La sophrologie pour gérer les douleurs de l’accouchement

La sophrologie pour gérer les douleurs de l'accouchement

Comment gérer les douleurs de l’accouchement ?

Parce que la perception de la douleur est mentale, la sophrologie est une méthode efficace pour gérer les douleurs de l’accouchement.

Beaucoup de femmes pensent que la péridurale est la solution unique pour diminuer les douleurs des contractions de travail et les douleurs de l’expulsion. En fait la péridurale est la réponse pharmacologique de prise en charge de la douleur mais elle ne soulage pas la souffrance psychologique. Elle n’aide pas à réguler le flot d’émotions qui peut être ressenti. De plus, l’immobilité forcée engendrée par la péridurale peut être mal vécue. Surtout quand cette immobilité dure de très longues heures (la mise au monde d’un premier enfant peut prendre jusqu’à 24h). A côté de la péridurale, il est possible d’avoir recours à des approches non pharmacologiques de soulagement de la douleur. Plusieurs solutions naturelles existent.

Apprendre à gérer les douleurs de l’accouchement avec la sophrologie

La sophrologie est sûrement la méthode naturelle la plus pratiquée car elle a démontré son efficacité depuis des dizaines d’années. Il est donc possible d’apprendre à gérer les douleurs de l’accouchement. Grâce à des techniques qui, appliquées le jour J, permettent de vivre ce moment avec moins de stress, de peurs ou d’angoisses.

Un accouchement sans douleur est-il possible ?

La douleur constitue l’un des indicateurs du démarrage de la phase de travail. On dit souvent que ce qui différencie les contractions de grossesse des contractions de travail est leur fréquence et leur aspect douloureux.

Pendant cette phase de travail, les contractions vont se faire de plus en plus fortes afin de pouvoir progressivement ouvrir le col. La douleur correspond à la contraction du muscle de l’utérus. Elle est localisée dans le bassin mais peut irradier sur d’autres parties du corps.

Pendant la phase d’expulsion, le périnée est sollicité à son maximum, et c’est cet étirement extrême qui est douloureux.

Le seuil de déclenchement de la douleur est identique à tous. C’est la perception de la douleur qui diffère et qui résulte d’une combinaison d’éléments : notre éducation, nos expériences passées, l’environnement, l’état d’esprit, les peurs, l’état de fatigue…

Elle est amplifiée par le stress et par la peur. Elle peut aussi être renforcée si l’environnement ne semble pas accueillant pour la future maman : lumière trop forte, salle trop petite ou trop grande, environnement très médicalisé, sage-femme absente, pas assez rassurante, personnel débordé…

Au contraire, elle est diminuée grâce à des méthodes de préparation à l’accouchement comme la sophrologie. Mais aussi grâce à la présence rassurante du conjoint, grâce à un environnement sain et grâce à un personnel serein, qui inspire confiance et qui est à l’écoute.

Il est donc possible d’agir sur la perception de la douleur en s’y préparant physiquement et mentalement.

Pourquoi se préparer à l’accouchement grâce à la sophrologie ?

La préparation à l’accouchement diminue le stress et la peur pendant les phases de travail et d’expulsion et permet de mieux gérer la douleur.

La sophrologie permet en effet d’activer le mécanisme d’adaptation du corps à la douleur.

Pour ne pas la subir mais pour l’accompagner, à l’aide de la respiration, de techniques de relaxation et de visualisations.

La respiration aide à gérer la douleur des contractions de travail et accompagne la dilatation du col.

Les techniques de relaxation sont utiles pour évacuer ses tensions et pour détendre son corps, tendu à cause des contractions de travail.

Les visualisations permettent de se mettre dans une bulle et de se projeter positivement dans la mise au monde de son enfant.

Enfin, certaines techniques de massage favorisent la sécrétion d’endorphines, qui viendront à leur tour réduire le stress et la douleur.

Le travail de sophrologie effectué en amont vous accompagnera tout au long de votre accouchement. Il permet de vivre pleinement ce moment, de ne pas passer à côté à cause du stress ou de peurs paralysantes. De plus, il est prouvé que le recours à une méthode de préparation douce diminue les risques de complication (césarienne en urgence, bébé qui ne progresse plus dans le bassin…) et les risques de devoir utiliser des instruments (ventouses, forceps…).