La fatigue après l’accouchement est subie par toutes les jeunes mamans. Pourtant aucune prise en charge n’est proposée. Or, cette fatigue peut se transformer en épuisement maternel. Dans certaines cultures comme en Chine ou en Amérique du Sud, la femme qui vient de mettre au monde son enfant se repose pendant 40 jours. Pour reprendre des forces et retrouver son énergie, elle bénéficie de soins adaptés. Découvrez dans cet article certaines solutions naturelles telles que l’alimentation et les pratiques de sophrologie pour gérer la fatigue postnatale.

L’origine de la fatigue post-partum

L’accouchement passé, l’équipe médicale se concentre sur la santé et le bien-être du bébé. Pourtant le corps de la jeune maman a été très sollicité pendant neuf mois et pendant l’accouchement. Le retour à la maison avec son enfant n’est pas synonyme de repos tant physiquement que psychologiquement.

L’énergie déployée pendant l’accouchement

Après l’accouchement, en césarienne ou par voie basse, les organes doivent reprendre leur place et retrouver leur dynamisme. Or la maman a déjà enduré un effort physique comparable à l’intensité d’un marathon. La chute d’hormones qu’elle subit à cette période est aussi déstabilisante et éprouvante. 

Le nouveau rythme de vie

Les besoins de votre bébé définissent votre rythme du jour au lendemain. Les pleurs de votre nouveau-né vous réveillent plusieurs fois par nuit. L’allaitement fatigue également car le bébé puise dans vos réserves énergétiques. Certaines douleurs abdominales, gynécologiques ou provoquées par la lactation durent souvent pendant plusieurs semaines. De plus, les temps de récupération quand on s’occupe à temps complet d’un nourrisson sont quasi inexistants. 

Le stress et l’anxiété

À la fatigue physique, s’ajoute l’anxiété quant à son nouveau rôle de maman. Chaque mère veut être parfaite et s’inquiète du bien-être de son bébé. Que ce soit la prise de poids, l’allaitement, les soins du quotidien, les jeunes mamans se demandent si elles font bien et assez. Le stress de mal faire génère une fatigue nerveuse alors que la fatigue physique liée à l’accouchement peut s’installer pendant plusieurs semaines.

Le baby blues

Fatigue physique, émotionnelle et morale se cumulent. Ces trois aspects amplifient le baby blues. Il survient généralement le troisième jour après l’accouchement. 60% des femmes en souffrent. Le syndrome du troisième jour peut également provoquer des sautes d’humeur, de l’insomnie et une perte d’appétit. La survenance du baby blues retarde la récupération. Et si la maman qui souffre d’épuisement ne trouve pas de moments pour elle, de bienveillance et de soutien, son baby blues peut se transformer en dépression postnatale. 

A lire : ” comment surmonter le baby blues avec des solutions naturelles “

Gérer la fatigue après l’accouchement avec la naturopathie

Pendant l’accouchement, les pertes importantes de sang entraînent également une perte de nutriments qui assurent le fonctionnement du corps humain. Or deux phénomènes fréquemment rencontrés pendant la grossesse peuvent être amplifiés lors de la naissance du bébé.

La fatigue liée à une carence de fer

Si la carence en fer s’est manifestée pendant la grossesse, poursuivre une cure de fer doux pendant deux mois s’avère indispensable. Le fer doux est le complément alimentaire le mieux absorbé et assimilé par l’organisme.

Pour les femmes souffrant d’une anémie nouvelle due à un manque de fer après l’accouchement, les aliments à privilégier pour pallier cette carence sont la viande rouge, la spiruline et l’ortie. Les légumineuses s’intègrent également dans le régime alimentaire post-accouchement. Elles sont à associer avec une source de vitamine C comme le citron pour une meilleure assimilation.

La fatigue liée à une légère hypothyroïdie

La thyroïde tourne à plein régime pendant la grossesse pour garantir le démarrage et le bon fonctionnement de la thyroïde du bébé. Cette glande ne produit alors plus assez d’hormones pour la femme. Le métabolisme de la maman est ainsi ralenti et une fatigue constante se ressent.

Pour soutenir l’activité de l’organe thyroïdien, la jeune maman a besoin d’iode, de zinc et de sélénium. Ainsi contre une légère hypothyroïdie, il convient de consommer deux portions de poisson blanc par semaine pour l’iode, du germe de blé pour le zinc et des noix du Brésil pour le sélénium. 

A lire : ” 3 solutions naturelles pour lutter contre la fatigue ” 

La fatigue liée au baby blues

Le baby blues accroît encore la sensation de fatigue. La naturopathie aide à soutenir le système nerveux en préconisant des aliments riches en oméga 3 et en magnésium. Elle peut aussi vous soulager avec la prescription d’élixirs floraux. Les fleurs de Bach agissent spécifiquement sur la sphère émotionnelle.

Quels que soient les nutriments dont votre organisme manque, une consultation de naturopathie vous aidera à établir un programme alimentaire personnalisé. Par ailleurs, parce que je suis passée par là, tout comme vous, votre naturopathe est là pour vous offrir une écoute et un soutien qui libère et allège le poids des émotions. 

L'alimentation post-grossesse

La sophrologie contre la fatigue nerveuse et émotionnelle

Le manque de sommeil et les difficultés des débuts avec son bébé amplifient la fatigue nerveuse et émotionnelle. En tant que jeune maman, vous avez besoin de soutien pour réguler vos inquiétudes et votre anxiété. La sophrologie est LA pratique de médecine douce idéale pour apaiser les sentiments d’angoisse et la nervosité. 

La sieste flash

La sieste flash est un sommeil court qui facilite la récupération.  La sophrologie enseigne comment se laisser aller dans ce pré-sommeil. La sieste flash apaise les tensions mentales et physiques. Ainsi, c’est un levier puissant et sans contrainte pour regagner de l’énergie quand bébé dort. 

La relaxation profonde

La relaxation profonde aide à lâcher prise. Elle permet un relâchement physique et mental. Vous accumulez beaucoup de stress et d’anxiété quant aux besoins de votre bébé. Pendant la pratique de relaxation profonde vous retrouvez un état de bien-être et de légèreté que la naissance a occulté. 

La respiration

La sophrologie  apprend également différentes techniques de respiration. Vous serez plus à même de gérer vos émotions négatives comme la peur de rester seule avec son bébé ou la frustration de ne plus avoir de temps pour soi.

La reconnexion à soi

La sophrologie vous enseigne des exercices pour se reconnecter à son corps et dénouer les tensions musculaires. Le port du bébé génère des tensions physiques. Ces exercices se focalisent ainsi sur la détente corporelle.

Conclusion

Se sentir épanouie en tant que maman n’est pas inné, mais des outils existent. Gérer la fatigue après l’accouchement est un défi à relever pour toutes les mamans. Nier cet épuisement qui peut durer plusieurs semaines entretient un sentiment diffus de mal-être, jusqu’à la dépression postnatale et le burn-out maternel. 

Parce que votre bébé ressent toutes vos émotions, prendre soin de vous est aussi important que nourrir votre bébé, pour assurer son bon développement. La naturopathie et la sophrologie vous permettront de retrouver votre dynamisme et votre vitalité. 

Articles récents

Le baby blues vous envahit. La fatigue s’amplifie chaque jour. A certains moments, la déprime vous guette. La période post-partum n’est jamais simple. Pour sortir de cet état, prenez le temps d’échanger avec des professionnels et d’autres jeunes mamans sur vos difficultés. Et découvrez dans cet article toutes les solutions naturelles pour surmonter le baby blues sans recourir aux médicaments.

Les symptômes du baby blues

Le baby blues ou syndrome du troisième jour intervient généralement 3 jours après l’accouchement. Environ 60% des nouvelles mamans en éprouvent les symptômes. Le baby blues dure quinze jours au maximum. Durant cette période, les femmes affectées ressentent une grande fatigue, un stress élevé, une sensibilité émotionnelle accrue (sautes d’humeur, irritabilité, susceptibilité et pleurs fréquents). Elles souffrent également de difficultés à s’endormir ou de sautes d’humeur incompréhensibles pour votre entourage. La perte d’appétit est également un signe. Cette période délicate disparaît généralement d’elle-même sans avoir recours à un traitement médicamenteux.

Les symptômes de la dépression post-partum

La dépression post-partum peut survenir tout au long de la première année qui suit l’accouchement, avec un risque accru entre le sixième et le neuvième mois. Ce phénomène n’est pas rare car il concernerait 10 à 15% des femmes. 

Les symptômes ressentis sont plus profonds et plus longs que pour le baby blues. Des pensées très négatives émergent, jusqu’à parfois des idées noires. Les femmes souffrant de cette dépression ont tendance à s’isoler. Elles montrent peu à peu soit un intérêt excessif envers leur enfant soit un désintérêt profond. Dans les deux cas, le développement du bébé peut en être affecté.

Les facteurs favorisant la dépression post-natale

Les carences alimentaires en oméga 3 

Des études démontrent que les femmes manquants d’oméga 3 sont plus sujettes au baby blues après l’accouchement. Le bébé ne peut fabriquer lui-même les acides gras comme les omégas 3 indispensables à son développement. Ainsi il sollicite toutes les réserves de la mère lors de la grossesse. Lors de l’allaitement, les réserves nutritionnelles de la mère en omégas 3 et en magnésium sont également transmises à l’enfant ce qui accroît la fatigue et la sensibilité émotionnelle .

Le manque de sommeil

Toutes les mères connaissent la fatigue intense qui s’accumule lors des premières semaines. Le rythme élevé de la journée, comme de la nuit, laisse peu de temps pour se reposer. Le manque de sommeil génère un stress élevé qui aggrave les troubles de l’humeur et la sensation de déprime.

Cette perturbation du rythme du sommeil dans la durée n’impacte pas uniquement l’humeur et les émotions. Le manque de sommeil impacte l’organisme de manière globale.

Difficultés de concentration, trous de mémoire, étourderies et oublis, appétit coupé ou au contraire envies d’aliments gras et sucrés, prise de poids ou difficultés à perdre ses kilos de grossesse, glycémie augmenté, etc…

Un accouchement traumatique

Les accouchements traumatiques, physiques ou psychologiques, contribuent au déclenchement des dépressions post-partum. Or ces évènements restent peu abordés par le corps médical et l’entourage.

L’intensité des douleurs, physiques ou émotionnelles,  ressenties par la femme est corrélée avec la probabilité de souffrir de dépression. La jeune mère peut se sentir coupable d’avoir mal géré la naissance de son bébé ou être pleine de regrets par rapport à un idéal qui ne s’est pas réalisé.

Les difficultés à établir le lien avec son bébé

L’instinct maternel est valorisé comme une qualité innée. Or devenir mère ne se fait pas instantanément. Cette culpabilité vis-à-vis de son enfant altère la confiance en soi. Ainsi si le lien avec le nouveau-né n’est pas automatique, les nouvelles mamans sont plus enclines à souffrir de déprime.

Les difficultés liées au soin de l’enfant

Prodiguer les soins essentiels à son enfant s’apprend et demande du temps et de pratique. L’allaitement désiré pendant la grossesse peut s’avérer délicat au quotidien. Les pleurs répétés du bébé ou la peur de mal faire sont aussi des sources de stress et de fatigue nerveuse. Ces difficultés liées à la maternité sont perçues comme négativement par les mères elles-mêmes. Elles génèrent alors un effondrement de l’estime de soi propice à la survenance du baby blues, voire à la dépression.

Les solutions naturelles anti baby-blues

En complément des groupes de soutien, certains traitements naturels sont de précieux atouts pour sortir de cet état de trouble ou de dépression.

Adopter la sophrologie

La sophrologie est une pratique holistique qui permet de retrouver un équilibre entre sa vie d’avant bébé et sa nouvelle vie de mère en agissant autant sur le mental que sur le physique. 

1. Pour effacer les tensions corporelles 

La sophrologie vous aide à détendre vos muscles. Les différentes postures tenues pour l’allaitement ou le biberon, le port du bébé dans les bras, génèrent des tensions physiques. Certains exercices sont ciblés pour dénouer ces tensions corporelles.

2. Pour prendre confiance en soi

La perte de repères dans la vie de nouvelle maman entraîne une perte de confiance en soi. Les techniques de visualisation confortent votre estime personnelle et vous rassurent sur vos capacités à vous occuper de votre nouveau-né. 

3. Pour apprendre à se reposer 

La sophrologie vous entraîne à pratiquer la sieste flash. Cette micro-sieste quotidienne vous permet de récupérer de l’énergie en seulement dix minutes. 

4. Pour prendre du temps pour soi

Pratiquer la sophrologie revient également à prendre soin de soi. Votre bébé peut être présent pendant la séance. Vous vous occupez de votre corps et de votre esprit sans avoir à subir la charge mentale de laisser votre enfant à quelqu’un. 

5. Pour favoriser la communication avec son bébé

Votre bébé est une véritable éponge à émotions. Pendant de longs mois encore, votre bébé a l’impression qu’il ne fait qu’un avec vous. Il n’a pas encore conscience de son propre corps. Comme dans votre ventre, il est donc particulièrement sensible à vos états émotionnels. Il ressent vos joies comme vos peines. Si vous allez bien, votre bébé sera plus calme et apaisé. Mais s’il ressent votre stress, vos inquiétudes ou vos peurs, votre bébé peut manifester son inconfort ou son angoisse sous la forme de pleurs ou de difficultés à dormir.

Prendre du temps pour soi, pour se sentir mieux, n’est donc jamais un temps perdu mais un moment bénéfique pour soi comme pour son bébé.

Les solutions naturelles contre le baby blues

La langue des signes pour communiquer avec son bébé

Je me suis formée à la langue des signes adaptée pour les bébés quand je me suis rendue compte de tous ses bienfaits. Elle améliore la communique mutuelle entre les parents et leur bébé. Elle facilite l’apprentissage du langage pour l’enfant. La langue des signes pour les bébés apaise les tensions car elle facilite la compréhension des émotions mutuelles.

C’est un formidable outil pour les parents et pour les enfants.

C’est aussi la seule activité qui peut être effectuée en couple, et ce dès les premiers mois de bébé.

Une session comprend 6 ateliers de 45 minutes, effectués à mon cabinet ou à votre domicile, même le week-end.

Ateliers Bébé signe à Asnières-sur-seine

Utiliser les fleurs de Bach

Les fleurs de Bach agissent sur les émotions négatives persistantes. Le mimulus aide à lutter contre la peur et aide à retrouver de l’assurance. L’élixir d’aspen favorise la confiance en soi et réduit les angoisses. L’olive opère contre l’épuisement physique et mental. Le mélange prêt à l’emploi Rescue s’utilise dans les situations d’urgence émotionnelle. Tous ces élixirs floraux n’entraînent aucune accoutumance.

Recourir à la phytothérapie

La phytothérapie consiste à soigner les maux avec les plantes. Son utilisation s’avère efficace pour lutter contre la dépression périnatale.

Le safran

Le safran est utilisé depuis l’Antiquité pour vaincre la dépression. Les résultats d’une étude de 2017 publiée par Pharmacopsychiatry montrent que le safran a été quasiment aussi efficace dans la guérison de la dépression postnatale que l’antidépresseur classique administré dans ces cas-là.

Le griffonia

Le griffonia est indiqué également pour son effet antidépresseur mais aussi pour son action sédative. La prise de griffonia permet ainsi un sommeil plus long, plus profond et donc plus récupérateur.

La rhodiole

La rhodiole aide à gérer le stress. Elle a aussi un effet “coup de boost” sur l’organisme et améliore votre endurance physique et mentale.

Se renforcer grâce à la naturopathie

La naturopathie vise à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens naturels et biologiques.

L’alimentation a une importance majeure. Une alimentation qui apporte les nutriments essentiels soutient le système nerveux et le moral. Les carences alimentaires engendrées pendant la grossesse et après l’accouchement amplifient la fatigue et rendent moins résistantes au stress.

Accordez-vous une consultation personnalisée, en cabinet ou en visio, pour déterminer les causes de ce baby-blues ou de la dépression post-partum. Puis, pour mettre en place un programme associant plusieurs techniques naturelles. A la clé : retrouver de l’énergie après l’accouchement et reprendre confiance en soi. 

Conclusion

Vous avez le droit de ressentir de la mélancolie, de la tristesse, de la frustration, de la fatigue ou de l’énervement après un accouchement. Les mères parfaites n’existent pas. Plus vous prendrez soin de vous, meilleurs seront les liens que vous tisserez avec votre enfant. Les solutions douces pour résister à la dépression et surmonter le baby blues offrent un formidable panel de traitements naturels. Ces soins et remèdes resteront un soutien sur lequel vous appuyer tout au long de votre vie.

Articles récents

Faut-il changer son alimentation à la ménopause ?

Pendant la période de préménopause et après la ménopause,  un déséquilibre hormonal se met peu à peu en place. Les ovaires arrêtent de produire des œstrogènes et de la progestérone. Cette arrêt de la production des hormones féminines a de nombreux impacts sur la vie de la femme. L’alimentation peut apporter des phytohormones, des hormones naturellement présentes dans certains aliments, comme les phytoestrogènes, et qui vont mimer nos hormones. Les phytohormones aident à réduire le déséquilibre hormonal et les symptômes associés (bouffés de chaleur, prise de poids, troubles du sommeil, humeur changeante). Le petit-déjeuner peut contribuer à lutter contre les symptômes de la ménopause.

Ménopause et phytohormones

Les phytohormones sont des molécules présentes dans tous les végétaux. Les plus connus sont les caroténoïdes, la lutéine, les flavonoïdes, les isoflavones, les lignanes, les organosulfurés ou encore les phytostérols. 

Ces phytonutriments ont des effets bénéfiques sur tous les systèmes du corps. Certains d’entre eux ont une action sur le système hormonal. Parmi ceux-ci, les isoflavones et les lignanes sont les phytoestrogènes les plus intéressants pour préserver l’équilibre hormonal.

Avec l’âge, la production d’œstrogène devient très faible. De nombreux symptômes apparaissent, souvent plusieurs années avant la fin des règles.

La consommation d’aliments riches en phytohormones à la ménopause permet de limiter les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur.

Quels aliments privilégier en cas de bouffées de chaleur ?

Les lignanes et les isoflavones sont les phytonutriments à mettre au menu chaque jour. Ces phytohormones apportent des phytoestrogènes. 

Selon wikipédia, les phytoestrogènes sont des composés produits naturellement par les plantes, qui du fait de la similarité de leur structure moléculaire avec l’estradiol ont la capacité de provoquer des effets estrogéniques. 

En consommant des aliments riches en phytoestrogènes, vous vous apportez des hormones naturelles. L’objectif est de compenser le manque d’hormones après la ménopause.

Pour un apport en lignanes :

  • les graines de lin : de loin la meilleure source, une cuillère à café de graines de lin moulues. Attention à bien avoir un moulin pour moudre les graines, elles ne seront pas assimilées si vous les consommez non moulues.
  • les graines de courge : une cuillère à soupe.
  • les graines de sésame : à saupoudrer.
  • les graines de tournesol : une pincée.

Pour un apport en isoflavones :

  • le soja et tous ses dérivés (lait, yaourt, miso, sauce, tofu, graines, fèves, etc…) : un apport par jour.
Graines de lin entières et moulues

La consommation de soja et de ses dérivés doit être limitée à 100g par jour. Elle est contre-indiquée en cas de pathologies hormonales et de risques de cancers hormonodépendants.

Quel petit-déjeuner adopter à la ménopause ?

Je recommande la crème Budwig, popularisée par Catherine Kousmine.

Les ingrédients

  • Un yaourt de soja
  • Un demi citron pressé
  • Une cuillère à café d’huile de chanvre ou d’huile de cameline
  • Une cuillère à café de graines de lin moulues
  • Une cuillère à soupe d’oléagineux (noix, amandes, noisettes, noix de pécan…)
  • Un ou deux fruits coupés en morceaux
  • Des flocons d’avoine ou une cuillère à café de graines de sarrasin grillées (kasha)

La recette 

  • Mélangez bien le yaourt avec l’huile et le jus de citron.
  • Incorporez les flocons d’avoine ou les graines de sarrasin. 
  • Ajoutez ensuite les oléagineux et les fruits. 
  • Terminez par les graines de lin moulues.

Les bienfaits de la crème Budwig

Omégas 3, protéines, fibres, minéraux et vitamines, la crème Budwig apporte tous les nutriments nécessaires pour bien démarrer la journée.

Ce petit-déjeuner est également idéal pour compenser les effets négatifs de la baisse d’œstrogènes.

En associant des glucides, des lipides et des protéines, il est rassasiant tout en étant digeste. Les acides gras apportés par l’huile végétale et par les oléagineux sont essentiels car ils évitent d’avoir le pic de glycémie que l’on a avec le petit-déjeuner français classique à base de pain, beurre et confiture. 

Les fibres vont permettre d’avoir un transit normal. Hydratation et fibres sont indispensables pour lutter contre la constipation.

A la ménopause, c’est le moment d’adopter des aliments avec un index glycémique bas ou modéré. Notamment pour éviter la prise de poids. En effet, les perturbations de la glycémie sont en partie responsables de la prise de poids à la ménopause. Une inflammation chronique de bas grade s’installe. Là aussi, l’alimentation est le premier moyen de lutter contre l’inflammation chronique.

Conclusion

La ménopause est le moment idéal pour faire évoluer son alimentation et son hygiène de vie, d’une manière plus générale.

Vous aimeriez opter pour une alimentation équilibrée et changer vos habitudes alimentaires mais vous ne savez pas de quelle manière composer et structurer vos repas ? Vous aimeriez mieux comprendre les notions d’index glycémique, d’antioxydants, d’aliments pro ou anti-inflammatoires ?

Vous avez pris du poids, vous aimeriez comprendre pourquoi et être accompagnée ? Bonne nouvelle ! Une consultation de naturopathie vous apportera toutes ces réponses, je vous initierai à l’ensemble des moyens naturels qui marchent.

Pour aller plus loin

Quels traitements naturels à la ménopause ?

Perdre du poids grâce à la naturopathie

Quelles plantes pour soutenir nos hormones ?

Comment lutter contre l’inflammation chronique ?

L’index glycémique des aliments c’est quoi ?

Le rôle de la glycémie dans la perte de poids

Mes derniers articles

Pourquoi autant de plantes à éviter pendant la grossesse ?

Parce que la plupart des médicaments sont interdits pendant la grossesse, il est naturel de vouloir se tourner vers d’autres techniques. Les tisanes que l’on trouve en supermarché ont participé à faire connaître certaines plantes auprès du plus grand nombre. Donnant aussi l’impression que les plantes, d’une manière générale, sont inoffensives.

En France, 148 plantes sont autorisées en vente libre. Chacune d’entre elles contient de nombreuses molécules actives. Elles sont considérées comme de véritables remèdes naturels par ceux qui les connaissent et les recommandent (herboristes, naturopathes, phytothérapeutes, aromathérapeutes…).

Le recours à la plupart des plantes est déconseillé pendant la grossesse mais aussi pendant l’allaitement. En effet, les études cliniques sont trop peu nombreuses, voire totalement absentes, pour évaluer l’efficacité et la sécurité des centaines de plantes existantes.

Plantes et grossesse, des effets méconnus

Les 148 plantes autorisées en France sont parmi les plus étudiées. Pourtant, rares sont les études qui évaluent leurs effets pendant la grossesse. C’est pourquoi, face à cette méconnaissance et cette absence d’évaluation, le principe de précaution s’impose.

Tout actif naturel non évalué est donc par principe déconseillé pendant la grossesse.

Ce principe de précaution est sans aucun doute parfois excessif.

Néanmoins, en tant que naturopathe, je constate que la phytothérapie est trop souvent utilisée en automédication, sans avoir les connaissances de base nécessaires pour s’assurer d’une totale innocuité.

L’idée selon laquelle ce qui est naturel est sans danger est ancrée, à tort, dans l’imaginaire collectif.

Cette automédication peut conduire à des :

  • Erreurs de dosage : soit par un dosage trop faible pour être efficace, soit par surdosage, entrainant des effets secondaires indésirables,
  • Interactions avec certains médicaments ou avec d’autres plantes utilisées conjointement,
  • Effets négatifs sur le bon développement fœtal ou sur le bon déroulement de la grossesse.

Tour d’horizon des plantes principales à éviter pendant la grossesse.

Les plantes hormonales

Durant la grossesse, les plantes ayant des propriétés hormonales sont déconseillées car les phyto-œstrogènes qu’elles contiennent peuvent interférer avec la production d’œstrogènes et de progestérone, déjà très élevée pendant la grossesse.

Dans la même lignée, les plantes emménagogues, favorisant l’apparition des règles, peuvent entrainer un risque important de fausse couche ou d’accouchement prématuré.

Voici les plantes hormonales les plus courantes à éviter pendant la grossesse et l’allaitement :

  • Le gattilier (Vitex agnus castus),
  • La sauge officinale (Salvia officinalis L.),
  • L’armoise commune (Artemisia vulgaris L.),
  • L’absinthe (Artemisia absinthium L.),
  • Le houblon (Humulus lupulus),
  • L’achillée millefeuille (Achillea millefolium L.).

Les plantes abortives

Les plantes qui contiennent des molécules telles que la thuyone ont des propriétés abortives car elles stimulent les contractions du muscle utérin. L’absinthe (Artemisia absinthium) et le thuya (Thuya occidentalis) en sont les principales.

La papaye verte, à cause de la papaïne qu’elle contient, est également à éviter.

Les plantes antidépressives

Le millepertuis

Le millepertuis est l’une des plantes recommandées en cas de dépression légère à modérée.

Néanmoins, trop peu d’études ont été faites auprès des femmes enceintes pour affirmer qu’il est sans danger pendant la grossesse.

Le safran

La 2ème plante recommandée est le safran, plus précisément le crocus sativus, qui est l’extrait de stigmate du safran. Ses bénéfices sont avérés pour soulager la dépression légère à modérée.

Mais comme pour le millepertuis, en l’absence d’études suffisantes, son usage est déconseillé pendant la grossesse.

L’eschscholtzia

Plus connu sous le nom de pavot de Californie, l’eschscholtzia est réputée pour réduire les troubles du sommeil et pour ses propriétés sédatives. Cette plante est également utilisée comme anxiolytique naturel, pour réduire la nervosité et l’anxiété. En raison de la présence d’alcaloïdes, le pavot de Californie ne doit pas être consommé pendant la grossesse et l’allaitement.

Les plantes adaptogènes

Les plantes adaptogènes aide l’organisme à s’adapter à son environnement. Leur périmètre d’action est large. Les plantes adaptogènes ont des bienfaits prouvés aussi bien pour réguler le sommeil, l’appétit, l’humeur que pour soulager certains troubles métaboliques.

Les plus courantes sont les suivantes : ginseng coréen (Ginseng rouge), rhodiole (Rhodiola rosea), griffonia (Griffonia Simplicifolia) et ginseng sibérien (Eleuthérocoque).

Cependant elles sont toutes déconseillées pendant la grossesse et l’allaitement car leurs effets sur le fœtus sont inconnus.

Les plantes stimulantes

On entend par plantes stimulantes toutes les plantes contenant de la caféine. Les plantes à caféine sont la guarana, le kola, le maté, le caféier, ou encore le thé vert.

La caféine se trouve également dans certains aliments comme le chocolat ou les boissons à base de cola.

La caféine peut être responsable de nervosité, d’anxiété, d’insomnie, d’hypertension artérielle, de troubles du rythme cardiaque et de tremblements. C’est pourquoi toute plante ou aliment en contenant doit être limité pendant la grossesse. Aucun problème si vous buvez 2 cafés ou 2 thés par jour. Il faut plus veiller à l’effet cumulatif sur une journée et être vigilant à d’éventuels symptômes liés à un excès de caféine.

Conclusion

Bien que la plupart des plantes soient à éviter pendant la grossesse, certaines sont heureusement autorisées et viennent soulager certains maux de la grossesse. Néanmoins, je déconseille l’automédication. En tant que naturopathe, je me ferais un plaisir de vous recommander les plantes les plus adaptées pour vous, les formes à privilégier et les dosages appropriés.

Vous aimeriez savoir quelles plantes vous pouvez utiliser pendant votre grossesse ?

Articles récents

Comprendre les hormones féminines, leur fonctionnement et leurs rôles n’est pas toujours aisé. Les hormones féminines sont indispensables à la vie de la femme. Les œstrogènes interviennent ainsi dans de nombreux systèmes (osseux, musculaire, nerveux, cutané, cardiovasculaire…) et ils ont un rôle protecteur. Mais en excès, ils provoquent des pathologies.

Vous voulez tout savoir sur  les hormones féminines ? Vous cherchez à saisir leurs rôles et leur impact sur votre corps ? Vous vous interrogez sur les déséquilibres hormonaux et leurs symptômes ?  

Cet article vous donne les clés pour tout savoir sur les hormones féminines ovariennes.

Les hormones féminines : qu’est ce que c’est ?

Les hormones féminines appartiennent à deux catégories : les œstrogènes et la progestérone. Toutes deux sont sécrétées par les ovaires. Comme toutes les hormones, les œstrogènes et la progestérone sont des messagers chimiques, véhiculés dans le sang, qui apportent un message à des cellules éloignées. 

La production d’hormones par les ovaires est elle-même conditionnée par des hormones sécrétées par le cerveau et plus particulièrement par l’hypophyse : l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).

La sécrétion des œstrogènes et de la progestérones suit un rythme qui se répète à chaque mois. La chute de ces taux d’hormones provoque les règles et correspond au premier jour de chaque cycle.

Les œstrogènes

L’œstrogène garantit le bon fonctionnement du corps féminin pour l’ovulation et la grossesse. Cette hormone joue aussi un rôle dans les fonctions motrices et la mémoire.

Le groupe des œstrogènes est composé de trois hormones: oestradiol, oestrone et oestriol.

Ces hormones sont produites principalement par les ovaires de la puberté à la ménopause mais aussi par le placenta durant la grossesse et par les glandes surrénales tout au long de la vie.

Durant un cycle menstruel de 28 jours, le cerveau, via l’hypothalamus puis l’hypophyse, libère de la FSH qui stimule les ovaires qui commencent alors à sécréter des œstrogènes. Le pic d’œstrogènes est atteint deux jours avant l’ovulation. A partir de l’ovulation, le taux d’œstrogène commence à baisser.

Quand a lieu l’ovulation ?

L’ovulation n’a pas lieu le 14ème jour du cycle. Le moment de l’ovulation dépend de plusieurs hormones (FSH, LH et œstrogènes). La première phase du cycle menstruel, la phase folliculaire, a une durée plus ou moins longue. C’est elle qui détermine la durée globale de votre cycle. Par contre, la 2ème phase du cycle, qui démarre après l’ovulation, appelée la phase lutéale, a elle une durée stable de 14 jours.

De plus, même avec un cycle régulier, le jour de l’ovulation n’est pas fixe d’un cycle sur l’autre.

Néanmoins, vous pouvez reconnaître les signes d’ovulation et ainsi détecter votre période de fertilité. Les signes d’ovulation sont différents en fonction des femmes. Voici les plus courants :

  • Pertes vaginales,
  • Glaire cervicale abondante,
  • Douleurs aux ovaires,
  • Douleurs lors d’un rapport sexuel,
  • Bas ventre gonflé,
  • Tensions dans le bas ventre,
  • Tensions mammaires,
  • Vagin gonflé,
  • Hausse de la libido.

La progestérone

La progestérone est l’hormone qui prépare la nidation et l’implantation de l’ovule dans l’utérus lorsqu’il y a fécondation. 

Vers le onzième jour du cycle, le cerveau commence à sécréter de la LH. Au moment de l’ovulation, le taux de LH atteint un pic. Le corps jaune des ovaires déclenche la sécrétion de la progestérone.

Si l’ovule n’est pas fécondé, le taux de progestérone chute et entraîne l’apparition des règles.

Les rôles des hormones féminines ovariennes

Les hormones féminines favorisent les conditions de la nidation d’un éventuel embryon. Elles jouent aussi un rôle essentiel durant la grossesse.

A la puberté

A l’adolescence, l’hypothalamus libère une hormone, la GnRH. Celle-ci apporte le message à la glande pituitaire de déclencher la libération des hormones par les ovaires. La production d’œstrogène et de progestérone débute alors. La puberté commence. Les règles apparaissent et deviennent le marqueur de cette étape.

Les œstrogènes influent sur le développement des caractères sexuels secondaires : système uro-génital, système mammaire, élargissement du  bassin et système pileux. Mais ces hormones participent aussi à la fixation du calcium sur les os et stimulent la croissance lors de la puberté. Ce groupe d’hormones agit aussi sur la qualité de la peau, des cheveux et sur la voix.

La progestérone n’a pas d’influence sur les caractères visibles du corps féminin. 

Cependant, elle prépare l’utérus aux règles et calme les contractions lors des menstruations.

De la puberté à la ménopause

Jusqu’à la ménopause, le corps produit tous les mois des œstrogènes et de la progestérone. Une femme connaît environ 500 cycles menstruels dans sa vie. A chaque cycle, les hormones féminines préparent le corps à une éventuelle grossesse.

La ménopause se traduit par l’arrêt des règles et donc du système ovarien. Les ovaires n’ont plus d’ovules en stock à produire. La progestérone n’est plus sécrétée. Le taux d’œstrogène chute également de manière assez brutale.

L’arrêt de la sécrétion des hormones féminines sexuelles provoque pour certaines femmes des troubles corporels tels que maux de tête, bouffées de chaleur, fatigue, prise de poids, baisse de moral…

Comme les œstrogènes jouent aussi un rôle dans le métabolisme féminin, l’absence de sécrétion à la ménopause peut aussi causer des pathologies plus graves comme l’ostéoporose.

Les femmes peuvent également commencer à développer des pathologies cardiovasculaires car les œstrogènes ont un effet protecteur.

les hormones féminines de la puberté à la ménopause

Pendant la grossesse

Si l’ovule a été fécondé, la production d’œstrogènes et de progestérone se poursuit à un rythme plus élevé pendant la gestation.

Durant les huit premières semaines de grossesse, les œstrogènes sont sécrétés par les ovaires puis par le placenta. Ce groupe d’hormones va développer la vascularisation de l’utérus et augmenter la masse musculaire de ce dernier. Les œstrogènes favorisent aussi la croissance du fœtus.

La progestérone est sécrétée par les ovaires jusqu’à la dixième semaine de grossesse puis par le placenta. Cette hormone empêche les contractions de l’utérus, pour ne pas expulser le fœtus. La progestérone favorise également l’augmentation des glandes mammaires en vue de l’allaitement. 

A l’inverse, à l’approche de l’accouchement, le taux de progestérone chute pour favoriser les contractions nécessaires à la sortie du bébé.

Les déséquilibres hormonaux 

L’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Elle se caractérise notamment par de fortes douleurs pelviennes pendant la période des règles. Elle reste pourtant souvent incomprise.

Les cellules endométriales tapissent la partie interne de l’utérus et s’épaississent pour accueillir l’embryon lors de la nidation. S’il n’y a pas de nidation, l’endomètre se délite puis est évacué par le flux sanguin que constituent les règles.

L’endométriose s’explique par la présence de tissu endométrial hors de l’utérus, le plus souvent dans la zone abdominale. Ces cellules tout comme l’endomètre sont sensibles aux variations hormonales. Ces lésions réagissent donc aux variations des œstrogènes.

Tout comme l’endomètre, ces lésions se développent en début de cycle puis saignent au moment  des règles.

Les douleurs provoquées par l’endométriose ont tendance à s’atténuer voire à disparaître à la ménopause lorsque le corps féminin ne sécrète plus d’œstrogènes.

Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie présente chez 1 femme sur 10 pendant sa période de fertilité. De multiples follicules, nommées communément kystes, se forment sur les ovaires et sont visibles lors d’une échographie.

Le SOPK se manifeste le plus souvent par  des cycles menstruels irréguliers et longs voire une absence de règles et des difficultés à concevoir un enfant. D’autres symptômes comme une pilosité plus importante ou de l’acné peuvent aussi apparaître.

Cette affection provient d’un excès d’hormones androgènes qui normalement sont transformés en œstrogènes. Le SOPK relève donc d’un manque d’œstrogènes.

L’acné hormonale

Le Journal of American Academy of Dermatology indique que 54% des femmes âgées de 25 ans et plus souffrent d’acné.

L’acné peut être provoquée par un dérèglement hormonal chez les femmes adultes et être également présente pendant la grossesse. Les hormones sexuelles, œstrogènes, progestérone et testostérone, régulent la production de sébum par les glandes sébacées. La progestérone a tendance à stimuler la production de sébum quand les œstrogènes possèdent des capacités à la freiner.

En début de cycle, le taux d’œstrogènes est élevé, le sébum est régulé. A partir du milieu de cycle, le taux d’œstrogènes chute et le taux de progestérone progresse. C’est à partir de ce moment que l’acné se développe, plutôt en bas du visage car l’acné est hormonale.

Le SPM (syndrome prémenstruel)

80% des femmes souffrent chaque mois de ces symptômes. Et une femme sur 3 en est très indisposée.

Le SPM, ou syndrome prémenstruel, est un ensemble de symptômes qui surviennent avant le début des règles et qui sont plus ou moins prononcés selon les femmes. Des symptômes physiques sont ressentis comme des ballonnements, des crampes abdominales, des douleurs aux seins. Des perturbations émotionnelles peuvent aussi apparaître comme de l’irritabilité, de l’anxiété, ou une perte d’estime de soi.

Cet inconfort est lié aux changements hormonaux ou plutôt au déséquilibre entre les taux hormonaux d’œstrogènes et la progestérone durant le cycle menstruel.

Lorsque le taux d’œstrogènes est trop élevé, les femmes souffrant de SPM subissent gonflement, colère et irritabilité.

A l’inverse, si  le taux de progestérone est trop élevé, anxiété et fatigue intense se font ressentir.

Conclusion

Vivre en harmonie avec son cycle et ses hormones n’est pas incompatible. 

Vous détenez les capacités d’adapter votre rythme avec celui de vos hormones pour vivre le plus sereinement possible quel que soit votre âge. Une alimentation équilibrée, l’apport de certains nutriments ou la réduction du stress participent à la régulation hormonale.

La naturopathie, en tant que pratique holistique, propose un accompagnement global et personnalisé qui offre de très bons résultats.

Articles liés

Se préparer à l’accouchement avec la sophrologie vous apporte toutes les ressources nécessaires pour aborder sereinement la fin de votre grossesse et vous préparer à la naissance de votre enfant.

Vous souhaitez vivre un accouchement naturel ? Vous voulez gérer la douleur des contractions et peut être vous passer de péridurale ? Vous doutez de vos capacités à mettre au monde votre enfant  ?  Vous souhaitez communiquer avec votre bébé de manière privilégiée ?

Cet article vous explique pourquoi adopter la sophrologie comme méthode de préparation à l’accouchement et ses bienfaits pour vous et votre bébé.

A quoi sert la sophrologie lors de l’accouchement ?

Les femmes enceintes réfléchissent de plus en plus à la manière dont elles souhaitent accoucher. Les futures mamans veulent se sentir actrices de leur accouchement et bénéficier d’une préparation à la naissance qui leur correspond. Elles désirent que cet événement majeur dans leur vie ne soit pas juste un acte médical. 

La sophrologie est une méthode de préparation à l’accouchement qui aide les femmes à mieux vivre leur grossesse et à préparer l’arrivée de leur bébé de manière sereine. 

Cette pratique naturelle et reconnue est recommandée aux femmes enceintes : 

  • qui souhaitent un accouchement physiologique
  • qui éprouvent de la peur face à l’accouchement
  • qui doutent de leurs capacités à gérer la douleur et la fatigue
  • qui ne veulent pas de péridurale
  • qui ont un bébé en siège 
  • qui veulent créer un lien privilégié avec leur bébé avant la naissance.

La préparation à l’accouchement avec la sophrologie est destinée à toutes les femmes qui aspirent à s’y préparer de manière globale.

Les séances de préparation à la naissance avec la sophrologie sont aussi un moment d’échanges, que ce soit pour évacuer vos doutes ou pour trouver des réponses à vos interrogations.

Les bénéfices de la sophrologie pour les femmes enceintes

La sophrologie procure de nombreux bénéfices aux futures mamans.

Pour lutter contre la peur et l’angoisse de l’accouchement, la sophrologie vous permet de :

  • lâcher prise
  • vous relaxer profondément
  • prendre conscience de vos capacités
  • utiliser la respiration pour canaliser vos émotions

Pendant la grossesse, il est fréquent de ressentir des sentiments ambivalents. L’angoisse, la peur, l’anxiété cohabitent avec la joie, l’amour et l’impatience. La sophrologie vous offre un soutien pour rester zen et éviter ces montagnes russes émotionnelles que votre bébé ressent également. De quoi bien vivre votre grossesse jusqu’à sa fin.

Pour  favoriser l’acceptation des changements physiques et psychologiques, la sophrologie vous prépare à : 

  • prendre conscience de votre  corps
  • gagner en confiance en vous 
  • renouer avec votre féminité 
  • vous connecter avec votre bébé 
  • devenir maman

Pour être prête le jour J, les séances de préparation à l’accouchement avec la sophrologie vous aident à :

  • changer la perception de la douleur
  • maîtriser les étapes de l’accouchement
  • gérer la fatigue le jour J
  • savoir vous recharger en énergie et tenir le rythme pendant le travail

A l’approche du terme, la fatigue se fait de plus en plus ressentir. Or un accouchement est considéré comme un marathon en termes de fatigue. La sophrologie vous apprend à mobiliser votre énergie et à récupérer plus rapidement pendant la phase de travail.

La sophrologie est donc LA méthode naturelle la plus adaptée pour vivre un accouchement en pleine conscience et éviter les complications. 

Les bénéfices de la sophrologie pour votre bébé

Les nouveaux-nés dont les mamans ont suivi une préparation avec la sophrologie sont généralement plus calmes. Ils pleurent moins et ont un sommeil plus apaisé.

En effet, dès les premiers jours, les bébés “sophro” sont moins dans l’inconnu et moins angoissés puisqu’ils ont déjà établi avec leur maman des liens affectifs solides durant la grossesse. De plus, le lien  maternel ainsi créé en amont de la naissance reste  le meilleur outil de prévention contre la dépression post-partum.

Depuis 2019, j’ai accompagné des dizaines de femmes enceintes, pendant la grossesse pour établir un lien solide avec son bébé, puis en vue de l’accouchement, pour se sentir totalement prête le jour J, sereine et rassurée, au point souvent d’avoir envie d’y être !

Comment se préparer à l’accouchement avec la sophrologie ?

La bonne période de grossesse pour débuter la préparation 

La sophrologie peut être bénéfique tout au long de la grossesse, il s’agit alors de sophrologie prénatale. La sophrologie prénatale est tournée vers le bien-être de la future maman et de son bébé pendant la grossesse.

Au niveau de la préparation à l’accouchement, les séances débutent habituellement à la fin du deuxième trimestre de grossesse. Vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé et progressif à raison d’une séance par semaine pendant six à huit semaines.

Cette période, assez longue, est la durée nécessaire pour acquérir les différentes techniques qui seront utilisées le jour J, et pour avoir pleinement confiance en vous. La confiance que vous allez progressivement ressentir vous permettra de vous sentir totalement prête à l’approche du terme.

Les différents types d’exercice

Pendant les séances de préparation à l’accouchement, vous évoluez progressivement sur différents types d’exercices axés sur la respiration, la relaxation profonde et la visualisation.

Chaque consultation commence par un échange afin de faire le point sur vos préoccupations, vos doutes, ou tout simplement pour répondre à vos différentes questions concernant le grossesse et l’accouchement.

La respiration

La respiration vous aide à accompagner les contractions et à gérer la douleur lors de l’accouchement. Plusieurs techniques de respiration sont pratiquées et chacune est utilisée le jour J. Les exercices de respiration sont répétés pendant les séances de préparation.

La respiration est la clé d’un accouchement réussi et sans complications.  

La relaxation

La relaxation profonde vous amène dans un état de conscience modifié. Ce demi-sommeil vous permet de relâcher les tensions physiques et mentales. Le sentiment de bien-être que vous atteignez est ressenti par votre bébé. Ce moment hors du temps vous permet d’être en connexion totale avec votre bébé.

Votre capacité, acquise au fur et à mesure des séances, à vous mettre dans votre bulle, sera d’une grande aide le jour de l’accouchement, afin de faire abstraction d’un environnement hospitalier peu accueillant.

La visualisation

La visualisation est une technique à part entière qui favorise le bon déroulement de l’accouchement.   

La visualisation permet de maîtriser un événement, même s’il n’a pas été réellement vécu. Elle permet une anticipation positive du travail et de l’accouchement, en visualisant les étapes que vous vivez réellement en séance.

La maîtrise mentale de l’accouchement permet de l’appréhender avec confiance et sérénité et le jour J et de ne pas être déstabilisée par son déroulement. 

Enfin, il est maintenant démontré que l’état d’esprit positif de la maman favorise la dilatation du col et la descente du bébé.

Comment utiliser la sophrologie pendant l’accouchement ?

La perception de la douleur est différente pour chaque femme. Cependant elle est amplifiée par la peur et le stress. 

Avec l’aide de la sophrologie, vous êtes préparée. Vous êtes confiante en vos aptitudes à donner la vie.

Le jour de l’accouchement, cet état d’esprit positif fait toute la différence. 

La douleur sera bien présente, mais c’est votre perception qui aura changé, grâce à votre préparation. 

Respiration, relaxation et visualisation

Les différentes respirations vous aident à gérer la douleur des contractions et à encourager la dilatation du col. Vous offrez aussi une meilleure oxygénation à votre futur bébé. 

Toute la préparation à l’accouchement effectuée avec la sophrologie vous donne un pouvoir de maîtrise sur la perception de la douleur.

Les visualisations pratiquées pendant la préparation vous permettent de vous imaginer dans un environnement paisible et serein. Vous percevrez d’autant plus le déplacement de votre bébé le long de votre bassin jusqu’au périnée, même sous péridurale.

Les femmes qui se sont entraînées à la respiration poussent plus efficacement pendant la phase d’expulsion.

Les sages-femmes le remarquent immédiatement. Ce qui limite les risques de déchirures, tout comme le recours aux instruments du type forceps ou ventouse.

Gérer les imprévus de l’accouchement

Si un événement imprévu survient, vous saurez faire face sans paniquer grâce à la sophrologie. Avec cette méthode naturelle, vous accepterez mieux l’imprévisible comme par exemple une césarienne et vous saurez ne pas vous laisser dépasser par la peur. Vous resterez sereine pour accueillir l’arrivée de votre nouveau-né.

Pourquoi suivre mes séances de préparation à l’accouchement ?

Ma première grossesse : un long fleuve pas tranquille !

Ma première grossesse a été en tout point opposée aux grossesses de rêve que l’on voit autour de soi, dans les magazines ou sur les réseaux sociaux, avec des femmes enceintes épanouies et fières de leur ventre arrondie.

De par mon physique très mince, j’ai appris pendant ma grossesse que j’avais un utérus contractile. Les premières contractions sont apparues à 5 mois de grossesse et ne sont plus jamais reparties, jusqu’à en avoir une cinquantaine par jour en fin de grossesse.

Alors j’ai eu la totale : séjours aux urgences, col raccourci, hospitalisations, protocoles d’arrêt des contractions, ainsi que de maturation des poumons de mon bébé, mise au repos puis alitement total à 6 mois et demi de grossesse.

NB : mon article dédié à l’alitement est tirée de ma propre expérience.

Comme pour toute grossesse en MAP (menace d’accouchement prématuré), le stress des contractions et l’angoisse d’accoucher bien avant terme, ont été présents jusqu’à l’accouchement. J’ai vécu une grossesse douloureuse psychologiquement, mais aussi physiquement.

D’un point de vue physique, j’ai ressenti des douleurs du début à la fin, avec l’impression de sentir les modifications de mon corps de l’intérieur.

Et puis il y a eu les rdvs médicaux.

Que ce soit aux urgences ou avec les sages-femmes, je n’ai pas ressenti de bienveillance envers moi, je n’ai pas reçu de mots rassurants, moi qui en avait tellement besoin. Je n’ai pas non plus bénéficié de réelles explications quant à ce que je pouvais ressentir physiquement. Hormis toujours la même phrase “c’est votre utérus contractile…”.

Et les phrases maladroites on en parle ?

Je me souviens encore de mon échographie du 2ème trimestre de grossesse. Tout semble bien se passer mais l’échographe lâche une dernière phrase, de manière totalement détachée. “Comme votre bébé est un peu petit, on va programmer une échographie de contrôle.” Et voilà, aurevoir madame.

Pour moi ça a été un choc, le même effet que s’il m’avait annoncé que mon bébé avait un réel problème. J’ai fondu en larmes dès que je suis sortie.

Clairement, les préoccupations médicales étaient tournées vers mon bébé. Certes c’est important.

Mais quand on connaît l’impact du stress sur la santé mentale du futur bébé, sur le déroulé de l’accouchement et sur les risques de dépression port partum, je ne peux pas comprendre que les émotions de la femme enceinte ne soient pas davantage pris en compte.

Ma deuxième grossesse, à l’origine de ma reconversion professionnelle

On reprend la même formule mais en pire ? Et oui… Début des contractions à 4 mois de grossesse, arrêt de travail pour mise en repos car col raccourci. Accident de la route à 6 mois, une moto m’a renversée et a tapé dans mon ventre. Hospitalisation. Traumatisme physique ET psychologique. A l’hôpital, même pas un “comment vous sentez-vous madame ?” Le bébé est sauvé et c’est TOUT ce qui compte.

Début de l’alitement. Après l’accident, mon bébé s’est mis en siège et n’a plus jamais voulu se remettre tête en bas. Je ne vous raconte pas le stress supplémentaire que cela a occasionné. Alors j’ai tout essayé : les positions propices, des séances d’acupuncture, et même ce qui restera comme l’un des pires moments de ma vie, la version par manœuvre externe (VME) qui a évidemment échoué mais qui a contribué à déclencher mon accouchement alors que mon bébé n’était pas prêt…

NB : lisez tous mes conseils si votre bébé est en siège

Pour cette grossesse aussi j’ai eu le protocole de maturation des poumons du bébé lors d’un séjour aux urgences. Connaissant le protocole, je l’ai mieux vécu.

Ce que je n’ai par contre pas réussi à gérer, c’est l’angoisse de découvrir un problème sur mon bébé à la naissance, occasionné par l’accident et non détecté in utero.

Alors une femme enceinte stressée et angoissée cela donne quoi ?

  • Ma première fille n’a pas mangé pendant 2 ans et demi. J’étais à la limite de la dépression post natale.
  • Ma 2ème fille n’a pas dormi pendant 8 mois et a une anxiété marquée.

C’est peut être le hasard ou c’est peut être lié à mes grossesses et à mon vécu émotionnel.

Forte de ce vécu, j’ai décidé de devenir naturopathe et sophrologue spécialisée dans l’accompagnement des femmes enceintes et des couples en désir d’enfant. Je me suis aussi spécialisée sur l’accompagnement des enfants.

Grâce aussi au stage de naturopathie et de sophrologie effectué à l’hôpital Louis Mourier. J’ai en effet assisté à des dizaines de consultation de femmes enceintes aux problématiques très diverses et j’ai énormément appris.

J’ai ainsi conçu un protocole UNIQUE. Je ne vous propose pas qu’un accompagnement. Autour de séances thématiques, je vous donne également toute l’information que j’aurais aimé avoir. Vous aurez tout en main pour que ces mois de grossesse soient vécus le mieux possible, pour vous, et pour votre bébé.

Conclusion 

Pendant la grossesse, la sophrologie prénatale permet d’établir des liens affectifs forts avec votre bébé bien avant sa naissance.

Puis la préparation à l’accouchement avec la sophrologie vous donne les clés pour ne pas subir la douleur pendant l’accouchement mais pour l’accompagner. Différents outils permettent de favoriser le bon déroulement du travail puis de l’expulsion du bébé.

La sophrologie est donc LA méthode qui vous permet de mettre toutes les chances de votre côté pour vivre un moment magique et inoubliable. Bien loin des accouchements souvent douloureux, physiquement et mentalement, que l’on entend trop souvent.

Après l’accouchement, la sophrologie post-natale vous aidera à mieux gérer le baby blues, le stress et les doutes liés aux débuts de votre nouvelle vie de jeune maman. Elle joue aussi un rôle dans le renforcement du lien mère-enfant.

Naturopathie et sophrologie sont ensuite associées pour gérer la fatigue après l’accouchement.

Tout au long de votre vie, la sophrologie restera un outil sur lequel vous pourrez vous appuyer en toutes circonstances.

NB : la sophrologie est souvent en partie prise en charge par les mutuelles, renseignez-vous auprès de la vôtre.

Vous êtes enceinte et vous venez d’apprendre que vous allez devoir vivre une grossesse alitée ?

A peine le temps d’encaisser la nouvelle, avec parfois la sensation que le ciel vient de nous tomber sur la tête, qu’il faut déjà penser à réorganiser toute sa vie ! Son quotidien, son logement, son travail, sa vie de famille… Si vous n’étiez pas encore arrêtée professionnellement, cette annonce marque le début d’un arrêt qui se prolongera peut être jusqu’à la fin de votre grossesse.

Ayant vécue cette situation pendant de longs mois et lors de mes 2 grossesses, voici mes conseils pour réussir à traverser au mieux cette période souvent très éprouvante.

Pourquoi une grossesse alitée ?

L’alitement est recommandé pour toutes les grossesses à risque. Concrètement, votre grossesse présente des facteurs de risque pour la vie de votre bébé. Facteurs pouvant entraîner soit une fausse couche, soit un accouchement prématuré.

Avec l’alitement, l’équipe médical cherche à stabiliser ces facteurs. Par exemple si vous êtes alitée parce que vous avez des contractions et que votre col s’est raccourci, l’objectif va être de ralentir la fréquence et l’intensité des contractions, afin de minimiser l’impact sur le col.

Il est fréquent de connaître au moins une hospitalisation avant d’être alitée. L’objectif de l’alitement est donc aussi d’éviter de devoir revenir aux urgences.

Voici les causes les plus fréquentes :

  • Un raccourcissement du col, un col court, effacé ou ouvert
  • Des saignements
  • Un retard de croissance du fœtus
  • Une grossesse gémellaire
  • La pré-éclampsie
  • Un décollement du placenta, un placenta praevia ou un placenta accreta

Pour ma part, j’ai un utérus contractile. Les contractions ont commencé à 5 mois de grossesse la première fois et à 4 mois de grossesse la 2ème fois. Les contractions ayant un impact sur le col et ayant une fâcheuse tendance à s’emballer, j’ai connu les hospitalisations, les nuits aux urgences, la mise au repos et l’alitement strict. 

Alitement ou mise au repos ?

Certaines maternités prônent l’alitement strict, alors que pour d’autres la mise au repos procure les mêmes bénéfices.

Comment distinguer les 2 ?

Si vous commencez à avoir des contractions quotidiennes assez tôt dans votre grossesse, vous serez alors mise au repos.

Vous êtes mise en arrêt de travail et vous devez éviter les efforts prolongés pour ne pas favoriser les contractions. Mais en dehors de ces recommandations, votre vie ne change pas. Vous pouvez continuer à aller faire vos courses ou à aller chercher vos enfants à l’école.

Si vous ajoutez à cela un autre facteur de risque, alors ce sera l’alitement, avec visite d’une sage-femme à domicile 1 à 2 fois par semaine.

Quels sont les effets de l’alitement sur le corps ?

De manière logique, plus l’alitement est long, plus les effets sur le corps sont importants.

L’effet négatif n°1 est la perte musculaire liée à cette inactivité forcée. Une immobilisation entraîne tout d’abord une perte de masse maigre, puis une perte de masse musculaire. Enfin une réduction de la masse osseuse.

A l’inverse, la masse grasse augmente.

Il y a ensuite la prise de poids qui peut être amplifiée. Forcément, en ne bougeant pas, la dépense énergétique est plus faible. Et les tentations liées au stress ou à l’ennui sont, elles, plus grandes !

Pour d’autres femmes, le stress et l’activité réduite va leur couper l’appétit.

Dans les 2 cas, la courbe de croissance de votre bébé sera particulièrement surveillée.

Mentalement, cette période peut être très difficile à vivre.

Il y a le côté frustrations. Par exemple, lors de mon 2ème alitement, c’était l’été. Du coup non seulement je n’ai pas pu partir en vacances mais en plus j’ai du passer l’été enfermée…

Mais le plus dur reste l’anxiété et les peurs qui accompagnent toute femme enceinte alitée.

Ces sentiments m’ont accompagné jusqu’à l’accouchement. Compter les jours et les semaines, attendre avec impatience et angoisse chaque nouvelle échographie, chaque rdv à la maternité.

Le temps paraît infiniment long. Et je me suis parfois sentie infiniment seule.

Mes conseils pour mieux vivre une grossesse alitée

Soins du corps alitée

Se faire masser les jambes et le dos, soit en faisant venir un kiné à domicile, soit en sollicitant votre mari. Cela soulagera les douleurs lombaires, mais aussi la rétention d’eau, tout en favorisant le retour veineux.

Surélever ses pieds, pendant la journée et la nuit. L’idéal est de surélever le sommier de 10 à 15 cm ou sinon de mettre une grosse serviette sous le matelas. Pendant la journée, posez toujours vos jambes sur un gros coussin.

Se faire prescrire des bas de contention. Ils sont ensuite à choisir en pharmacie. On parle toujours de bas de contention mais le plus facile à porter au quotidien ce sont plutôt les chaussettes de contention, qui arrivent sous le genou. En hiver j’ai trouvé les collants de contention agréables à porter. 

Changer de position régulièrement pendant la journée. La position allongée peut rapidement devenir inconfortable. Alterner en vous mettant sur le côté gauche puis le côté droit.

Attention aux tisanes, elles vont vous donner envie d’aller faire pipi car comme le thé et le café, ce sont des diurétiques. C’est-à-dire que ce genre de boisson favorisent l’élimination de l’eau. Pas plus d’une tasse par jour.

Maintenez un bon niveau d’hydratation. Pendant la grossesse il faut boire davantage, même en étant alitée. On commence une bouteille d’un litre et demi le matin et on la termine le soir. Je conseille de viser les 2L d’eau par jour. Une hydratation suffisante limite le phénomène de rétention d’eau et est indispensable au transit souvent ralenti pendant la grossesse. Voici les aliments coups de pouce en cas de constipation.

Pour éviter une prise de poids excessive, mangez suffisamment le midi. Les protéines animales calent bien car elles sont plus longues à digérer. Mangez en une portion le midi. Evitez les grignotages mais accordez-vous un vrai goûter.

Au dîner attention au choix des aliments. Prenez en compte l’index glycémique des aliments (et lisez mon article dédié pour tout comprendre sur le sujet de la glycémie) pour composer votre dîner. En effet, si vous ne consommez que des glucides rapides lors du repas du soir, vous risquez d’être en hypoglycémie pendant la nuit, ce qui favorise les réveils nocturnes et empêche d’aller en sommeil très profond. Dans la même lignée, ne remangez jamais après le dîner.

Ma collation idéale pendant l’alitement

  • Un verre de lait végétal
  • Un ou deux fruits
  • Deux carrés de chocolat accompagnés de quelques noix pour les omega-3 indispensables pour votre bébé

 

collation pour femme enceinte

Soins du mental alitée

Profitez de cette inactivité forcée pour faire des choses pour lesquelles vous n’aviez pas le temps avant :

  • S’initier à l’auto-massage du visage
  • Se faire des soins (soins du visage, masque pour les cheveux, etc…)
  • Se lancer dans une activité manuelle => pourquoi ne pas tricoter le bonnet de naissance de votre bébé ?
  • Découvrir de nouveaux artistes
  • Lire la pile de livres mis de côté
  • Commencer une nouvelle série
  • Terminer les achats pour l’arrivée du bébé

Faîtes quelques séances de sophrologie prénatale afin de partager avec quelqu’un vos angoisses, vos peurs, vos doutes… Et aussi pour apprendre des exercices de relaxation que vous pourrez ensuite refaire seule chez vous. 

Vous pouvez aussi en profiter pour démarrer une préparation à l’accouchement basée sur la sophrologie.

Pour lire les témoignages de certaines jeunes mamans que j’ai accompagnées c’est ici.

Enfin rappelez-vous que cette période de repos est dédiée au bien-être de votre bébé. Profitez-en pour lui parler, lui faire écouter de la musique…

Sophrologie prénatale

Vous êtes alitée ?

Le programme MA GROSSESSE ZEN & NATURELLE est fait pour vous !

Et plus particulièrement le module MA GROSSESSE SEREINE.

 



 

La cure détox est la première mesure à mettre en place pour agir contre les problèmes de peau.

La peau étant le reflet de l’intérieur, les problèmes de peau, qu’ils soient soudains ou chroniques, ont souvent une ou plusieurs causes internes qui rend le terrain « favorable » à leur apparition.

La cause la plus fréquente ? Des organes d’élimination qui n’arrivent plus à assurer leur rôle.

L’acné, l’eczéma, le psoriasis et la dermite séborrhéique sont les problèmes de peau que je vois le plus souvent en consultation.

Toutes ces affections peuvent avoir des causes multiples mais leurs points communs est un excès de toxines circulantes.

Tour d’horizon des différents leviers à votre disposition pour soutenir vos organes d’élimination.

Retrouver une belle peau grâce à la cure détox

Notre corps possède 5 organes d’élimination :

  • Le foie
  • Les intestins
  • Les reins
  • Les poumons
  • Et la peau

Il faut donc mettre en place une cure détox globale, qui va venir soutenir l’ensemble des organes dans leurs rôles d’épuration.

L’organe d’élimination le plus important est le foie, qui peut véritablement être considéré comme notre usine de traitement de déchets puisque la totalité de notre sang passe par lui pour être « purifié ».

Néanmoins, plusieurs facteurs peuvent venir diminuer son efficacité. Les toxines restantes peuvent alors être dérivées vers un autre organe. Et c’est la peau qui va venir le seconder !

La solution ?

Je recommande une cure détox à base d’huiles essentielles.

Ma formule détox du foie

Une goutte d’huile essentielle de Romarin à verbénone sur un comprimé neutre, à laisser fondre en bouche après le repas du midi ou à avaler directement si le goût est trop fort pour vous.

Cure de 7 jours maximum.

Huile essentielle de romarin à verbénone

Ma formule détox foie – reins

Les reins sont souvent sursollicités. C’est le cas si vous buvez plusieurs cafés, thés ou infusions par jour car ces boissons sont diurétiques. C’est aussi le cas si vous buvez quotidiennement une eau riche en minéraux comme l’Hépar, la Contrex, la Vittel ou n’importe quelle eau gazeuse. 

Au niveau de l’alimentation, un régime riche en protéines animales peut nuire à la santé rénale. 

Le problème ? 

Une insuffisance rénale débutante est asymptomatique. Quand des symptômes se manifestent il est déjà trop tard. 

Il faut donc prendre soin de nos reins en douceur et les plantes qui vont le solliciter se prennent toujours par cure, jamais de manière prolongée. Attention donc aux tisanes drainantes prisent toute l’année ! Aucune plante n’est neutre.

Le protocole est similaire à celui du foie, ajoutez-y une goutte d’huile essentielle de Genévrier sur le comprimé neutre.

Le Genévrier est LA plante anti-rétention d’eau car elle favorise le drainage de l’eau présente dans les tissus.

Huile essentielle de genévrier

La détox des intestins

Avec le foie, ce sont les intestins qui sont ensuite à chouchouter pour retrouver une peau saine. En effet, dans la majorité des cas, je constate que les intestins sont également fragilisés. Cette fragilité va se manifester par des douleurs, des ballonnements, des problèmes de transit (constipation, diarrhée ou alternance des 2) ou des intolérances alimentaires. Symptômes parfois ressentis au quotidien.

Certains médicaments comme les antibiotiques (voir mon article « les antibiotiques font-ils grossir »), le stress ou une alimentation déséquilibrée peuvent contribuer à l’installation d’une hyperperméabilité intestinale. On parle d’hyperperméabilité intestinale quand la barrière intestinale est altérée. Son rôle de barrière contre les toxines est alors amoindri. Certaines toxines, au lieu d’être éliminées par les selles, arrivent alors à passer dans le sang. Une fois que ces toxines se retrouvent dans la circulation sanguine, elles ont la capacité de se déposer partout : dans les muscles, dans les articulations, dans le cerveau…, et bien sûr la peau !

Quelle cure détox adopter ?

Elles sont nombreuses (voir mon article à ce sujet « 4 cures pour détoxifier son corps naturellement »), mais la cure détox la plus profonde est la cure d’argile verte. L’argile verte va absorber les toxines pour les éliminer, tout en ayant un effet cicatrisant sur la muqueuse digestive.

Un verre chaque matin pendant 3 semaines.

Le protocole détaillé est dans mon article dédié « argile verte, les bienfaits de la cure et du cataplasme ».

cure d'argile verte

La détox de la peau

On agira sur la peau en ayant recours à des plantes dépuratives et détoxifiantes.

Les plus efficaces sont :

  • La bardane
  • La pensée sauvage
  • La salsepareille
  • La camomille
  • La racine de chicorée
  • La fumeterre
  • L’ortie
  • La bourrache

Pour un résultat optimal, alliez au moins 3 de ces plantes bénéfiques pour la peau. 

Versez 10 g de chaque dans un litre d’eau bouillante, laissez cuire à feu doux pendant 15 minutes. Laissez refroidir puis filtrez.

Boire 3 tasses par jour en cure de 3 semaines.

Petit rappel : les cellules de la peau se renouvellent tous les 28 jours en moyenne donc l’effet ne sera pas immédiat, d’où la cure de 3 semaines.

Un peu de patience donc mais les résultats seront là !

J’allège ma routine de soins

Dernière détox recommandée : celle des produits de soins utilisés sur la peau.

Les produits utilisés sont souvent bourrés de perturbateurs endocriniens, de substances irritantes, asséchantes, de conservateurs et de molécules toxiques diverses. Qui vont ensuite se retrouver dans le sang… 

Pendant une consultation dédiée aux problèmes de peau, je passe toujours en revue l’ensemble de votre routine de soins et je décrypte pour vous toutes les étiquettes.

Les produits les plus chers sont d’ailleurs bien souvent les plus toxiques pour la peau… 

Si vous avez des problèmes de peau ou si vous souhaitez simplement en prendre soin, adopter des crèmes ou des produits nettoyants en adéquation avec votre type de peau et votre problématique sera donc indispensable.

L’été approchant, je vous conseille de lire l’article que j’ai rédigé sur les crèmes solaires (la crème solaire, un danger pour nous et nos enfants ?). Les crèmes solaires peuvent en effet être un cocktail de produits particulièrement toxiques, pour notre peau et malheureusement pour notre environnement. 

Articles récents

La perte d’odorat est un des symptômes fréquents liés à l’infection au coronavirus. Une étude française a estimé que 86% des patients atteints d’une forme légère à modéré du Covid-19 connaissent des modifications de l’odorat.

Cette perte d’odorat peut être partielle ou totale, et est souvent couplée à la perte du goût, les 2 sens étant intimement liés.

Certaines personnes font également état d’une mauvaise perception des odeurs, voire d’une déformation. Un parfum apprécié jusque-là peut par exemple ne plus être supporté.

En moyenne 80% des personnes touchées récupèrent leurs capacités olfactives dans les 2 mois après la fin de la maladie. Mais environ 8% d’entre elles ne l’auront pas retrouvé au bout de 6 mois.

Comment faire pour retrouver l’odorat ?

La rééducation olfactive est actuellement la seule solution pour essayer de retrouver ses facultés olfactives. Il s’agit de rééduquer la partie du cerveau lésée.

Le protocole a été conçu avec des odeurs puissantes, riches en molécules aromatiques, et reconnaissables. Et ce sont les huiles essentielles qui répondent à ces critères.

Suivi sur 12 à 16 semaines, le protocole va permettre de stimuler le sens de l’odorat quotidiennement grâce à 6 huiles essentielles choisies pour leurs familles aromatiques.

Les huiles essentielles pour retrouver l’odorat

Voici la liste des huiles essentielles suggérées :

Huile essentielle de Clou de Girofle
Huile essentielle de Géranium rosat
Huile essentielle d’Eucalyptus Smithii, Globulus ou Radié
Huile essentielle de Citronnelle
Huile essentielle d’Absolu de Rose de Damas (attention ce n’est pas l’huile essentielle de Rose)
Puis au choix, huile essentielle de Menthe poivrée, de Gingembre ou de Poivre noir

Le protocole détaillé

Respirez chaque odeur à 3 reprises. Tenez le flacon à une dizaine de centimètres de votre visage.

Respectez 1 minute de pause entre chaque odeur.

Les noms de chaque huile essentielle doivent être masqués avec des étiquettes. L’objectif est dans un premier temps de rééduquer et donc de stimuler le sens de l’odorat. Inutile de chercher à reconnaître telle ou telle odeur.

L’exercice est à faire 2 fois par jour. Je le recommande le matin et au coucher. Par contre l’odorat ne doit pas être perturbé par le goût. On évite donc de boire du café, de manger ou de se laver les dents 1h avant. Idem évidemment avec le tabac.

Votre sensibilité olfactive va progressivement s’améliorer.

C’est la régularité qui sera payante.

La micronutrition pour retrouver l’odorat

Au niveau des nutriments, c’est le zinc qui peut vous aider à retrouver l’odorat. Je recommande une supplémentation de 2 mois, aux doses journalières recommandées (15mg par jour).

Le zinc peut être pris sous la forme de comprimés ou de granions. Il s’agit alors de prendre une ampoule le matin à jeun et de la laisser 1 minute en bouche avant d’avaler. D’une manière générale il est préférable de prendre le zinc avant le repas.

Les solutions naturelles contre les douleurs articulaires sont nombreuses, encore faut-il les connaître ! Raideurs, déformations et douleurs articulaires ne sont pas une fatalité liés au vieillissement. Bien que cette pathologie soit fréquente (on estime que 10 millions de personnes seraient touchées), tout le monde ne souffre pas de ses articulations en vieillissant. En effet, l’arthrose n’est pas une dégradation normale des articulations liée à l’âge, même si ce facteur est favorisant. Si l’on considère l’ensemble des facteurs qui, au fur et à mesure du temps, vont finir par impacter les articulations, la bonne nouvelle est que l’on peut limiter la dégradation du cartilage et encore mieux, la prévenir.

Comprendre le fonctionnement d’une articulation

L’articulation est maintenue stable grâce à des ligaments permettant le mouvement entre deux extrémités osseuses recouvertes de cartilage. Ce cartilage est une substance gélatineuse qui permet aux extrémités osseuses de glisser l’une contre l’autre et d’absorber les chocs. Il est enveloppé d’une membrane qui sécrète la synovie, responsable du renouvellement et de la restauration du cartilage. Son rôle consiste aussi à lubrifier l’articulation pour l’empêcher de gripper. 

Les douleurs articulaires, avec ou sans limitation des mouvements, touchent principalement :

  • Les vertèbres (surtout cervical et lombaire),
  • Les épaules,
  • Les coudes,
  • Les articulations des mains (doigts notamment),
  • Des genoux,
  • Des hanches,
  • Et des pieds. 

Elles apparaissent quand le cartilage s’use, perd en épaisseur, se fissure puis va jusqu’à disparaître. Progressivement le cartilage puis l’os et donc toute l’articulation va s’abîmer, entrainant des douleurs qui limitent les mouvements.

Arthrose ou arthrite ? Les différences entre les 2

Classiquement, la Médecine faisait la distinction entre l’arthrose (décrites comme des douleurs articulaires non inflammatoires) et les problèmes articulaires d’origine inflammatoire, comme l’arthrite.

A la lumière des récentes découvertes, cette approche a été remise en cause. En effet, l’arthrose et ses douleurs sont bien liées à un processus inflammatoire mais dont l’origine n’est pas bien identifiée.

Les causes des douleurs articulaires

L’arthrose a une origine génétique, plus ou moins présente en fonction des parties du corps touchées. Mais dans tous les cas, le cartilage se dégrade sur un terrain favorable comme le surpoids, des traumatismes (une entorse mal soignée), des sollicitations excessives (sport de haut niveau, gestes répétés…) ou la présence d’une autre maladie inflammatoire chronique.

1. Les traumatismes, à l’origine d’une usure mécanique

Il s’agit des accidents, de la pratique de sports violents ou de sport intensif, petits mouvements répétés à longueur de journée ou d’un métier physique. Toute utilisation « anormale » de l’articulation peut provoquer une souffrance du cartilage. Les cellules du cartilage (chondrocytes) secrètent alors des substances déclenchant une inflammation locale (interleukines). Le corps réagit et la douleur est le signe qu’il faut mettre au repos l’articulation.
Dans le même esprit, des pressions excessives mal réparties, causées par l’obésité, des mauvaises positions (statiques ou en mouvement), etc… peuvent entraîner les mêmes effets.

2. La sédentarité

Le cartilage se renouvèle très lentement. Il n’est pas nourri directement par des vaisseaux sanguins mais par contact avec le liquide articulaire (liquide synovial ou synovie) sous l’effet du mouvement et des changements de pression dans l’articulation. Pour cette raison, le mouvement et l’activité physique sont indispensables à la bonne santé des articulations.

3. Un excès de toxines dans le corps 

Certains aliments sont pourvoyeurs de toxines, que l’on appelle les acides. Certains d’entre eux, comme l’acide urique et l’acide oxalique vont se retrouver dans les articulations sous forme de cristaux, à l’origine d’inflammations articulaires.  

Pour éviter la formation de cristaux d’acide oxalique, il faut limiter l’excès des aliments suivants : les arachides, les amandes, les épinards, la rhubarbe, les betteraves, le chocolat, le thé et les fraises.

Pour éviter les dépôts d’acide urique, à l’origine de la goutte, il faut limiter la viande rouge, la charcuterie et l’alcool. Qui, dans tous les cas, viennent entretenir l’inflammation. 

4. L’alimentation

Comme tout organe du corps, le cartilage a besoin de vitamines et de minéraux pour être bien nourri et pour fonctionner correctement. Les vitamines du groupe B, la vitamine C, la vitamine D, la vitamine E, la K3, le silicium et le magnésium sont des éléments indispensables à la santé articulaire. Tout comme l’apport en antioxydants.

A l’inverse, certaines catégories d’aliments sont pro-inflammatoires. Consommés régulièrement, ils participent au processus de dégradation du cartilage et rendent également les douleurs articulaires plus intenses.

Ces catégories d’aliments à limiter, voire dans l’idéal à supprimer quand on souffre d’arthrose sont les suivants :

  • La viande rouge,
  • La charcuterie,
  • Les produits laitiers,
  • Les plats industriels,
  • Les sucres raffinés.

5. Le surpoids

Toutes les articulations qui supportent un poids trop élevé souffrent, c’est le cas des chevilles, des genoux et des hanches. La graisse libère également des molécules inflammatoires en continu. Perdre du poids réduit considérablement les douleurs.

Comment soulager les douleurs articulaires ?

La médecine classique propose essentiellement des médicaments anti-inflammatoires (AINS), des antalgiques (anti-douleur) ou de la cortisone pour soulager la douleur aiguë et les crises douloureuses. Ces médicaments ne doivent pas être pris au long cours. Des études ont même montré que la prise d’AINS au long cours conduit à une détérioration accélérée des cartilages !

Du côté des médecines douces, de nombreuses solutions naturelles existent pour apaiser les douleurs de l’arthrose et diminuer les douleurs chroniques.

Voici les actions à mener, accompagné d’un professionnel (kiné, ostéopathe, chiropracteur pour tout ce qui concerne la mobilité ou le renforcement musculaire, naturopathe pour tout le reste).

  1. Renforcer les muscles autour des articulations douloureuses

Il faut bien comprendre que la douleur est un signal d’alarme du corps qui nous pousse naturellement au repos de l’articulation.

Or les bienfaits de l’activité physique sur les douleurs articulaires ont été prouvés. Il faut commencer par des activités douces d’endurance comme la marche, la natation, le vélo, même en cas d’arthrose du genou. Et éviter les sports d’impact comme le tennis, le squash et les sports de ballon. Dans l’idéal 30 minutes par jour 5 jours par semaine à coupler avec 2 fois 30 minutes de renforcement musculaire, chez un kiné par exemple. Y compris en période de crise car l’immobilité contribue à la dégradation du cartilage. Il faut juste trouver l’activité qui convient pendant une crise, celle qui sera la plus douce possible. Le mouvement doux et régulier va permettre de mieux faire circuler le sang et d’apporter aux cartilages les nutriments dont ils ont besoin.

NB : en cas de douleurs articulaires, choisissez un kiné du sport, le protocole proposé sera plus complet.

  1. Perdre du poids

L’effet ressenti sur les articulations, quand le poids est en cause, est immédiat. Il est possible de ralentir la dégradation du cartilage en faisant moins pression dessus. Je conseille de suivre un accompagnement en naturopathie pour la perte de poids. Ne vous engagez pas dans un régime seul car tous les régimes restrictifs débouchent sur une prise de poids plus important, par effet rebond.

Lisez mes articles suivants pour en savoir plus :

perdre du poids durablement

qu’est-ce que la douleur ?

  1. Adopter une alimentation anti-inflammatoire

Je ne présenterai pas ici de protocole alimentaire détaillé car tout programme alimentaire, pour être le plus efficace possible, se doit de tenir compte de la personne dans sa globalité. Les antécédents médicaux, les pathologies actuelles, l’état du système digestif, les carences, la prise de médicaments ou de supplémentation nutritionnelle…, tous ces éléments sont à prendre en compte.

Les très bons résultats obtenus par la naturopathie le sont parce que nos protocoles sont personnalisés.

Néanmoins, sachez que les omégas 3 aident à lutter contre toute inflammation présente dans le corps. Ils sont incontournables en cas d’inflammation chronique. C’est le ratio entre oméga 3 et oméga 6 qui est important. Les omégas 3 ont 2 origines : une origine animale (poissons gras) et une origine végétale (certaines huiles et certaines graines). Les 2 sont tout aussi importantes et indispensables au bon fonctionnement du corps.

Le gingembre est également une épice très intéressante car il possède un effet anti-inflammatoire puissant.

Il faudra également éviter les cuissons à haute température qui entrainent un phénomène de glycation et accélère le vieillissement global du corps. Toute cuisson à haute température vient détruire la totalité des vitamines, puis des minéraux présente dans un aliment. Il ne reste donc aucun intérêt nutritionnel.

Les principes de cuisson à respecter :

  • Eviter d’aller au-delà du point de chauffe d’une huile ou du beurre => vous ne devez pas voir de fumée dans la poêle, signe que la température est excessive. Cela entraîne une oxydation de l’huile ou du beurre, très mauvaise pour nos cellules !
  • Ne pas faire griller sa viande, ses légumes, son pain, etc… => dès que vous percevez une coloration d’un aliment, c’est le signe qu’une réaction de Maillard a eu lieu = glycation = accélération du vieillissement cellulaire.
  • Bannir la cuisson au barbecue => un grand shoot de molécules toxiques pour le corps et donc pour vos articulations !

Une bonne assimilation des nutriments dépend également de la digestion et de la qualité de votre transit. Toute problématique digestive, et notamment l’hyperperméabilité intestinale, favorise la dégradation du cartilage, par excès de toxines circulantes qui peuvent se regrouper au sein d’une articulation. De même que la constipation entraine une réabsorption des toxines. 

Toutes les solutions naturelles sont dans mon article :

Les remèdes naturels pour avoir un bon transit

Les bases de l’alimentation anti-inflammatoire

Lire la suite

Dans cet article je vous présente 3 solutions naturelles pour lutter contre la fatigue hivernale.

En hiver, le manque de lumière est le principal facteur favorisant cet état. La faute au soleil qui ne nous offre plus assez de luminosité. Or nous fonctionnons sur un rythme circadien, resynchronisé chaque jour grâce à la lumière.

Forcément, les nuits qui s’allongent et les jours qui raccourcissent ont un impact sur notre organisme, et notamment sur notre humeur et sur la fatigue ressentie.

Ces effets diffèrent en fonction des individus. Ceux qui y sont les plus sensibles pourront traverser jusqu’à une dépression saisonnière. Pour les autres : moins d’entrain, moins d’envies, des performances cognitives diminuées…

Et pourtant il existe un moyen assez simple d’éviter ces désagréments.

La luminothérapie pour lutter contre la fatigue hivernale

La thérapie par la lumière, ou luminothérapie, a été découverte dans les années 80. Elle consiste à s’exposer à une lumière qui imite celle du soleil. Cette lumière n’est pas diffusée par votre simple lampe de bureau mais par un procédé spécifique.
Ses bienfaits vont bien au-delà de la fatigue hivernale (jet-lag, décalages de phases, troubles du sommeil..), ses indications sont nombreuses, bien qu’encore trop méconnues.

La luminothérapie agit sur la sécrétion de mélatonine. La mélatonine est appelée l’hormone du sommeil. Elle commence à être synthétisée le soir, quand la lumière du jour décline. En hiver, elle commence donc à être sécrétée dès 17h. Sa sécrétion, par la glande pinéale, est indispensable à l’endormissement. Elle limite également les réveils nocturnes.

Quand on se lève le matin et qu’il fait encore la nuit, la mélatonine continue à être sécrétée. D’où des réveils plus difficiles et des difficultés à « émerger ».

Le conseil n°1 est de s’exposer à la lumière du jour le plus tôt possible. Mais la luminosité naturelle en hiver est très faible, et insuffisante pour permettre un état de veille et de vigilance optimal. Il est ainsi possible de ressentir une sensation lancinante de fatigue toute la journée.

Une lampe de luminothérapie émet une lumière très forte, semblable à la lumière du jour. Elle envoie par conséquent au cerveau un signal d’arrêt de la production de mélatonine. 30 minutes à 1 heure d’exposition permettent de recevoir la quantité de lumière nécessaire pour la journée, avec un effet boost immédiat.

Les lampes de luminothérapie les plus efficaces sont aussi les plus imposantes. Il existe maintenant des lampes de luminothérapie au format tablette, faciles à transporter avec soi et faciles à insérer dans n’importe quelle pièce de son logement. Seule contrainte mais essentielle, la tablette de luminothérapie doit être à une distance d’une dizaine de centimètres du visage, ce qui rend donc ce format en réalité beaucoup moins efficace. Alors qu’avec les lampes les plus grandes, il est conseillé de les poser à côté de soi, toujours de biais, jamais de face, à une cinquantaine de centimètres. Ce qui finalement permet davantage de continuer ses activités en même temps : prendre son petit-déjeuner, se maquiller, travailler, lire…, tout est possible. L’exposition doit se faire avant 10h.

Depuis quelques années, il existe une alternative aux lampes, les lunettes de luminothérapie. Portées légèrement au-dessus des yeux, elles peuvent même se cumuler avec des lunettes de vue.

En décembre, j’ai commencé à tester les lunettes de luminothérapie Luminette et je dois dire que je suis conquise par la praticité et l’efficacité de ce dispositif.

Je les porte dès que je me lève et en seulement 20 minutes, je reçois ma dose de lumière pour la journée. Effet boost immédiat ! Les jours où je me sens vraiment “down” je double dose et j’enchaine 2 fois 20 minutes.

Clairement ma grosse lampe reste maintenant dans le placard. J’avais du mal à l’utiliser au quotidien car la lampe oblige à rester à proximité et limite les activités en parallèle. A l’inverse, avec les lunettes, je reste libre de mes mouvements.

Cerise sur le gâteau, comparé aux lampes de luminothérapie qui sont quasiment toutes fabriquées en Chine, les Luminette sont une création et une fabrication 100% Belge !

Contre-indications

La luminothérapie ne peut être utilisée en cas de pathologie ophtalmologique telle qu’une cataracte, un glaucome, ou toute affection de la rétine. Elle est également incompatible avec la prise d’un médicament photosensibilisant.

Cliquez directement sur l’image ci-dessous pour en savoir plus.

J’ai négocié pour vous 20% de réduction avec le code ROOSE !

La sieste flash pour gagner de l’énergie

La sieste est la technique la plus efficace pour compenser un manque de sommeil.

Néanmoins, la position allongée oblige à être chez soi. Et la durée de la sieste, entre 20 et 40 minutes en moyenne, constitue un autre frein.

D’une durée de 5 minutes et pratiquée assis, la sieste flash est l’alternative à adopter, où que vous soyez. Elle est, entre autres, adoptée par certaines professions et certains sportifs.

Dès que vous vous sentez somnolent, généralement entre 13h et 15h, laissez-vous glisser vers ce pré sommeil, court mais récupérateur. L’objectif est d’obtenir un effet boost pour gagner de l’énergie pour l’après-midi.

Les étapes de la sieste flash

  • Restez assis à votre bureau ou installez-vous confortablement dans votre canapé.
  • Fermez les yeux.
  • Concentrez-vous sur votre respiration.
  • Expirez tout doucement par la bouche en essayant d’allonger le temps de l’expiration. Vous pouvez y associer une respiration abdominale qui consiste à gonfler son ventre au moment de l’inspiration, et à le « vider » au moment de l’expiration. Choisissez la respiration qui vous convient, avec laquelle vous êtes à l’aise.
  • Quand vous sentez votre tête qui tombe, c’est que vous glissez vers le sommeil léger, il est alors temps d’ouvrir les yeux.
  • Pour quitter cet état de pré sommeil, étirez tout votre corps, frottez vos mains l’une contre l’autre de manière à sentir de la chaleur puis frottez les différentes parties de votre corps pour les « réveiller ».

N’hésitez pas à prendre rdv pour que je vous initie à la sieste flash lors d’une séance de sophrologie.

Lutter contre la fatigue en soutenant la thyroïde

Si la fatigue est ressentie de manière chronique, il faudra chercher des causes médicales. Une piste intéressante à explorer est de regarder du côté de la thyroïde.

Chef d’orchestre de toutes les hormones, la thyroïde impacte par ce biais notre système digestif, notre système immunitaire, notre système osseux, notre système reproducteur, notre sommeil, notre température corporelle, notre métabolisme et notre poids.

Quand elle ralentit, on parle d’hypothyroidie. L’un des nombreux symptômes d’hypothyrodie est la fatigue, ressentie dès le matin.

La première chose à faire doser au niveau sanguin c’est son taux de TSH, toujours associé à la T3L et à la T4L. Car n’en déplaise aux médecins, le dosage de la TSH seul n’est pas significatif. De plus, les normes sont trop larges. En naturopathie nous avons des valeurs cibles pour plusieurs valeurs biologique essentielles.

Puis de veiller à apporter à cette petite glande les nutriments indispensables à son bon fonctionnement.

  • Le minéral n°1 dont a besoin la thyroïde est l’iode.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les algues.

  • Le minéral n°2 est le zinc.

Les principales sources alimentaires : les fruits de mer, les graines, les oléagineux, la viande, le fromage et le germe de blé (2 cuillères à soupe par jour à saupoudrer sur n’importe quel plat).

  • Le minéral n°3 est le sélénium.

Les principales sources alimentaires : le poisson, les fruits de mer, les noix du Brésil (2 par jour suffisent à couvrir nos besoins).

  • Et le dernier est le fer, dont la carence, synonyme d’anémie est également à l’origine de fatigue. Je recommande de mesurer également son taux de ferritine, qui renseigne sur notre stock de fer.

Les principales sources alimentaires : la viande rouge, les légumineuses (en les associant à une source alimentaire de vitamine C pour favoriser son assimilation) et les céréales complètes.

D’une manière générale, la thyroïde étant très sensible aux toxines et aux perturbateurs endocriniens, il est conseillé d’adopter une alimentation anti-inflammatoire.

En conclusion

Luminothérapie, sieste flash et alimentation adaptée, voici 3 solutions naturelles mais ultra efficaces pour lutter contre la fatigue.

Si vous souhaitez aller plus loin et avoir un programme personnalisé associant d’autres techniques (plantes, huiles essentielles, alimentation globale), n’hésitez pas à prendre rdv. 

Lisez mon article “les meilleures huiles essentielles contre la fatigue“.

Articles récents