du pain
  • Un yaourt sucré ou une crème dessert

Le pire repas au niveau de la glycémie ? Un hamburger – frites dans un fast-food !

Attention aux faux-amis. Les galettes de riz par exemple ont un IG élevé. En fonction de la quantité consommée, elles pourront provoquer un pic de glycémie.

Les aliments qui provoquent un pic de glycémie
Les aliments qui provoquent un pic de glycémie

Les facteurs qui influent sur la glycémie

La texture des aliments

Plus l’aliment s’approche d’une texture liquide, plus il sera vite digéré, et plus l’index glycémique sera élevé. C’est le cas des aliments hachés, moulinés et en jus. Et c’est ce qui explique la différence sur la glycémie entre la consommation d’un jus de fruit et celle d’un fruit.

Le temps de cuisson

Plus la cuisson est longue, plus la glycémie des aliments augmente. C’est le cas par exemple des pâtes, du riz et des pomme de terre.

La température de cuisson

Plus la température est élevée, plus l’index glycémique d’un aliment augmente. La cuisson est à la vapeur est à privilégier le plus souvent possible. C’est aussi celle qui préserve le plus les nutriments. La température du four ne devrait jamais excéder 180°.

La présence de fibres

Les fibres ralentissent la digestion et l’assimilation du glucose. Les aliments qui en sont dépourvus sont trop vite digérés. C’est ce qui explique pourquoi après avoir mangé un hamburger/frites dans une chaine fast-food, vous avez à nouveau faim très rapidement, alors que l’apport calorique est énorme, et bien supérieur à un repas classique.

Le degré de transformation des aliments

Plus un aliment s’éloigné de sa matrice d’origine, plus il est transformé. L’index glycémique sera ainsi considérablement augmenté. En sachant que plus un aliment est transformé, plus il comportera de sucres ajoutés. Surveillez les noms de sucres qui se terminent pas ose et les amidons modifiés.

L’indice Siga pourra vous aider à faire les bons choix alimentaires. C’est un score d’évaluation du niveau de transformation des aliments. Il existe une application pour scanner les aliments et déterminer leur score en fonction du degré de transformation.

Comment maintenir une glycémie stable ?

Privilégiez les aliments à index glycémique bas ou modéré

Pour maintenir une glycémie stable et éviter les déséquilibres, il va falloir consommer davantage d’aliments faisant partie des catégories à IG bas et à IG modéré. Tout en optant pour des aliments non raffinés comme les céréales complètes, et en réduisant la consommation de produits transformés.

  • En remplacement des pâtes, vous pouvez opter pour des alternatives telles que les pâtes à base de blé complet ou semi complet, ou des pâtes aux légumineuses.
  • Pour remplacer les pommes de terre, privilégiez les patates douces et les courges.
  • Les féculents mangés en salade ont également un index glycémique abaissé. Vive les salades de pâtes, de riz ou de pomme de terre.
  • A la place du sucre blanc dans votre yaourt et en pâtisserie, utilisez du sucre de coco. Il a un IG modéré et un petit goût de caramel. L’autre alternative étant le sirop d’agave, qui a un IG bas.

Comment éviter le pic de glycémie au petit-déjeuner

Le petit-déjeuner est probablement le repas qui provoque le plus de pic de glycémie. Le petit-déjeuner typiquement français a base de pain beurre confiture en est le meilleur exemple.

Mais vous aurez aussi un pic de glycémie si vous mangez du pain complet avec du beurre et un jus de fruit, à cause du jus de fruit, même s’il est fraichement pressé.

Même si des aliments sont sains et intéressants nutritionnellement parlant, leur incidence sur la glycémie sera identique.

J’ai testé le capteur de glucose Freestyle Libre 2 pendant 2 semaines. Allez lire le compte-rendu de mon expérience sur ce capteur de glucose.

Capteur de glucose Freestyle libre 2
Pic de glycémie suivie d’une hypoglycémie au petit-déjeuner

Que dit ce graphique ?

On constate que la glycémie est stable pendant la nuit mais qu’elle s’élève rapidement au moment du petit-déjeuner car le petit-déjeuner a été trop riche en glucides simples.

Qu’avais-je consommé lors de ce repas ?

J’avais commencé par un fruit, en l’occurrence une banane, suivie d’un verre de lait végétal au chocolat. 15 minutes plus tard, j’ai consommé du pain aux céréales avec du beurre.

Quelle incidence sur ma glycémie ?

Je me suis rendue compte que le pic avait commencé non pas à la fin de mon petit-déjeuner mais dès la prise du duo banane/lait végétal, 2 aliments trop riches en sucres rapides cumulés ensemble. Je précise que la banane était jaune. L’impact sur la glycémie aurait été moins problématique avec une banane encore un peu verte car moins riche en glucides simples. Le pain n’était pas à base de farine raffinée mais d’une farine T80. Et pourtant, ma glycémie a continué à monter.

J’ai fait différents tests de pain pour mesurer leurs effets sur la glycémie, et seul le pain intégral ci-dessous est intéressant pour conserver une glycémie stable, car c’est le plus riche en fibres. Or les fibres permettent de ralentir l’absorption du glucose.

Contrôler sa glycémie avec du pain intégral à la place du pain blanc
Contrôler sa glycémie avec du pain intégral à la place du pain blanc

Le fait de commencer le petit-déjeuner par une poignée d’oléagineux est aussi une astuce intéressante. Le (bon) gras et les fibres qu’ils vont vous apporter vont freiner l’assimilation du sucre et éviter une élévation rapide de la glycémie. Faites-vous plaisir avec un mélange de noix, de noisettes et d’amandes. Avec la satisfaction supplémentaire de consommer des aliments qui vous font vraiment du bien.

Et pourquoi pas tester complètement autre chose, comme le Miam-O-Fruits. Un petit-déjeuner à IG modéré et qui permet de tenir toute la matinée.

Conclusion

L’index glycémique des aliments est à prendre en compte dans la conception de ses repas, afin de maintenir une glycémie stable et d’éviter les pics de glycémie.

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La glycémie correspond au taux de sucre dans le sang. Le taux de sucre varie en fonction des glucides que nous mangeons. La glycémie est ensuite régulée par l’insuline. L’insuline est une hormone qui a une influence considérable sur le poids. Son action sur le métabolisme des sucres et des graisses est déterminante sur la prise de poids. C’est pourquoi l’insuline est à prendre en compte quand on souhaite perdre du poids. Pour maigrir, il faut que l’insuline soit basse. C’est ce qui explique pourquoi certaines personnes se privent et pourtant ne perdent pas de poids.

Comprendre ce qu’est la glycémie

La glycémie est la mesure du glucose dans notre sang. Elle fluctue en fonction de notre alimentation, principalement des glucides que nous consommons. Lorsque nous ingérons des glucides simples, comme du pain, un sandwich, un plat de pâtes ou un hamburger, notre glycémie augmente rapidement, et le glucose va affluer dans nos cellules. C’est pourquoi certains aliments sont appelés glucides rapides.

Une élévation rapide du niveau de glucose dans le sang s’appelle un pic de glycémie. Un pic de glycémie est suivi par une chute du taux de glucose sanguin, c’est l’hypoglycémie réactionnelle.

Cette chute de glucose peut déclencher des fringales, et des envies d’aliments sucrés car l’organisme va être en manque. Et si pour combler votre faim vous mangez des gâteaux ou une viennoiserie, un nouveau pic de glycémie va arriver, suivie d’une nouvelle chute. Ce cercle vicieux conduit à un épuisement du pancréas. Sur le long terme, il favorise le surpoids, l’obésité et le diabète.

Evidemment, cette glycémie en yo-yo n’est pas neutre sur votre poids, mais aussi votre sommeil et votre état de forme. D’ailleurs, l’un des premiers symptômes de ce dysfonctionnement est la fatigue. Une fatigue ressentie dès le matin. Cela vous parle ?

Voici d’autres symptômes provoqués par des pics de glycémie :

  • Somnolence
  • Agitation, irritation
  • Troubles de l’humeur
  • Anxiété
  • Troubles de la concentration, de la mémorisation
  • Baisse de la vigilance
  • Sensation constante d’avoir faim 
  • Se réveiller subitement pendant la nuit avec des palpitations
  • Insomnie
  • Sensibilité aux infections
  • Bouffées de chaleur nocturnes
  • Migraines
  • Problèmes de peau
  • Vertiges

Insuline et prise de poids, un cercle vicieux

Le pancréas est l’organe de régulation des entrées et des sorties de glucose au niveau cellulaire. Quand vous consommez un aliment contenant des glucides, le pancréas va libérer de l’insuline dans la circulation sanguine.

Le rôle de l’insuline ? Permettre aux glucides, réduits en glucose, de pénétrer dans les cellules pour leur fonctionnement. Seulement si le glucose circulant est trop important, les cellules seront saturées.

Que faire du surplus de glucose ? L’insuline va alors le transformer en graisses. Graisses qui seront stockées dans les cellules adipeuses. La prise de poids repose donc en partie sur un excès de sucre circulant, et pas forcément sur un excès de graisses alimentaires ou de calories.

La prise de poids est elle-même susceptible de conduire à un déséquilibre de l’insuline. Quand les cellules adipeuses se multiplient, le pancréas doit sécréter plus d’insuline. Cette demande supplémentaire finit par fatiguer l’organe mais aussi les récepteurs de l’insuline qui ne répondent plus comme avant à l’insuline. L’hormone produite n’est plus efficace. L’organisme devient ainsi insulinorésistant.

Cette insulinorésistance conduit tout à d’abord au surpoids, puis à l’obésité. En parallèle, elle se manifeste par un prédiabète puis un diabète de type 2.

Comment perdre du poids en régulant l’insuline ?

Nous avons vu qu’une production excessive d’insuline due à une alimentation riche en glucides peut encourager le stockage des graisses et contrarier vos efforts de perte de poids. La stabilité de la glycémie est donc cruciale quand on veut mincir. En maintenant une glycémie stable, vous favoriserez la combustion des graisses stockées.

Voici les techniques efficaces pour garder le contrôle sur sa glycémie.

Apprendre à dénicher les sucres cachés

Dans les produits industriels, les sucres ajoutés sont partout. Il faut chercher dans la liste des ingrédients tout ce qui finit en Ose : lactose, fructose, maltose, dextrose, saccharose…. Ainsi que ce qui commence par sirop de : malt, riz, canne… Mais aussi les extraits de malt, amidon modifié, dextrane, malt d’orge… Le glucose se cache derrière une trentaine de termes différents !

Cela fait beaucoup ? Et oui ! Que ce soit dans le ketchup, dans une sauce tomate, les petits pois ou les yaourts aux fruits, nous sommes abreuvés de sucres raffinés.

Il faut essayer d’éliminer les aliments transformés de son alimentation, riches en sucres rapides. Et consommer davantage d’aliments bruts et de glucides complexes. C’est-à-dire des féculents non raffinés, comme les céréales complètes et les légumineuses.

Revoir les bases de son alimentation

Je conseille une consultation de naturopathie pour apprendre à structurer ses repas de manière à limiter au maximum la sécrétion d’insuline. Cela passe tout d’abord par une bonne maîtrise de l’index glycémique des aliments.

Dans un second temps, je vous donnerai les bases des associations alimentaires. Il s’agit de comprendre comment associer ses aliments au sein d’un même repas pour économiser le travail du pancréas. Des astuces simples et hyper efficaces !

Avec ces techniques simples, la perte de poids se fera naturellement, sans sensation de privation.

Améliorer sa sensibilité à l’insuline

Si vous avez développé une résistance à l’insuline, le rééquilibrage alimentaire sera suffisant pour les premiers kilos à perdre. Mais vous risquez d’atteindre rapidement un palier.

Avec l’alimentation, l’activité physique est la pratique la plus efficace pour améliorer sa sensibilité à l’insuline.

Deux types d’activité ont un impact bénéfique.

  • Toutes les activités d’endurance, c’est-à-dire supérieures à 30 minutes. L’objectif est de mobiliser votre glycogène musculaire le plus possible. Et de créer un vrai besoin physiologique en glucose. Les cellules vont à nouveau avoir besoin de sucre car vous les avez « désaturées ».
  • Les activités de force ou de résistance. En créant de la masse musculaire, vous créez une demande supplémentaire en glucose. Le glucose circulant va par conséquent être distribué à davantage de cellules. Plus de muscles c’est plus de sensibilité à l’insuline.

Réduire son niveau de cortisol

Le cortisol est aussi une hormone. Il est fabriqué par les glandes surrénales, accolées aux reins. Il est libéré dans le sang en situation de stress, pour nous aider à y faire face et à mobiliser nos ressources.

Mais 2 problèmes se posent avec le cortisol.

Le cortisol augmente la glycémie et il favorise le stockage des graisses au niveau du ventre. En effet, sous l’effet du stress, le cortisol envoie un message au foie pour qu’il libère du glucose dans le sang. Le foie possède un stock de glucose appelé glycogène.

Il est très difficile de perdre du poids si on est en stress chronique. Pour le savoir, je demande à mes clientes d’évaluer leur niveau de stress sur une échelle de 1 à 10. Au-dessus de 6 vous pouvez être sûre que le cortisol impacte votre métabolisme.

La pratique la plus efficace pour diminuer le niveau de cortisol c’est la sophrologie. Après une séance de sophrologie, votre cortisol restera à un niveau physiologique pendant plusieurs heures.

Lors des séances de sophrologie, vous apprenez différentes techniques de respiration. L’objectif est d’en maîtriser une ou deux et de pouvoir les pratiquer dès que le stress se fait ressentir. Les effets sont immédiats. 2 minutes de respiration en conscience suffisent pour faire baisser le niveau de cortisol et pour activer le système nerveux parasympathique.

Conclusion

Le contrôle de sa glycémie est le secret minceur le mieux gardé, tant il reste méconnu du grand public. Sa maîtrise nécessite néanmoins d’être accompagnée de manière à perdre du poids durablement et éviter l’effet yo-yo totalement contre-productif.

La naturopathie est la pratique la plus efficace pour perdre du poids durablement et en respectant son corps.

Articles récents

Saviez-vous qu’avoir un bon transit est l’un des éléments majeurs pour préserver sa santé ?

La régularité du transit est en effet indispensable pour éviter de s’auto-intoxiquer.

Tour d’horizon des solutions naturelles efficaces pour retrouver un bon transit et soulager la constipation.

Que signifie avoir un bon transit ?

Un bon transit c’est associer :

  • Une régularité de l’évacuation des selles avec a minima une selle toutes les 36h
  • Une facilité d’évacuation des selles (une forme de boudin ou de saucisse, qui sort sans difficulté)

Par conséquent, on va parler de constipation si au moins l’un de ses paramètres n’est pas respecté. Par exemple vous allez peut être à la selle tous les jours mais si vous sortez des crottes de lapin, vous êtes quand même constipée. Regardez en bas de cet article les textures idéales des selles.

Quelles sont les causes de la constipation ?

Le manque d’hydratation

La cause la plus fréquente de la constipation est le manque d’hydratation. 90% de mes clients en cabinet savent qu’ils ne boivent pas assez. Pourtant le savoir n’est pas suffisant. Alors comment faire pour pallier à ce manque d’eau ?

Déjà s’assurer de ne pas faire cette erreur courante, qui est de boire plusieurs boissons diurétiques par jour sans y associer un verre d’eau.

Concrètement, il faut toujours associer un café, un thé ou une tisane, avec un verre d’eau.

Pourquoi ?

Car ces boissons sont diurétiques, c’est-à-dire qu’elles vont avoir une action très rapide sur les reins, en favorisant l’élimination d’eau. Cette action est tellement rapide que les reins n’auront pas le temps d’utiliser ce liquide pour éliminer des déchets (l’un des rôles phares des reins).

La conséquence ?

Vous avez envie de faire pipi rapidement et le pipi est transparent !

Le risque est de cumuler plusieurs de ce genre de boissons sur une journée, et d’être en manque d’eau chronique, tout en pensant s’hydrater suffisamment !

La prochaine fois, que ce soit chez vous, au bureau ou au resto, n’oubliez pas de demander votre verre d’eau !

pour éviter la déshydratation

D’une manière générale, il faut viser 1,5L d’eau par jour. Mais cela dépend ensuite de votre constitution et de vos activités. Le poids, le climat et l’activité physique influent sur les besoins en eau du corps. Si vous êtes musclé ou si vous faites du sport, vos besoins en eau sont supérieurs.

Le manque d’eau va impacter à la fois le fonctionnement intestinal et rénal. Les reins seront en manque d’eau pour diluer les déchets et permettre leur élimination sans être fragilisés. Quant aux intestins, ils ont besoin d’eau pour assurer l’ensemble du processus de digestion mais aussi pour former les selles.

Une astuce simple à mettre en place pour penser à boire quand on n’a pas soif c’est d’installer une application sur son téléphone du type water reminder. En sachant que vous devez boire un verre d’eau par heure.

Une alimentation pauvre en fibres

Voici la seconde cause de constipation la plus courante après le manque d’eau : le manque de fibres.

Les fibres sont des glucides complexes d’origine exclusivement végétale, non digérés par l’organisme et qui n’apportent aucune calorie. Pourtant, elles sont essentielles à l’organisme et à la santé de notre microbiote. En effet, nos bonnes bactéries se nourrissent des fibres. C’est pourquoi il est nécessaire d’en consommer quotidiennement.

La plupart des végétaux contiennent à la fois des fibres solubles et insolubles.

LES FIBRES SOLUBLES

Les fibres solubles ont de nombreux bienfaits pour la santé. Elles ont un effet coupe-faim. Elles diminuent l’absorption du cholestérol et des mauvaises graisses. Elles ralentissent l’assimilation du glucose et limitent ainsi les pics de glycémie. Elles favorisent l’élimination des toxines et ont des effets protecteurs contre les cancers dont le cancer colorectal.

NB : Le cancer colorectal est dans le top 3 des cancers les plus fréquents chez les hommes et chez les femmes en France.

De manière concrète, ces fibres vont se transformer en un gel au contact de l’eau. En fonction de l’aliment, ce gel peut être un mucilage (le psyllium, les graines de lin), une gomme ou une pectine (la pomme, le son d’avoine). Ce gel visqueux permet l’avancée des résidus à éliminer dans le côlon.

LES FIBRES INSOLUBLES

Les fibres insolubles (cellulose, hémicellulose, lignine) vont gonfler naturellement dans les intestins. Elles vont ainsi servir à augmenter le volume des matières fécales et vont stimuler le péristaltisme intestinal. Elles vont donc favoriser les contractions des muscles des intestins pour faire avancer les selles formées. Pour jouer pleinement leurs rôles, elles aussi ont besoin d’eau. Elles vont également limiter la prise de poids car elles prolongent la sensation de satiété d’un repas. 

Augmenter votre consommation de fibres ne va pas seulement vous aider à retrouver un bon transit. Les fibres ont des effets protecteurs multiples.

Elles limitent les allergies respiratoires et alimentaires, car les acides gras à chaîne courte (AGCC) que sont le butyrate, le propionate et l’acétate, produites lors de la digestion des fibres ont des effets anti-inflammatoires. Les AGCC renforcent aussi le système immunitaire. Les acides gras à chaîne courte sont enfin à privilégier en cas d’obésité, de diabète et pour soulager les désagréments des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

Dans quels aliments trouve-t-on les fibres ?

Les fibres sont présentes dans tous les aliments d’origine végétale (céréales, féculents, fruits, légumes, graines, fruits secs, graines oléagineuses). Mais elles sont éliminées par le raffinage. A titre d’exemple, les industriels utilisent du blé raffiné pour l’essentiel (pain blanc, pain de mie, pâtes blanches, riz blanc, farine blanche, gâteaux, pizza, quiche…). Le manque de fibres concerne la majeure partie de la population car la consommation d’un fruit ou d’une portion de légumes par jour ne suffit pas à compenser le manque de fibres des produits cités, et qui sont couramment consommés.

La solution est de consommer davantage de produits végétaux mais de bonne qualité. Des céréales semi complètes ou complètes (pâtes, riz), des céréales non transformées (millet, orge, épeautre, quinoa, sarrasin, avoine) et des légumineuses 2 à 3 fois par semaine (famille des lentilles, des haricots et des pois).

Concernant les fruits et légumes, ils doivent consommés dans leur forme la plus brute et la quantité globale doit être de 500 à 600g par jour au minimum.

Les fibres au service du transit

Une musculature insuffisante

La sédentarité est l’ennemi du transit. Certains sports sont bénéfiques pour soutenir le transit intestinal.

Citons le yoga et le pilates pour soutenir la musculature profonde et pour les postures de torsion.

Les exercices cardio, les squats et tout ce qui sollicite les muscles abdominaux vont aussi favoriser le transit.

En cabinet, j’ai recours à la sophrologie pour relancer un transit paresseux. En effet, la respiration abdominale est très efficace pour agir sur le transit. Cette respiration n’étant pas naturelle et assez difficile à pratiquer au début, il est conseillé de s’initier avec un professionnel. N’hésitez pas à prendre rdv au cabinet ou en visio, seules 2 séances suffisent pour maîtriser la pratique.

Les remèdes naturels pour retrouver un bon transit

Consommer des mucilages pour lutter contre la constipation

Vous pouvez opter pour le psyllium ou pour les graines de lin, qui sont des laxatifs naturels doux, sans aucun effet d’accoutumance. Voici le protocole pour les utiliser correctement.

Le psyllium blond

30 minutes avant le déjeuner, versez une cuillère à soupe de graines dans un demi verre d’eau, laissez gonfler 30 secondes. L’eau va totalement être absorbée. Le mélange obtenu sera visqueux et devra être mangé à la cuillère. Buvez un grand verre d’eau juste derrière. Le psyllium peut être consommé jusqu’à 3 fois par jour en fonction de l’importance de la constipation.

Les graines de lin

Même posologie, une cuillère à café de graines de lin dans un fond d’eau mais le temps de trempage est beaucoup plus long car l’enveloppe de la graine est dure.

Plusieurs jours seront peut être nécessaires pour obtenir un transit régulier.

NB : ce n’est pas tant la fréquence des selles qui compte que la régularité des selles et leur consistance. Elles doivent être éliminées sans difficultés et être moulées.

Des kiwis ou des figues séchées stimuler le transit

Et oui c’est prouvé ! Consommer 2 kiwis par jour permet d’aller aux toilettes plus régulièrement. Je vous conseille de les consommer le matin.

La même efficacité est retrouvée avec la consommation de 2 figues séchées au petit-déjeuner.

kiwis pour le transit

L’huile essentielle de Gingembre contre la constipation

Diluez 2 gouttes d’huile essentielle de Gingembre dans une cuillère à café d’huile végétale et massez-vous l’ensemble du ventre dans le sens des aiguilles d’une montre.

En cas de ballonnements, ajoutez-y 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée.

Attention : les huiles essentielles de gingembre et de menthe poivrée ne doivent pas être utilisées chez la femme enceinte et allaitante ni chez les bébés et les enfants.

Huiles essentielles de gingembre et de menthe poivrée contre la constipation

Tour d’horizon des meilleures solutions naturelles pour améliorer la circulation dans les jambes, diminuer la rétention d’eau et soulager les jambes lourdes.

La circulation veineuse c’est quoi ?

Le sang circule en circuit fermé dans notre corps mais il part du cœur. Le cœur gauche propulse le sang dans les artères, chargé en oxygène et en nutriments dans tout l’organisme. On parle alors de circulation sanguine. Après avoir délivré oxygène et nutriments dans nos organes, le sang va effectuer son trajet retour vers le cœur, chargé de dioxyde de carbone et de déchets. On parle alors de circulation veineuse. 

A cause de la gravité, il est plus facile au sang de descendre vers les organes que de remonter en sens inverse vers le cœur. C’est pourquoi c’est au niveau des jambes que le sang peut avoir du mal à « remonter ».

Sur quoi repose la circulation veineuse ?

Le retour veineux s’appuie sur certains de nos muscles et sur la qualité des parois des veines. 

Les muscles des pieds, des mollets et des cuisses font pression pour faire remonter le sang, dès que les jambes sont en mouvement. 

Pour contrer la gravité, les veines sont équipées de valvules, qui empêchent le sang de redescendre.

La-circulation-sanguine-dans-les-jambes

Qu’est-ce que l’insuffisance veineuse ?

L’insuffisance veineuse se caractérise par une altération définitive des valvules, sortes de petits clapets qui empêchent normalement le sang de redescendre dans les jambes. Lorsque ces valvules sont altérées, le sang reflue vers le bas on parle alors de stase veineuse. Cette stagnation sanguine entraîne un affaiblissement global de la paroi des veines.

En France, un adulte sur trois souffre d’insuffisance veineuse.

Contrairement aux idées reçues, elle touche aussi les hommes : 26 % d’entre eux se plaignent de troubles de la circulation veineuse au niveau des jambes, contre 57 % des femmes.

Comment s’installe une insuffisance veineuse ?

Lorsque la structure des veines commence à se dégrader, deux phénomènes apparaissent.

Quand les valvules s’altèrent, le sang reflue vers le bas, provoquant des manifestations de gonflement et de rétention d’eau. La pression du sang stagnant va augmenter contre les parois des veines qui vont au fur et à mesure se fragiliser.

Quand la paroi de la veine perd son élasticité, les veines des jambes prennent une apparence boursouflée et torturée, devenant ainsi des varices.

Le premier phénomène vient aggraver le deuxième : l’accumulation de sang dans les parties inférieures crée une forte pression sur les parois des veines qui vont peu à peu perdre leur élasticité.

Les conséquences de l’insuffisance veineuse

Quand la paroi des veines perd en tonicité, elle se dilate et des varices peuvent apparaître. Les varices touchent surtout la grande saphène et la petite saphène. Leur apparition est irréversible mais des traitements existent. Les petites veines peuvent être sclérosées par un médecin vasculaire. Concernant les grosses veines, 2 techniques existent : le laser et la radiofréquence.

Les causes d’une mauvaise circulation veineuse

De nombreux facteurs fragilisent le retour veineux.

  • Les grossesses : le bébé fait pression sur la veine cave inférieure et bloque le retour veineux.
  • Les variations hormonales : les hormones féminines, œstrogènes et progestérone, dilatent les veines et ralentissent le flux sanguin.
  • Les positions stationnaires (debout en particulier) pendant de longues durées. Certaines professions sont particulièrement touchées.
  • Les professions demandant de fréquents et longs trajets en avion. Les risques de phlébites sont augmentés à cause des changements de pression.
  • Le surpoids et l’obésité (dont le surpoids abdominal) créent une pression veineuse et une résistance qui empêchent un bon retour veineux. De plus, le surpoids entraine souvent une diminution de l’activité physique, et une perte musculaire. Le système de pompage devient déficient.
  • Une alimentation trop lourde et trop riche. En effet, un repas trop lourd peut créer une congestion sanguine autour de certains organes digestifs comme le foie. Cette congestion va créer une résistance qui s’oppose au retour veineux.
  • La constipation chronique qui va elle aussi créer une pression sur les veines pelviennes au travers de l’accumulation de la masse fécale dans le colon. Les efforts de poussée exercent une pression abdominale qui se répercute sur les veines.
  • La musculation : le port de charge est intense et il l’est tout autant pour nos veines.
  • Les jeans moulants et le port de talons hauts.
  • La chaleur : hammam et sauna entrainent une dilatation des veines.

Les solutions pour améliorer la circulation dans les jambes

Le port d’une contention

Pour les trajets en voiture, en train ou en avion de plus 4h, je recommande de porter des chaussettes de contention de niveau 2. Je n’ai pas de problèmes veineux mais je peux ressentir une sensation d’inconfort en cas de station debout ou assise prolongée. Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai adopté le réflexe de porter des chaussettes de contention. Je trouve par contre les bas trop contraignants. En cas d’insuffisance veineuse, il faut se tourner vers une contention plus forte, de niveau 3 ou 4. Chaussettes, bas et collants de contention s’achètent en pharmacie. Il y a maintenant beaucoup de choix en termes de coloris.

L’hydratation

100% de mes clients, qui sont surtout des clientes, ne boivent pas assez ! Or le manque d’hydratation favorise la rétention d’eau et fait donc gonfler, principalement les jambes. Il faut viser 1,5 à 2L d’eau par jour, en sachant que la quantité de café, thé ou infusion bue sur une journée ne compte pas.

Les protéines

Pour conserver une bonne tonicité musculaire, essentielle au retour veineux, le corps a besoin de protéines. Elles vont aussi renforcer les veines et limiter la rétention d’eau.

On privilégie les protéines maigres : œufs, la volaille et les poissons blanc et gras, ainsi que les protéines végétales.

La règle à suivre : entre 0,8g et 1g de protéines par jour par kilo de poids corporel.

Ce qui signifie qu’une femme de 60kg doit consommer au moins 50g de protéines par jour, en variant protéines animales et végétales.

Pour rappel, 100g de poulet ou de poisson apportent environ 22g de protéines.

La respiration abdominale

Les muscles abdominaux contribuent aussi au retour veineux. L’idéal est de faire 10 minutes d’abdominaux régulièrement. Mais j’initie aussi mes clients à la respiration abdominale. Elle n’est pas si simple à effectuer au début mais les bénéfices sont réels. Une fois qu’elle est maîtrisée, quelques minutes par jour, à n’importe quel moment de la journée, suffisent pour booster sa circulation veineuse.

Les jambes en l’air

En cas d’œdème en fin de journée ou si vous êtes resté debout toute la journée, c’est ce qui sera le plus efficace pour vous apporter un confort immédiat. Positionnez-vous contre un mur et levez les jambes contre le mur de manière à ce que votre corps forme un angle droit. Restez-y aussi longtemps que vous le souhaitez. En plus ça détend énormément.

Les huiles essentielles circulatoires

Le matin en prévention ou le soir, massez-vous les jambes avec un mélange d’huiles essentielles aux propriétés circulatoires : Cèdre de l’Atlas, Cyprès, Hélichryse italienne, préalablement diluées dans une huile végétale de Calophylle.

Le bon dosage : 2 gouttes de chaque huile à mélanger dans une cuillère à soupe d’huile végétale. L’huile végétale de Calophylle Inophyle, aussi appelée Tamanu, a des propriétés anti-inflammatoires et circulatoires remarquables, cela serait dommage de s’en passer.

L’alimentation et le sport

Je vous invite à lire mon article dédié pour savoir comment améliorer sa circulation avec le sport et l’alimentation.

Conclusion

Améliorer sa circulation veineuse est possible, que ce soit avec le sport et l’alimentation ou avec les solutions naturelles présentées. Mais évidemment, pour obtenir des bénéfices plus durables, et pas uniquement sur le moment, je vous conseille de prendre rdv pour une consultation de naturopathie.

Si vous souffrez de pathologies cardiovasculaires ou si vous cumulez pilule et tabac, alors cette consultation est indispensable.

Articles récents

Les allergies respiratoires se situent au 4ème rang mondial des pathologies chroniques derrière les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète. Elles comprennent les rhinites allergiques, l’asthme allergique et le rhume des foins et sont liées aux saisons. De plus en plus de personnes sont touchées par les allergies respiratoires et les symptômes de l’allergie durent plus longtemps qu’avant. En 1980 on comptait 10% de personnes allergiques en France. Depuis 1999, on estime que jusqu’à 30% de la population connaît au moins un épisode allergique par an.

Alors que faire pour soulager les symptômes d’allergies respiratoires ? Quelles sont les meilleures solutions naturelles contre les allergies respiratoires ?

Qu’est-ce qu’une réaction allergique ?

La réaction allergique est une réaction excessive du système immunitaire en présence de molécules non pathogènes. L’organisme réagit en les considérant comme des agresseurs, ces molécules deviennent alors pour le corps des allergènes. Certaines cellules immunitaires parmi nos globules blancs libèrent de l’histamine, qui entraine le déclenchement de symptômes.

Il existe différents types d’allergies : allergie alimentaire, allergie respiratoire, allergie de contact ou allergie au soleil. Dans cet article nous nous concentrerons sur les allergènes respiratoires.

Les allergènes respiratoires sont présents toute l’année et personne ne peut y échapper. Ils se divisent en deux catégories.

Les allergènes respiratoires extérieurs :

  • Pollens d’arbres
  • Pollens de graminées
  • Pollens d’autres herbacées

Ils sont quasiment présents toute l’année mais avec des « pics ».

Les allergènes respiratoires intérieurs :

  • Les acariens
  • Les blattes
  • Les phanères et la salive des animaux d’intérieur (chat, chien, rongeurs)
  • Les végétaux d’intérieur (ficus)
  • Les moisissures
  • La poussière

Si ces allergènes font globalement partie de notre quotidien, nous n’y sommes néanmoins pas confrontés de la même manière et nous avons des leviers d’action pour limiter les réactions allergiques si nous y sommes sensibles.

Quels sont les symptômes de l’allergie ?

La réaction allergique peut se manifester par des symptômes très divers :

  • inflammation de la muqueuse nasale et buccale : reniflements, congestion nasale, nez qui coule, irritation des yeux, éternuements en série, picotements et démangeaisons, yeux rouges et larmoyants
  • affections cutanées : urticaire, œdèmes, démangeaisons
  • choc anaphylactique : difficultés respiratoires, chute de la tension artérielle, perte de connaissance
  • œdème de Quincke
  • toux, douleurs de poitrine
  • peau bleutée, étourdissements
  • maux de tête

Quand ils deviennent chroniques, les symptômes se transforment en pathologies allergiques.

  • L’asthme : 7 à 10% des allergies
  • La rhinite, la conjonctivite, la sinusite : 15 à 20% des allergies
  • La dermatite atopique ou eczéma atopique : 15 à 20% des maladies chroniques inflammatoires de la peau

Quelles sont les causes des allergies respiratoires ?

La cause héréditaire

La plupart des personnes allergiques ont des prédispositions héréditaires. Les enfants ayant un ou deux parents allergiques ont 30 à 50% de risques dans le premier cas, et jusqu’à 80% dans le second cas de devenir allergique.

Le dérèglement du système immunitaire

L’hypersensibilité du système immunitaire est souvent présente dès l’enfance, sous une autre forme (dermatite atopique, eczéma, intolérance alimentaire, asthme). Elle évolue à l’âge adulte vers une allergie respiratoire du type rhinite ou asthme allergique.

La porosité intestinale et l’appauvrissement du microbiote

30 à 50% des allergies modérées à sévères sont associées à :

  • Une perméabilité intestinale
  • Des intolérances alimentaires
  • Des déficits enzymatiques

Une muqueuse intestinale altérée au niveau de ses jonctions serrées laissent passer les toxines. Ces toxines génèrent une inflammation qui affaiblit et perturbe le système immunitaire. Si la cause intestinale vous concerne, sachez qu’un protocole naturopathique permet de rétablir l’intégrité de la barrière intestinale. De même que les déficits enzymatiques peuvent être compensés par la prise d’enzymes.

Les facteurs favorisants les allergies respiratoires

La pollution est un facteur défavorable. Les produits industriels et la culture intensive (pesticides) génèrent de nombreux polluants volatils. Les enfants y sont plus sensibles car leur système respiratoire est moins armé pour se défendre. C’est pourquoi les enfants vivant dans des zones polluées souffrent ainsi deux fois plus d’asthme allergique et trois fois plus d’eczéma que ceux grandissant dans les régions moins polluées.

Un autre facteur très impactant est l’utilisation d’eau de Javel ou de produits à base de Javel, ainsi que de produits d’entretien industriels. Les liens entre produits de nettoyage et asthme sont avérés. Les professionnels de santé évoluant à l’hôpital sont parmi les plus touchés par l’asthme professionnel. Le personnel de ménage est également concerné. Ces produits toxiques pour nos voies respiratoires sont en vente libre et de nombreux particuliers les utilisent, sans savoir qu’ils affectent l’organisme. Ils devraient être interdits, surtout en présence d’enfants. L’utilisation d’un produit d’entretien pour laver une surface, même rincé, va continuer à relarguer des molécules chimiques volatiles pendant plusieurs heures.

L’allergie respiratoire d’origine professionnelle concerne aussi d’autres professions. Citons les boulangers, les pâtissiers, les coiffeurs, les travailleurs du bois, les peintres…

Calmer les allergies respiratoires avec la naturopathie

Plusieurs grandes techniques utilisées en naturopathie sont particulièrement efficaces pour calmer les allergies respiratoires. Mais ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. Il faut donc tester plusieurs techniques et évaluer au bout de 3 semaines d’utilisation, celles qui vous apportent un réel soulagement.

La phytothérapie en soutien des allergies respiratoires

Certaines plantes se comportent comme des antihistaminiques naturels et elles favorisent la production de molécules anti-inflammatoires. C’est le cas par exemple du plantain, du romarin, du gingko biloba ou de l’ortie, que l’on peut retrouver sous forme de tisanes, de gélules ou d’extraits liquides.

Il est conseillé d’y associer des plantes pour drainer les émonctoires et soutenir leur fonctionnement, surtout le foie et les reins. Le desmodium et le pissenlit sont ainsi incontournables.

La gemmothérapie pour diminuer les symptômes allergiques

Pour les cas de la rhinite allergique, ce sont les bourgeons de cassis, de hêtre, de viorne et de bouleau pubescens qui sont à utiliser.

En cas de sinusite allergique, optez pour le charme, le cassis et les jeunes pousses de romarin.

Pour l’asthme, les bourgeons de cassis, de viorne et de hêtre sont à privilégier.

Vous pouvez acheter les bourgeons en flacon unitaire ou acheter un complexe de bourgeons adapté à l’allergie.

Les bourgeons se prennent en cure de 3 semaines, matin et soir, toujours à distance des repas, directement sur la langue. Respectez le dosage recommandé par le fabricant.

A titre personnel et en cabinet, je recommande les bourgeons du laboratoire Herbolistique, ainsi que leurs complexes anti-allergies (gemmoaller + pollen et acariens).

Les meilleures huiles essentielles anti-allergies

Les huiles essentielles sont à utiliser en synergie pour diminuer les symptômes allergiques. Je recommande de les associer par 3 et de tester la formule sur soi pendant 3 semaines.

Voici les meilleures huiles essentielles anti-allergies :

  • Huile essentielle d’Estragon (Artemisa dracunculus) : antispasmodique puissante, anti-allergique, agit sur le terrain, elle peut donc être utilisée sur le long cours
  • Huile essentielle de Khella (Ammi visnaga) : spasmolytique très puissante et décontracturante, dilatatrice les bronches, tout indiquée en cas d’asthme et d’asthme allergique
  • Huile essentielle de Camomille romaine (Anthemis nobilis) : antispasmodique puissante, anti-allergique cutanée, bien aussi en cas d’asthme nerveux ou allergique
  • Huile essentielle de Tanaisie (Tanacetum annuum) : anti-inflammatoire, anti-allergique, calme les démangeaisons, l’huile essentielle à privilégier en cas d’allergie cutanée et d’eczéma atopique.

Les applications se font toujours diluées dans une huile végétale support, sur le thorax et le haut du dos, en ajoutant les voutes plantaires quand on souhaite agir sur le terrain.

Je recommande les huiles essentielles vendues chez Aroma-zone.

Les meilleurs aliments anti-allergies

Si vous souffrez de rhinite allergique, votre alimentation est votre meilleur allié.

La quercétine est un antioxydant de la famille des flavonoïdes présent dans certains produits végétaux, en quantités variables. Elle a des propriétés antihistaminiques et anti-inflammatoires. Les végétaux riches en quercétine sont ainsi considérés comme des antihistaminiques naturels capables de réduire les symptômes allergiques.

Ses bénéfices sont bien réels, encore faut-il connaître et consommer les aliments qui en contiennent. Voici la liste des aliments les riches en quercétine.

Concrètement, comment faire ?

Un à deux oignons par jour, jaunes ou rouges, sont parmi les aliments les plus faciles à intégrer dans son alimentation (cru ou cuit, à la poêle, à la vapeur, au four…).

Au niveau du chocolat, vous trouverez davantage de quercétine dans le cacao cru mais sinon, un à deux carrés de chocolat NOIR feront toujours l’affaire.

Les cranberry peuvent se trouver dans des mélanges d’oléagineux, une bonne idée de collation d’autant plus que les amandes et les autres oléagineux apportent également de petites quantités de quercétine.

Enfin c’est maintenant la saison des asperges, alors profitez-en !

Dernier point, la quercétine se trouve en complément alimentaire, mais une supplémentation ne se substitue pas aux apports alimentaires. La quercétine sera toujours mieux assimilée par l’organisme si elle est apportée par l’alimentation.

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Le traitement de fond contre les allergies respiratoires

Au-delà des recommandations quotidiennes telles que se laver les cheveux tous les jours, changer de vêtements quand on rentre chez soi, pratiquer un nettoyage nasal chaque soir ou utiliser un collyre pour les yeux, l’allergie chronique nécessite de suivre un traitement de fond pour améliorer son terrain.

Ce traitement de fond devrait, dans l’idéal, commencer avant la période à risque, de manière à préparer au mieux son organisme. Il s’agit de renforcer son organisme de manière global et de soutenir les organes d’élimination.

Le protocole de fonds micro-nutritionnel est indispensable car de nombreux nutriments interviennent dans la réponse immunitaire. C’est donc un rééquilibrage alimentaire global qui sera proposé, de manière à faire les bons choix et à limiter les aliments qui peuvent entretenir l’inflammation.

Vous pouvez dès maintenant trouver des pistes avec l’article suivant :

Manger vrai végétal et varié

Comment lutter contre l’inflammation chronique ?

Et aussi celui-ci :

Toutes les alternatives pour consommer des aliments sains

En amont, les semaines qui précèdent l’arrivée du printemps, le travail doit être réalisé pour réduire l’inflammation, et pour renforcer la flore intestinale tout en réduisant la porosité intestinale. Rappelons qu’environ 80% de nos défenses immunitaires siègent dans notre intestin. En protégeant ou en restaurant microbiote et la muqueuse intestinale, on peut moduler la réaction du système immunitaire et donc atténuer le phénomène allergique.

L’accompagnement de fonds s’étale sur une période de 3 mois à 6 mois.

Les huiles essentielles constituent un réel soutien pour lutter contre la fatigue. Elles peuvent être utilisées de manière ponctuelle ou en cure de 20 jours.

Quelles sont mes huiles essentielles préférées en cas de fatigue ?

La fatigue se caractérise par un état de faiblesse qui pourra être ressenti de manière global. C’est alors l’organisme dans son ensemble qui tourne au ralenti. Mais en fonction de ses causes, la fatigue pourra être physique ou à l’inverse plutôt mentale ou nerveuse. La fatigue ne va s’exprimer de la même manière si vous êtes en état de convalescence après avoir eu la grippe ou le Covid ou si vous êtes en pré burn out.

La fatigue est également étroitement liée au fonctionnement de nos hormones.

Les huiles essentielles que je vous présente dans cet article ne permettront pas de rétablir un déséquilibre hormonal.

Pour la fatigue liée à la ménopause, au syndrome prémenstruel, à l’endométriose, au diabète ou au prédiabète, à l’obésité ou à l’hypothyroïdie, je pourrai vous proposer un protocole d’accompagnement personnalisé. Par contre le protocole est établi sur la base d’un diagnostic posé par un médecin et la plupart du temps des résultats sanguins me sont nécessaires.

Lisez mon article « comprendre pourquoi je suis autant fatigué » pour vous aider à détecter les causes de votre fatigue.

En cas de fatigue passagère

L’huile essentielle de menthe poivrée est tonifiante, idéale pour se donner un coup de boost. Il suffit de l’inhaler directement au flacon pendant une trentaine de secondes. Elle est formellement contre-indiquée pour les enfants avant 12 ans et pour les femmes enceintes.

En cas d’épuisement physique ou nerveux

Certaines huiles essentielles vont permettre de soutenir le fonctionnement des glandes surrénales. Situées juste au dessus des reins, ce sont elles qui fabriquent le cortisol. Le cortisol est sécrété chaque jour de manière physiologique. Mais aussi en cas de stress prolongé, pour nous aider à y faire face. Néanmoins, les glandes surrénales peuvent finir par s’épuiser et la sécrétion du cortisol s’effondrer.

Pour éviter d’en arriver là, associez chaque matin 2 gouttes d’huile essentielle de pin sylvestre et 2 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire. Mélangez les 4 gouttes obtenues avec un peu d’huile végétale. Frictionnez vos surrénales, situées au milieu du dos, de part et d’autre de la colonne vertébrale, en vous aidant de vos poings. Faites cela pendant une minute, de manière à ressentir de la chaleur dans votre dos sous l’effet de la friction.

A faire chaque matin pendant 3 semaines, pas plus.

En alternative, utilisez l’huile essentielle de katafray ou une huile essentielle de sapin.

En cas de fatigue nerveuse et mentale

L’huile essentielle de thym à thujanol ou à linalol est réputée pour être énergisante et ré-équilibrante du système nerveux. Elle est également immunostimulante et sera ainsi adaptée en période de convalescence.

Pour stimuler son cerveau, inhalez pendant une minute l’huile essentielle de romarin à cinéole ou de laurier noble. Elles sont toutes les deux neurotoniques.

L’huile essentielle de citron est plus douce. L’intérêt est alors de l’associer à d’autres huiles essentielles. Elle peut également être utilisée seule par les enfants à partir de 6 ans. Quelques secondes de respiration au-dessus du flacon suffit le matin.

L’huile essentielle de gingembre est également une alliée en cas de fatigue nerveuse ou de fatigue générale.

En cas de fatigue liée à une maladie

Dès que vous êtes malade, ou que vous avez une inflammation quelque part, il est normal de ressentir de la fatigue.

Je recommande dans ce cas les huiles essentielles riches en 1,8-cinéole pour se tonifier et aider le système immunitaire à combattre virus ou bactéries.

Voici celles qui en contiennent le plus et qui auront une action sur le système immunitaire :

  • Eucalyptus Smithii : 70 à 84%
  • Eucalyptus Globulus : 62 à 75%
  • Eucalyptus Radiata : 60 à 80%
  • Ravintsara : 50 à 60%
  • Niaouli : 45 à 65%
  • Cajeput : 43 à 67%
  • Marjolaine Sylvestre : 40 à 60%
  • Romarin à Cinéole : 41 à 52%
  • Saro : 40 à 50%
  • Laurier Noble : 35 à 45%

Source : compagnie des sens

L’idéal est d’avoir une composition de 2 à 3 huiles essentielles, avec des molécules actives différentes.

Par exemple : un eucalyptus + un thym + citron ou gingembre. 30% d’huiles essentielles à mélanger dans une huile végétale neutre.

La préparation est alors à appliquer sur le thorax matin, midi et soir pendant 5 jours.

Conclusion

Vous avez maintenant un bon aperçu des meilleures huiles essentielles contre la fatigue. Au-delà de leurs propriétés thérapeutiques, c’est aussi votre sensibilité personnelle à telle ou telle huile qui vous permettra d’en ressentir tous les bienfaits.

Lisez mon article « 3 solutions naturelles pour lutter contre la fatigue« .

Le CBD serait-il le nouvel or vert ? L’engouement commercial autour du CBD peut rendre méfiant, et pourtant, les bienfaits du CBD sont réels et de plus en plus étayés. Néanmoins, il est difficile de s’y retrouver. Si vous vous demandez pourquoi et comment prendre du CBD, avec quelle concentration et quel dosage, cet article vous apportera toutes les réponses.

Qu’est-ce que le CBD ?

Avant de parler du CBD, il faut savoir que certains végétaux synthétisent des cannabinoïdes.

Parmi ces végétaux, on entend beaucoup parler du chanvre et du cannabis. Et pourtant ce sont 2 termes employés pour désigner la même plante. Les deux plantes sont issues de l’espèce botanique Cannabis Sativa, dont il existe des centaines de variétés. 

Néanmoins, le chanvre est le terme habituellement utilisé pour désigner la culture de cette plante et son utilisation industrielle : construction, textile, alimentation…

Alors que le cannabis désigne un usage « récréatif » de la plante caractérisé également par un taux de THC supérieur à 0,2 % et pouvant atteindre jusqu’à 30%.

Dans un plant de Cannabis Sativa, on retrouve des centaines de molécules actives différentes, appelés cannabinoïdes. Parmi ceux-ci, le CBD, le THC, le CBN mais aussi le CBG sont les molécules les plus étudiées, en raison de leurs effets sur l’organisme.

Quels sont les effets du CBD ?

Le corps produit aussi des cannabinoïdes, qui communiquent directement avec notre système nerveux. L’intérêt majeur du CBD est qu’il serait capable d’interagir avec les récepteurs de notre propre système endocannabinoïde, favorisant la réponse naturelle du corps face à des situations de douleur, d’anxiété ou de stress.

Un autre avantage est que le CBD ne génère ni effets indésirables ni accoutumance. Il peut donc être pris sous la forme de cure ponctuelle ou au long cours, dans le cas de problématiques chroniques. Il peut également être pris en complément d’un traitement médicamenteux. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

Les effets positifs du CBD sont déjà très documentés et de nouvelles propriétés continuent à être découvertes et « testées ».

Pourquoi prendre du CBD ?

Voici 3 troubles pour lesquels le CBD a été le plus étudié.

Le CBD contre la douleur

Le CBD agit comme un antalgique naturel qui pourrait diminuer la douleur ressentie dans les cas suivants :

  • Arthrite et arthrose : douleurs articulaires, rhumatismes
  • Migraines et maux de tête
  • Règles douloureuses
  • Inflammations diverses
  • Fibromyalgie
  • Tensions musculaires suite à un effort intense : le CBD est ainsi autorisé par l’Agence Mondiale Antidopage comme molécule favorisant la récupération musculaire des sportifs.

Le CBD contre le stress et l’anxiété

Le cannabidiol a des effets bénéfiques sur l’humeur de manière globale en favorisant l’équilibre nerveux. Grâce à ses interactions avec les récepteurs du GABA et ceux de la sérotonine, il vient renforcer la réponse apportée par l’organisme dans une situation anxiogène.

Enfin il contient des propriétés anxiolytiques et antidépressives (pour tout ce qui est léger à modéré).

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Le CBD contre les troubles du sommeil

En favorisant le relâchement musculaire et en diminuant le niveau de stress, le CBD pourrait diminuer les troubles liés à l’endormissement.

Toutes les personnes ne répondent pas de la même manière à son effet tranquillisant mais en tant que produit naturel, le CBD est une molécule intéressante à essayer en cas de troubles ponctuels ou chroniques, sans risque d’accoutumance.

De plus il peut tout à fait être associé à la mélatonine. La mélatonine aura un effet plus direct sur l’endormissement alors que le CBD pourra aussi agir sur la qualité globale du sommeil.

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Pourquoi prendre du CBD Tylio

Après avoir étudié le marché, voici l’huile de CBD que je recommande pour la douleur, l’inflammation, le stress, en cas de troubles du sommeil ou pour soulager les tensions musculaires post effort :

Tilyo CORPS & ESPRIT

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Comment prendre du CBD ? 

L’huile de CBD peut être consommée pure ou mélangée à une boisson ou un aliment. Néanmoins, il est fortement déconseillé de fumer l’huile de CBD. La combustion d’huile de CBD génère des composés cancérigènes. D’autres formes de CBD sont plus adaptées à l’inhalation ou au vapotage.

Le CBD peut également être intégré à une crème ou à une huile de massage afin de soulager les douleurs musculaires, inflammatoires ou bien articulaires. C’est aussi un choix intéressant en cas d’inflammation cutanée du type acné.

Quelle forme de CBD consommer ?

Huile, fleur, gélule…, les voies de consommation du CBD sont multiples. Parmi celles-ci, l’huile de CBD est la forme la plus répandue. Efficacité, facilité, rapidité d’action et très bonne tolérance en font LA forme à privilégier.

Cependant, le choix n’est pas si simple car 3 sortes d’huiles différentes sont commercialisées :

  • L’isolat de CBD qui contient 99% de CBD pur mais aucune autre molécule active.
  • Le CBD Board Spectrum (large spectre) qui est obtenu par distillation d’huile de chanvre préalablement purifiée. L’intérêt de cette méthode est que l’on obtient une huile sans aucune molécule de THC résiduelle mais ce procédé supprime une partie des molécules actives.
  • Le CBD Full Spectrum (spectre complet) est l’huile de CBD la plus réputée car elle contient l’ensemble des molécules actives : cannabinoïdes, terpènes, etc. Ces molécules agissent ensemble, et viennent renforcer les effets attendus. On peut parler d’effet d’entourage.

Comment prendre l’huile de CBD ?

L’huile est généralement vendue sous la forme d’un petit flacon avec une pipette. Les gouttes se versent directement sous la langue et se conservent en bouche pendant une minute environ. Cette assimilation sublinguale permet aux effets de commencer à se faire sentir au bout d’une quinzaine de minutes. Il faudra parfois attendre plus longtemps en fonction des individus. L’effet dure en général entre 2 et 6h.

Comment déterminer le meilleur dosage ?

Comme tout produit naturel, le dosage (ou nombre de gouttes) qui vous sera adapté n’est pas connu à l’avance. Il se fera en fonction de vos besoins et de vos problématiques.

Il est conseillé de commencer par le dosage minimal (5 gouttes d’une huile à 5%), et d’augmenter le nombre de gouttes chaque semaine, sur une durée de 3 semaines. Les effets sont progressifs, il faut donc se donner un peu de temps pour déterminer un dosage optimal.

Quelle concentration de CBD choisir ?

1 goutte équivaut à x mg de CBD, en fonction de sa concentration.

La FSA (Food Standards Agency) recommande de ne pas dépasser 70mg de CBD par jour, ce qui correspond à environ 28 gouttes d’une huile à 5% de CBD.

Pour une première utilisation, optez pour une huile de CBD concentrée à 5% et partez sur un « test » de 3 semaines en augmentant progressivement le nombre de gouttes comme expliqué plus haut.

Si les effets ressentis sont insuffisants, vous pourrez augmenter le dosage, toujours en faisant des essais sur une durée d’une semaine.

Il est également possible de jouer sur le nombre de prises. Les prises étalées dans la journée seront plus adaptées aux douleurs chroniques et à l’anxiété. Alors que pour les troubles du sommeil, il serait possible de se contenter d’une prise unique en soirée. Mais là aussi, il faut tester !

Il existe des concentrations avec 5 %, 10 %, 20 % et 30 % de cannabidiol. Mais cela aura simplement une incidence sur le nombre de gouttes pris par jour et la durée du flacon. Ainsi 2 gouttes d’huile de CBD à 5% sont équivalentes à 1 goutte d’huile de CBD à 10% et ainsi de suite.

Conclusion

Le CBD est un produit sûr, très bien toléré par l’organisme et sans effet d’accoutumance. La seule contrainte est de réussir à déterminer le dosage qui convient à votre problématique. Beaucoup en retirent des bénéfices mais nombreux sont également ceux qui n’en ressentent aucun effet, par méconnaissance du protocole à suivre.

Faute d’études sur ce sujet, le CBD est déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants.

L’arthrose est la pathologie articulaire la plus répandue. Elle concernerait 10 Millions de Français. Pourtant, en suivant les méthodes naturelles présentées ici, beaucoup de souffrance pourrait être évitée. Certaines personnes en subissent les conséquences au quotidien alors que d’autres ne présentent aucun symptôme lié à cette dégénérescence. Comment expliquer cette différence ?

Arthrose physiologique vs arthrose inflammatoire

L’arthrose physiologique

L’arthrose est dite physiologique quand elle exprime le vieillissement physiologique des articulations, qui débute en moyenne à partir de 40 ans.

Quand l’arthrose se manifeste avant, elle est généralement dû à des mouvements répétés depuis l’enfance ou l’adolescence, ou à des mauvaises postures, dont les conséquences se font alors ressentir plus tôt, parfois dès 25 ou 30 ans.

Les sportifs de haut niveau qui répètent inlassablement les mêmes mouvements sont fréquemment touchés. Ces mouvements vont alors provoquer une usure accélérée du cartilage. Certaines activités professionnelles sont également concernées.

L’arthrose n’est donc pas qu’un phénomène lié à l’âge. Notre mode de vie a un impact direct sur son incidence et sur son évolution.

Et c’est aussi sur votre mode de vie que vous pouvez agir !

L’arthrose inflammatoire

Quelles sont les parties du corps les plus souvent touchées par l’arthrose ?

L’arthrose lombaire et l’arthrose cervicale sont les plus répandues. Suivie de l’arthrose des doigts, du genou et de la hanche.

Comment fonctionne l’articulation ? Comment se dégrade-t-elle ?

Lisez cet article pour mieux comprendre cette pathologie :

Quelles solutions naturelles contre les douleurs articulaires

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Parce qu’augmenter son niveau d’énergie grâce à des méthodes naturelles sera toujours plus efficace et plus durable qu’augmenter sa consommation de café, je vous présente, dans cet article, différentes techniques pour faire le plein d’énergie tout au long de l’année.

Qu’est-ce que l’énergie ?

L’énergie est impalpable mais elle est tout autour de nous. C’est une substance invisible mais qui constitue toute matière.

L’énergie circule à l’intérieur de nous et véhicule certaines informations. Son niveau n’est jamais fixe. On peut aussi parler de vibrations, et de fréquence vibratoire.

Tout ce qui nous entoure émet des vibrations. Les vibrations représentent l’énergie en mouvement.

Sans rentrer dans la technique, car je ne suis pas physicienne et que je ne suis pas là pour faire un cours de physique quantique, il faut simplement garder en mémoire que plus la fréquence vibratoire est élevée, plus l’émetteur est porteur d’ondes « positives ». A l’inverse, quelqu’un ou quelque chose qui possède un taux vibratoire bas émet des ondes négatives.

D’où provient l’énergie ?

Notre corps est composé de différentes énergies (solides, liquides, gazeuses, cellulaires…) qui ont leur propre fréquence vibratoire. Ces énergies sont nourries par les aliments que nous mangeons, par l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, mais aussi des éléments qui nous entourent :

  • La terre, les arbres, et donc la nature
  • Le soleil
  • L’eau (mer, rivière, lac, etc)
  • L’air

L’énergie provient aussi des personnes qui nous entourent.

Vous émettez vous-même des vibrations et dès que vous êtes dans une proximité physique avec quelqu’un ou que vous avez un échange avec cette personne, l’énergie commence à circuler de part et d’autre.

L’on dit ainsi de certaines personnes qu’elles sont solaires, qu’elles dégagent de bonnes ondes, ou qu’elles ont une énergie communicative.

Alors que d’autres personnes semblent transmettre une énergie négative. Elles émettent de « mauvaises ondes ».

Vous êtes-vous déjà senti mal à l’aise en présence d’une personne que pourtant vous ne connaissez pas ? Votre corps a perçu une énergie dissonante et vous le fait savoir !

Si vous êtes sur une fréquence vibratoire haute, vous attirerez plus facilement des personnes sur la même fréquence. La loi de l’attraction fait que le positif attire le positif !

De la même manière, si vous attirez toujours des personnes que vous jugez négatives pour vous, alors c’est qu’il y a une brèche dans votre énergie vitale. Vous êtes en fuite d’énergie et ces personnes le ressentent. Elles vont s’en servir pour littéralement vous pomper votre énergie. C’est le cas des pervers narcissiques, des situations de harcèlement ou toute situation de violence psychique ou physique.

Si vous êtes tout le temps fatigué, vous aurez besoin d’utiliser plusieurs techniques pour retrouver une énergie durable.

Comment augmenter son énergie ?

Nous naissons avec un capital d’énergie.

Ce capital est reconnu dans toutes les cultures : énergie vitale pour la naturopathie, qi en médecine chinoise, dosha en médecine ayurvédique, prana.

Cette énergie vitale fluctue tout au long de notre vie. Certains facteurs la renforcent, quand d’autres viennent la diminuer. D’une manière générale, un bon niveau d’énergie vitale permet de rester en bonne santé et de supporter les stress de la vie, petits ou grands.

Un corps sain a une fréquence vibratoire élevé alors que la maladie se développe sur une fréquence vibratoire basse.

Bonne nouvelle, il est tout à fait possible d’augmenter son niveau d’énergie vitale, et ce à tout âge !

Les solutions naturelles pour augmenter son énergie

  1. Cultiver les émotions positives

Toute émotion positive comme la joie, l’empathie ou la bienveillance vient alimenter votre énergie vitale et augmente votre résistance au stress.

Cela peut aussi passer par une évolution dans votre état d’esprit. Changer son regard sur les événements de la vie, leur donner un sens ou en faire une force.

Qui ne s’est jamais dit avec le recul que cet événement difficile avait finalement été salutaire ?

J’interviens sur cet aspect en sophrologie. La sophrologie aide à cultiver les émotions positives et à percevoir le positif dans ce que nous vivons.

  1. Multiplier les contacts avec la nature

Prendre un bain de mer, marcher en forêt ou simplement dans un parc, être pieds nus sur la terre, se baigner dans un lac. Mais aussi contempler, toucher et sentir les éléments naturels (arbre, feuille, terre, fleur…). Tout ce qui vous met en contact direct avec la nature a un impact positif sur votre organisme. Nous devrions chaque jour être au contact de la nature car la nature est riche en éléments vitalogènes. A l’inverse, les villes possèdent de nombreuses interférences négatives (antennes relais, fumée des usines, bruits, pollution lumineuse et visuelle…).

  1. Se mettre à l’aromathérapie

Certaines huiles essentielles ont des fréquences vibratoires particulièrement élevées et sont porteuses d’une énergie.

Citons l’huile essentielle de Rose de Damas, l’huile essentielle d’Encens Oliban, l’huile essentielle de Ravintsara ou de Lavande fine ou vraie. Certaines personnes sont sensibles à celle de Basilic Sacré, de Sauge ou de Nard de l’Himalaya (difficile à trouver néanmoins).

Au-delà de cette dimension vibratoire, je recommande toujours de choisir une huile essentielle en fonction de sa sensibilité à son odeur.

Pour obtenir un effet vibratoire, inhaler les effluves aromatiques d’une huile essentielle de manière consciente pendant une minute, 3 fois par jour.

3 manières de faire :

  • Inhaler les molécules aromatiques directement au flacon
  • Déposer 1 goutte sur la face interne de chaque poignée, les rapprocher en cathédrale et respirer profondément
  • Mettre 2 gouttes sur un mouchoir et respirer de la même manière

J’effectue des initiations à l’aromathérapie en séance de sophrologie car j’ai une cinquantaine d’huiles essentielles. Il suffit de me le demander en amont. L’effet énergétique d’une huile essentielle est amplifié lors d’un état de conscience modifié induit par la sophrologie.

Mes huiles essentielles préférées contre la fatigue

  1. Se laisser porter par la musique

Les sons créent des ondes vibratoires qui résonnent en soi. La musicothérapie est ainsi une pratique thérapeutique reconnue. Certaines musiques ont la réputation d’augmenter la fréquence vibratoire (Mozart, Bach) mais, comme pour les huiles essentielles, c’est avant tout sa sensibilité auditive qui prime.

Quand votre moral est en berne ou que vous êtes fatigué, écouter une musique qui « vous » parle va très rapidement augmenter votre niveau d’énergie, énergie physique, énergie mentale et énergie vibratoire.

  1. S’initier à la sophrologie ou à la méditation

La sophrologie ou la méditation sont 2 techniques qui peuvent vous aider à augmenter votre fréquence vibratoire et donc votre niveau d’énergie.

Le pouvoir de la pensée est tel qu’il permet d’augmenter nos vibrations positives.

En sophrologie, on va diriger notre flot de pensée, l’amener vers quelque chose de positif pour favoriser la production d’hormones du bien-être.

Pendant une séance de sophrologie, ma voix vous conduit dans un état de conscience modifié. Cet état provoque un changement au niveau des ondes cérébrales. Aux portes de l’inconscient, votre mental est alors plus ouvert au changement. Certaines séances portent ainsi spécifiquement sur le niveau d’énergie.

J’utilise beaucoup cette pratique dans les cas de burn in, burn out ou pour aider à la fertilité, dans le cadre d’un protocole pma par exemple.

  1. Consommer des aliments à haute fréquence vibratoire

Chaque aliment a une vibration qui lui est propre. L’expression « nous sommes ce que nous mangeons » comporte également un paramètre vibratoire.

Votre alimentation influence votre humeur, votre moral, votre résistance au stress, votre mémoire, votre concentration, votre motivation, votre sommeil… Une alimentation trop industrielle, avec trop d’aliments transformés, génère une inflammation chronique, qui vous pompe littéralement votre énergie.

A l’inverse, certains aliments sont vitalogènes, ils sont porteurs de fortes vibrations. Ce sont tous les aliments qui sont encore vivants, tels que les graines germées ou les aliments fermentés tels que le kombucha et le kéfir.

Ce sont aussi les aliments riches en antioxydants, surtout présents dans les fruits et les légumes.

La cuisson diminuant ces vibrations, il faut avoir des apports, au quotidien, d’aliments crus.

Que manger en cas d’inflammation chronique ?

Les nutriments indispensables pour se maintenir en forme

La vitamine C

L’organisme ne sait ni synthétiser ni stocker la vitamine C. L’alimentation représente donc la seule source d’apport.

Les fonctions principales de la vitamine C

  • Synthèse de collagène / cicatrisation cutanée
  • Antioxydante / protection cellulaire contre le stress oxydatif
  • Soutien immunitaire
  • Participation à la synthèse de neurotransmetteurs / soutien du système nerveux
  • Réduction de la fatigue / métabolisme énergétique
  • Augmente l’assimilation du fer

Quels sont les aliments riches en vitamine C ?

Seuls les produits végétaux en contiennent. Cette vitamine est très sensible à l’air et à la chaleur. Sa teneur diminue chaque jour après cueillette. C’est la 1ère vitamine détruite pendant la cuisson.

Les aliments riches en vitamine C sont, pour les fruits, les agrumes, la goyave, les fruits rouges et les kiwis. Les légumes riches en vitamine C sont les poivrons, qu’ils soient crus ou cuits, les crucifères, les feuilles d’épinards et le persil.

La vitamine D

Quels sont les rôles de la vitamine D ?

Avoir un taux suffisant est indispensable à l’assimilation du calcium et à la maturation lymphocytes. De plus, les cellules ont besoin de vitamine D pour assimiler le magnésium, minéral essentiel à l’énergie.

Manquer de vitamine D favorise la fatigue, la déprime, les crampes et douleurs musculaires, les vertiges… 

Où trouver de la vitamine D dans les aliments ?

La vitamine D est présente dans les produits de la mer, mais en quantités insuffisantes pour couvrir les besoins journaliers de l’organisme. Seul le soleil, entre mai et septembre, permet une synthèse suffisante de cette vitamine essentielle.

La carence en vitamine D concerne aussi bien les enfants que les adultes. En hiver, il est donc nécessaire de se supplémenter, en prenant des gouttes au quotidien ou une ampoule une fois par mois ou tous les deux mois.

Le magnésium

Le magnésium fait partie des minéraux essentiels. Il intervient dans plus de 300 réactions biologiques.

Les fonctions principales du magnésium

  • Il contribue à transformer les aliments en énergie.
  • Il joue un rôle dans la transmission de l’influx nerveux.
  • Il intervient dans la contraction musculaire.
  • Il participe au stockage et à la libération de la dopamine et de la sérotonine.

La carence en magnésium est l’une des plus fréquentes, soit par excès d’élimination (sport, stress) ou par insuffisance d’apports. Elle se manifeste par de nombreux symptômes (paupière qui tressaute, irritabilité, sautes d’humeur, troubles du sommeil, crampes, anxiété, dépression, maux de tête, palpitations, difficultés de concentration…).

Où trouver le magnésium dans l’alimentation ?

  • Les céréales complètes ou non raffinées
  • Les oléagineux
  • Les légumineuses
  • Les graines
  • Le cacao / le chocolat
  • La banane
  • Les tomates séchées
  • Le tofu

Conclusion

Augmenter son énergie et préserver son capital d’énergie vital n’a jamais été aussi essentiel que dans ces temps chahutés. Vous avez le pouvoir d’aider votre corps à lutter contre toutes les agressions du quotidien, qui diminuent notre énergie profonde.

Les mesures présentées dans cet article sont simples mais efficaces. Elles demandent simplement à être appliquées avec régularité pour pouvoir pleinement profiter de leurs bienfaits.

Voici des solutions naturelles supplémentaires pour diminuer la fatigue.

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Comprendre les hormones féminines, leur fonctionnement et leurs rôles n’est pas toujours aisé. Les hormones féminines sont indispensables à la vie de la femme. Les œstrogènes interviennent ainsi dans de nombreux systèmes (osseux, musculaire, nerveux, cutané, cardiovasculaire…) et ils ont un rôle protecteur. Mais en excès, ils provoquent des pathologies.

Vous voulez tout savoir sur  les hormones féminines ? Vous cherchez à saisir leurs rôles et leur impact sur votre corps ? Vous vous interrogez sur les déséquilibres hormonaux et leurs symptômes ?  

Cet article vous donne les clés pour tout savoir sur les hormones féminines ovariennes.

Les hormones féminines : qu’est ce que c’est ?

Les hormones féminines appartiennent à deux catégories : les œstrogènes et la progestérone. Toutes deux sont sécrétées par les ovaires. Comme toutes les hormones, les œstrogènes et la progestérone sont des messagers chimiques, véhiculés dans le sang, qui apportent un message à des cellules éloignées. 

La production d’hormones par les ovaires est elle-même conditionnée par des hormones sécrétées par le cerveau et plus particulièrement par l’hypophyse : l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).

La sécrétion des œstrogènes et de la progestérones suit un rythme qui se répète à chaque mois. La chute de ces taux d’hormones provoque les règles et correspond au premier jour de chaque cycle.

Les œstrogènes

L’œstrogène garantit le bon fonctionnement du corps féminin pour l’ovulation et la grossesse. Cette hormone joue aussi un rôle dans les fonctions motrices et la mémoire.

Le groupe des œstrogènes est composé de trois hormones: oestradiol, oestrone et oestriol.

Ces hormones sont produites principalement par les ovaires de la puberté à la ménopause mais aussi par le placenta durant la grossesse et par les glandes surrénales tout au long de la vie.

Durant un cycle menstruel de 28 jours, le cerveau, via l’hypothalamus puis l’hypophyse, libère de la FSH qui stimule les ovaires qui commencent alors à sécréter des œstrogènes. Le pic d’œstrogènes est atteint deux jours avant l’ovulation. A partir de l’ovulation, le taux d’œstrogène commence à baisser.

Quand a lieu l’ovulation ?

L’ovulation n’a pas lieu le 14ème jour du cycle. Le moment de l’ovulation dépend de plusieurs hormones (FSH, LH et œstrogènes). La première phase du cycle menstruel, la phase folliculaire, a une durée plus ou moins longue. C’est elle qui détermine la durée globale de votre cycle. Par contre, la 2ème phase du cycle, qui démarre après l’ovulation, appelée la phase lutéale, a elle une durée stable de 14 jours.

De plus, même avec un cycle régulier, le jour de l’ovulation n’est pas fixe d’un cycle sur l’autre.

Néanmoins, vous pouvez reconnaître les signes d’ovulation et ainsi détecter votre période de fertilité. Les signes d’ovulation sont différents en fonction des femmes. Voici les plus courants :

  • Pertes vaginales,
  • Glaire cervicale abondante,
  • Douleurs aux ovaires,
  • Douleurs lors d’un rapport sexuel,
  • Bas ventre gonflé,
  • Tensions dans le bas ventre,
  • Tensions mammaires,
  • Vagin gonflé,
  • Hausse de la libido.

La progestérone

La progestérone est l’hormone qui prépare la nidation et l’implantation de l’ovule dans l’utérus lorsqu’il y a fécondation. 

Vers le onzième jour du cycle, le cerveau commence à sécréter de la LH. Au moment de l’ovulation, le taux de LH atteint un pic. Le corps jaune des ovaires déclenche la sécrétion de la progestérone.

Si l’ovule n’est pas fécondé, le taux de progestérone chute et entraîne l’apparition des règles.

Les rôles des hormones féminines ovariennes

Les hormones féminines favorisent les conditions de la nidation d’un éventuel embryon. Elles jouent aussi un rôle essentiel durant la grossesse.

A la puberté

A l’adolescence, l’hypothalamus libère une hormone, la GnRH. Celle-ci apporte le message à la glande pituitaire de déclencher la libération des hormones par les ovaires. La production d’œstrogène et de progestérone débute alors. La puberté commence. Les règles apparaissent et deviennent le marqueur de cette étape.

Les œstrogènes influent sur le développement des caractères sexuels secondaires : système uro-génital, système mammaire, élargissement du  bassin et système pileux. Mais ces hormones participent aussi à la fixation du calcium sur les os et stimulent la croissance lors de la puberté. Ce groupe d’hormones agit aussi sur la qualité de la peau, des cheveux et sur la voix.

La progestérone n’a pas d’influence sur les caractères visibles du corps féminin. 

Cependant, elle prépare l’utérus aux règles et calme les contractions lors des menstruations.

De la puberté à la ménopause

Jusqu’à la ménopause, le corps produit tous les mois des œstrogènes et de la progestérone. Une femme connaît environ 500 cycles menstruels dans sa vie. A chaque cycle, les hormones féminines préparent le corps à une éventuelle grossesse.

La ménopause se traduit par l’arrêt des règles et donc du système ovarien. Les ovaires n’ont plus d’ovules en stock à produire. La progestérone n’est plus sécrétée. Le taux d’œstrogène chute également de manière assez brutale.

L’arrêt de la sécrétion des hormones féminines sexuelles provoque pour certaines femmes des troubles corporels tels que maux de tête, bouffées de chaleur, fatigue, prise de poids, baisse de moral…

Comme les œstrogènes jouent aussi un rôle dans le métabolisme féminin, l’absence de sécrétion à la ménopause peut aussi causer des pathologies plus graves comme l’ostéoporose.

Les femmes peuvent également commencer à développer des pathologies cardiovasculaires car les œstrogènes ont un effet protecteur.

les hormones féminines de la puberté à la ménopause

Pendant la grossesse

Si l’ovule a été fécondé, la production d’œstrogènes et de progestérone se poursuit à un rythme plus élevé pendant la gestation.

Durant les huit premières semaines de grossesse, les œstrogènes sont sécrétés par les ovaires puis par le placenta. Ce groupe d’hormones va développer la vascularisation de l’utérus et augmenter la masse musculaire de ce dernier. Les œstrogènes favorisent aussi la croissance du fœtus.

La progestérone est sécrétée par les ovaires jusqu’à la dixième semaine de grossesse puis par le placenta. Cette hormone empêche les contractions de l’utérus, pour ne pas expulser le fœtus. La progestérone favorise également l’augmentation des glandes mammaires en vue de l’allaitement. 

A l’inverse, à l’approche de l’accouchement, le taux de progestérone chute pour favoriser les contractions nécessaires à la sortie du bébé.

Les déséquilibres hormonaux 

L’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Elle se caractérise notamment par de fortes douleurs pelviennes pendant la période des règles. Elle reste pourtant souvent incomprise.

Les cellules endométriales tapissent la partie interne de l’utérus et s’épaississent pour accueillir l’embryon lors de la nidation. S’il n’y a pas de nidation, l’endomètre se délite puis est évacué par le flux sanguin que constituent les règles.

L’endométriose s’explique par la présence de tissu endométrial hors de l’utérus, le plus souvent dans la zone abdominale. Ces cellules tout comme l’endomètre sont sensibles aux variations hormonales. Ces lésions réagissent donc aux variations des œstrogènes.

Tout comme l’endomètre, ces lésions se développent en début de cycle puis saignent au moment  des règles.

Les douleurs provoquées par l’endométriose ont tendance à s’atténuer voire à disparaître à la ménopause lorsque le corps féminin ne sécrète plus d’œstrogènes.

Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie présente chez 1 femme sur 10 pendant sa période de fertilité. De multiples follicules, nommées communément kystes, se forment sur les ovaires et sont visibles lors d’une échographie.

Le SOPK se manifeste le plus souvent par  des cycles menstruels irréguliers et longs voire une absence de règles et des difficultés à concevoir un enfant. D’autres symptômes comme une pilosité plus importante ou de l’acné peuvent aussi apparaître.

Cette affection provient d’un excès d’hormones androgènes qui normalement sont transformés en œstrogènes. Le SOPK relève donc d’un manque d’œstrogènes.

L’acné hormonale

Le Journal of American Academy of Dermatology indique que 54% des femmes âgées de 25 ans et plus souffrent d’acné.

L’acné peut être provoquée par un dérèglement hormonal chez les femmes adultes et être également présente pendant la grossesse. Les hormones sexuelles, œstrogènes, progestérone et testostérone, régulent la production de sébum par les glandes sébacées. La progestérone a tendance à stimuler la production de sébum quand les œstrogènes possèdent des capacités à la freiner.

En début de cycle, le taux d’œstrogènes est élevé, le sébum est régulé. A partir du milieu de cycle, le taux d’œstrogènes chute et le taux de progestérone progresse. C’est à partir de ce moment que l’acné se développe, plutôt en bas du visage car l’acné est hormonale.

Le SPM (syndrome prémenstruel)

80% des femmes souffrent chaque mois de ces symptômes. Et une femme sur 3 en est très indisposée.

Le SPM, ou syndrome prémenstruel, est un ensemble de symptômes qui surviennent avant le début des règles et qui sont plus ou moins prononcés selon les femmes. Des symptômes physiques sont ressentis comme des ballonnements, des crampes abdominales, des douleurs aux seins. Des perturbations émotionnelles peuvent aussi apparaître comme de l’irritabilité, de l’anxiété, ou une perte d’estime de soi.

Cet inconfort est lié aux changements hormonaux ou plutôt au déséquilibre entre les taux hormonaux d’œstrogènes et la progestérone durant le cycle menstruel.

Lorsque le taux d’œstrogènes est trop élevé, les femmes souffrant de SPM subissent gonflement, colère et irritabilité.

A l’inverse, si  le taux de progestérone est trop élevé, anxiété et fatigue intense se font ressentir.

Conclusion

Vivre en harmonie avec son cycle et ses hormones n’est pas incompatible. 

Vous détenez les capacités d’adapter votre rythme avec celui de vos hormones pour vivre le plus sereinement possible quel que soit votre âge. Une alimentation équilibrée, l’apport de certains nutriments ou la réduction du stress participent à la régulation hormonale.

La naturopathie, en tant que pratique holistique, propose un accompagnement global et personnalisé qui offre de très bons résultats.

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La perte d’odorat est un des symptômes fréquents liés à l’infection au coronavirus. Une étude française a estimé que 86% des patients atteints d’une forme légère à modéré du Covid-19 connaissent des modifications de l’odorat.

Cette perte d’odorat peut être partielle ou totale, et est souvent couplée à la perte du goût, les 2 sens étant intimement liés.

Certaines personnes font également état d’une mauvaise perception des odeurs, voire d’une déformation. Un parfum apprécié jusque-là peut par exemple ne plus être supporté.

En moyenne 80% des personnes touchées récupèrent leurs capacités olfactives dans les 2 mois après la fin de la maladie. Mais environ 8% d’entre elles ne l’auront pas retrouvé au bout de 6 mois.

Comment faire pour retrouver l’odorat ?

La rééducation olfactive est actuellement la seule solution pour essayer de retrouver ses facultés olfactives. Il s’agit de rééduquer la partie du cerveau lésée.

Le protocole a été conçu avec des odeurs puissantes, riches en molécules aromatiques, et reconnaissables. Et ce sont les huiles essentielles qui répondent à ces critères.

Suivi sur 12 à 16 semaines, le protocole va permettre de stimuler le sens de l’odorat quotidiennement grâce à 6 huiles essentielles choisies pour leurs familles aromatiques.

Les huiles essentielles pour retrouver l’odorat

Voici la liste des huiles essentielles suggérées :

Huile essentielle de Clou de Girofle
Huile essentielle de Géranium rosat
Huile essentielle d’Eucalyptus Smithii, Globulus ou Radié
Huile essentielle de Citronnelle
Huile essentielle d’Absolu de Rose de Damas (attention ce n’est pas l’huile essentielle de Rose)
Puis au choix, huile essentielle de Menthe poivrée, de Gingembre ou de Poivre noir

Le protocole détaillé

Respirez chaque odeur à 3 reprises. Tenez le flacon à une dizaine de centimètres de votre visage.

Respectez 1 minute de pause entre chaque odeur.

Les noms de chaque huile essentielle doivent être masqués avec des étiquettes. L’objectif est dans un premier temps de rééduquer et donc de stimuler le sens de l’odorat. Inutile de chercher à reconnaître telle ou telle odeur.

L’exercice est à faire 2 fois par jour. Je le recommande le matin et au coucher. Par contre l’odorat ne doit pas être perturbé par le goût. On évite donc de boire du café, de manger ou de se laver les dents 1h avant. Idem évidemment avec le tabac.

Votre sensibilité olfactive va progressivement s’améliorer.

C’est la régularité qui sera payante.

La micronutrition pour retrouver l’odorat

Au niveau des nutriments, c’est le zinc qui peut vous aider à retrouver l’odorat. Je recommande une supplémentation de 2 mois, aux doses journalières recommandées (15mg par jour).

Le zinc peut être pris sous la forme de comprimés ou de granions. Il s’agit alors de prendre une ampoule le matin à jeun et de la laisser 1 minute en bouche avant d’avaler. D’une manière générale il est préférable de prendre le zinc avant le repas.

Les solutions naturelles contre les douleurs articulaires sont nombreuses, encore faut-il les connaître ! Raideurs, déformations et douleurs articulaires ne sont pas une fatalité liés au vieillissement. Bien que cette pathologie soit fréquente (on estime que 10 millions de personnes seraient touchées), tout le monde ne souffre pas de ses articulations en vieillissant. En effet, l’arthrose n’est pas une dégradation normale des articulations liée à l’âge, même si ce facteur est favorisant. Si l’on considère l’ensemble des facteurs qui, au fur et à mesure du temps, vont finir par impacter les articulations, la bonne nouvelle est que l’on peut limiter la dégradation du cartilage et encore mieux, la prévenir.

Comprendre le fonctionnement d’une articulation

L’articulation est maintenue stable grâce à des ligaments permettant le mouvement entre deux extrémités osseuses recouvertes de cartilage. Ce cartilage est une substance gélatineuse qui permet aux extrémités osseuses de glisser l’une contre l’autre et d’absorber les chocs. Il est enveloppé d’une membrane qui sécrète la synovie, responsable du renouvellement et de la restauration du cartilage. Son rôle consiste aussi à lubrifier l’articulation pour l’empêcher de gripper. 

Les douleurs articulaires, avec ou sans limitation des mouvements, touchent principalement :

  • Les vertèbres (surtout cervical et lombaire),
  • Les épaules,
  • Les coudes,
  • Les articulations des mains (doigts notamment),
  • Des genoux,
  • Des hanches,
  • Et des pieds. 

Elles apparaissent quand le cartilage s’use, perd en épaisseur, se fissure puis va jusqu’à disparaître. Progressivement le cartilage puis l’os et donc toute l’articulation va s’abîmer, entrainant des douleurs qui limitent les mouvements.

Arthrose ou arthrite ? Les différences entre les 2

Classiquement, la Médecine faisait la distinction entre l’arthrose (décrites comme des douleurs articulaires non inflammatoires) et les problèmes articulaires d’origine inflammatoire, comme l’arthrite.

A la lumière des récentes découvertes, cette approche a été remise en cause. En effet, l’arthrose et ses douleurs sont bien liées à un processus inflammatoire mais dont l’origine n’est pas bien identifiée.

Les causes des douleurs articulaires

L’arthrose a une origine génétique, plus ou moins présente en fonction des parties du corps touchées. Mais dans tous les cas, le cartilage se dégrade sur un terrain favorable comme le surpoids, des traumatismes (une entorse mal soignée), des sollicitations excessives (sport de haut niveau, gestes répétés…) ou la présence d’une autre maladie inflammatoire chronique.

1. Les traumatismes, à l’origine d’une usure mécanique

Il s’agit des accidents, de la pratique de sports violents ou de sport intensif, petits mouvements répétés à longueur de journée ou d’un métier physique. Toute utilisation « anormale » de l’articulation peut provoquer une souffrance du cartilage. Les cellules du cartilage (chondrocytes) secrètent alors des substances déclenchant une inflammation locale (interleukines). Le corps réagit et la douleur est le signe qu’il faut mettre au repos l’articulation.
Dans le même esprit, des pressions excessives mal réparties, causées par l’obésité, des mauvaises positions (statiques ou en mouvement), etc… peuvent entraîner les mêmes effets.

2. La sédentarité

Le cartilage se renouvèle très lentement. Il n’est pas nourri directement par des vaisseaux sanguins mais par contact avec le liquide articulaire (liquide synovial ou synovie) sous l’effet du mouvement et des changements de pression dans l’articulation. Pour cette raison, le mouvement et l’activité physique sont indispensables à la bonne santé des articulations.

3. Un excès de toxines dans le corps 

Certains aliments sont pourvoyeurs de toxines, que l’on appelle les acides. Certains d’entre eux, comme l’acide urique et l’acide oxalique vont se retrouver dans les articulations sous forme de cristaux, à l’origine d’inflammations articulaires.  

Pour éviter la formation de cristaux d’acide oxalique, il faut limiter l’excès des aliments suivants : les arachides, les amandes, les épinards, la rhubarbe, les betteraves, le chocolat, le thé et les fraises.

Pour éviter les dépôts d’acide urique, à l’origine de la goutte, il faut limiter la viande rouge, la charcuterie et l’alcool. Qui, dans tous les cas, viennent entretenir l’inflammation. 

4. L’alimentation

Comme tout organe du corps, le cartilage a besoin de vitamines et de minéraux pour être bien nourri et pour fonctionner correctement. Les vitamines du groupe B, la vitamine C, la vitamine D, la vitamine E, la K3, le silicium et le magnésium sont des éléments indispensables à la santé articulaire. Tout comme l’apport en antioxydants.

A l’inverse, certaines catégories d’aliments sont pro-inflammatoires. Consommés régulièrement, ils participent au processus de dégradation du cartilage et rendent également les douleurs articulaires plus intenses.

Ces catégories d’aliments à limiter, voire dans l’idéal à supprimer quand on souffre d’arthrose sont les suivants :

  • La viande rouge,
  • La charcuterie,
  • Les produits laitiers,
  • Les plats industriels,
  • Les sucres raffinés.

5. Le surpoids

Toutes les articulations qui supportent un poids trop élevé souffrent, c’est le cas des chevilles, des genoux et des hanches. La graisse libère également des molécules inflammatoires en continu. Perdre du poids réduit considérablement les douleurs.

Comment soulager les douleurs articulaires ?

La médecine classique propose essentiellement des médicaments anti-inflammatoires (AINS), des antalgiques (anti-douleur) ou de la cortisone pour soulager la douleur aiguë et les crises douloureuses. Ces médicaments ne doivent pas être pris au long cours. Des études ont même montré que la prise d’AINS au long cours conduit à une détérioration accélérée des cartilages !

Du côté des médecines douces, de nombreuses solutions naturelles existent pour apaiser les douleurs de l’arthrose et diminuer les douleurs chroniques.

Voici les actions à mener, accompagné d’un professionnel (kiné, ostéopathe, chiropracteur pour tout ce qui concerne la mobilité ou le renforcement musculaire, naturopathe pour tout le reste).

  1. Renforcer les muscles autour des articulations douloureuses

Il faut bien comprendre que la douleur est un signal d’alarme du corps qui nous pousse naturellement au repos de l’articulation.

Or les bienfaits de l’activité physique sur les douleurs articulaires ont été prouvés. Il faut commencer par des activités douces d’endurance comme la marche, la natation, le vélo, même en cas d’arthrose du genou. Et éviter les sports d’impact comme le tennis, le squash et les sports de ballon. Dans l’idéal 30 minutes par jour 5 jours par semaine à coupler avec 2 fois 30 minutes de renforcement musculaire, chez un kiné par exemple. Y compris en période de crise car l’immobilité contribue à la dégradation du cartilage. Il faut juste trouver l’activité qui convient pendant une crise, celle qui sera la plus douce possible. Le mouvement doux et régulier va permettre de mieux faire circuler le sang et d’apporter aux cartilages les nutriments dont ils ont besoin.

NB : en cas de douleurs articulaires, choisissez un kiné du sport, le protocole proposé sera plus complet.

  1. Perdre du poids

L’effet ressenti sur les articulations, quand le poids est en cause, est immédiat. Il est possible de ralentir la dégradation du cartilage en faisant moins pression dessus. Je conseille de suivre un accompagnement en naturopathie pour la perte de poids. Ne vous engagez pas dans un régime seul car tous les régimes restrictifs débouchent sur une prise de poids plus important, par effet rebond.

Lisez mes articles suivants pour en savoir plus :

perdre du poids durablement

qu’est-ce que la douleur ?

  1. Adopter une alimentation anti-inflammatoire

On ne compte plus le nombre de livres sur le sujet. Changer son alimentation est indispensable. Je propose un rééquilibrage alimentaire en me basant sur votre alimentation actuelle. Pas de changements radicaux que ne pourrez pas tenir. Il est souvent plus facile d’ajouter certaines choses à son alimentation. C’est ce que je vous proposerai, de manière à introduire des aliments anti-inflammatoires.

Il faudra également éviter les cuissons à haute température qui entrainent un phénomène de glycation et favorisent la rigidification des tissus. Toute cuisson à haute température vient détruire la totalité des vitamines, puis des minéraux présente dans un aliment. Il ne reste donc aucun intérêt nutritionnel. De plus, des molécules cancérigènes sont fabriquées.

Les principes de cuisson à respecter :

  • Eviter d’aller au-delà du point de chauffe d’une huile ou du beurre => vous ne devez pas voir de fumée dans la poêle, signe que la température est excessive. Cela entraîne une oxydation de l’huile ou du beurre, très mauvaise pour nos cellules !
  • Ne pas faire griller sa viande, ses légumes, son pain, etc… => dès que vous percevez une coloration d’un aliment, c’est le signe qu’une réaction de Maillard a eu lieu = glycation = accélération du vieillissement cellulaire.
  • Bannir la cuisson au barbecue => un grand shoot de molécules toxiques pour le corps et donc pour vos articulations !

Une bonne assimilation des nutriments dépend également de la digestion et de la qualité de votre transit. Toute problématique digestive, et notamment l’hyperperméabilité intestinale, favorise la dégradation du cartilage, par excès de toxines circulantes qui peuvent se regrouper au sein d’une articulation. De même que la constipation entraine une réabsorption des toxines. 

Toutes les solutions naturelles sont dans mon article :

Les remèdes naturels pour avoir un bon transit

Les bases de l’alimentation anti-inflammatoire

Lire la suite

Dans cet article je vous présente 3 solutions naturelles pour lutter contre la fatigue hivernale.

En hiver, le manque de lumière est le principal facteur favorisant cet état. La faute au soleil qui ne nous offre plus assez de luminosité. Or nous fonctionnons sur un rythme circadien, resynchronisé chaque jour grâce à la lumière.

Forcément, les nuits qui s’allongent et les jours qui raccourcissent ont un impact sur notre organisme, et notamment sur notre humeur et sur la fatigue ressentie.

Ces effets diffèrent en fonction des individus. Ceux qui y sont les plus sensibles pourront traverser jusqu’à une dépression saisonnière. Pour les autres : moins d’entrain, moins d’envies, des performances cognitives diminuées…

Et pourtant il existe un moyen assez simple d’éviter ces désagréments.

La luminothérapie pour lutter contre la fatigue hivernale

La thérapie par la lumière, ou luminothérapie, a été découverte dans les années 80. Elle consiste à s’exposer à une lumière qui imite celle du soleil. Cette lumière n’est pas diffusée par votre simple lampe de bureau mais par un procédé spécifique.
Ses bienfaits vont bien au-delà de la fatigue hivernale (jet-lag, décalages de phases, troubles du sommeil..), ses indications sont nombreuses, bien qu’encore trop méconnues.

La luminothérapie agit sur la sécrétion de mélatonine. La mélatonine est appelée l’hormone du sommeil. Elle commence à être synthétisée le soir, quand la lumière du jour décline. En hiver, elle commence donc à être sécrétée dès 17h. Sa sécrétion, par la glande pinéale, est indispensable à l’endormissement. Elle limite également les réveils nocturnes.

Quand on se lève le matin et qu’il fait encore la nuit, la mélatonine continue à être sécrétée. D’où des réveils plus difficiles et des difficultés à « émerger ».

Le conseil n°1 est de s’exposer à la lumière du jour le plus tôt possible. Mais la luminosité naturelle en hiver est très faible, et insuffisante pour permettre un état de veille et de vigilance optimal. Il est ainsi possible de ressentir une sensation lancinante de fatigue toute la journée.

Une lampe de luminothérapie émet une lumière très forte, semblable à la lumière du jour. Elle envoie par conséquent au cerveau un signal d’arrêt de la production de mélatonine. 30 minutes à 1 heure d’exposition permettent de recevoir la quantité de lumière nécessaire pour la journée, avec un effet boost immédiat.

Les lampes de luminothérapie les plus efficaces sont aussi les plus imposantes. Il existe maintenant des lampes de luminothérapie au format tablette, faciles à transporter avec soi et faciles à insérer dans n’importe quelle pièce de son logement. Seule contrainte mais essentielle, la tablette de luminothérapie doit être à une distance d’une dizaine de centimètres du visage, ce qui rend donc ce format en réalité beaucoup moins efficace. Alors qu’avec les lampes les plus grandes, il est conseillé de les poser à côté de soi, toujours de biais, jamais de face, à une cinquantaine de centimètres. Ce qui finalement permet davantage de continuer ses activités en même temps : prendre son petit-déjeuner, se maquiller, travailler, lire…, tout est possible. L’exposition doit se faire avant 10h.

Depuis quelques années, il existe une alternative aux lampes, les lunettes de luminothérapie. Portées légèrement au-dessus des yeux, elles peuvent même se cumuler avec des lunettes de vue.

En décembre, j’ai commencé à tester les lunettes de luminothérapie Luminette et je dois dire que je suis conquise par la praticité et l’efficacité de ce dispositif.

Je les porte dès que je me lève et en seulement 20 minutes, je reçois ma dose de lumière pour la journée. Effet boost immédiat ! Les jours où je me sens vraiment « down » je double dose et j’enchaine 2 fois 20 minutes.

Clairement ma grosse lampe reste maintenant dans le placard. J’avais du mal à l’utiliser au quotidien car la lampe oblige à rester à proximité et limite les activités en parallèle. A l’inverse, avec les lunettes, je reste libre de mes mouvements.

Cerise sur le gâteau, comparé aux lampes de luminothérapie qui sont quasiment toutes fabriquées en Chine, les Luminette sont une création et une fabrication 100% Belge !

Contre-indications

La luminothérapie ne peut être utilisée en cas de pathologie ophtalmologique telle qu’une cataracte, un glaucome, ou toute affection de la rétine. Elle est également incompatible avec la prise d’un médicament photosensibilisant.

Cliquez directement sur l’image ci-dessous pour en savoir plus.

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La sieste flash pour gagner de l’énergie

La sieste est la technique la plus efficace pour compenser un manque de sommeil.

Néanmoins, la position allongée oblige à être chez soi. Et la durée de la sieste, entre 20 et 40 minutes en moyenne, constitue un autre frein.

D’une durée de 5 minutes et pratiquée assis, la sieste flash est l’alternative à adopter, où que vous soyez. Elle est, entre autres, adoptée par certaines professions et certains sportifs.

Dès que vous vous sentez somnolent, généralement entre 13h et 15h, laissez-vous glisser vers ce pré sommeil, court mais récupérateur. L’objectif est d’obtenir un effet boost pour gagner de l’énergie pour l’après-midi.

Les étapes de la sieste flash

  • Restez assis à votre bureau ou installez-vous confortablement dans votre canapé.
  • Fermez les yeux.
  • Concentrez-vous sur votre respiration.
  • Expirez tout doucement par la bouche en essayant d’allonger le temps de l’expiration. Vous pouvez y associer une respiration abdominale qui consiste à gonfler son ventre au moment de l’inspiration, et à le « vider » au moment de l’expiration. Choisissez la respiration qui vous convient, avec laquelle vous êtes à l’aise.
  • Quand vous sentez votre tête qui tombe, c’est que vous glissez vers le sommeil léger, il est alors temps d’ouvrir les yeux.
  • Pour quitter cet état de pré sommeil, étirez tout votre corps, frottez vos mains l’une contre l’autre de manière à sentir de la chaleur puis frottez les différentes parties de votre corps pour les « réveiller ».

N’hésitez pas à prendre rdv pour que je vous initie à la sieste flash lors d’une séance de sophrologie.

Lutter contre la fatigue en soutenant la thyroïde

Si la fatigue est ressentie de manière chronique, il faudra chercher des causes médicales. Une piste intéressante à explorer est de regarder du côté de la thyroïde.

Chef d’orchestre de toutes les hormones, la thyroïde impacte par ce biais notre système digestif, notre système immunitaire, notre système osseux, notre système reproducteur, notre sommeil, notre température corporelle, notre métabolisme et notre poids.

Quand elle ralentit, on parle d’hypothyroidie. L’un des nombreux symptômes d’hypothyrodie est la fatigue, ressentie dès le matin.

La première chose à faire doser au niveau sanguin c’est son taux de TSH, toujours associé à la T3L et à la T4L. Car n’en déplaise aux médecins, le dosage de la TSH seul n’est pas significatif. De plus, les normes sont trop larges. En naturopathie nous avons des valeurs cibles pour plusieurs valeurs biologique essentielles.

Puis de veiller à apporter à cette petite glande les nutriments indispensables à son bon fonctionnement.

  • Le minéral n°1 dont a besoin la thyroïde est l’iode.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les algues.

  • Le minéral n°2 est le zinc.

Les principales sources alimentaires : les fruits de mer, les graines, les oléagineux, la viande, le fromage et le germe de blé (2 cuillères à soupe par jour à saupoudrer sur n’importe quel plat).

  • Le minéral n°3 est le sélénium.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les noix du Brésil (2 par jour suffisent à couvrir nos besoins).

  • Et le dernier est le fer, dont la carence, synonyme d’anémie est également à l’origine de fatigue. Je recommande de mesurer également son taux de ferritine, qui renseigne sur notre stock de fer.

Les principales sources alimentaires : la viande rouge, les légumineuses (en les associant à une source alimentaire de vitamine C pour favoriser son assimilation) et les céréales complètes.

D’une manière générale, la thyroïde étant très sensible aux toxines et aux perturbateurs endocriniens, il est conseillé d’adopter une alimentation anti-inflammatoire.

En conclusion

Luminothérapie, sieste flash et alimentation adaptée, voici 3 solutions naturelles mais ultra efficaces pour lutter contre la fatigue.

Si vous souhaitez aller plus loin et avoir un programme personnalisé associant d’autres techniques (plantes, huiles essentielles, alimentation globale), n’hésitez pas à prendre rdv. 

Lisez mon article « les meilleures huiles essentielles contre la fatigue« .

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J’ai eu le plaisir d’interroger le Dr Toledano, cancérologue radiothérapeute, co-fondateur et Président de l’Institut Rafaël – Maison de l’après cancer. Cet Institut pilote novateur au décor chaleureux a su allier aux traitements médicaux une prise en charge globale et personnalisée du patient.

L’institut Rafaël, un lieu unique en son genre

La philosophie humaniste de ce centre, qui a vu le jour en décembre 2018, correspond en tous points à la base de l’approche naturopathique que je pratique en cabinet ou transmets lors de conférences. La naturopathie repose en effet sur une prise en charge globale de l’individu, dans toutes ses dimensions, physique, émotionnelle, mentale mais aussi spirituelle (même si cet aspect est souvent mis de côté en consultation, elle est essentielle pour l’équilibre d’un grand nombre de personnes).

Pour le Dr Toledano, « c’est une conception de la santé qui n’est pas uniquement l’absence de la maladie, la médecine est faite pour prévenir, soulager et guérir. Il est nécessaire de s’occuper de l’individu confronté au cancer de manière globale, à l’aide de thérapies complémentaires, et pas seulement de sa maladie ».

Après avoir constaté que « les patients attendent autre chose et qu’il existe des carences dans leur prise en charge, telle qu’elle est proposée actuellement, notamment parce que le temps dévoué à la consultation est court », le Dr Toledano imagine et crée ce lieu, un lieu rempli de bienveillance et d’humanité.

Un accompagnement dans la durée, dès le diagnostic

L’Institut Rafaël est un centre de médecine intégrative, dédié à l’accompagnement des patients dès l’annonce de la maladie. La prise en charge peut donc intervenir très tôt ou débuter après les protocoles médicaux (chimiothérapie et radiothérapie).

Son objectif est de rendre les patients acteurs de leur vie après un cancer.

Chaque patient co-construit son parcours d’accompagnement avec des coordinatrices de parcours, autour des émotions, de la nutrition, de l’activité physique et du bien-être.

L’Institut Rafaël accompagne gratuitement les patients et ceux qui en ont besoin également (aidants et entourage direct).

Au travers d’ateliers individuels, collectifs ou de groupes de parole, chacun trouvera en ce lieu les moyens et les techniques qui lui seront nécessaires pour se reconstruire, à la fois sur un plan physique, mental et émotionnel.

Parce que « les patients méritent le meilleur », l’Institut Rafaël s’est doté d’une équipe pluridisciplinaire de médecins et de praticiens qui travaillent ensemble pour optimiser le parcours de soins. Une trentaine de pratiques est maintenant proposée : nutrition, sophrologie, art thérapie, onco esthétisme…, et une consultation pour les troubles du sommeil. L’Institut abrite aussi un centre de recherche et de formation. C’est donc un véritable modèle de santé global qui est offert aux patients et aux accompagnants.

Art thérapie et cancer
Salle d’art thérapie

Tous les soins sont évalués afin de pouvoir démontrer la valeur et les bienfaits de la médecine intégrative.

Activité physique et cancer
Salle de sport

De nombreux bénéfices pour les patients

La période nécessaire à la reconstruction physique et psychologique est variable, mais peut prendre des mois voire des années. Elle est également souvent incomplète et des déséquilibres peuvent perdurer, favorisant les rechutes.

C’est pourquoi une prise en charge complète, associant des thérapies très diverses, vise à faciliter ce travail de reconstruction et la résilience, absolument nécessaire pour retrouver la paix du corps et de l’esprit.

Ce travail de reconstruction, au-delà des bienfaits sur le corps, passe aussi par un travail thérapeutique par le sens.

La quête du sens pour une quête de soi

Le Dr Toledano reprend la thèse de Viktor Frankl, médecin viennois qui fut déporté dans un camp de concentration en 1942. Ce que Viktor Frankl découvre, et ce qu’il relate dans l’ouvrage Man’s Search for Meaning (Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie), c’est que chaque événement, même traumatique, peut être accepté s’il est intégré dans son histoire et qu’on lui donne un sens. Chaque chose a un sens, s’il y a un sens à la vie, alors il y a un sens à la souffrance, les deux étant indissociables. L’intérêt de cette doctrine est de changer son angle de vue sur la souffrance, en se positionnant sur les manières d’y réagir.

Donner un sens à la maladie permet de retrouver la volonté de se battre.

L’Institut Rafaël, en tant que centre de médecine intégrative, contribue à redonner le goût à la vie aux patients et leur donne les moyens d’envisager l’avenir avec confiance.

Institut Rafael

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Améliorer son sommeil pour se sentir mieux

Le plus efficace pour améliorer son sommeil consiste à retrouver une bonne hygiène de vie, un rythme régulier et des conditions d’endormissement optimales.

Après avoir identifié vos besoins de sommeil (j’en parle ici), instaurez des rituels d’endormissement et tenez compte des signaux de fatigue envoyés par le corps pour vous préparer à dormir. Lutter contre ces signaux pour essayer de maintenir un temps d’éveil supplémentaire est anti-physiologique. Se coucher plus tard de manière ponctuelle peut être « encaissé » par le corps sans trop d’incidence. Mais le manque de sommeil ne se rattrape pas et se cumule dans le temps. Le risque aussi est de décaler sa phase d’endormissement et de finir par subir un syndrome de retard de phase du sommeil.

Décaler une phase de sommeil se fait très rapidement mais se recaler peut prendre du temps. D’où la nécessité de se coucher à des horaires réguliers, même le week-end.

Conseils pour bien dormir

  • Se coucher et se lever à des horaires réguliers,
  • Arrêter les activités stimulantes une heure avant le coucher : film ou livre prenant, sport, jeu, mots croisés, travail…,
  • Utiliser une lumière tamisée pour favoriser la sécrétion de mélatonine,
  • Ne pas prendre de bain chaud le soir car l’endormissement est induit par une baisse de la température corporelle,
  • Limiter les boissons avant le coucher pour éviter de se réveiller la nuit pour aller aux toilettes,
  • Éteindre les écrans 30 minutes à une heure avant le coucher et utiliser un logiciel pour diminuer la lumière bleue sur le téléphone, la tablette et l’ordinateur,
  • Aérer tous les matins la chambre pour renouveler l’air ambiant et éliminer la pollution intérieure. Dans l’idéal le soir aussi, en sachant que 10 minutes suffisent,
  • Maintenir une température entre 16° et 19°,
  • Être sensible aux signes du sommeil envoyés par le corps : yeux qui piquent, paupières lourdes, bâillements…,
  • S’exposer à la lumière naturelle le plus tôt possible le matin,
  • Augmenter les activités physiques en journée. L’hypoactivité entraîne une somnolence la journée et un sommeil plus léger la nuit.

 

Les plantes pour le sommeil

On peut en complément avoir recours à des plantes qui aident à retrouver le sommeil. Ces plantes peuvent être sédatives, elles ont alors un effet relaxant sur le système nerveux et des propriétés calmantes. Ou avoir des effets hypnotiques, elles vont alors induire le sommeil et favoriser l’endormissement.

De nombreuses plantes sont adaptées, les plus courantes sont les suivantes :

  • La valériane : elle est sûrement la plus puissante car elle agit sur tous les troubles (l’anxiété, le stress, les palpitations, les tensions musculaires, l’hyperstimulation psychique).
  • La passiflore : elle détend le corps et les muscles, est anxiolytique et a des effets sédatifs, elle diminue l’hypersensibilité et l’hyperémotivité.
  • La mélisse : elle détend les nerfs et calme les troubles digestifs d’origine nerveuse.
  • Le tilleul : il régule la nervosité et induit le sommeil en diminuant le stress et l’anxiété. Il agit aussi sur l’agitation due au surmenage intellectuel.
  • L’aubépine : elle calme la tachycardie et l’hypertension d’origine nerveuse, elle agit aussi sur les angoisses et le stress.
  • La lavande : elle fait baisser la tension nerveuse et limite aussi les réveils nocturnes.

Il y en a d’autres comme le coquelicot, la camomille allemande, la verveine odorante, la fleur d’oranger, le houblon, l’eschscholtzia, la marjolaine.

Sous quelles formes utiliser les plantes du sommeil ?

  • En infusion : entre 1g (une cuillère à soupe) et 10g par jour en fonction des plantes, à laisser infuser 10 minutes dans une eau bouillante. Jusqu’à 3 tasses par jour donc une le soir une heure avant le coucher.
  • En décoction pour les racines : 10g à faire bouillir 3 minutes puis à laisser infuser en dehors du feu pendant 10 minutes.
  • En gélule.
  • En teinture mère.
  • En extrait fluide.

Toutes les plantes peuvent s’associer entre elles.

Quelles huiles essentielles pour dormir ?

L’aromathérapie est une technique naturelle qui offre un large champ d’application. Parmi ceux-ci, les troubles du sommeil font partie des utilisations courantes des huiles essentielles.

Voici celles dont le champ d’action est efficace sur les problèmes de sommeil mais aussi sur les problématiques d’anxiété, de stress ou de dépression.

  • La lavande vraie ou fine : elle est réputée pour son action sur le sommeil, elle est indiquée en cas de stress, d’anxiété, de dépression, d’agitation et d’insomnie.
  • La camomille romaine ou noble : à utiliser en cas de stress, anxiété, choc nerveux et insomnie.
  • La marjolaine à coquilles ou des jardins : elle peut être utilisée en cas d’angoisse, de dépression, d’irritabilité, d’agitation ou de palpitations.
  • Le mandarinier : très utile en cas de stress, agitation, angoisse et insomnie.
  • Le petit grain bigarade ou orange amer : en cas d’insomnie, de stress et de fatigue mentale.
  • L’ylang ylang : pour agir contre les palpitations, la dépression, l’insomnie, le stress et les crises d’angoisse.
  • L’orange douce : calmante et apaisante.

Comment utiliser les huiles essentielles pour le sommeil

Pour améliorer son sommeil grâce aux huiles essentielles, je conseille de les utiliser tout au long de la journée et pas uniquement une fois en soirée car l’effet ne sera pas suffisant. 

N’hésitez pas également à associer les différentes voies d’utilisation :

  • Sur la peau : 2 gouttes à diluer dans un peu d’huile végétale, sur les poignets et le plexus solaire. L’application peut être faite plusieurs fois par jour et les huiles essentielles être combinées entre elles.
  • Dans le bain : 20 gouttes à diluer dans une base (huile végétale, gel douche). Y rester 20 minutes. Si vous souhaitez combiner plusieurs huiles, adapter le dosage pour atteindre, mais ne pas dépasser les 20 gouttes. Pas d’application cutané dans ce cas.
  • Sur l’oreiller : 2 gouttes au coucher.
  • En olfaction : une minute de respiration profonde directement au flacon.

 

Les compléments alimentaires du sommeil

La mélatonine : sous forme de gélule, comprimé ou spray.

Le magnésium : recommandé en cas de stress, de nervosité, de tensions musculaires, de paupières qui tressautent, de crampes, un comprimé matin, midi et soir pendant deux mois.

Sous quelle forme prendre le magnésium ?

Le magnésium le plus biodisponible, c’est-à-dire qui sera le mieux assimilé est le bysglicinate. Cette forme n’occasionne en plus aucun désagrément digestif, contrairement à d’autres formes. Malheureusement cette forme de magnésium n’est proposée par aucun laboratoire présent en pharmacie. Seuls quelques laboratoires sur internet le propose sous cette forme.

Les techniques supplémentaires pour améliorer son sommeil

Sophrologie et sommeil

La sophrologie axée sur le sommeil va permettre d’apprendre à détendre son corps et sa tête. Des troubles du sommeil ont toujours à voir avec ces 2 aspects.

A chaque séance, de nouvelles techniques sont introduites. Chaque technique peut ensuite être reproduite en toute autonomie chez soi. C’est ce qui explique que la sophrologie marche autant, que ce soit pour gérer son stress ou pour retrouver un sommeil de plus grande qualité.

Il n’y a plus qu’à essayer ! Que ce soit en visio ou en cabinet, l’efficacité est la même.

La sophrologie est LA pratique recommandée par tous les centres du sommeil.

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A quoi sert le sommeil ?

Dans cet article, je vous propose de comprendre le sommeil et la manière dont il fonctionne. Mais aussi d’identifier quel est votre besoin réel de sommeil et les éléments qui peuvent le perturber.

Les fonctions du sommeil sont essentielles à la santé et au bien-être. Ces fonctions sont les suivantes :

  • Récupération de la fatigue physique : reconstitution des stocks énergétiques, réparation et récupération musculaire.
  • Récupération cellulaire et tissulaire, réparation et régénération des cellules : synthèse des protéines ; élimination des toxines ; régulation hormonale.
  • Récupération cérébrale : élimination des toxines accumulées pendant la journée, restauration des mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, consolidation de la mémoire (tri, sélection et élimination des moments vécus dans la journée), restauration des réserves énergétiques.
  • Récupération de la fatigue psychique : régulation de l’humeur, recharge nerveuse.
  • Régulation du système immunitaire : restauration et développement des défenses immunitaires.

Les cycles du sommeil

Notre sommeil est divisé en cycle. Un cycle dure environ 90 minutes et on compte en moyenne 5 à 6 cycles par nuit.

Chaque cycle comporte 5 phases :

  • Stade d’endormissement : la personne somnole et s’assoupit.
  • Stade de sommeil léger : la personne s’endort mais elle reste consciente des bruits extérieurs.
  • Stade de sommeil profond ou lent : il s’accompagne d’un relâchement des muscles et des yeux. Le rythme cardiaque, la pression artérielle et la température corporelle baissent conjointement. Il permet la récupération physique.
  • Stade de sommeil paradoxal : il est caractérisé par des mouvements oculaires rapides alors que les muscles du corps sont comme paralysés. C’est au cours de ce stade que surviennent les rêves. Il permet la récupération psychique et la consolidation à long terme des souvenirs.
  • Stade intermédiaire : il se caractérise par des micro-réveils faisant le lien avec un nouveau cycle et dure de 5 à 10 minutes.

Au fur et à mesure de la nuit, la durée des phases de sommeil profond et paradoxal évolue. Le sommeil profond est présent en première partie de nuit, c’est pour cela que l’on dit que les premières heures de sommeil sont importantes. Alors qu’en 2ème partie de nuit il n’y a plus de sommeil profond mais de longues plages de sommeil paradoxal. C’est ce qui est présenté dans l’hypnogramme ci-dessous.

Quels sont nos besoins en sommeil ?

La plupart d’entre nous dormons environ 7 à 8 heures par nuit. Pour certains 5 heures de sommeil suffisent, on les appelle les « petits dormeurs », alors que pour d’autres seules 9 à 10 heures de sommeil leur permettent de se sentir reposés, ce sont les « gros dormeurs ». De même que certaines personnes sont « du matin », et que d’autres sont « du soir ».

Ces besoins en sommeil différents d’une personne à l’autre sont déterminés génétiquement. Chacun de nous a une tranche horaire d’endormissement qu’il faut respecter, au risque de sauter un cycle, parfois à 5 minutes près !

Quand ces besoins ne sont pas respectés, la fatigue se fait ressentir et elle peut devenir chronique. La fatigue nous rend plus sujet aux infections, à la prise de poids, aux troubles de l’humeur, à la dépression et à l’anxiété. Elle nous rend aussi moins performant car elle impacte nos facultés de concentration et de mémorisation.

Donc le manque du sommeil entraîne des perturbations physiques, intellectuelles et psychiques.

Pourquoi s’endort-on ?

Il y a 3 facteurs déterminants :

  • Le rythme circadien qui, sous contrôle de l’hypothalamus, confère à toutes nos cellules et à nos organes un rythme sur 24h. Notre horloge interne est remise à zéro tous les jours grâce à la lumière. C’est donc la lumière qui régule notre cycle veille/sommeil.
  • La durée de l’éveil : une période d’éveil longue augmente le besoin et la pression de sommeil.
  • L’activité physique : elle augmente la pression de sommeil.

Comment bien dormir ?

Le fait de bien dormir repose sur trois critères :

  • S’endormir rapidement (une vingtaine de minutes),
  • Réaliser des nuits complètes sans réveils nocturnes perturbants,
  • Se réveiller naturellement le matin et se sentir en forme tout au long de la journée.

Le fait de se sentir physiquement et psychiquement reposé dépend donc de la qualité du sommeil et de sa durée.

Souvent, des éléments perturbateurs sont présents et se cumulent entre eux pour venir retarder l’endormissement ou favoriser les réveils nocturnes. Les identifier permet ensuite de les éviter.

Les perturbateurs du sommeil

Plusieurs éléments peuvent venir perturber le sommeil et altérer sa qualité. Ces perturbations peuvent se manifester par des difficultés d’endormissement, des insomnies, des réveils nocturnes ou des réveils précoces.

Ces éléments perturbateurs sont des facteurs externes et internes. L’avantage est qu’ils sont modifiables.

L’insomnie chronique est ainsi souvent liée à des comportements inadaptés au sommeil que l’on a pu adopter à l’occasion de difficultés passagères ou pour toute autre raison, et qui sont maintenant entretenus par la peur de ne pas dormir.

Les éléments qui maintiennent en éveil

  • Les excitants comme le tabac, l’alcool, le café, le thé, certains sodas, le chocolat, les sucres, les protéines, le sport en soirée.
  • Un livre ou un film prenant, un travail intellectuel intense, un jeu, les écrans à cause de la lumière bleue qui retarde la sécrétion de mélatonine.
  • Les repas trop copieux, en quantité ou en graisses car ils augmentent la température corporelle.

 Les éléments qui retardent l’endormissement

  • Le manque ou l’excès de fatigue.
  • Les ruminations mentales.
  • Le stress et l’excès de cortisol qu’il engendre. Cette hormone est appelée hormone du stress car elle est sécrétée pour nous aider à faire face à toutes les agressions, petites ou grandes, du quotidien. Quand le stress devient chronique, le cortisol est sécrété à des niveaux élevés en permanence ce qui peut rendre l’endormissement difficile et ce qui rend le sommeil moins profond. 
  • Un manque de mélatonine : la mélatonine est l’hormone du sommeil. Sa sécrétion commence en début de soirée, à mesure que la lumière diminue, et s’arrête le matin avec l’exposition à la lumière du jour. La mélatonine prépare au sommeil, elle déclenche l’envie de dormir. L’exposition le soir à la lumière, qu’elle soit naturelle ou qu’elle provienne d’une lampe ou d’un écran, retarde sa sécrétion et donc l’endormissement.

Les éléments qui impactent la qualité du sommeil

  • L’hypoactivité diurne : le manque d’activité (physique notamment) durant la journée entraîne de la somnolence le jour et un sommeil plus léger la nuit.
  • Le bruit : les bruits présents la nuit, même s’ils ne réveillent pas, altèrent la qualité du sommeil car le sommeil sera moins profond.
  • La lumière : des points lumineux ou des sources de lumière présents dans la chambre diminuent la quantité de sommeil profond (ex : le réveil).
  • Une literie inadaptée : un matelas ou un oreiller trop dur ou trop mou.
  • Les anxiolytiques et les somnifères : aucun sédatif actuel ne produit de sommeil naturel et réparateur parce qu’ils réduisent le temps de sommeil profond.
  • Certaines pathologies du sommeil comme les apnées obstructives, le syndrome des jambes sans repos et le bruxisme.

Conclusion

Comprendre le sommeil vous permet maintenant d’essayer d’éliminer les perturbateurs de sommeil et de choisir es techniques naturelles qui vous permettront de retrouver un sommeil plus apaisé et plus récupérateur.  

Votre état de forme le matin dépend à la fois de l’adéquation de votre durée de sommeil avec vos besoins mais aussi de la qualité de votre sommeil profond. De nombreux facteurs peuvent le perturber sans que l’on s’en rende compte. 

Si vous avez du mal à évaluer tous ces facteurs, prenez rdv pour effectuer un bilan global. Nous verrons également ensemble quelles seraient les techniques les plus adaptées si j’estime qu’elles sont nécessaires. 

La sophrologie et l’aromathérapie sont 2 techniques majeures (et très efficaces !) que je propose en cabinet.

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Le sport et l’alimentation sont les 2 moyens les plus efficaces pour améliorer la circulation veineuse. Les 2 ont des effets protecteurs sur nos veines. Au contraire, un manque d’activité physique couplé à une alimentation riches en sucres et en mauvaises graisses favorise une mauvaise circulation du sang. 

Circulation sanguine, circulation veineuse, quelles différences ?

Tout commence au niveau du cœur. Le cœur est divisé en 2 parties, le côté gauche et le côté droit. Le cœur gauche propulse le sang dans les artères, chargé en oxygène et en nutriments dans tout l’organisme. On parle alors de circulation sanguine. C’est donc elle qui apporte aux cellules ce dont elles ont besoin pour bien fonctionner.

Le sang passe d’abord dans notre plus grosse artère, l’aorte, puis dans des artères plus petites, les artérioles, jusqu’à arriver dans des vaisseaux sanguins très fins que l’on appelle les capillaires.

Le sang circule en sens unique, en circuit fermé. A partir des capillaires, il va effectuer son trajet retour vers le cœur, le cœur droit cette fois-ci. On parle alors de circulation veineuse. Le sang part des capillaires, rejoint des veinules, puis les veines, profondes et superficielles. Une fois l’oxygène et les nutriments transmis, il repart chargé de dioxyde de carbone et de déchets.

A cause de la gravité, il est plus facile au sang de descendre vers les organes que de remonter en sens inverse vers le cœur. C’est pourquoi les jambes sont concernées par l’insuffisance veineuse.

Sur quoi repose la circulation veineuse ?

Le retour veineux s’appuie sur certains de nos muscles et sur la qualité des parois des veines. 

Les muscles des pieds, des mollets et des cuisses font pression pour faire remonter le sang, dès que les jambes sont en mouvement. L’immobilité, la sédentarité, les stations assises prolongées favorisent donc la stagnation du sang dans les jambes.

Pour contrer la gravité, les veines sont équipées de valvules, qui empêchent le sang de redescendre. Mais ces valvules peuvent s’altérer. Le sang va alors refluer vers le bas, provoquant des manifestations de gonflement et de rétention d’eau. La pression du sang stagnant va augmenter contre les parois des veines qui vont au fur et à mesure se fragiliser. On rentre donc dans un cercle vicieux. 

Que faire pour avoir un bon retour veineux et conserver des jambes légères ?

Circulation veineuse et sport

Au niveau des jambes, le retour veineux est assuré en premier lieu par les muscles des mollets. Mais aussi par la compression de la voûte plantaire et la contraction des muscles des cuisses.

Les sports à privilégier pour la circulation veineuse sont les suivants : 

  •       La marche : au moins 30 minutes par jour.
  •       Le vélo ou l’aquabike
  •       La natation ou l’aquagym
  •       Le yoga
  •       Le pilates
  •       La gymnastique
  •       La danse

 Attention par contre aux sports qui vont fragiliser les parois veineuses si une fragilité est présente. Il faut dans ce cas éviter les sports nécessitant des piétinements, des sauts et des à-coups pendant l’effort comme la course à pied, le tennis et les sports à rebond.

Circulation veineuse et alimentation

L’alimentation est un des facteurs essentiels au maintien de l’intégrité des parois veineuses.

Les aliments à privilégier : les antioxydants

Pour neutraliser les toxines circulantes, l’organisme a besoin d’avoir un apport suffisant en antioxydants. Les antioxydants sont présents dans tous les fruits et légumes, et en quantités importantes dans les fruits et légumes colorés. On distingue 3 catégories de fruits et légumes riches en antioxydants :

  • Les aliments bleus/violets : les fruits rouges avec myrtilles, mûres, cassis, et le raisin noir, les prunes violettes, les figues et le, pruneaux ; les légumes avec chou rouge, oignon rouge, betterave et aubergine.
  • Les aliments orangés : patate douce, potiron, courges et carotte pour les légumes ; abricots et abricots secs, mangue, papaye et melon pour les fruits.
  • Les aliments rouges : poivrons rouges, tomates, tomates séchées et fraises, framboises, cerises, groseilles, grenade et pastèque.

Certains antioxydants sont mieux assimilés quand ils sont associés à de l’huile comme le lycopène présent dans la tomate ou le bêta-carotène de la patate douce, des courges et de la carotte. La teneur en lycopène de la tomate est plus élevée quand elle est cuite. On privilégie les sauces tomates maison pour faire le plein de lycopène.

On s’assure donc chaque jour d’avoir au moins une portion parmi ces aliments. L’idéal étant de les combiner.

Les aliments à privilégier : les protéines

Pour conserver une bonne tonicité musculaire, essentielle au retour veineux, le corps a besoin de protéines. Elles vont aussi renforcer les veines et limiter la rétention d’eau.

On privilégie les protéines maigres : œufs, la volaille et les poissons blanc et gras. Une portion par jour est suffisante.

Les aliments à limiter 

On limite les aliments qui sont riches en graisses saturées et en toxines. Ces deux éléments vont épaissir le sang et favoriser sa stagnation dans les jambes.

Charcuterie, crème avec 30% de matières grasses, beurre, le fromage, les gâteaux industriels, les pizzas, le fast-food, les gâteaux apéritifs, etc…

Les aliments anti-rétention d’eau

Le potassium est un minéral essentiel car il a une action diurétique. Les aliments riches en potassium vont donc limiter la rétention d’eau.

Les aliments à privilégier :

  • Tous les légumes et plus particulièrement les courges, la patate douce, l’avocat, les champignons et les feuilles d’épinard,
  • Certains fruits : banane, kiwi et les fruits secs,
  • Les sardines,
  • Les légumineuses,
  • Les pommes de terre,
  • Les oléagineux. 

On limite ce qui favorise la rétention d’eau :

  • Le sel et les aliments salés : tous les aliments industriels, la charcuterie et évidemment le sel.

Voici 3 alternatives au sel :

alternatives-au-sel

 
  1. Des condiments salés : ail mariné, olives.
  2. Des algues déshydratées. Je recommande le mélange de 3 algues de la marque Marinoe « salade du pêcheur » que l’on trouve en magasin bio.
  3. Du gomasio, condiment japonais à base de graines de sésame grillées à la poêle ou au four et de sel, les 2 sont moulus légèrement, pas trop longtemps que le mélange ne soit pas trop humide 100g de graines + 10g de sel, libre à vous d’y ajouter des herbes, des algues ou des épices supplémentaires.

 

Recette du gomasio maison 

Il vous faut 90g de graines de sésame et 10g de sel gris ou de Guérande.

Faites griller légèrement les graines de sésame à la poêle. Moudre les graines et le sel avec un moulin à graines ou un blender. Attention à ne pas moudre ou mixer trop longtemps. Le mélange ne doit pas être trop humide ni pâteux. Vous pouvez y ajouter une épice, des herbes, des algues… Tout l’intérêt de le faire maison est de pouvoir le personnaliser selon vos goûts. Le mélange se conserve dans un bocal en verre à température ambiante.

 

Mon assiette plaisir : burger maison et frites de patate douce

Étapes de préparation

Commencez par les frites de patate douce. Epluchez une patate douce, coupez-la pour former des frites, les badigeonner d’huile d’olive et les faire cuire 15 minutes au four à 180°.

Coupez 2 rondelles d’aubergines d’1 cm d’épaisseur. Pour la cuisson (entre 10 et 15 minutes), 3 solutions :

  • A la vapeur
  • A la poêle dans de l’huile d’olive
  • Au four, badigeonnées d’huile d’olive

Mon choix : je les fais cuire à la vapeur pour la conservation des nutriments puis je les fais revenir quelques minutes dans un peu d’huile d’olive à la poêle. Si vous les faites cuire à la poêle directement, il vous faudra rajouter de l’huile régulièrement car les aubergines absorbent l’huile. En l’absence de cuit vapeur la cuisson au four est donc à privilégier.

Faites cuire un filet de poulet en même temps que vos aubergines donc soit à la vapeur soit à la poêle.

Préparez la sauce. J’écrase un demi avocat que je mélange avec un peu de citron pour éviter l’oxydation de l’avocat, pour son apport en vitamine C aussi. J’ajoute ensuite une à deux gousses d’ail mariné, préalablement broyé ou écrasé. Je mélange bien le tout.

Coupez une rondelle de tomate assez épaisse ainsi qu’une rondelle d’oignon rouge. Tomate et oignon peuvent être précuits dans un peu d’huile d’olive.

Procédez à l’assemblage :

  • Aubergine
  • Sauce à l’avocat
  • Poulet
  • Tomate
  • Oignon
  • Aubergine 
  • Ajoutez quelques herbes ou quelques algues

C’est prêt !

recette-de-burger-maison-et-frites-de-patate-douce

assiette-plaisir-salée

Assiette plaisir version salée

assiette-plaisir-sucrée

Assiette plaisir version sucrée

A télécharger ci-dessous : 3 propositions d’assiettes spéciales « jambes légères ».

Assiettes spéciales jambes légères

 

Conclusion 

L’alimentation et le sport sont les facteurs les plus importants pour éviter de ressentir les troubles d’une insuffisance veineuse. En cas de symptômes installées, il faudra recourir à d’autres techniques naturelles (phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie). Une consultation en naturopathie permet de définir les plantes, huiles essentielles ou bourgeons les plus adaptés pour soulager les troubles présents.

Les problèmes de circulation s’aggravant avec l’âge et à la ménopause, n’attendez pas pour prendre rdv.


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Pourquoi et quand détoxifier son corps ?

L’automne et le printemps sont les saisons idéales pour détoxifier son corps naturellement car l’été et l’hiver sont des saisons propices à l’accumulation des toxines.

En été, barbecue, apéritifs, alcool et glaces sont souvent synonyme d’une concentration de graisses saturées et de sucres rapides sur une période de temps très courte, d’où la fatigue souvent ressentie à la rentrée, avec quelques kilos pris au passage.

En hiver, on mange parfois plus gras, plus en quantités, et le froid diminue aussi souvent grandement notre motivation à aller faire du sport. Les fêtes de fin d’année qui s’étalent en fait sur tous les mois de décembre et de janvier, amènent un afflux de nourriture et d’alcool qui saturent nos organes d’élimination, voire favorisent aussi la prise de poids. 

Ai-je besoin de me détoxifier ?

L’excès de toxines peut être ressenti de différentes manières. Cela peut se manifester par de la fatigue, de l’irritabilité, par des problèmes de peau comme l’acné, un spm, des congestions ORL (sensation de nez bouché, glaires qui viennent du nez ou des poumons), des troubles digestifs, des migraines, mais aussi par des douleurs articulaires ou des douleurs physiques. Un bon exemple de la manifestation douloureuse des toxines dans le corps sont les points de Knap. Les points de Knap sont des points douloureux localisés dans certaines parties du corps, beaucoup se trouvant dans le dos. Ce sont des points de congestion musculaire, de tensions mais aussi de concentration de toxines et de déchets. 

Si vous ressentez plusieurs de ces symptômes, la réponse est oui ! 

D’une manière générale, tout le monde a besoin un moment ou un autre de faire un grand ménage intérieur.

D’où viennent les toxines ?

L’organisme produit des toxines en permanence. Au quotidien, le corps doit donc éliminer des déchets organiques et cellulaires qu’il produit lui-même. Mais aussi des molécules chimiques qu’il ingère par l’alimentation (pesticides, conservateurs, additifs, métaux lourds), qu’il inhale (pollution, tabac, parfum, allergènes, composés organiques volatiles), ou qu’il absorbe (produits de soin, produits d’hygiène, cosmétiques).

Comment le corps élimine-t-il les toxines ?

L’organisme possède 5 organes principaux dont le rôle est d’éliminer les toxines endogènes et les toxiques exogènes. Ces organes sont les reins, le foie, les intestins, les poumons et la peau. Les femmes comptent en plus l’utérus par la voie des menstruations. 

Chaque organe prend en charge un certain type de toxines et de déchets. Les poumons éliminent les toxines volatiles. Les reins éliminent les déchets hydrosolubles. Le foie transforme une partie des déchets pour permettre leur élimination. Ai-je 

Comment détoxifier son corps ?

En suivant une cure détox et en reprenant de bonnes habitudes alimentaires.

Il s’agit de stimuler les organes en charge des éliminations, que l’on appelle les émonctoires. 

Notre principal organe d’élimination est le foie. C’est le plus gros des organes internes et le plus lourd. On lui dénombre pas moins de 400 fonctions mais son rôle principal est de filtrer le sang. Au niveau des toxines il est chargé de les neutraliser, les recycler ou les éliminer. L’alcool, le tabac, l’acide lactique quand vous faites du sport, les médicaments ou l’ensemble des produits issus de la digestion, tout passe par lui. C’est donc surtout lui que l’on va chercher à stimuler. 

La première cure que je vous propose parce que c’est la plus simple, c’est la

cure de jus de citron

Au réveil, pressez un demi citron mélangé à de l’eau tiède. Le citron est à prendre bio pour éviter les résidus de pesticides. L’eau tiède doit être tiède pour se rapprocher de la température du corps. On évite l’eau froide ou l’eau chaude et on attend une quinzaine de minutes avant de boire ou manger quelque chose. 

Cette cure est à faire pendant 3 semaines.

Le citron ne va pas uniquement favoriser l’élimination, il va aussi stimuler la production de bile et favoriser ainsi la digestion des graisses.

Cette cure est déconseillée si vous souffrez de remontées acides ou de brûlures d’estomac.

 

Au printemps, la 2ème cure que je vous propose c’est la

cure de sève de bouleau

La sève de bouleau est extraite du bouleau. Elle est récoltée pendant plusieurs semaines principalement en mars.

Avec la sève de bouleau on va agir sur le foie et sur les reins. Elle est à la fois détoxifiante et drainante mais aussi revitalisante car elle est très riche en nutriments.

On la trouve en magasin bio ou directement auprès d’un producteur. Il existe 2 formats, 3 litres ou 5 litres, sous forme de pack. La sève de bouleau, que l’on ne trouve qu’en mars et en avril, est fraîche et non pasteurisée. Celle que vous trouvez à l’année est pasteurisée et a moins d’intérêt.

Si vous prenez le format 3L, il faut en boire 15ml chaque matin au lever. Si vous prenez le format 5L, c’est 25ml chaque matin à jeun. Elle doit être conservée au réfrigérateur. La cure dure 20 jours.

Au début de la cure, la sève de bouleau est transparente. Au fur et à mesure des semaines elle devient blanche et son goût plus acidulé. Ceci s’explique par la lactofermentation qui commence dès sa mise en pack. Cette lactofermentation va aussi permettre le développement de bonnes bactéries pour nos intestins. 

L’idéal est de préparer soi-même ses légumes lactofermentés, c’est assez simple et beaucoup plus économique, suivez les étapes dans mon article.

Jus de bouleau, sève de bouleau, quelle différence ?

La sève de bouleau provient de l’arbre alors que le jus de bouleau provient des feuilles de bouleau. Le jus de bouleau est obtenu à partir d’une décoction de feuilles de bouleau et contient beaucoup moins de nutriments que la sève de bouleau. Il ne comporte pas non plus la charge vitale que l’on trouve dans la sève fraîche.

En automne, vous pouvez la substituer par la 

cure de vinaigre de cidre 

Elle se prend de la même manière que la cure de jus de citron. Une cuillère à soupe de vinaigre de cidre, bio et non filtré, à diluer dans un verre d’eau tiède, chaque matin à jeun pendant 3 semaine. Le vinaigre peut aussi être dilué dans un litre d’eau, associé à un citron entier pressé, et bu tout au long de la journée.

 

La cure de jus

Je vous propose 2 recettes de jus détox :

  • Le premier jus se compose d’une pomme, d’une betterave ou de carottes, d’un demi concombre, de jus de citron pressé et d’un morceau de gingembre (entre 5 et 15g) pour ses vertus anti-inflammatoires. En effet, un excès de toxines qui se déposent quelque part dans le corps crée souvent une inflammation.
  • Le 2ème jus se compose d’un concombre, de feuilles d’épinard, d’une pomme et d’un demi jus de citron.

Comment composer mon propre jus détox ?

Avant de composer votre jus, choisissez une dominante “fruits” ou une dominante “légumes”.

Ensuite, il suffit de choisir 3 à 5 ingrédients parmi ceux listés en bas de page. Les herbes et les épices comptent aussi pour des ingrédients.

L’idéal est d’avoir un extracteur de jus mais une centrifugeuse ou un blender feront l’affaire aussi. 

 

La monodiète

La monodiète consiste à manger un seul aliment dans une journée, en sachant que cet aliment peut être consommé sous toutes ses formes. L’idéal est d’aller jusqu’à 3 jours de monodiète en changeant d’aliment mais l’objectif est de faire du bien à son corps donc ne vous forcez pas à faire quelque chose si vous ne le sentez pas. Même un repas de monodiète le soir est un bon début.

Vous pouvez effectuer cette monodiète une fois par semaine pendant la durée qui vous semble nécessaire.

Au niveau des aliments, vous pouvez choisir un fruit, comme la pomme. Un légume comme la carotte. Une céréale comme le riz semi complet ou complet. Tout aliment choisi doit être pris bio pour éviter les pesticides, surtout que la pomme et la carotte sont bourrés de pesticides. Ce serait contre-productif de s’apporter des toxines alors que l’on cherche justement à s’en débarrasser.

Il est également possible d’opter pour plusieurs fruits ou plusieurs légumes différents sur une journée, avec herbes et épices si vous le souhaitez et en variant les formes : cru, cuit, en jus… mais sans apport en gras associé. La digestion devant être la plus fluide possible.

En résumé

Détoxifier son corps naturellement est idéal pour se revitaliser et regagner en énergie.

Pour une détox plus profonde et plus forte et/ou pour perdre du poids, j’ai crée un programme forme et détox complet avec :

  • Cure de revitalisation de 15 jours 
  • Cure détox personnalisée de 3 semaines
  • Programme spécial perte de poids sur 2 mois.

 

L’objectif est de maîtriser les bases d’une alimentation hypotoxique

(selon les principes du Dr Seignalet), avec à la clé :

 

  • Moins de rétention d’eau,
  • Moins de cellulite,
  • Moins d’inflammation et de douleurs,
  • Un ventre plus plat, moins ballonné,
  • Un transit régulé,
  • Un sommeil plus récupérateur,
  • Un état de forme global retrouvé. 

 

Besoin d’être accompagnée pour commencer ? 

PROGRAMME FORME ET DETOX

Articles récents

Notre système immunitaire est la clé pour se protéger du coronavirus. Les cellules du système immunitaire sont nos boucliers protecteurs.

Le système immunitaire regroupe l’ensemble des mécanismes de défense contre des agresseurs, qu’ils soient vivants ou non. Les agresseurs vivants peuvent être des bactéries, des virus, des champignons, des parasites…

A leur contact, l’organisme réagit de différentes manières, soit sous la forme du rejet, soit par la destruction.

La peau et les muqueuses sont les premières lignes de défense. Elles ont la capacité de sécréter des substances chimiques protectrices. Quand des substances pathogènes arrivent à rentrer à l’intérieur du corps, le système immunitaire active des organes et des cellules qui interagissent ensemble en permanence. Que ce soit pour le coronavirus ou pour n’importe quelle substance pathogène, certaines personnes sont davantage à risque car leur système immunitaire est affaibli. On trouve les enfants, les femmes enceintes, les personnes en convalescence (après un accident, une opération, un cancer…) et les personnes âgées.

Mais un certain nombre de facteurs peuvent également affaiblir le système immunitaire. Tour d’horizon de ce qui peut nous rendre plus vulnérable et plus fort pour se protéger du coronavirus.

Quels sont les facteurs d’affaiblissement du système immunitaire ?

Le système immunitaire est intimement lié au système digestif et au système nerveux. Un système digestif fragilisé et un système nerveux sursollicité affaiblissent donc les défenses immunitaires. Se protéger du coronavirus passe donc par un renforcement de ces 2 systèmes.

Système digestif et système immunitaire

Si vous souffrez de maladies digestives chroniques comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, de colopathie, de maladies auto-immunes comme la maladie de coeliaque ou la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, d’endométriose digestive ou si vous avez une dysbiose ou une hyperméabilité intestinale, votre système digestif est fragilisé et vos intestins sont altérés. Votre microbiote (les milliards de bactéries qui vivent dans les intestins) est déséquilibré. Or les bonnes bactéries du microbiote intestinale sont essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire.

Si un déséquilibre a été identifié ou diagnostiqué, il va falloir réensemencer le microbiote en apportant de nouvelles bactéries pour rétablir l’équilibre entre bonnes et mauvaises bactéries. Cela se fait par la prise de probiotiques, le matin à jeun, pendant un mois a minima, voire plusieurs mois dans certains cas.

Au niveau alimentaire, on trouve des probiotiques naturels dans les yaourts, dans le pain au levain naturel et dans les produits lacto fermentés (choucroute cru, cornichons, olives, miso, kéfir, kombucha…).

Cependant il ne suffit pas d’apporter des probiotiques, il faut leur fournir l’énergie nécessaire à leur développement. On parle alors de prébiotiques. Les prébiotiques représentent la nourriture des bactéries.

Certains aliments sont riches en prébiotiques naturels comme l’oignon, l’asperge, l’artichaut, l’ail, le poireau, la banane…

Les bactéries se nourrissent aussi des fibres, présentes dans les fruits secs, les légumineuses, les céréales semi complètes et complètes, les légumes et les fruits.

Système nerveux et système immunitaire

Il est prouvé que les personnes stressées ou déprimées tombent plus facilement malade car le stress affaiblit l’organisme. Une étude a démontré que, confronté au même virus, les personnes qui voyaient le virus se développer étaient celles soumises à un stress chronique, avec un niveau de cortisol élevé. Le cortisol agit normalement comme un anti-inflammatoire mais, sécrété en excès, les cellules finissent par ne plus y répondre favorablement, comme si elles étaient endormies.

Sommeil et système immunitaire

Un sommeil suffisant en durée et de qualité est indispensable au bon fonctionnement du corps dans son ensemble. Les personnes en manque de sommeil chronique ou qui souffrent de troubles du sommeil luttent moins bien contre les virus et les bactéries.

Quelles solutions naturelles pour se protéger du coronavirus ?

Il est possible de renforcer ses défenses pour lutter plus efficacement contre les agresseurs vivants comme les virus. Certains nutriments (vitamines et minéraux) sont ainsi des soutiens essentiels du système immunitaire.

La vitamine C

La vitamine C stimule le système immunitaire et notamment l’action des lymphocytes T dans leur lutte contre les bactéries et les virus.

Elle peut être prise en prévention, pour se protéger, au dosage de 500mg par jour et en privilégiant la vitamine C naturelle, l’acérola.

Les fruits les plus riches en vitamine C sont la goyave, le kiwi et l’orange.

Les légumes les mieux pourvus en vitamine C sont les poivrons, à manger cru, et le brocoli, à manger cru ou al dente.

L’alcool, le tabac, les régimes, certains médicaments comme la pilule, les antibiotiques, les antirhumatismaux ou les somnifères provoquent des besoins accrus.

La vitamine D

La vitamine D est nécessaire au système immunitaire pour activer les cellules qui luttent contre les bactéries et les virus, les lymphocytes T.

En France, une supplémentation est nécessaire, à tout âge et tout sexe confondu, d’octobre à avril ou de novembre à mars en fonction de son lieu d’habitation. Elle peut être prise sous la forme de gouttes quotidiennes ou d’ampoules à prendre une fois par mois ou tous les 2 mois en fonction du dosage. Si vous n’en avez pas pris de tout l’hiver, il n’est pas trop tard. L’idéal est d’effectuer une prise de sang pour évaluer le niveau de la carence. Aucune prescription médicale n’est nécessaire car cet examen n’est pas remboursé. Il vous en coûtera 12€. Vous pourrez ensuite vous rendre chez votre médecin pour qu’il vous prescrive des ampoules au dosage adapté.

Le zinc

Le zinc soutient le système immunitaire dans sa lutte contre les bactéries et les virus. Pris dès l’apparition des premiers symptômes d’un virus, il réduit la durée et l’intensité des pathologies ORL les plus fréquentes.

Toute carence en zinc affaiblit donc le système immunitaire et rend plus vulnérable aux infections et aux inflammations. Certains facteurs favorisent la carence en zinc : une alimentation déséquilibrée, certains médicaments comme la pilule ou ceux à base de cortisone, certaines maladies qui provoquent des besoins accrus mais aussi le tabac et une activité sportive intense.
Il peut donc être utile de faire une prise de sang pour évaluer son niveau de zinc.
Les aliments riches en zinc sont les légumineuses, les oléagineux comme les noix, les noix de cajou, etc… et les graines comme les graines de courge, les graines de tournesol, etc…, les céréales complètes et le germe de blé.

Le sélénium

Oligo-élément indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, sa carence est favorisée par toute maladie touchant les intestins, la prise d’antiacides, d’inhibiteurs de la pompe à protons et de corticostéroïdes à haute dose.
La façon la plus simple d’apporter chaque jour ce dont le corps a besoin est de manger 1 à 2 noix du Brésil quotidiennement.

 

En conclusion

En prenant soin de votre hygiène de vie vous vous protégez au quotidien.
On retrouve les 3 piliers prônés par la naturopathie. Pour rester en bonne santé et se protéger des maladies, il faut conserver une bonne hygiène :

  • Alimentaire,
  • Mentale,
  • Physique.

Une consultation avec un naturopathe vous permettra de renforcer votre système immunitaire grâce à un rééquilibrage alimentaire et une amélioration globale de votre mode de vie. L’utilisation de molécules naturelles ayant fait preuve de leur efficacité pour stimuler les défenses pourra aussi être proposée.

Articles récents

Il existe différentes méthodes de contraception non hormonale. L’avantage est que ces méthodes n’interfèrent pas avec le cycle menstruel et qu’elles n’impactent pas la fertilité, contrairement aux méthodes de contraception hormonale. Ce qui peut être vu comme un avantage ou un inconvénient en fonction de ce que l’on recherche en les utilisant.

L’intérêt majeur de la contraception non hormonale est qu’elle préserve la santé de la femme sur le long terme. Ni la santé cardiovasculaire, ni la santé osseuse de la femme ne sont altérées. La sphère psycho-émotionnelle est préservée.

Par contre, adopter une contraception naturelle oblige à connaître le fonctionnement du cycle menstruel. J’ai rédigé plusieurs articles à ce sujet pour vous y aider. Le cycle menstruel féminin constitue un baromètre majeur de l’état de santé de la femme, j’en parle d’un autre article.

Choisir sa méthode de contraception non hormonale

La symptothermie

Cette méthode se base sur l’observation de 2 éléments qui se modifient en fonction du cycle.

Ces critères sont :  

  • La température corporelle au réveil,
  • La glaire cervicale.

Les premiers cycles, la température corporelle doit être mesurée chaque matin. Au bout de 3 cycles, l’antériorité sera suffisante pour définir les 10 jours les plus à risque. Il faut en effet savoir que la date de l’ovulation n’est pas fixe, même avec un cycle régulier. D’où la nécessite de prendre sa température pendant 10 jours sur un cycle d’un mois. Pendant cette période à risque, il y aura abstinence ou utilisation de préservatif.

La présence de glaire ou non, puis son aspect, constituent des indicateurs supplémentaires.

Ces critères peuvent être consignés dans une application (Sympto) ou sur un cyclogramme. Vous pourrez identifier grâce à cela votre fenêtre de fertilité.

Le stérilet au cuivre

Le nom médical est Dispositif Intra Utérin (DIU). Ici pas d’hormones. C’est le cuivre, par un effet cytotoxique, qui rend les spermatozoïdes inactifs. Le stérilet au cuivre agit également en provoquant une inflammation locale de l’endomètre qui empêche l’implantation dans l’utérus de l’ovocyte fécondé.

Sa pose n’est pas toujours aisée et peut être douloureuse. Il peut être conservé pendant 5 ans. 

Les effets secondaires du stérilet au cuivre

Les saignements peuvent être irréguliers et les règles plus abondantes et plus longues.

Certaines femmes ne le supportent pas du tout, soit par allergie au cuivre soit par rejet du corps contre un corps étranger. Dans tous les cas, si au bout de 2 à 3 mois les effets secondaires sont toujours présents, il faut le faire enlever. 

Le retrait

Dans cette méthode, l’homme doit se retirer du vagin de sa partenaire avant que n’arrive l’éjaculation.

C’est celle qui rencontre le plus d’échecs. En effet l’homme doit tout d’abord réussir à contrôler son éjaculation. De plus des spermatozoïdes sont déjà présents dans le liquide pré-séminal, sécrété avant l’éjaculation. Un frottement du sexe de l’homme contre le vagin pendant les préliminaires est suffisant pour tomber enceinte.

Le préservatif

Le préservatif masculin empêche les spermatozoïdes de rentrer dans le vagin. Il est fabriqué en latex ou en polyuréthane. 

Le préservatif est une méthode efficace, le seul risque réside dans son percement. Si cela se produit pendant la période ovulatoire, il nécessite de prendre une contraception en urgence du type pilule du lendemain à base de Levonorgestrel ou pilule du surlendemain à base d’Acétate d’ulipristal. Ces contraceptions d’urgence sont en vente libre en pharmacie.

Les contre-indications du préservatif

Les préservatifs au latex ne peuvent être utilisés par les personnes qui y sont allergiques.

L’abstinence périodique

La méthode Ogino consiste, pour une femme dont le cycle est régulier, à éviter d’avoir des rapports sexuels pendant les jours qui précèdent et suivent l’ovulation, ou d’utiliser un préservatif.

Néanmoins, même avec un cycle parfaitement régulier, le jour de l’ovulation diffère d’un cycle à l’autre. Avec un risque que la fenêtre de fertilité prise en compte soit erronée.

C’est la méthode qui comporte le plus d’échec. Elle nécessite de bien se connaître, de repérer les signes de l’ovulation, encore faut-il en avoir, et de l’associer au suivi de la glaire cervicale. Là encore toutes les femmes ne maîtrisent pas cet aspect et certaines n’en sécrètent quasiment pas.

Le moniteur de contraception

Il s’agit d’un boitier avec lequel on prend sa température chaque matin. Les variations de température étant directement enregistrées, ce moniteur de contraception indique la période de fertilité à l’aide d’un code couleur. Les 2 marques présentes étaient jusqu’à maintenant Lady Comp et Clearblue. Lady Comp propose 2 modèles, l’un à 375€ et l’autre, avec des fonctionnalités plus évoluées, à 475€. Le moniteur de contraception Clearblue n’est plus commercialisé.

Les test d’ovulation

Ils sont généralement utilisés par les femmes enceintes pour déterminer la période fertile. Ils peuvent donc l’être de la même manière, pour éviter d’avoir un rapport pendant les jours d’ovulation détectés. Une boite de tests d’ovulation Clearblue comprend 10 tests. Ils peuvent donc être commencés à J+10 du cycle pour les cycles inférieurs à 30 jours, où à partir du moment où la glaire cervicale commence à être sécrétée. Je conseille l’utilisation du Clearblue digital, avec lecture de 2 hormones, qui est extrêmement précis et qui détecte 4 jours de fertilité.

L’application pour calculer son ovulation

Pour vous aider à suivre son cycle, certaines applications sont très utiles. Je recommande l’application Flo pour calculer son ovulation. On y rentre les règles en détail comme le niveau de flux mais aussi les symptômes associés. Même chose pendant la durée du cycle. En fonction des informations et de l’antériorité de nos cycles, l’application nous indique le jour d’ovulation estimé. Même si je ne conseille pas de ne se baser que sur l’application, elle n’en reste pas moins un outil appréciable et complémentaire.

Pourquoi adopter une méthode de contraception non hormonale ?

Mon avis de naturopathe sur la contraception non hormonale

Choisir une méthode de contraception non hormonale implique d’écouter son corps et de connaître le fonctionnement du cycle féminin. Mieux comprendre ce qui fait de nous des femmes. Ne plus vouloir être dépendante de molécules chimiques et ne plus vouloir en subir les effets oblige à observer son corps et à s’y adapter. Il faut savoir que cela ne sera pas moins contraignant que de prendre la pilule. C’est une autre charge mentale mais une charge mentale quand même.

Néanmoins, le fait d’avoir des cycles naturels a un autre atout. Chacune des 4 phases du cycle féminin (phase pré-ovulatoire, ovulation, phase prémenstruelle, menstruation) correspond à une énergie différente. Connaître son cycle offre donc la possibilité d’adapter ses activités en fonction de la phase de son cycle.

La phase pré-ovulatoire est une phase de dynamisme, où les performances intellectuelles et physiques sont les plus importantes. La phase prémenstruelle est une phase où la créativité est favorisée. Certaines femmes peuvent par contre la vivre de manière plus négative : colère, déprime, intolérance, hypersensibilité… La période des règles devrait être un moment de recentrage sur soi. L’énergie est moins présente, le corps a besoin de repos et de calme. A l’inverse, l’ovulation peut être vécue comme une période d’énergie débordante, avec une envie d’aller vers les autres.

Il n’est pas évident de réussir à caler ses impératifs personnels et professionnels en fonction de son cycle mais quand on vous demande de fixer la date d’un événement important, un rdv, une présentation orale, un week-end en famille ou autre, pensez à votre cycle !

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Le sujet de la contraception concerne ou concernera toutes les femmes à un moment de leur vie. Ce sujet est d’autant plus important que le choix d’une contraception influence la vie d’une femme, bien plus qu’imaginé. Contrôler son cycle menstruel par le biais de la chimie ce n’est pas neutre. La contraception hormonale a été, à la fois, une avancée majeure pour les femmes, tout en les coupant de leur cycle menstruel et de ce qui fait d’elles des femmes.

Cet article a pour objectif de vous aider à choisir en vous donnant une information objective sur chaque dispositif contraceptif.

Et si vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement de votre cycle menstruel, j’ai plusieurs articles dédiés à leur compréhension.

La contraception hormonale se divise en 2 grandes catégories :

  • Les oestroprogestatifs,
  • Les progestatifs.

Contraception hormonale : les oestroprogestatifs

Ils associent deux hormones, un œstrogène et un progestatif. Ils agissent sur 3 niveaux :

  • L’ovulation est supprimée car les sécrétions de LH et de FSH sont minimales,
  • La muqueuse utérine est inapte à la nidation,
  • La glaire cervicale est plus dense et devient imperméable aux spermatozoïdes.

La pilule combinée

Les pilules diffèrent en fonction des progestatifs utilisés. On les distingue en les nommant pilule de 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème génération.

Les pilules de 1ère génération ne sont presque plus prescrites car certaines femmes pouvaient voir se développer des signes de masculinisation.

Les pilules de 3ème et 4ème génération sont données en dernière intention. En effet elles exposent à des risques cardiovasculaires et de thrombose veineuse (formation d’un caillot de sang bloqué dans une veine) 2 fois plus élevés.

Regardez bien sur la notice de quelle génération est votre pilule.  

Sous pilule oestro-progestative, le cycle menstruel n’existe plus. Des règles apparaissent pendant la semaine de pause mais ce sont de fausses règles, qui n’ont rien à voir avec celles que vous auriez sans pilule.

Les contre-indications de la pilule combinée

  • Avoir eu un AVC, un infarctus, une embolie pulmonaire,
    une pancréatite ou une phlébite   
  • Avoir des anomalies de la coagulation sanguine
  • Avoir du diabète, de l’hypertension, du
    cholestérol et des triglycérides élevés         
  • Avoir une tumeur au foie
  • Avoir une insuffisance rénale
  • Avoir eu un cancer du sein ou de l’utérus
  • Avoir des migraines accompagnées de signes
    neurologiques  
  • Fumer et avoir plus de 35 ans
  • Être obèse

Les effets secondaires de la pilule combinée

  • Dépression
  • Prise
    de poids
  • Résistance
    à l’insuline (qui favorise la prise de poids et le diabète)
  • Hausse
    de la glycémie
  • Hausse
    du cholestérol
  • Maux
    de tête et migraines
  • Nausées
  • Acné
  • Hyperpilosité
  • Douleurs
    et gonflement des seins
  • Libido
    en berne
  • Troubles
    de la coagulation sanguine
  • Troubles
    thyroïdiens
  • Trous
    de mémoire
  • Problèmes
    d’assimilation de vitamines
  • Etc…

L’anneau vaginal

L’anneau vaginal est un anneau flexible qui est inséré au fond du vagin. Il libère ses hormones pendant 3 semaines puis l’anneau est enlevé. Comme pour la pilule, son enlèvement déclenche de fausses règles.

L’anneau peut provoquer les mêmes effets secondaires qu’une pilule combinée (nausées, gonflement douloureux des seins, saignements…). Il peut parfois être ressenti pendant les rapports.

Le patch contraceptif

Il est collé sur la peau et conservé 3 semaines par mois.

Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une pilule oestroprogestative.

Contraception hormonale : les progestatifs

La pilule

On trouve des pilules de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème génération. On distingue les microprogestatifs et les macroprogestatifs.

Les pilules progestatives ne sont composées que d’une seule hormone, un progestatif. Le progestatif peut aussi agir sur la glaire cervicale et l’endomètre. La glaire cervicale devient imperméable aux spermatozoïdes. L’endomètre devient peu favorable à la nidation.

La contrainte principale réside dans sa prise quotidienne à heure fixe, gage de son efficacité. 

Les effets secondaires de la pilule progestative

Les effets secondaires sont moindres car elles ne contiennent pas d’œstrogènes. Néanmoins certaines femmes ressentent les suivants :

  • Acné
  • Prise
    de poids
  • Saignements
    entre les règles
  • Règles
    irrégulières

L’implant contraceptif

L’implant est un petit bâtonnet en plastique de 4 cm de long. Il peut être conservé pendant 3 ans.

Les contre-indications de l’implant contraceptif

Elles sont similaires à celles de la pilule oestroprogestative.

Les effets indésirables de l’implant contraceptif

Ils sont similaires à ceux de la pilule progestative. Certaines femmes ont également des saignements prolongés, avec un risque élevé d’anémie et de fatigue associée.

Le stérilet hormonal

Inséré au fond de l’utérus, il diffuse un progestatif. Il en existe 2 : MIRENA et JAYDESS. Tout comme la pilule, la diffusion d’hormones dans le corps inhibe l’ovulation.

Le stérilet Mirena est parfois donné aux femmes qui souffrent de ménorragies, règles supérieures à 7 jours et très abondantes dont il peut complètement supprimer les règles. Il se garde 5 ans. Le stérilet Jaydess se conserve 3 ans.

Le stérilet hormonal n’est normalement jamais proposé aux femmes n’ayant pas eu d’enfant.

Les gynécologues le proposent facilement car selon eux l’effet hormonal n’est que local. Je ne suis pas d’accord avec ce point. L’utérus n’est pas une cavité fermée qui ne communique pas avec le reste du corps. D’ailleurs certaines femmes peuvent ressentir des effets secondaires au niveau mental, signe que les hormones, même si diffusées plus localement que celles d’une pilule, circulent quand même.

Mon avis de naturopathe sur la contraception hormonale

En tant que naturopathe, que ce soit en consultation ou par l’intermédiaire de mon blog, mon rôle est de transmettre mes connaissances et de partager des informations qui devraient normalement l’être par le corps médical. En effet les médecins, en l’occurrence les gynécologues, doivent informer leurs patientes. Les informer des risques encourus par la prise de n’importe quelle contraception hormonale et surtout de ses effets secondaires. Malheureusement cet aspect-là est souvent omis. Or il est essentiel de choisir en toute connaissance de cause. 

En naturopathie, nous recherchons toujours les causes des troubles que l’on peut avoir, et nous essayons de faire des liens entre les troubles et le mode de vie de chacun. Combien de femmes ne font justement pas le lien entre des symptômes tels que l’irritabilité, la dépression, les sautes d’humeur, l’acné, la prise de poids…, et la pilule ? Combien de femmes pensent avoir un réel problème de santé alors que leur corps rejette simplement ces molécules chimiques ?

Même quand on « supporte » très bien sa contraception hormonale, aucune n’est anodine. Elles ont toutes des effets néfastes sur le corps, même si ces effets ne sont pas ressentis.

La contraception hormonale va à l’encontre du fonctionnement normal du corps de la femme. Elle y diffuse de manière permanente des hormones. Ces hormones, les œstrogènes et la progestérone, suivent normalement un cycle naturel. Or quand on prend une contraception hormonale, ce sont des hormones de synthèse qui vont se fixer sur les récepteurs des cellules des différents organes cibles des hormones naturelles, et qui vont en modifier le fonctionnement.

A son apparition, la pilule a été vu comme un énorme progrès, synonyme d’indépendance, de liberté sexuelle et de maîtrise de la fécondation. Au vu des risques pour la santé et de ses effets sur le corps, la contraception hormonale ressemble plutôt à une castration chimique que l’on fait endosser aux femmes seules quand elles sont en couple alors que la contraception masculine existe.

De plus en plus de femmes cherchent à se débarrasser d’une contraception hormonale qui ne leur réussit pas ou qui ne leur convient plus. Lisez mon article qui vous indique les avantages et les inconvénients de chaque méthode de contraception non hormonale

Vous avez peur d’avoir de l’acné à l’arrêt de la pilule ? Oui cet effet existe, mais ce n’est pas une fatalité. C’est pourquoi j’ai conçu un protocole de transition pour accompagner l’arrêt de la pilule, jusqu’à l’arrivée du premier cycle naturel. Un rdv en naturopathie suffit. 

Quant à donner une contraception hormonale à des jeunes filles qui sortent tout juste de la puberté, cela est un non sens total. Le cycle menstruel pouvant mettre plusieurs années à se stabiliser à l’adolescence, aucune hormone chimique ne devrait venir interférer avec sa mise en route naturelle.

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