Saviez-vous que les problèmes de peau étaient en constante augmentation depuis des dizaines d’années ? Notre environnement en est le principal responsable mais qu’entend-on par cela ?
Ce terme global reflète plusieurs réalités.
Il y a l’environnement qui nous entoure. L’air pollué que l’on respire, à l’extérieur comme au sein de nos propres logements, ainsi que la fumée du tabac. Il y a l’environnement agricole, qui favorise l’ingestion de pesticides et produits phytosanitaires et qui fragilise notre système immunitaire. Ces produits s’infiltrent dans les sols et viennent polluer les nappes phréatiques. L’eau qui arrive dans nos robinets n’est par conséquent pas exempte de résidus de produits chimiques. Enfin il y a l’ensemble des produits cosmétiques qui vont rentrer en contact avec notre peau. Au quotidien ce sont des dizaines et des dizaines de molécules chimiques qui vont être appliquées sur notre peau.
Ce cocktail chimique conduit à une explosion des problèmes de peau et des consultations chez les dermatologues. Les bébés et les enfants, avec une peau plus fragile et un système immunitaire immature, sont les premiers touchés. Mais les adultes ne sont pas en reste. Nombreux verront apparaître, souvent pour la première fois, de l’eczéma ou de l’acné après 25 ans.
Acné hormonale ou acné inflammatoire ?
L’acné est à l’origine une pathologie qui touche les jeunes. L’acné juvénile apparaît avec le début de la puberté et s’arrête une fois la puberté terminée. Néanmoins tous les jeunes ne sont pas touchés de la même manière car de nombreux facteurs rentrent en jeu.
Après 20 ans, on parlera d’acné inflammatoire. Si les boutons sont concentrés autour de la mâchoire, il s’agit d’acné hormonale. L’acné hormonale fluctue en fonction du cycle hormonale et de la variation des œstrogènes.
Néanmoins, en cabinet, je constate très souvent qu’acné inflammatoire et acné hormonale sont associées.
Quel que soit le type d’acné, les facteurs qui favorisent et entretiennent l’acné sont les mêmes. Le point commun est l’excès d’inflammation. Cette inflammation peut être causée par un excès de stress, par un excès de toxines (inhalées ou ingérées), par une alimentation riche en graisses et en sucres et pauvres en antioxydants, par des intolérances alimentaires non détectées, par une porosité intestinale, par du surpoids, etc.
Le déséquilibre hormonal que l’on retrouve dans l’acné hormonale n’est que la conséquence des éléments que je viens de citer. Le protocole que je propose en naturopathie est donc global puisqu’il n’y a jamais une seule et unique causé à l’origine de l’acné, même dans l’acné juvénile. La puberté ne peut seule être responsable des ravages cutanés parfois visibles chez certains adolescents.
L’eczéma est une dermatose prurigineuse caractérisée par une inflammation non contagieuse de la peau qui s’accompagne de rougeurs, de fines vésicules, de squames et de démangeaisons. L’eczéma est aussi appelé « dermatite atopique ». On observe une alternance de phases de poussées et de rémission.
Il existe 3 grands types d’eczéma :
L’eczéma atopique ou dermatite atopique est un eczéma allergique, souvent chronique. Les allergènes sont ceux que l’on trouve dans notre environnement (pollens, poils d’animaux, acariens, poussière, etc)
L’eczéma de contact ou dermatite de contact est aussi un eczéma allergique. Mais dans ce cas précis, il y a eu un contact direct de la peau avec un allergène. Des lésions apparaissent en moyenne 3 jours après le contact de la peau avec l’allergène, voire 10 jours en cas de 1er contact. Cette réaction allergique peut aussi apparaître des années après le contact avec cette substance et est généralement localisée à l’endroit où la peau est entrée en contact avec l’agent allergène.
L’eczéma variqueux est une complication fréquente des varices entrainant des lésions cutanées.
L’eczéma est favorisé par le stress, l’hyperperméabilité intestinale mais aussi par une alimentation pro-inflammatoire, généralement grasse et sucrée.
Chaque poussée d’eczéma est un message que le corps vous envoie. En tant que naturopathe, mon rôle sera en premier lieu d’identifier les déséquilibres internes qui entretiennent cet état inflammatoire. Un protocole global permettra ensuite de les corriger, tout en ayant recours à des techniques naturelles. En effet, les moyens naturels contre l’eczéma sont très nombreux. Encore faut-il les connaître et surtout identifier ceux qui marcheront pour vous.
Couperose ou rosacée ?
La couperose et la rosacée sont en fait la même pathologie. Cette maladie de peau se caractérise par une vasodilatation excessive des petits vaisseaux du visage qui provoque bouffées de chaleur, rougeurs et picotements.
La problématique principale réside dans son caractère évolutif. L’objectif va donc être d’en contenir l’évolution et d’éviter les facteurs aggravants.
Bien que ces facteurs soient individuels, les plus à même d’aggraver la rosacée ou la couperose sont les suivants :
Le stress,
Une émotion forte, qu’elle soit positive ou négative,
Le soleil,
Les changements climatiques et les variations brutales de température,
L’alcool,
L’exercice physique intense type cardio ou HIIT,
La caféine (café principalement),
Les aliments consommés très chauds,
Les épices.
Le protocole proposé sera global : gestion du stress, alimentation plus équilibrée et anti-inflammatoire, techniques de respiration pour calmer une crise de couperose et adoption d’une routine de soin adaptée.
Problèmes de peau et naturopathie
La naturopathie est la pratique de médecine douce la plus adaptée pour venir à bout des problèmes de peau. Les résultats sont souvent spectaculaires, notamment concernant l’acné. On vient souvent me voir en dernier recours, après avoir épuisé et abîmé sa peau avec des traitements dermatos. Tant que les causes ne seront pas identifiées, et solutionnées, les problèmes de peau perdureront.
Des facteurs communs sont retrouvés dans toutes les maladies de peau. A titre d’exemple, des liens sont établis depuis un moment entre la santé des intestins et les problèmes de peau. L’hyperperméabilité intestinale, aussi appelée intestins poreux, est souvent présente, et elle entretient l’inflammation cutanée.
En suivant mon protocole, ce n’est pas seulement la peau qui s’en retrouvera renforcée, c’est votre équilibre global. A la clé : un bien-être retrouvé.
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2023/09/Acne-eczema-couperose.png300300Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2023-09-22 11:18:152023-09-22 17:30:06Quelles solutions contre les problèmes de peau
Plus que tout autre organe, la peau est le révélateur de notre intérieur. Certains actifs cosmétiques vont donc être utiles pour limiter les effets d’un dysfonctionnement interne. Tandis que d’autres peuvent limiter les effets du temps et des agressions que la peau subit toute l’année.
Voici les meilleurs actifs cosmétiques pour la santé de la peau.
L’acide hyaluronique pour l’hydratation
L’acide hyaluronique est une molécule naturellement présente dans la peau. Cet actif rend l’épiderme élastique et retient l’eau. Il est d’ailleurs capable de retenir 1000 fois sa masse en eau. Sa production naturelle diminue avec le vieillissement. À 50 ans, l’être humain a ainsi perdu 50 % de l’acide hyaluronique dans sa peau.
Quelles sont ses actions dans un produit cosmétique ?
Présent en bas poids moléculaire, l’acide hyaluronique pénètre dans la peau pour l’hydrater et la repulper.
Présent en haut poids moléculaire, cet actif protège la peau des agressions extérieures (pollution, froid, fumée…).
L’acide hyaluronique convient à n’importe quel type de peau. De manière plus générale, elle prévient la déshydratation et les premiers signes de vieillissement.
Je la considère comme l’actif de base de n’importe quelle routine.
La vitamine C a des propriétés antioxydantes exceptionnelles qui lui permettent de limiter les effets des radicaux libres. Elle stimule aussi la création d’élastine et de collagène en plus d’aider à synthétiser la mélanine. La vitamine C limite l’apparition des rides et des ridules causées par le vieillissement cutané. Enfin, elle peut atténuer les taches brunes qui surviennent à cause de l’exposition au soleil tout en limitant leur apparition.
Il existe différentes formes de vitamine C, la vitamine C pure est l’acide L-ascorbique avec sa dénomination Ascorbic Acid dans la liste des ingrédients.
De nombreuses marques utilisent néanmoins des dérivés comme le phosphate d’ascorbyle de sodium sous le nom de « Sodium Ascorbyl Phosphate », le phosphate d’ascorbyle de magnésium ou des esters de vitamine C liposoluble comme le palmitate d’ascorbyle ou le tetraisopalmitate d’ascorbyle.
Bien qu’on la trouve associée à des crèmes, je recommande son utilisation dans un sérum. Sérum qui peut être appliqué matin et soir.
Il n’est pas évident néanmoins de savoir ce que l’on achète réellement car la concentration en vitamine C n’est pas toujours indiquée. Trop faible, elle aura peu de bénéfices pour la peau. Trop élevée elle risque d’être irritante.
La vitamine C n’est pas à associer aux acides de fruits.
La niacinamide est la forme de vitamine B3 utilisée en cosmétique. On lui reconnaît des propriétés anti-âge, antioxydante, anti-inflammatoire,anti-rougeurs mais aussi hydratante. Elle régule la production de sébum et limite l’obstruction des pores. Elle peut donc convenir à tous les types de peau.
Le rétinol est un des meilleurs actifs anti-âge. Il vient de la vitamine A. Cet actif puissant favorise le renouvellement cellulaire et élimine les cellules mortes en plus de réactiver l’élastine et le collagène. Il optimise aussi la production d’acide hyaluronique. Le rétinol permet d’atténuer les tâches pigmentaires et même la rosacée. Son action anti-inflammatoire est intéressante en cas d’acné.
Le rétinol est un actif si puissant qu’on l’intègre progressivement dans sa routine beauté. Le rythme est d’une application deux fois par semaine. On augmente la dose au fur et à mesure, en fonction de sa tolérance. Cette application se fait le soir uniquement et elle s’accompagne d’une protection solaire le matin.
Comme pour la vitamine C, les marques ont recours au rétinol, au rétinal ou aux esters de rétinoïdes (Retinyl + molécule se terminant par ate). Les esters de rétinoïdes sont certes moins efficaces mais ils sont plus doux. Ils pourront convenir aux peaux sensibles.
A noter que le rétinal est moins puissant et mieux toléré, aussi cela peut être judicieux de commencer par lui, surtout si vous avez une peau sensible, une peau réactive ou si vous êtes peu marquée.
La meilleure alternative végétale au rétinol est le Bakuchiol. Les mêmes bienfaits sans les contre-indications. Certes moins puissant mais sans risque cutané. Pour le moment, ma préférence va à celui d’Aroma-zone.
Le rétinol est un des rares actifs à l’efficacité prouvée par des études. Certaines peaux ont pourtant du mal à supporter son action.
Aujourd’hui, on remplace le rétinol par les acides de fruits (acides lactiques, glycoliques, salicyliques…). L’acide lactique et l’acide glycolique composent les produits cosmétiques qui luttent contre les signes de l’âge. Ils sont réputés pour leurs effets exfoliants et leur rôle dans la production de la mélanine. Aussi ils sont conseillés pour les teints ternes, les peaux marquées par le soleil ou les cicatrices d’acné. L’acide salicylique est l’actif recommandé pour les peaux acnéiques et les imperfections.
Les formulateurs ajoutent ces acides de fruits à des humectants afin de respecter la sensibilité de certaines peaux. Celles qui ont une peau réactive peuvent commencer avec une application d’acides de fruits un jour sur trois et toujours le soir.
Qui ne cherche pas à acheter la meilleure crème ? Qu’elle soit hydratante, anti-âge ou anti tâche, que l’on ait de l’acné ou de la rosacée. Et pourtant vous êtes-vous interrogé sur les critères d’achat à prendre en compte pour choisir des produits cosmétiques ?
Tour d’horizon des critères à prendre en compte pour choisir ses produits cosmétiques.
Définissez votre type de peau et ses vrais besoins
Votre copine vous conseille sa dernière crème ? Un produit est mis en avant par un influenceur sur instagram ? Vous achetez au hasard ? Oubliez !
Le premier critère à prendre en compte est de définir votre type de peau, et par conséquent ses besoins réels.
Il n’est pas si facile de le déterminer soi-même. Les femmes ont souvent plusieurs types de peau en fonction des zones du visage. On peut ainsi facilement cumuler peau sèche et peau déshydratée, peau sèche et peau grasse sur la zone T, peau mâture et peau sensible, etc…
Astuce : de nombreuses marques proposent d’analyser votre peau gratuitement.
En tant que naturopathe spécialisée dans les problématiques de peau, je serai également à même de définir votre type de peau dominant et ses besoins lors d’une consultation.
Choisissez les principes actifs adaptés
Maintenant que vous avez identifié votre type de peau et les besoins de votre peau, il s’agit de définir les principes actifs les plus adaptés pour vous.
Ne vous fiez pas uniquement aux actifs, souvent des actifs végétaux, mis en avant sur les packagings, ils sont vendeurs mais ils sont la plupart du temps présents en toutes petites quantités. Par conséquent ils n’auront pas d’impact réel.
Pour faire le bon choix, il va falloir se plonger dans la liste des ingrédients (INCI). La liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) est une nomenclature internationale qui oblige les fabricants de produits cosmétiques à afficher la liste des ingrédients de chaque produit sur leur emballage. Cette norme veut aussi que les ingrédients soient écrits en latin ou en anglais.
J’en profite pour souligner que la liste INCI est obligatoire sur les sites de vente en ligne. Or je constate, qu’à chaque fois que cette obligation n’est pas respectée, cela concerne les grandes marques ! Vu les compositions, elles ont effectivement parfois tout intérêt à ce que les consommateurs n’y aient pas accès avant d’acheter.
Chaque produit cosmétique se compose de 3 types d’ingrédients :
Un ou plusieurs excipients, ils jouent le rôle de support (eau, huile…) et permettent de diffuser les principes actifs sur votre peau ;
Un ou plusieurs principes actifs, ils donnent au soin ses propriétés (hydratante, anti-âge, purifiante, éclaircissante…) ;
Des additifs qui stabilisent et conservent la crème, lui donnent une odeur, améliore sa texture, etc…
Les principes actifs utilisés dans les cosmétiques conventionnels sont généralement synthétiques. Et ils ne représentent souvent qu’un faible pourcentage de la composition du soin. Vous achetez donc principalement de l’eau, qui est souvent le premier ingrédient d’une crème, mais dont la quantité n’est pas précisée.
Les marques bios ou privilégiant des actifs naturels ont généralement une liste INCI plus courte (bien que cela dépende de la philosophie de chaque marque) et une plus grande quantité de molécules actives.
Sachez queles ingrédients principauxsont listés en premier, analysez surtout les premiers ingrédients pour vous faire une idée.
Les molécules controversées sont connues et pourtant les marques continuent à les utiliser. Sous couvert d’une règlementation trop laxiste ou d’un manque d’études, les marques grand public en profitent pour avoir recours à des ingrédients peu coûteux et peu recommandables : perturbateurs hormonaux, molécules cancérigènes, irritantes, sensibilisantes, allergisantes, et j’en passe.
Vous pensez que cela a peu d’importance ? Comptez le nombre de produits que vous appliquez chaque jour sur votre peau (visage et corps), multipliez le nombre d’applications journalières par 365 jours. Sur une année, entre les soins du visage, du corps, des cheveux et le maquillage, la quantité de produits cosmétiques que reçoit notre peau est colossale !
Voici un panel des molécules en question :
Phtalates
Phénols
Parabènes
Antibactériens
Solvants organiques
Formaldéhydes
Métaux lourds
Etc…
Pour éviter les substances problématiques dans vos produits de soin, vous pouvez vous fier :
Aux labels Labels français (Cosmebio, Ecocert)
Aux labels Européens (Nature & Progrès, Cosmos, Ecolabel)
A un label International (Natrue)
Adoptez une routine de soin cosmétique
Les besoins de la peau évoluent en fonction des saisons. C’est pourquoi je recommande de changer de routine à chaque saison.
3 mois est aussi la durée idéale pour avoir un recul suffisant quant à l’efficacité d’un produit de soin.
Il vous reste maintenant à définir la routine de soin qui vous conviendra. Là aussi ce n’est clairement pas évident tant que les types de produit se sont multipliés.
Rien que pour se nettoyer le visage, il existe les mousses nettoyantes, les laits, les eaux micellaires, les savons, les huiles, les gels, les éponges konjac, les appareils de nettoyage…
Voici des exemples de routine de soin en fonction des saisons :
Pour vous faire gagner du temps et vous aider à choisir vos produits cosmétiques de manière à définir une routine de soin optimale, je vous propose une consultation spéciale peau de 30 minutes à 60€.
Prendre soin de sa peau en automne in and out oblige à adapter sa routine de soins. Pendant l’été, votre peau a été particulièrement agressée par les rayons UV émis par le soleil. Mais d’autres facteurs viennent souvent s’ajouter :
Manque de sommeil
Alimentation plus riche
Plus d’alcool
Cuissons à haute température (barbecue, grillades, plancha…)
Ces facteurs sont ceux qui contribuent le plus à l’accélération du vieillissement de la peau.
Alors en automne, c’est le moment de réparer les dégâts que l’on ne voit pas mais qui sont pourtant bien présents. Et ce même si comme moi (naturopathe oblige !), vous n’êtes pas particulièrement concernée par les facteurs cités plus haut.
Prendre soin de sa peau en automne le matin
Comme j’exfolie ma peau avec un produit naturel tous les soirs, elle a besoin d’être nettoyée le matin. Cela permet d’éliminer toutes les peaux mortes. J’aime sentir ensuite ma peau toute douce alors que cet été, avec le soleil et l’épaissement naturel de la peau pour s’en protéger, je la sentais légèrement rugueuse, principalement au niveau du front.
Après avoir nettoyé ma peau, j’applique un sérum à l’acide hyaluronique dans lequel j’ajoute quelques gouttes d’huile végétale d’Acai pour ses vertus antioxydantes, et de Chanvre, pour ses bénéfices anti-inflammatoires. Je réalise l’émulsion dans le creux de ma main avant de masser délicatement mon visage avec, jusqu’à pénétration complète.
J’applique ensuite la crème neutre à l’aloé vera BIO Cosmesana (test à venir prochainement). C’est ma dernière découverte coup de cœur ! J’ai acheté, sans en attendre grand chose, cette crème sur le site d’Onatera. A 4,90€ le pot de 50ml, je me suis dit que je ne perdrais pas grand chose en cas de déception. Et bien c’est une très belle découverte. La crème est onctueuse, juste comme il faut. Et elle a tout ce que j’aime. Elle est sans parfum. C’est un bonheur à l’application, elle ne laisse aucune trace blanche et elle pénètre vite. La peau reste bien hydratée toute la journée. De plus, le fait qu’elle soit neutre permet de la personnaliser, ce que je fais régulièrement avec des huiles végétales.
Prendre soin de sa peau en automne le soir
En automne, c’est le moment d’exfolier sa peau. Les cellules mortes se sont accumulées en été. 2 options sont possibles : l’exfoliation mécanique aussi appelée exfoliation à grains. Ou l’exfoliation enzymatique, aussi appelée peeling aux acides de fruits.
Si vous avez la peau grasse, votre peau tolérera très bien l’exfoliation à grains.
Si vous avez de l’acné, choisissez des produits forts, comme des AHA purs, 4 gouttes à mélanger dans du gel d’aloé vera. Je recommande les AHA de chez Aroma-zone.
A quelle fréquence exfolier sa peau ?
Tout dépend de votre type de peau mais généralement il est préférable de commencer doucement. 1 fois par semaine puis il est possible de monter à 2 fois, puis 3 fois…
Certaines peaux en ont également besoin plus que d’autres. Les peaux acnéiques et à imperfections peuvent recourir aux AHA jusqu’à 5 fois par semaine.
Si vous êtes fumeuse, appliquez un sérum à la vitamine C chaque soir car votre teint est plus terne.
En prévention anti-âge, un sérum à la vitamine C conviendra aussi très bien.
Pour vous aider à choisir, pensez à consulter les tests des différents sérums pouvant être utilisés en automne (vitamine C, AHA, acide glycolique).
Les compléments alimentaires pour la peau
En septembre, j’ai commencé une cure de collagène et d’acide hyaluronique.
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2022/11/collagene-nutrico.webp600600Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2022-11-02 15:23:552023-09-08 17:14:58Comment prendre soin de sa peau en automne
On m’interroge très souvent sur ma routine de soins en me complimentant sur la qualité de ma peau.
Il faut savoir que la qualité de la peau dépend de certains facteurs internes et externes.
Parmi les facteurs internes, les plus importants sont :
La qualité de votre alimentation
L’hydratation
L’apport en acides gras
La génétique
Parmi les facteurs externes nous avons :
Le soleil
Le tabac
La pollution
Qui sont, de très loin, les facteurs qui contribuent le plus à l’accélération du vieillissement de la peau.
Alors même si je reconnais avoir de bons gènes, hérités de ma grand-mère qui avait une peau exceptionnelle, la génétique ne compte que pour 20 à 30%. Cela signifie que vous avez la main pour intervenir sur les autres facteurs.
Je propose d’ailleurs depuis le mois de mai une consultation spéciale « peau » (en présentiel ou en visio) de 30 minutes à 60€ avec envoi de protocole par mail après le rdv.
Ma routine de soin du matin
La peau n’a normalement pas besoin d’être nettoyée le matin. La peau ne se salit pas la nuit mais elle a par contre besoin d’être « rafraichie » pour enlever les résidus de poussière et de sébum.
En ce moment, j’utilise l’Essence Botanique ECLAT d’Absolution dont j’aime la texture gélifiée. J’apprécie aussi que le produit comporte 17 actifs 100% naturels. Je l’applique sur mon visage directement avec mes doigts.
Certains matins je ressens le besoin d’avoir une sensation de frais, surtout s’il a fait chaud pendant la nuit, alors je me fais un mini nettoyage avec le savon Medimix, aux 18 plantes et huiles ayurvédiques.
Et j’applique ensuite l’Essence Botanique ECLAT d’Absolution, de manière à enlever les résidus de calcaire présent dans l’eau.
La peau est ensuite prête à recevoir ses soins.
A partir du mois de mai, je ressors mon macérat huileux de Carotte, auquel j’ai ajouté cette année de l’huile végétale de pépins de Tomate.
En été c’est le moment d’utiliser des huiles végétales issues de végétaux colorés. Les molécules recherchées ? Les caroténoïdes, avec le bêtacarotène en priorité.
Très riches en antioxydants, ce sont ces molécules qui vont aider la peau à se protéger contre les radicaux libres fabriqués par la peau pour se protéger du soleil, tout en conférant un effet bonne mine et en étant capable de prolonger le bronzage.
Pour rappel, en excès ces radicaux libres sont LES grands accélérateurs du vieillissement cutané. Et ces radicaux ne sont neutralisés que par des molécules antioxydantes.
Les antioxydants doivent en priorité être apportés par l’alimentation. C’est pour cela que c’est en été que l’on trouve la plus grande concentration de fruits et légumes antioxydants.
Mais la peau doit également être soutenue pendant cette période d’exposition solaire.
J’applique ensuite mon sérum à la vitamine C, surtout les jours où je suis exposée au soleil, mon sérum au Bakuchiol puis une crème (voir plus bas pour le détail des produits). Au niveau des crèmes j’en change régulièrement, pour le moment, aucune ne m’a totalement convaincue…
Comment utiliser les huiles végétales ?
Il y a 2 manières de faire. Soit vous appliquez votre crème de jour puis vous appliquez les huiles, préalablement mélangées dans la paume de votre main. Soit vous mélangez crème et huiles dans votre main puis vous appliquez.
Je viens de finir la crème de jour Weleda à la Grenade qui est un bon basique (consulter le test produit). Comme pour toutes les crèmes Weleda, ce que j’apprécie le plus c’est leur facilité d’application. Les crèmes pénètrent très bien et très vite. L’odeur est aussi très légère.
Les autres huiles végétales pour l’été
En alternative vous pouvez utiliser l’huile végétale de Buriti ou celle de Framboise, dont les propriétés et effets recherchés sont similaires.
Ma routine de soin du soir
Le démaquillage
Si je suis maquillée, je me démaquille avec de l’huile de jojoba. Ni trop légère ni trop épaisse, c’est l’huile végétale parfaite pour se démaquiller. Elle est également intéressante en tant que soin car elle convient à tout type de peau. Elle est ainsi particulièrement adaptée aux soins de peaux normales à mixtes et des peaux grasses.
Ensuite, j’enlève les résidus de maquillage avec une eau florale. Ma préférée est celle de Rose, qui a également des vertus anti-âge.
Le nettoyage
En l’absence de maquillage, je me nettoie la peau avec la crème purifiante de Dr Hauschka. Elle convient à tout type de peau et particulièrement les peaux à imperfections. J’apprécie la sensation de fraicheur que cette crème nettoyante laisse sur ma peau, et cette légère odeur de plantes.
Je termine ensuite avec la lotion tonifiante, adaptée pour les peaux normales, sèches ou sensibles. J’en vaporise dans mes mains, je les joins pour les faire chauffer légèrement puis j’applique sur mon visage.
Si vous avez une peau grasse et/ou à imperfections, je vous conseille la lotion clarifiante, dont j’ai toujours de bons retours.
Les soins
Je commence par appliquer le sérum à la vitamine C de Biovène(consulter le test produit) que j’ai trouvé par hasard, avec un très bon rapport qualité-prix et une composition clean. La vitamine C est un actif qui permet de préserver l’éclat de la peau et de se prémunir contre les tâches de soleil. Idéal donc en été.
Pour renforcer l’effet de la vitamine C, je complète avec le sérum au Bakuchiol d’Aroma-zone (consulter mon avis sur ce produit). Je suis archi fan de sa texture, hyper agréable et surtout c’est quasiment le produit qui apporte le plus de confort à ma peau sèche et déshydratée, en plus de lisser mes (petites) ridules sous les yeux quasi instantanément.
Je teste très régulièrement de nouvelles marques et de nouveaux produits. A titre personnel et pour pouvoir conseiller mes clientes au mieux en fonction de leurs problématiques de peau mais c’est le seul produit que je garde toute l’année dans ma routine de soins depuis qu’il est sorti.
Je l’ai personnalisé avec un actif anti-âge, le co-enzyme Q10 et 2 huiles végétales, celle de Rose musquée du Chili, pour les mêmes vertus, ainsi que l’huile végétale de Prune, dont l’odeur est à tomber et qui est également riche en antioxydants.
En été, il faut principalement faire attention à l’utilisation de produits photosensibilisants.
Le gel d’aloe vera
Bien que le gel d’aloe vera soit un super produit à utiliser l’été sur les peaux échauffées ou rougies par le soleil grâce à l’eau et à la quantité importante de minéraux qu’il contient, il n’est absolument pas à appliquer sur la peau le matin aux beaux jours.
Les huiles essentielles photosensibilisantes
Dans cette catégorie on retrouve tous les agrumes mais aussi d’autres, parfois plus surprenantes.
En fonction de votre lieu géographique, il est déconseillé de s’exposer à la lumière du jour toute la journée qui suit l’application ou l’ingestion de l’une de ces huiles essentielles, et ce dès le mois de mars par exemple pour le sud de la France. Attention également aux crèmes qui pourraient en contenir.
Le risque ?
Voir apparaître des tâches pigmentaires sur la peau et notamment sur le visage, des tâches qui sont ensuite difficiles à faire partir.
Les huiles végétales photosensibilisantes
Seule l’huile végétale de millepertuis est photosensibilisante. Vous pouvez la remplacer par l’huile végétale de calophylle qui a les mêmes propriétés.
Faut-il mettre de la crème solaire tous les jours ?
Clairement non ! A titre personnel j’en applique uniquement si je suis exposée plus de 45 minutes au soleil, ce qui correspond à la durée moyenne d’exposition sans risque de coup de soleil aux heures les plus chaudes.
Les crèmes solaires contiennent beaucoup trop de molécules chimiques problématiques. Ce qui est donc en totale contradiction avec la routine de soins que je viens de vous exposer.
Choisir une crème avec un SPF en hiver est donc pour moi une aberration puisque nous n’avons pas besoin de mettre de crème solaire quand l’indice UV se situe entre 1 et 4 (sur une échelle allant jusqu’à 10). Pour info en ce moment nous sommes à 7 en région parisienne.
Par contre je ne sors jamais sans un chapeau et des lunettes de soleil de manière à exposer mon visage le moins possible aux rayons UV. Souvenez-vous que ce sont les accélérateurs n°1 du vieillissement cutané !
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2022/05/Huile-vegetale-de-framboise.png331544Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2022-05-25 15:42:042023-07-12 08:14:25Spécial été : ma routine de soins de naturopathe
La cure détox est la première mesure à mettre en place pour agir contre les problèmes de peau.
La peau étant le reflet de l’intérieur, les problèmes de peau, qu’ils soient soudains ou chroniques, ont souvent une ou plusieurs causes internes qui rend le terrain « favorable » à leur apparition.
La cause la plus fréquente ? Des organes d’élimination qui n’arrivent plus à assurer leur rôle.
L’acné, l’eczéma, le psoriasis et la dermite séborrhéique sont les problèmes de peau que je vois le plus souvent en consultation.
Toutes ces affections peuvent avoir des causes multiples mais leurs points communs est un excès de toxines circulantes.
Tour d’horizon des différents leviers à votre disposition pour soutenir vos organes d’élimination.
Retrouver une belle peau grâce à la cure détox
Notre corps possède 5 organes d’élimination :
Le foie
Les intestins
Les reins
Les poumons
Et la peau
Il faut donc mettre en place une cure détox globale, qui va venir soutenir l’ensemble des organes dans leurs rôles d’épuration.
L’organe d’élimination le plus important est le foie, qui peut véritablement être considéré comme notre usine de traitement de déchets puisque la totalité de notre sang passe par lui pour être « purifié ».
Néanmoins, plusieurs facteurs peuvent venir diminuer son efficacité. Les toxines restantes peuvent alors être dérivées vers un autre organe. Et c’est la peau qui va venir le seconder !
La solution ?
Je recommande une cure détox à base d’huiles essentielles.
Ma formule détox du foie
Une goutte d’huile essentielle de Romarin à verbénone sur un comprimé neutre, à laisser fondre en bouche après le repas du midi ou à avaler directement si le goût est trop fort pour vous.
Cure de 7 jours maximum.
Ma formule détox foie – reins
Les reins sont souvent sursollicités. C’est le cas si vous buvez plusieurs cafés, thés ou infusions par jour car ces boissons sont diurétiques. C’est aussi le cas si vous buvez quotidiennement une eau riche en minéraux comme l’Hépar, la Contrex, la Vittel ou n’importe quelle eau gazeuse.
Au niveau de l’alimentation, un régime riche en protéines animales peut nuire à la santé rénale.
Le problème ?
Une insuffisance rénale débutante est asymptomatique. Quand des symptômes se manifestent il est déjà trop tard.
Il faut donc prendre soin de nos reins en douceur et les plantes qui vont le solliciter se prennent toujours par cure, jamais de manière prolongée. Attention donc aux tisanes drainantes prisent toute l’année ! Aucune plante n’est neutre.
Le protocole est similaire à celui du foie, ajoutez-y une goutte d’huile essentielle de Genévrier sur le comprimé neutre.
Le Genévrier est LA plante anti-rétention d’eau car elle favorise le drainage de l’eau présente dans les tissus.
La détox des intestins
Avec le foie, ce sont les intestins qui sont ensuite à chouchouter pour retrouver une peau saine. En effet, dans la majorité des cas, je constate que les intestins sont également fragilisés. Cette fragilité va se manifester par des douleurs, des ballonnements, des problèmes de transit (constipation, diarrhée ou alternance des 2) ou des intolérances alimentaires. Symptômes parfois ressentis au quotidien.
Certains médicaments comme les antibiotiques (voir mon article « les antibiotiques font-ils grossir »), le stress ou une alimentation déséquilibrée peuvent contribuer à l’installation d’une hyperperméabilité intestinale. On parle d’hyperperméabilité intestinale quand la barrière intestinale est altérée. Son rôle de barrière contre les toxines est alors amoindri. Certaines toxines, au lieu d’être éliminées par les selles, arrivent alors à passer dans le sang. Une fois que ces toxines se retrouvent dans la circulation sanguine, elles ont la capacité de se déposer partout : dans les muscles, dans les articulations, dans le cerveau…, et bien sûr la peau !
Quelle cure détox adopter ?
Elles sont nombreuses (voir mon article à ce sujet « 4 cures pour détoxifier son corps naturellement »), mais la cure détox la plus profonde est la cure d’argile verte. L’argile verte va absorber les toxines pour les éliminer, tout en ayant un effet cicatrisant sur la muqueuse digestive.
On agira sur la peau en ayant recours à des plantes dépuratives et détoxifiantes.
Les plus efficaces sont :
La bardane
La pensée sauvage
La salsepareille
La camomille
La racine de chicorée
La fumeterre
L’ortie
La bourrache
Pour un résultat optimal, alliez au moins 3 de ces plantes bénéfiques pour la peau.
Versez 10 g de chaque dans un litre d’eau bouillante, laissez cuire à feu doux pendant 15 minutes. Laissez refroidir puis filtrez.
Boire 3 tasses par jour en cure de 3 semaines.
Petit rappel : les cellules de la peau se renouvellent tous les 28 jours en moyenne donc l’effet ne sera pas immédiat, d’où la cure de 3 semaines.
Un peu de patience donc mais les résultats seront là !
J’allège ma routine de soins
Dernière détox recommandée : celle des produits de soins utilisés sur la peau.
Les produits utilisés sont souvent bourrés de perturbateurs endocriniens, de substances irritantes, asséchantes, de conservateurs et de molécules toxiques diverses. Qui vont ensuite se retrouver dans le sang…
Pendant une consultation dédiée aux problèmes de peau, je passe toujours en revue l’ensemble de votre routine de soins et je décrypte pour vous toutes les étiquettes.
Les produits les plus chers sont d’ailleurs bien souvent les plus toxiques pour la peau…
Si vous avez des problèmes de peau ou si vous souhaitez simplement en prendre soin, adopter des crèmes ou des produits nettoyants en adéquation avec votre type de peau et votre problématique sera donc indispensable.
L’été approchant, je vous conseille de lire l’article que j’ai rédigé sur les crèmes solaires (la crème solaire, un danger pour nous et nos enfants ?). Les crèmes solaires peuvent en effet être un cocktail de produits particulièrement toxiques, pour notre peau et malheureusement pour notre environnement.
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2021/02/détox-de-la-peau.jpeg563871Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2021-02-21 19:46:232022-04-15 16:15:11La cure détox contre les problèmes de peau
La cure d’argile verte par voie orale peut être prise comme cure détox aux changements de saison pour éliminer les toxines accumulées en été et en hiver.
Mais je la recommande surtout dès qu’il y a une problématique intestinale ou en lien avec les intestins puisque les intestins sont le point de départ d’une majorité de maladies. Si vous avez des troubles digestifs réguliers, si vous souffrez de maladies auto-immunes ou si vous avez une pathologie inflammatoire (arthrose, arthrite, endométriose, acné…), la cure d’argile verte est celle qu’il faut privilégier.
Les bienfaits de l’argile verte sont nombreux. Elle va permettre de nettoyer l’organisme grâce à son côté absorbant. L’argile est aussi anti-inflammatoire et elle aide à gérer l’acidité de l’organisme. De plus, elle agit également comme un pansement et aidera ainsi à la reconstruction de la barrière intestinale grâce à son aspect cicatrisant.
Comment faire pour boire l’argile verte
Les précautions d’emploi
La prise de médicaments ou de compléments alimentaires sera faite à distance de 3 heures de l’argile. En effet, comme l’argile absorbe et élimine tout sur son passage, elle empêchera tout effet médicamenteux ou toute absorption de complément alimentaire.
Il faut éviter d’utiliser une cuillère en métal mais privilégier le bois, la porcelaine, voire le plastique.
Il est conseillé de préparer l’argile verte environ 8 heures avant de la consommer, donc le soir.
Si vous prenez obligatoirement un médicament le matin, alors dans ce cas là préparez votre argile le matin et buvez la au coucher.
Veillez à ne pas jeter de restes d’argile dans les conduits d’évacuation d’évier au risque de les boucher.
Le protocole
Remplir un verre d’eau minérale peu minéralisée ou d’eau filtrée.
Verser une cuillère à café d’argile verte en poudre et la laisser se déposer dans le fond du verre toute la nuit.
Boire l’argile verte à jeun le matin pour qu’elle agisse sur tout le tube digestif. Attendre ensuite de 15 à 30 minutes avant de manger ou boire quelque chose.
Les premiers jours (la première semaine), afin d’habituer le corps à l’action de l’argile de manière progressive, ne boire que l’eau au-dessus de l’argile.
La deuxième semaine, faire juste un tour de cuillère et boire progressivement un peu d’argile avec l’eau.
La troisième semaine, mélanger toute l’argile le matin et boire la totalité du verre.
Quelle argile choisir ?
Pour pouvoir boire l’argile verte, il faut la choisir surfine ou ultra-ventilée, et illite ou montmorillonite. Bien s’assurer qu’elle n’est pas aussi uniquement pour un usage cosmétique.
Les réactions possibles
L’argile verte va accompagner le corps pour éliminer l’excès de toxines. Des symptômes peuvent apparaître, témoins du nettoyage de l’organisme, mais ils sont rares.
Le cataplasme d’argile verte
Le cataplasme d’argile verte peut être réalisée à partir d’argile en poudre mais l’idéal est d’utiliser de l’argile concassée qui est vraiment dédiée à cette utilisation. Vous en trouvez dans tous les magasins bios.
Je recommande le cataplasme d’argile verte pour le genou, la cheville, le pied, l’épaule, le coude, pour toutes douleurs articulaires, tendinite, entorse, luxation, arthrose, arthrite…
L’argile verte a aussi de nombreux bienfaits pour la peau, notamment en cas d’acné. Mais dans ce cas n’utilisez que de l’argile en poudre pour vous préparer un masque.
Elle est aussi à utiliser en cas de piqures d’insectes ou de brulures car elle procure un soulagement rapide.
La préparation du cataplasme d’argile verte
Verser de l’argile verte concassée dans un bol en verre et ajouter de l’eau peu minéralisée ou filtrée de manière à recouvrir l’argile, laisser 1 à 2 mm d’eau au-dessus de l’argile, pas plus.
Laisser reposer une trentaine de minutes. Votre cataplasme est prêt quand l’argile a absorbé toute l’eau. Mélanger de manière à bien harmoniser l’eau et l’argile et à avoir une belle pâte. Attention de bien utiliser une cuillère en bois, en plastique ou en porcelaine, surtout pas de métal au contact de l’argile car le métal lui fait perdre ses bienfaits.
Appliquer ensuite l’argile verte sur la zone douloureuse avec une épaisseur d’un à deux centimètres. Couvrir avec un sopalin à faire tenir avec une bande.
Laisser poser au moins une heure voire toute la nuit. Si vous souhaitez conserver le cataplasme toute la nuit, dans ce cas mettez vraiment une grosse couche d’argile.
Dès que l’argile commence à sécher, il faut enlever le cataplasme.
Dans l’idéal, cette application est à faire une à deux fois par jour pendant 3 semaines.
Pour maximiser ses effets, vous pouvez associer à votre cataplasme d’argile des huiles essentielles anti-inflammatoires comme l’huile essentielle de gaulthérie couchée ou d’eucalyptus citronnée, à raison de 2 gouttes par cataplasme.
Le cataplasme d’argile peut être préparée à l’avance, pour la semaine par exemple. Il suffira de rajouter un peu d’eau chaque jour, pour éviter que l’argile ne devienne sèche puisqu’elle va continuer à absorber l’eau. Couvrez votre préparation avec un torchon.
Le cataplasme d’argile tout prêt
On trouve de l’argile verte en tube pour cataplasme. Cela est pratique en voyage pour dépanner. Néanmoins, les effets de l’argile seront moins puissants. Je ne conseille donc pas de recourir à un cataplasme d’argile tout prêt pour traiter une problématique articulaire ou inflammatoire.
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2020/10/argile-verte-1.jpg19201511Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2020-10-11 22:43:432022-11-15 15:13:46Argile verte, les bienfaits de la cure et du cataplasme
La crème solaire est-elle un danger pour notre peau et notre organisme ? Peut-on faire confiance aux crèmes solaires pour les enfants ? Toutes les réponses dans cet article.
Les produits solaires représentent chaque été des millions de ventes. Face à cet achat, différents comportements sont possibles.
Il y a ceux qui choisissent une crème avec un packaging attrayant, une marque en laquelle ils ont confiance, une marque de parapharmacie, ou une grande marque car forcément, les produits doivent être de qualité, ou une crème vue dans un magazine.
Et puis il y a ceux qui courageusement cherchent à comprendre ce qui est écrit si petit sur chaque emballage (la fameuse liste des ingrédients !), et qui s’interrogent sur l’innocuité de certains composants, que ce soit pour eux ou pour leurs enfants.
Quand j’étais plus jeune, je me trouvais dans la première catégorie, sans me poser de question. Je choisissais une marque présente en supermarché, et n’ayant pas de préférence particulière pour une marque ou une autre, mon choix final se faisait en fonction du packaging.
Quand je suis devenue maman, j’ai commencé à m’intéresser à la composition des produits destinés aux bébés : composition des couches, composition du lait infantile, composition des produits de soins et d’hygiène et forcément, composition des produits solaires. Mais n’ayant aucune connaissance me permettant de comprendre les étiquettes, je faisais confiance aux tests produits des magazines Que choisir et 60 millions de consommateurs et aux marques de parapharmacie. Seulement ces magazines ne testent pas tous les produits disponibles et les tests portent surtout sur l’efficacité des crèmes (ce qui est tout aussi important).
Et puis je suis devenue naturopathe. A partir de là il ne m’était plus possible de ne pas réussir à comprendre par moi-même ce jargon scientifique, quel que soit le produit. Qu’il s’agisse d’une crème, d’un shampoing, d’un complément alimentaire ou d’un médicament en vente libre, mon premier critère de choix se base sur la composition complète du produit. Je traque systématiquement les substances indésirables et les perturbateurs endocriniens, autant pour moi que pour mes enfants. Cela m’a permis d’éliminer totalement de nombreuses marques que j’utilisais et en lesquelles j’avais pleinement confiance auparavant, notamment les grandes marques et les marques de parapharmacie.
Quand je vous recommande un produit pendant une consultation, cet aspect est toujours pris en compte. Malheureusement, n’espérez pas obtenir un conseil avisé de votre pharmacien, de votre dermatologue ou de votre médecin, rares sont ceux qui y sont sensibilisés. De plus le pharmacien est intéressé sur la vente des produits de parapharmacie, difficile dans ce cas d’être objectif et de recommander un produit vendu ailleurs que dans son officine !
Alors à la fin de cet article, vous pourrez choisir votre crème solaire en toute connaissance de cause !
Comment choisir sa crème solaire ?
Pour éviter les effets délétères du soleil sur la peau (coup de soleil, vieillissement prématuré ou accéléré, cancer…), la crème solaire permet d’assurer une protection, contre les UVA et contre les UVB. Elle doit aussi être bien tolérée par la peau.
Certaines substances chimiques, mais aussi naturelles comme les allergènes, peuvent être irritantes et créer des allergies cutanées (rougeurs, démangeaisons…). Les peaux les plus réactives et sensibles doivent donc privilégier les protections solaires hypoallergéniques (qui vont minimiser le risque d’allergies), et sans parfum.
Une crème solaire doit aussi être exempte de perturbateurs endocriniens, perturbateurs qui ont la capacité de mimer le fonctionnement de certaines hormones et de se substituer à elles, venant ainsi perturber le bon fonctionnement du système endocrinien. Et alors qu’un nombre incalculable d’études fait le lien entre les perturbateurs endocriniens et leurs effets potentiels sur la santé, ils sont présents dans la majorité des produits solaires, quelles que soient les marques, et aussi, plus inquiétants, mais aussi totalement incompréhensibles, dans des produits destinés aux bébés et aux enfants, les plus sensibles aux dommages des perturbateurs endocriniens !
A noter que l’imprégnation excessive de certains enfants aux perturbateurs endocriniens conduit à avancer l’âge de la puberté, parfois de manière complètement anormale. On voit ainsi de plus en plus de petites filles qui sont formées à 8 ans, conséquence directe de cette exposition.
Endométriose, SOPK ou problèmes de fertilité, ces pathologies ont toutes en facteur favorisant commun les perturbateurs endocriniens. Ils constituent un véritable problème de santé publique. Et les autorités scientifiques et les marques sont pourtant bien au courant.
Quelles crèmes solaires éviter ?
Les filtres solaires sont autorisés par une réglementation européenne. Les parabens les plus dangereux ont été interdits en 2014 mais plusieurs substances très controversées sont encore présentes dans de nombreux produits solaires et les réévaluations sont régulières.
J’ai choisi de parler ici des molécules chimiques les plus problématiques et qu’il faut mieux éviter. Attention aux crèmes qui comportent :
Du phénoxyéthanol
Utilisé comme conservateur pour empêcher le développement bactérien dans les produits de beauté en général, il est reconnu comme potentiellement dangereux pour les bébés et les enfants, comme allergène pouvant entraîner de l’eczéma et de l’urticaire chez les personnes intolérantes, toxique pour le foie et la fertilité de l’homme si utilisé en excès. À proscrire chez les personnes allergiques, les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent.
De l’oxybenzone
Ce filtre chimique se trouve aussi sous l’appellation benzophénone-3 ou BP3. Il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, cancérigène et serait allergisant. À proscrire chez les enfants et les femmes enceintes.
De l’avobenzone
On le trouve souvent sous l’appellation butyl methoxydibenzoylmethane, il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et est polluant pour l’environnement. On le trouvait par exemple dans la crème solaire « Visage anti-rides » SPF 50 de la marque Caudalie en 2020. La marque a depuis revu toutes ses formules.
De l’octocrylène
Ce filtre solaire est allergisant et potentiellement cancérigène. Les marques La Roche-Posay, Lancaster, Mixa et Ambre Solaire y ont recours.
Du BHA ou BHT
Perturbateurs endocriniens, utilisés chez Lancaster.
Du cyclopentasiloxane
Cet ingrédient utilisé comme émollient perturbe le fonctionnement endocrinien. On le retrouve dans la crème minérale Avène SPF 50+ mais aussi dans les références solaires de Lancaster.
Du parfum
Sous l’appellation parfum ou fragrance se cachent en fait des phtalates => perturbateurs endocriniens. Il faut opter pour une crème sans parfum, cela est précisé sur l’emballage. La majorité des crèmes solaires en sont dotés.
De l’ethylhexyl methoxycinnamate
Perturbateur endocrinien reconnu quand utilisé à haute dose et potentiellement cancérigène. Impact in vivo prouvé sur la fonction thyroïdienne. On en trouve par exemple dans la crème « Sun kids » SPF 50 de Lancaster !
Des filtres minéraux sous forme de nanoparticules
On les trouve mentionnés comme ceci « oxyde de zinc [nano] » et « dioxyde de titane [nano] ». Leur utilisation permet d’éviter l’effet blanc dans les produits solaires utilisant des filtres minéraux. Leur petite taille favorise la pénétration dans l’organisme. Elle devient problématique en cas d’inhalation. Les nanoparticules d’oxyde de zinc et de dioxyde de titane sont par conséquent interdites dans les aérosols et autres produits pulvérisables. Par principe de précaution, je déconseille l’utilisation de crèmes solaires avec nanoparticules.
Les marques Patyka et laboratoires de Biarritz en ont…
Du methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphenol
Ce filtre chimique anti-UV se trouve sous forme nanoparticulaire. Il est considéré comme sûr par le CSSC (Comité Scientifique européen pour la Sécurité des Consommateurs) mais les études ne portent pas sous sa forme nanoparticulaire ! En attendant les preuves formelles de son non-toxicité, je recommande d’éviter les crèmes le proposant sous cette forme précise comme le lait solaire SPF 50+ dédié aux enfants de la marque Avène. On retrouve sur le tube la mention « Peau sensible de l’enfant ». On peut supposer que les enfants avec une peau sensible ont davantage de risques d’avoir des lésions cutanées dues à des irritations par exemple. D’une manière générale les enfants ont fréquemment des plaies. Or les molécules sous la forme nano ne doivent absolument pas être appliquées sur une peau lésée (coupée, brûlée ou irritée) afin d’éviter la pénétration dans l’organisme.
De l’homosalate
Voici une nouvelle molécule, que je n’avais pas listée en 2020, et pour cause, elle était considérée comme sûre en 2007 par le CSSC, avec un dosage pouvant aller jusqu’à 10%. Mais en 2021 les recommandations ont radicalement changées ! Le CSSC reconnaît que l’homosalate représente un danger pour la santé humaine quand il est utilisé aux dosages précédemment autorisés ! Le niveau est abaissé à 0,5% ! A noter qu’il pourrait aussi être néfaste pour la faune et la flore.
Faut-il choisir une crème solaire avec des filtres minéraux ?
A la différence des filtres chimiques, les molécules utilisées ne sont pas absorbées par la peau mais restent à sa surface. Elles agissent comme une barrière en réfléchissant les rayons UV. Leur protection est immédiate. Les molécules utilisées sont l’oxyde de zinc et/ou le dioxyde de titane qui peuvent l’être sous forme de nanoparticules. Les marques ont l’obligation de le préciser. Comme précisé précédemment, il vaut mieux éviter une crème si vous voyez la mention « nano » et ne pas l’utiliser sur une peau abîmée ou sur un coup de soleil.
Seuls les filtres minéraux peuvent être labellisés « bio ». Ils sont conseillés pour les peaux sensibles et allergiques au soleil. Je les conseille aussi pour les bébés et les jeunes enfants car ils ne comportent aucun perturbateur endocrinien.
Par contre ils laissent généralement des traces blanches sur la peau à l’application, qui s’estompent néanmoins quelques temps après l’application. Cet aspect est souvent vu comme un inconvénient, il permet néanmoins de voir si toutes les zones du corps exposées ont été couvertes.
Toutes les crèmes bios sont-elles fiables ?
Et bien non ! En 2022, le magazine Que choisir (juillet 2022) avait mis à l’index la crème solaire Cattier car la protection annoncée n’était pas au rdv.
Quelle est la meilleure protection solaire ?
Mon meilleur choix de crème solaire pour enfants
La meilleure protection reste de porter un vêtement léger mais couvrant et clair, ou un vêtement anti-UV, un chapeau et des lunettes de soleil. Les heures les plus chaudes sont à éviter et sont formellement déconseillées aux bébés. Je vois trop souvent des bébés exposés en plein soleil en été sans même un chapeau. Le capital soleil est particulièrement impacté par des expositions excessives pendant l’enfance. La moitié des rayons du soleil qui endommagent les couches profondes de la peau sont reçus avant l’âge de 20 ans. Des comportements à risque répétés chez les plus jeunes peuvent donc avoir des incidences sur la santé cutanée en étant adulte. Environ 60.000 nouveaux cas de cancer cutané sont diagnostiqués chaque année en France et 80% d’entre eux sont dus à une exposition excessive pendant l’enfance ou à une absence de protection solaire pendant l’enfance. Donc pour la balade avec bébé, on la fait avant 11h ou après 16h. Dernier conseil car je le constate encore et toujours, ce n’est pas parce que l’on est bronzé, enfant ou adulte, que l’on peut se passer de crème solaire. On peut seulement passer d’un SPF 50 à un SPF 30.
Pendant les vacances d’été, la panoplie pour les enfants est donc : vêtements anti-UV à la plage ou à la montagne, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire avec des filtres minéraux ou chimiques mais en évitant les marques citées plus haut.
Niveau crème solaire, je recommande Photoderm Pediatrics Lait SPF50+ de Bioderma ou la Mustela. Attention je parle bien ici de la gamme PEDIATRICS de Bioderma. Car leur gamme Photoderm est sinon totalement à éviter, et se retrouve d’ailleurs dernière du classement Que choisir 2023 sur les crèmes solaires !
Mon meilleur choix pour les adultes
Je n’ai pas cité toutes les marques proposant des produits solaires mais j’en ai examiné bien d’autres et la plupart des crèmes utilisant des filtres chimiques ont aussi recours à des perturbateurs endocriniens ou d’autres substances controversées.
Je conseille l’achat de la crème Mustela « lait solaire très haute protection, SPF 50+ » pour Bébés, Enfants, Famille. Mustela utilise des filtres chimiques mais sans perturbateurs endocriniens.
Quand l’exposition au soleil, même aux heures les plus chaudes, se limite à 20 à 40 minutes, il n’y a pas de risque à s’exposer sans crème solaire. Pendant cette durée, l’organisme activera son mécanisme d’auto-protection (la mélanine). C’est aussi la durée nécessaire à l’organisme pour synthétiser la vitamine D.
Au-delà de cette durée, il faut éviter de s’exposer ou se protéger.
Utiliser une crème solaire avec des filtres chimiques de manière ponctuelle pendant l’été n’a heureusement pas forcément d’incidence sur la santé. C’est davantage l’effet cocktail qui est impactant, le fait de baigner potentiellement dans un environnement empreint de perturbateurs endocriniens. Il faut donc tenir compte de votre santé et de la santé de votre peau (problèmes de peau, lésions, sensibilité…).
Par contre, si vous avez un problème de thyroïde, des troubles directement liés à votre cycle hormonal (problèmes de fertilité, endométriose, cycles irréguliers…), des troubles métaboliques comme le diabète, le surpoids ou l’obésité, alors évitez le plus possible de vous exposer aux perturbateurs endocriniens. Les crèmes solaires avec filtres chimiques sont ici à proscrire.
Au moment de faire votre choix, certaines applications telles que INCI Beauty, Clean beauty ou Quelcosmetic pourront aussi vous aider.
Quelle marque de crème solaire ne pas acheter ?
Généralement, les marques ont au moins une référence un peu mieux que les autres (ou moins pire !). Mais parmi les marques analysées, une marque se distinguait par l’homogénéité de sa gamme. L’an dernier, toutes les références Lancaster Sun Beauty comprenaient le maximum des perturbateurs endocriniens et autres substances controversées que j’ai pu voir. Cette année ils ont sorti une nouvelle gamme, Lancaster Sun Sensitive, moins pire mais toujours à éviter à cause de l’utilisation de l’isoamyl p-methoxycinnamate.
Quelques précautions à prendre
Les produits solaires qui contiennent une protection chimique doivent être appliqués 15à 30minutes avant que la peau soit exposée pour que celle-ci ait le temps d’absorber ces molécules. Si vous appliquez de la crème solaire à vos enfants juste avant d’aller à la plage ils ne seront pas protégés pendant une trentaine de minutes, une durée suffisante pour attraper un coup de soleil, et dans tous les cas pour endommager les cellules profondes de la peau.
Rester à l’ombre ne dispense pas d’appliquer une protection car 50% des rayons UV sont présents à l’ombre, que ce soit derrière un parasol ou derrière les vitres d’une voiture.
Un écran total n’existe pas, c’est un argument purement marketing. Il y a toujours une partie des rayons UV qui pénètrent dans la peau, même avec une crème solaire, d’où les recommandations de ne pas s’exposer entre 11h et 16h en été.
Une crème solaire devrait être appliquée toutes les 2h. Mais chez les bébés, l’application doit être renouvelée une première fois 30 minutes après le début de l’exposition, puis toutes les deux heures. Leur peau étant beaucoup plus fine et fragile.
La crème doit à nouveau être appliquée après une baignade, même avec un produit waterproof, qui permet simplement de se baigner en étant au soleil. Mais la moitié des filtres anti-UV partent dans l’eau.
Le sable transmet 20% des rayons UV. Il est donc préférable d’installer votre bébé sur une serviette plutôt que directement sur le sable.
Respectez la date de péremption de votre crème et ne la gardez pas d’une année à l’autre si elle a été utilisée.
Ne vous parfumez pas sur la peau car de nombreux parfums renferment des molécules pouvant provoquer des allergies au soleil ou laisser des tâches cutanées.
Si vous prenez certains médicaments, sachez qu’ils peuvent rendre la peau plus sensible aux UV, avec des manifestations allergiques. Il vaut mieux éviter de s’exposer si vous prenez :
un bêta-bloquant,
un diurétique,
un antibiotique,
une crème anti-inflammatoire à base de corticoïdes,
un neuroleptique.
Enfin, certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes et ne doivent pas être appliquées sur la peau avant de s’exposer au soleil. Elles ne doivent pas non plus être prises par voie orale car les risques sont les mêmes. Ces huiles essentielles peuvent, au contact des rayons UV, entraîner des éruptions cutanées, des rougeurs, des taches brunes ou claires (très difficiles à faire partir), des cloques, ou une dépigmentation irréversible.
La crème solaire maison, une bonne idée ?
Je vois de plus en plus de recettes de crème solaire maison qui utilisent certaines huiles comme celle de noix de coco. Aucune de ses huiles ne peut égaler un des filtres solaires évoqués avant. Votre peau sera peu protégée, avec un risque de lésions cutanées beaucoup plus grand. De plus les crèmes solaires qui sont commercialisées sont testées, leur capacité de protection est mesurée, ce qui n’est évidemment pas possible avec une crème solaire préparée par vous-même. Il est donc impossible de déterminer quel serait son niveau de protection. Devant cette incertitude, je déconseille donc fortement l’utilisation d’une crème solaire maison et dans tous les cas JAMAIS pour les enfants.
En conclusion
Le choix de ce produit, en apparence anodin, peut être un vrai casse-tête. Les industriels ont encore beaucoup de progrès à faire pour nous proposer un produit solaire sain et efficace et qui est agréable à appliquer.
Les principales mesures de prévention, si vous souhaitez préserver votre peau et votre capital soleil, et ne pas vous retrouver avec une peau fripée et ridée de manière prématurée, restent de se couvrir et surtout d’éviter de s’exposer directement au soleil pendant les heures les plus chaudes.
Alors pour bien profiter de l’été, on recherche l’ombre, on porte un chapeau et des lunettes et si on prévoit d’être dehors pendant plusieurs heures, on applique une crème solaire, avec des filtres minéraux ou chimiques (dans ce cas plutôt sans parfum et hypoallergénique).
Bel été à vous !
Ma recommandation finale : le lait solaire SPF 50+ de chez Mustela
Mise à jour du 12 juillet 2023
Que choisir vient de sortir son numéro consacré aux tests de différentes crèmes solaires (efficacité, innocuité, ingrédients indésirables, etc..).
Voici leur top 3 :
Crème solaire la Rosée SPF 50 => pour ma part je ne l’ai pas recommandée à cause de la présence de parfum qui, d’une manière générale, est déconseillé dans les produits solaires
Crème solaire Mustela SPF 50 => celle que je vous recommande est donc n°2 du panel de crèmes testées
Crème solaire Acorelle, SPF 50 => elle se trouve en magasin bio ou chez Mademoiselle bio ici
https://auroreroose.com/wp-content/uploads/2020/07/Bord-de-mer.jpg9931104Aurore Roosehttps://auroreroose.com/wp-content/uploads/2019/12/Logo-site-web.pngAurore Roose2020-07-09 20:51:412023-07-12 07:41:56La crème solaire, un danger pour nous et nos enfants ?
Préparer sa peau pour l’été est indispensable pour limiter le vieillissement cutané induit par les rayons solaires. Pour avoir une belle peau pendant l’été (et la garder !) il faut donc adapter sa routine de soins, en commençant quelques semaines avant l’exposition au soleil.
Combien de temps s’exposer sans risque au soleil ?
Notre peau est composée de plusieurs couches, l’épiderme (la couche externe de la peau), le derme et enfin, l’hypoderme, la couche la plus profonde.
Exposée au soleil, notre peau reçoit :
des rayons ultraviolets B, que l’on appelle UVB,
des rayons ultraviolets A, que l’on appelle UVA,
et des rayons infrarouges.
Tous ces rayons peuvent l’endommager. Mais notre corps possède des mécanismes d’autoprotection contre ces rayons. Au contact des rayons UV, certaines cellules de l’épiderme vont se mobiliser. Dans l’épiderme on trouve des mélanocytes et des kératinocytes.
Les kératinocytes produisent de la kératine, qui va épaissir la peau et réduire la pénétration des rayons solaires.
Les mélanocytes fabriquent la mélanine en réaction aux UV, la mélanine est un pigment qui va colorer la peau et donc donner le bronzage. Ce pigment a un rôle de protection en limitant lui aussi la pénétration des rayons dans la peau.
On estime qu’au bout de 20 minutes à une demi-heure d’exposition au soleil, les cellules de la peau ont synthétisé leur maximum de mélanine pour la journée. Au-delà, en cas d’exposition prolongée sans protection solaire, il y a un risque d’altérer la peau car elle sera moins protégée.
20 à 30 minutes d’exposition au soleil, c’est aussi le temps qui est nécessaire à la peau pour synthétiser la vitamine D en été. C’est donc le temps d’exposition idéal et suffisant par jour.
Les risques en cas d’exposition au soleil prolongée
Le coup de soleil
Un coup de soleil est une brûlure qui se caractérise en fonction de son degré :
Premier degré : le coup de soleil ressemble à une plaque rouge plus ou moins grande, et qui est douloureuse et chaude au toucher.
Deuxième degré : celui-ci s’accompagne de cloques.
Troisième degré : ce type de coup de soleil a directement endommagé le derme et l’épiderme et nécessite une consultation médicale.
Pour l’éviter, il est donc indispensable de se protéger avec une crème solaire adaptée.
Le vieillissement cutanée
Le soleil est le plus grand accélérateur de vieillissement cutané. En cause ? Les radicaux libres générés dans la peau par les rayons UV qui sont pro-oxydants. Les rayons UV favorisent également l’apparition de tâches inesthétiques et irréversibles sur les parties du corps les plus exposées (visage, décolleté, bras, mains).
Comment protéger sa peau en été ?
La prise en compte de l’indice UV, échelle de mesure de l’intensité du rayonnement ultraviolet émis par le soleil et du risque qu’il représente pour la santé, permet d’adapter son temps d’exposition et son niveau de protection solaire. Cette norme a été définie par l’OMS afin d’avoir un référentiel commun partout dans le monde. Plus l’indice est élevé, plus l’impact du soleil sur la santé sera néfaste. L’indice UV, de 1 à 11, se divise en 5 catégories, correspondant à un niveau de risque.
La crème solaire est nécessaire à partir du moment où on est en indice UV de niveau 3 à 5. Certains sites internet ou certaines applications renseignent sur l’indice UV du jour.
La crème n’empêche pas de bronzer mais de brûler, elle est à appliquer toutes les deux heures en été pour ne courir aucun danger.
Il n’existe aucun réel écran total permettant de se protéger de façon sûre et complète des rayons du soleil. La crème solaire est une protection nécessaire mais pas suffisante contre les rayons néfastes du soleil et il faut adopter des comportements protecteurs : mettre de la crème régulièrement, se couvrir avec des vêtements de couleur claire, éviter les trop longues expositions au soleil, et surtout, éviter les expositions entre 11h et 16h, heures auxquelles le soleil et ses rayons sont les plus puissants de la journée.
En termes de protection solaire il faut choisir une crème qui a le sigle UVA inscrit dans un cercle sur le tube ou le flacon avec un indice de protection de 50 la première semaine.
La mention résiste à l’eau signifie qu’il reste 50% des substances filtrantes en sortant de l’eau donc une crème résistante à l’eau permet juste de se baigner sans brûler mais elle nécessite tout autant de se retartiner en sortant de l’eau.
A l’ombre, sous un parasol, derrière les vitres d’une voiture, les rayons sont encore présents à 50%. Et les nuages ne réduisent les rayons que de 10% donc un ciel couvert ne dispense pas de se protéger la peau. Les UV ne chauffent pas mais ils sont présents même quand on ne ressent pas de chaleur. Ce sont les rayons infrarouges qui nous font ressentir de la chaleur sur notre peau.
Pour tout savoir sur les crèmes solaires : quel type de crème choisir, quels sont les ingrédients indésirables à éviter, les molécules toxiques pour les enfants…, ainsi que mes recommandations, lisez l’article dédié.
Tableau des indices uv
Comment préparer sa peau avant l’été ?
Hydrater sa peau avant une exposition au soleil est essentielle pour limiter les effets du soleil en termes de vieillissement cutané et de déshydratation.
Il faut continuer à utiliser une crème hydratante chaque matin mais je vous recommande d’ajouter certaines huiles végétales qui sont particulièrement adaptées pour la période estivale :
Le macérat huileux de carotte
L’huile végétale de noyaux d’abricot
Quelques gouttes à appliquer en alternance chaque matin ou en les associant, et en commençant quelques semaines avant l’exposition.
Le macérat huileux de carotte
Utilisé pendant plusieurs semaines, le macérat de carotte va colorer légèrement le teint et procurer un effet bonne mine. Sa teneur en lutéine et en bêtacarotène favorise le bronzage tout en protégeant la peau contre les effets néfastes du soleil. Très riche en acides gras oméga 6 et oméga 9, le macérât de carotte permet de conserver souplesse et élasticité de la peau, de l’hydrater et de la nourrir.
L’huile végétale de noyaux d’abricot
L’huile végétale d’abricot va agir en complémentarité avec le macérat huileux de carotte grâce à sa richesse en bêtacarotène et en acides gras. Elle donne un teint lumineux et a des propriétés régénérante et assouplissante.
Comment conserver une belle peau pendant l’été ?
Les produits de soin de l’été
Votre peau peut se retrouver dans un état de déshydratation par évaporation et par la transpiration qui sera très importante. Des ridules de déshydratation peuvent apparaissent, la peau devenir rugueuse et tirailler.
Pour apporter de l’eau à la peau, il faut en premier lieu bien s’hydrater de l’intérieur, en buvant au moins 2L en cas de forte chaleur, tout en appliquant une crème hydratante gorgée d’eau pour maintenir l’hydratation de la peau en surface.
Après avoir nettoyé votre peau le soir, vous pouvez vaporiser un spray d’eau thermale puis passer à l’étape de l’hydratation.
Je vous conseille de l’hydrater chaque soir avec de l’aloe vera dont la richesse en eau et en nutriments apportera à la peau tout ce dont elle a besoin pour se régénérer. L’aloe vera est aussi très efficace en cas d’irritation, de démangeaison, si votre peau a un peu rougi, ou en cas de coup de soleil. Elle convient à la fois aux peaux sèches et aux peaux grasses. Son effet tenseur peut par contre être désagréable. Il suffit alors de la mélanger avec une huile végétale.
L’huile après soleil que je vous recommande est l’huile végétale d’avocat. Elle contient des antioxydants, des acides gras et de la vitamine E, la combinaison idéale pour apporter du confort à la peau et la nourrir en profondeur, tout en la protégeant.
Que faire en cas de coup de soleil ?
Les huiles essentielles
L’huile essentielle à avoir pendant l’été c’est celle de Lavande aspic. Elle est très efficace pour soulager les coups de soleil, mais aussi pour les faire disparaître rapidement en facilitant la régénération des cellules. Elle est cicatrisante, anti-inflammatoire, anti-douleur et antiseptique.
Comment l’utiliser ?
Pour les petites surfaces on peut appliquer 1 à 2 gouttes pures sur la brûlure et répéter l’application toutes les 30 minutes jusqu’à 5 fois de suite. Pour les grandes surfaces, l’huile essentielle devra être mélangée à une huile végétale, dans l’idéal celle de millepertuis qui a également un effet anti-inflammatoire.
Les huiles végétales
2 huiles végétales sont très efficaces pour apaiser la peau.
Le macérat huileux de millepertuis
Très efficace pour traiter brûlures, coups de soleil mais aussi les démangeaisons et l’eczéma. Sa composition lui confère un effet anti-inflammatoire, antalgique, cicatrisant et réparateur. Par contre son application oblige à ne pas s’exposer au soleil dans les 24h qui suivent car le macérat huileux de millepertuis est photo-sensibilisant.
Le macérat huileux de calendula
Comme le millepertuis, il apaise les rougeurs et irritations et les zones sensibles de la peau. Riche en caroténoïdes et en flavonoïdes, le macérât huileux de calendula est un puissant antioxydant. Assouplissant, cicatrisant et anti-inflammatoire, il régénère la peau et aide à lutter contre les irritations et démangeaisons cutanées.
Comment réparer sa peau après l’été
L’huile végétale de rose musquée
L’huile végétale la plus intéressante après l’été est pour moi l’huile végétale de rose musquée. A utiliser le soir au coucher pendant au moins un mois, le temps nécessaire aux cellules cutanées pour se régénérer. Elle va justement favoriser ce renouvellement cellulaire. Sa richesse exceptionnelle en antioxydants va aider la peau à se réparer et fait d’elle une huile de beauté aux vertus anti-âge. Elle agira aussi sur les cicatrices et les tâches cutanées. Son odeur exquise la rend propice au massage. Prenez le temps de l’appliquer en massant votre visage, cela favorisera sa pénétration.
L’huile végétale d’onagre
Régénérante cutanée, l’huile végétale d’onagre préserve l’élasticité de la peau grâce à sa richesse en oméga-6. Elle est apaisante et protège la peau des radicaux libres grâce à ses antioxydants et facilite son renouvellement des cellules. Ses vertus anti-inflammatoires aident également à apaiser les rougeurs et les irritations.
Les compléments alimentaires pour l’été
Si vous voulez soutenir les cellules de la peau dans son travail de défense contre les radicaux libres, je vous conseille de faire une cure d’un mois d’un complément riche en antioxydants, comme l’astaxanthine, à privilégier si vous partez dans un pays chaud.
Que ce soit pour un 1er bébé, un 2ème ou un 3ème, chaque grossesse étant différente, j’ai conçu pour vous des ebooks regroupant toutes mes connaissances de naturopathe pour vivre une grossesse la plus zen possible.
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Et encore beaucoup d’autres réponses à toutes les questions que l’on se pose un jour ou l’autre pendant une grossesse !
J’ai également enregistré, sous la forme de podcasts, 12 séances de sophrologie, basées sur l’accompagnement que je fais en cabinet.