Mise en place au début des années 80, la péridurale, technique d’anesthésie supprimant les douleurs des contractions, est devenue une norme bien établie en France. Au point que les femmes sont très fortement incitées à demander la péridurale pendant le travail. Pourtant, ses effets ne sont pas neutre, pour la femme, comme pour le bon déroulement du travail et de la naissance du bébé. Alors faut-il absolument demander la péridurale pour accoucher ? Existe-t-il d’autres alternatives ?

Pourquoi demander la péridurale ?

La péridurale a été créée pour supprimer les douleurs de l’accouchement, c’est-à-dire pour supprimer les douleurs des contractions pendant le travail et pendant l’expulsion du bébé.

A l’origine, quelle belle avancée pour les femmes ! La péridurale offrait enfin le choix aux femmes de ne plus souffrir en accouchant.

Cette technique est donc très vite devenue une pratique phare, proposée à toutes les femmes en France. Trop vite ?

Le nombre d’accouchements sous péridurale a augmenté de manière exponentielle. Cette hausse peut être mise en perspective avec celle du nombre de déclenchements et de césariennes, qui ont chacun doublé entre 1981 et 2010.

Toutes ces techniques illustrent la médicalisation croissante de l’accouchement en France depuis les années 80.

Certains pays ont pourtant une toute autre approche. Ainsi, seules 15% des femmes aux Pays-Bas, et 40% des femmes au Royaume-Uni ont recours à la péridurale. Alors pourquoi de telles différences ?

Qui pose la péridurale ?

La péridurale est posée par un médecin anesthésiste-réanimateur. Une consultation avec l’anesthésiste est obligatoire avant l’accouchement. Ce médecin doit vérifier si des contre-indications médicales sont présentes, notamment des troubles de la coagulation (nombre insuffisant de plaquettes détecté lors d’une prise de sang). Dans ce cas, c’est à lui d’évaluer si ces contre-indications empêchent toute pose de la péridurale le jour de l’accouchement. Lors de ce  rdv, l’anesthésiste doit aussi informer chaque femme des risques encourus pour elle mais aussi pour son bébé. Dans les faits, cette information n’est pas transmise. 

Quand poser la péridurale ?

D’un point de vue médical, la péridurale se pose quand on est sûr que le travail a bien commencé et qu’il n’y a plus de risques de faux travail. Il faut attendre une dilatation de 3 cm. 

Je vous donne maintenant mon point de vue, en tant que naturopathe et sophrologue qui prépare les femmes à l’accouchement. Clairement il faut attendre le plus longtemps possible avant de poser la péridurale. En effet, la péridurale augmente la durée du travail, déjà très long, surtout pour un premier accouchement. De plus, en étant anesthésiée, la péridurale oblige souvent à rester allongée pendant des heures. Elle limite les possibilité de mouvements. Or, pour favoriser la dilatation du col et pour faire descendre son bébé, il faut pouvoir bouger ! La position allongée est la pire des positions, que ce soit pour le travail ou pour l’expulsion du bébé. Elle est anti-physiologique, et ça les sages-femmes et les médecins le savent bien.

Une alternative existe, il s’agit de la péridurale déambulatoire. Moins dosée, elle permet à la future maman de continuer à se déplacer et à être actrice de son accouchement. Mais peu d’hôpitaux la propose pour le moment. C’est dommage car c’est la technique idéale. La sensation de douleur est abaissée de manière à être supportable. Et surtout, les contractions sont encore ressenties. Ce point est essentiel car tout le travail repose sur le ressenti des contractions. Quand on se coupe de cela, on se coupe de tout ce qu’il se passe dans son corps pour arriver jusqu’à la mise au monde de son enfant. D’où des accouchements interminables et l’utilisation d’instruments lors de l’expulsion (ventouses, forceps).

Quels sont les risques de la péridurale ?

La péridurale comporte des risques et n’est pas dénuée d’effets secondaires. Au contraire, les effets secondaires de la péridurale sont extrêmement fréquents. On peut même affirmer que 100% des femmes accouchant sous péridurale auront au moins un effet négatif lié à cette anesthésie.

Voici l’ensemble des risques possibles qui devraient être communiqués par l’anesthésiste avant de poser une péridurale.

Les effets négatifs possibles chez la maman

  • Sensation de paralysie avec incapacité à bouger les jambes, on a donc une immobilité forcée, et la contrainte de devoir rester allongée pendant les heures restantes jusqu’à la phase d’expulsion
  • Effet hypotenseur, c’est pourquoi la tension artérielle de la future maman est surveillée
  • Démangeaisons
  • Tremblements
  • Incapacité à vider sa vessie, elle est donc « vidée » par la sage-femme avant les poussées
  • Somnolence
  • Nausées voire vomissements
  • Migraines
  • Douleurs à la nuque
  • Contractions moins efficaces et ralentissement de la progression du bébé dans le bassin => allongement de la durée du travail
  • Injection d’ocytocine de synthèse pour compenser la baisse des contractions
  • Complications lors de l’expulsion avec davantage de recours aux forceps et aux ventouses
  • Plus de risque d’épisiotomie et de césarienne

Il y a aussi des cas, pas si rares, où la péridurale ne fonctionne que d’un côté et où elle doit donc être reposée.

Les effets négatifs possibles chez le bébé

  • Ralentissement du rythme cardiaque
  • Ralentissement de la descente dans le bassin
  • Baisse des mouvements fœtaux

Est-ce que la péridurale ralentit le travail ?

L’impact de la péridurale sur le travail

Oui la péridurale ralentit le travail. La péridurale allonge la durée de l’accouchement car elle rend les contractions moins efficaces. Comme la future maman ne peut plus accompagner les contractions, que ce soit avec sa respiration ou avec les postures, la dilatation du col se fait moins vite. Pour un premier accouchement, le rythme attendu est d’1 cm de dilatation par heure. Mais cela peut prendre beaucoup plus de temps. Ce temps d’attente, très long, augmente la fatigue, déjà présente.

Les effets de la péridurale sur l’expulsion du bébé

La péridurale n’a pas qu’une incidence sur la durée du travail. Elle impacte aussi le bon déroulé de l’expulsion. Et cet aspect peut être beaucoup plus problématique. En effet, la femme sous péridurale doit se fier aux indications de la sage-femme. C’est la sage-femme qui lui signale qu’une contraction arrive et qu’il va falloir se préparer à pousser. Seulement en ne ressentant rien, en étant coupée des sensations d’une partie de son corps, de nombreuses femmes poussent mal. Parfois, elles ne savent tout simplement pas comment faire, et ne rien ressentir ne les aide pas. Si la dernière étape de l’accouchement dure trop longtemps, le risque est que le cœur du bébé ralentisse. L’accouchement peut alors terminer sur une césarienne en urgence. Où la décision peut être prise d’utiliser des instruments du type ventouses ou forceps afin de faire sortir bébé.

Faut-il demander la péridurale ?

Pour pouvoir répondre à cette question, il faut comprendre le sens des douleurs de l’accouchement. La douleur fait peur car elle n’est pas expliquée et donc pas comprise. Et quand la douleur arrive, les femmes ne savent pas comment y faire face.

Les contractions de travail sont provoquées par l’ocytocine. L’ocytocine est fabriquée par le cerveau et libérée en grande quantité le jour J. C’est aussi l’hormone qui favorise l’attachement entre maman et bébé.

La douleur est elle provoquée par l’effort intense fourni par le muscle utérin. La douleur est aussi amplifiée par le stress et la fatigue. 

Chaque individu est sensible à la douleur car le corps possède des récepteurs de la douleur, ce sont les nocicepteurs. Ils sont situés au niveau cutané, musculaire, articulaire et viscérale. Le jour de l’accouchement, la douleur n’est pas utile en soi mais elle fait partie du processus physiologique. 

Pour compenser la douleur, le corps sécrète des endorphines tout au long de l’accouchement. Mais là aussi, le stress et la fatigue peuvent amoindrir leurs effets positifs. 

Que faire si la péridurale ne marche pas ?

Dans certains cas, l’anesthésiste se rend compte le jour de l’accouchement qu’il ne pourra pas poser de péridurale. Comment accoucher alors en étant seule face à sa douleur ? A l’hôpital, les accouchements sont trop nombreux pour qu’une femme puisse être accompagnée par une sage-femme pendant le travail. Chaque femme devrait donc envisager d’accoucher sans péridurale. 

Dans d’autres cas, beaucoup plus nombreux, la péridurale ne fonctionne que d’un côté. Cela m’est arrivé pour mon premier accouchement. Le problème quand la péridurale ne fait effet que d’un côté c’est que la douleur continue à être ressentie comme s’il n’y avait eu aucune péridurale. Concrètement, la péridurale ne fonctionne pas.

L’anesthésiste suggère alors de se tourner pour faire passer le produit de l’autre côté. Autant vous dire que cette technique n’a pas du tout marchée. Entre le temps d’attente pour le faire venir la première fois, puis pour le faire revenir, puis pour faire cette technique, puis pour qu’il veuille bien reposer la péridurale, et bien il s’est passé 3 heures… 3 heures d’attente dans la douleur. Je précise qu’à cette époque je n’étais pas sophrologue et qu’avec une grossesse alitée, je n’avais eu aucune préparation à l’accouchement en amont.

Si la péridurale ne fonctionne pas et que la douleur est insupportable, il ne faut pas tarder à le signaler et redemander à ce qu’elle vous soit reposée.

Comment gérer les douleurs de l’accouchement ?

La peur de souffrir amplifie la douleur. Elle empêche la sécrétion des endorphines. Elle peut aussi retarder le travail. En effet, sous l’effet de la peur, tout le corps se crispe encore plus et la respiration devient chaotique. Les muscles sont mal oxygénés à cause de l’hyperventilation et sont par conséquent moins efficaces dans leurs contractions.

Il existe un moyen très efficace de gérer les douleurs de l’accouchement. C’est de s’y préparer ! Cela paraît trop beau pour être vrai ? Et bien non. Que ce soit les gynécologues obstétriciens ou les sages-femmes, tous ont perçu une différence dans la gestion de la douleur entre les femmes qui avaient suivies une préparation à l’accouchement et celles qui arrivaient totalement dans l’inconnu.

Au cours de mon stage dans une maternité, j’ai fait le même constat. J’ai ensuite conçu un protocole unique, dédiée à la préparation à l’accouchement des femmes enceintes.

Ce protocole repose sur les 2 piliers de la gestion de la douleur

  1. Une préparation mentale
  2. Une préparation physique

De manière à être dans une totale maîtrise du déroulé de l’accouchement, étape par étape le jour J. En 6 séances, chaque femme enceinte acquiert les outils nécessaires à la mise au monde de son enfant. 

Comment éviter la péridurale ?

Les techniques apprises lors des séances de sophrologie n’ont pas pour objectif premier de se passer de péridurale. Néanmoins, ces techniques permettent de la demander plus tard. Ce qui est déjà plus physiologique. 

Si par contre vous souhaitez éviter la péridurale et avoir un accouchement naturel, une préparation est indispensable. Le protocole est alors de 8 séances car nous allons plus loin dans la préparation mentale. En effet, la préparation mentale est encore plus importante que la préparation physique pour gérer les douleurs, peu importe le type de douleurs. 

N’imaginez pas pouvoir vous passer d’une préparation en amont car pour l’équipe médicale présente à la maternité le jour où vous accoucherez, la péridurale rend la gestion des accouchements plus facile à gérer. Avec un nombre de sages-femmes insuffisant, et des services parfois débordées par le nombre d’accouchement, impossible pour elles de passer plusieurs heures avec chaque femme. Les sages-femmes sont d’ailleurs les premières à exprimer leur frustration à ce sujet et elles ne cessent de réclamer plus de moyens.

Conclusion

La péridurale est outil de gestion de la douleur mais elle n’est pas la seule technique possible. Pour maximiser ses chances d’avoir un accouchement qui se déroule le mieux, l’idéal est de se préparer en amont et de prendre la décision de la péridurale pendant le travail. La péridurale ne doit pas pallier à un manque d’accompagnement mais être un choix mûrement réfléchi. Depuis toujours, les femmes ont été conçues pour mettre au monde des enfants, en ayant des ressources internes qui leur permettent de supporter la douleur. Ces ressources ont été mises de côté, passées sous silence, au point que les femmes n’en ont pas conscience. 

Mon rôle est de vous accompagner et de vous montrer que, avec ou sans péridurale, VOUS êtes capable de mettre votre enfant au monde et d’avoir l’accouchement que vous souhaitez.

N’hésitez pas à lire les témoignages de certaines jeunes mamans qui ont bénéficié de mon accompagnement.

Vous n’avez pas les moyens ou pas le temps ? J’ai conçu 6 podcasts de sophrologie dédiés à la préparation à l’accouchement.

Un accouchement naturel se pratique en maison de naissance et se caractérise par le caractère non-interventionniste de l’équipe médicale. L’équipe médicale est par ailleurs réduite au minimum. L’accouchement se déroule donc sous la seule surveillance d’une sage-femme.

Depuis 2015, huit maisons de naissance, réparties sur toute la France, sont autorisées à pratiquer des accouchements naturels.

Ces maisons de naissance ont été testées pendant 5 ans, afin de pouvoir évaluer les risques et les bénéfices de ces accouchements, pour les femmes comme pour leurs bébés.

A l’issue de cette période concluante, les députés ont voté en octobre leur reconduction et se sont exprimés en faveur de leur développement. Une très bonne nouvelle donc pour toutes les femmes en recherche d’un accouchement moins médicalisé.

Seule condition exigée, se trouver à proximité immédiate d’une structure partenaire. En cas d’indication médicale ou de complication pendant l’accouchement, la proximité d’une maternité permet ainsi un transfert et une prise en charge médicale rapide.

Un accouchement naturel respecté

Le principe de base d’une maison de naissance est de respecter le processus naturel de l’accouchement. Il n’y a donc pas d’injection d’ocytocine en salle de naissance pour accélérer le travail ou de déclenchement. Ce qui n’empêche pas une surveillance médicale rigoureuse.

A Paris, la seule maison de naissance est le « CALM », pour Comme à la maison, un lieu pensé pour que les futures mères viennent y accoucher comme chez elles. Elle est rattachée à la maternité des Bluets, dans le 12e arrondissement de Paris.

Cependant, toutes les femmes ne peuvent pas accoucher en maison de naissance. La structure étant peu médicalisée, les grossesses à risque y sont d’office exclues, tout comme les grossesses gémellaires, les utérus cicatriciels, ou les bébés en siège.

La sophrologie pour un accouchement naturel

Pour se préparer au mieux à un accouchement naturel, c’est-à-dire sans péridurale, il est souvent nécessaire d’aller plus loin que la préparation à l’accouchement classique délivrée par une sage-femme ou par la maternité. Les cours de préparation à l’accouchement sont en effet plus informatifs que préparatoires.

Suite à mes 2 grossesses, je me suis formée à la sophrologie, qui est un formidable outil pour toute femme enceinte. En effet, en sophrologie on agit à la fois sur le corps et sur le mental. Or, pendant l’accouchement, ces 2 aspects sont indissociables. Il s’agit de mobiliser ses capacités mentales et physiques.

C’est votre mental qui vous permettra de gérer la douleur, et de ne pas la vivre comme une souffrance. C’est aussi votre mental qui aidera le bébé à bien se positionner et à vivre cette épreuve sans traumatisme. 

Pendant les séances de préparation à l’accouchement, j’ai recours à différentes techniques :

  • La respiration
  • La relaxation profonde
  • La visualisation

Aucune grossesse n’étant identique, j’adapte mon protocole à chaque femme enceinte que je suis. Chaque séance est différente et suit une progression.

Chaque séance est l’occasion de vivre un moment privilégié avec votre bébé. De partager avec lui un réel moment de détente, un moment où vous êtes toute à lui. Loin des préoccupations de la grossesse.

Combien faut-il de séances de sophrologie pour se préparer à l’accouchement ?

Mon protocole se base sur 6 à 8 séances de préparation à l’accouchement. La dernière séance est enregistrée.

Le nombre de séances dépend ensuite de vous, de vos besoins et du temps que vous avez. Je peux être amenée à effectuer 2 séances par semaine ou voir certaines futures mamans pendant plusieurs mois.

Quels sont les bénéfices de la sophrologie le jour de l’accouchement ?

Se préparer à l’accouchement permet d’appréhender le jour J avec davantage de confiance en soi et de sérénité. Cet aspect est essentiel pour chaque femme car le stress et l’anxiété favorisent les complications de l’accouchement et peuvent bloquer la phase de travail ou d’expulsion. Le recours aux instruments (forceps, ventouses) est par ailleurs plus fréquent.

En tant que future maman, si vous recherchez un accouchement naturel, c’est que vous souhaitez accoucher sans péridurale et rester libre de vos mouvements. En effet, l’anesthésie enlève la douleur mais du coup elle immobilise.

Grâce à l’association de la respiration et de la visualisation, la sophrologie vous permettra d’être véritablement actrice de votre accouchement. 

Maîtriser les différentes respirations de l’accouchement permet également de préserver son périnée.

Enfin, la sophrologie permet de consolider le lien mère-enfant in utero.

En conclusion

Se sentir capable de mettre soi-même son enfant au monde est indispensable pour pouvoir gérer la douleur des contractions et se passer de péridurale. La préparation mentale se fait sur plusieurs semaines afin de maîtriser le déroulement de l’accouchement. Que ce soit pour favoriser la dilatation du col, accompagner l’engagement du bébé dans le bassin ou pour gérer la fatigue pendant le travail, l’acquisition de techniques est rassurante et permet de gérer ce marathon. Sans perdre pied à cause de la douleur et sans complications.

En vous y préparant, vous mettez tout simplement toutes les chances de votre côté pour vivre un bel accouchement. Un accouchement qui correspond à votre projet de naissance. 

D’autres accouchements nécessitent aussi de s’y préparer et d’acquérir cette confiance en soi et en ses capacités. C’est le cas de l’accouchement en siège, un accouchement plus risqué. Pour lire le récit de mon accouchement par le siège c’est ici.

Les bienfaits de la cure d’argile verte

La cure d’argile verte par voie orale peut être prise comme cure détox aux changements de saison pour éliminer les toxines accumulées en été et en hiver.

Mais je la recommande surtout dès qu’il y a une problématique intestinale ou en lien avec les intestins puisque les intestins sont le point de départ d’une majorité de maladies. Si vous avez des troubles digestifs réguliers, si vous souffrez de maladies auto-immunes ou si vous avez une pathologie inflammatoire (arthrose, arthrite, endométriose, des problèmes de peau comme l’acné…), la cure d’argile verte est celle qu’il faut privilégier.

Les bienfaits de l’argile verte sont nombreux. Elle va permettre de nettoyer l’organisme grâce à son côté absorbant. L’argile est aussi anti-inflammatoire et elle aide à gérer l’acidité de l’organisme. De plus, elle agit également comme un pansement et aidera ainsi à la reconstruction de la barrière intestinale grâce à son aspect cicatrisant.

Comment faire pour boire l’argile verte 

Les précautions d’emploi

La prise de médicaments ou de compléments alimentaires sera faite à distance de 3 heures de l’argile. En effet, comme l’argile absorbe et élimine tout sur son passage, elle empêchera tout effet médicamenteux ou toute absorption de complément alimentaire.

Il faut éviter d’utiliser une cuillère en métal mais privilégier le bois, la porcelaine, voire le plastique.

Il est conseillé de préparer l’argile verte environ 8 heures avant de la consommer, donc le soir.

Si vous prenez obligatoirement un médicament le matin, alors dans ce cas là préparez votre argile le matin et buvez la au coucher.

Veillez à ne pas jeter de restes d’argile dans les conduits d’évacuation d’évier au risque de les boucher.

Le protocole 

  • Remplir un verre d’eau minérale peu minéralisée ou d’eau filtrée.
  • Verser une cuillère à café d’argile verte en poudre et la laisser se déposer dans le fond du verre toute la nuit.
  • Boire l’argile verte à jeun le matin pour qu’elle agisse sur tout le tube digestif. Attendre ensuite de 15 à 30 minutes avant de manger ou boire quelque chose.
  • Les premiers jours (la première semaine), afin d’habituer le corps à l’action de l’argile de manière progressive, ne boire que l’eau au-dessus de l’argile.
  • La deuxième semaine, faire juste un tour de cuillère et boire progressivement un peu d’argile avec l’eau.
  • La troisième semaine, mélanger toute l’argile le matin et boire la totalité du verre.

Quelle argile choisir ?

Pour pouvoir boire de l’argile verte, il faut la choisir surfine ou ultra-ventilée, et illite ou montmorillonite. A ma connaissance, seule la marque Argiletz propose de l’argile verte consommable par voie interne, ainsi qu’Aroma-zone.

La marque Cattier commerciale de l’argile verte, mais uniquement destinée à un usage cosmétique.

Les réactions possibles de la cure d’argile verte

L’argile verte va favoriser l’élimination des toxines. Des symptômes peuvent apparaître (apparition de boutons par exemple), témoins du nettoyage de l’organisme, mais ils sont rares. L’argile verte peut occasionner de la constipation. Dans ce cas, il est préférable de ne boire que l’eau argileuse.

Les autres indications de l’argile verte en interne

Grâce à ses capacités d’élimination des toxines, l’argile verte est une solution naturelle adaptée en cas de gastro-entérite et d’intoxication alimentaire. Elle va aider l’organisme à se débarrasser des agents infectieux (bactéries, virus, parasites) responsables de la gastro-entérite.

En cas de gastro-entérite, préparez-vous un verre d’argile et buvez-le directement. Faites ensuite une cure d’argile pendant une semaine.

L’argile verte peut-elle être donnée aux enfants ?

L’argile verte ne peut être donnée aux bébés et aux enfants de moins de 12 ans. En cas de gastro-entérite, et seulement pour les enfants, le charbon végétal activé est la solution naturelle recommandée. Il possède les mêmes propriétés d’élimination des toxines.

Ouvrez une gélule de charbon végétal, mélangez-la dans une compote et donnez-la à votre enfant. Les enfants plus grands seront ensuite capables d’avaler une gélule avec de l’eau. Le charbon noir peut être donné matin et soir lors d’une gastro-entérite. 

Le cataplasme d’argile verte

Le cataplasme d’argile verte peut être réalisée à partir d’argile en poudre mais l’idéal est d’utiliser de l’argile concassée qui est vraiment dédiée à cette utilisation. Vous en trouvez dans tous les magasins bios ou chez Mademoiselle Bio, souvent elle y moins chère.

Je recommande le cataplasme d’argile verte pour soulager une douleur aigue ou  en cas de douleurs chroniques et plus particulièrement pour soulager les douleurs articulaires, tendinite, entorse et foulure de la cheville, luxation, arthrose, arthrite, capsulite…

L’argile verte a aussi de nombreux bienfaits pour la peau, notamment en cas d’acné. Mais dans ce cas n’utilisez que de l’argile en poudre pour vous préparer un masque.

Elle est aussi à utiliser en cas de piqures d’insectes ou de brulures car elle procure un soulagement rapide.

La préparation du cataplasme d’argile verte

  • Verser de l’argile verte concassée dans un bol en verre et ajouter de l’eau peu minéralisée ou filtrée de manière à recouvrir l’argile, laisser 1 à 2 mm d’eau au-dessus de l’argile, pas plus.
  • Laisser reposer une trentaine de minutes. Votre cataplasme est prêt quand l’argile a absorbé toute l’eau. Mélanger de manière à bien harmoniser l’eau et l’argile et à avoir une belle pâte. Attention de bien utiliser une cuillère en bois, en plastique ou en porcelaine, surtout pas de métal au contact de l’argile car le métal lui fait perdre ses bienfaits.
  • Appliquer ensuite l’argile verte sur la zone douloureuse avec une épaisseur d’un à deux centimètres. Couvrir avec un sopalin ou une compresse, à faire tenir avec une bande.
  • Laisser poser au moins une heure voire toute la nuit. Si vous souhaitez conserver le cataplasme toute la nuit, dans ce cas mettez vraiment une grosse couche d’argile.
  • Dès que l’argile commence à sécher, il faut enlever le cataplasme ou le réhumifiez en vaporisant de l’eau.

Dans l’idéal, cette application est à faire une à deux fois par jour pendant 3 semaines.

Pour maximiser ses effets, vous pouvez associer à votre cataplasme d’argile des huiles essentielles anti-inflammatoires et antalgiques comme l’huile essentielle de gaulthérie couchée ou d’eucalyptus citronnée, à raison de 2 gouttes par cataplasme.

Le cataplasme d’argile peut être préparé à l’avance, pour la semaine par exemple. Il suffira de rajouter un peu d’eau chaque jour, pour éviter que l’argile ne devienne sèche puisqu’elle va continuer à absorber l’eau. Couvrez votre préparation avec un torchon.

Le cataplasme d’argile tout prêt 

On trouve de l’argile verte en tube pour cataplasme. Cela est pratique en voyage pour dépanner. Néanmoins, les effets de l’argile seront moins puissants. Je ne conseille donc pas de recourir à un cataplasme d’argile en tube pour traiter une problématique articulaire ou inflammatoire aiguë.

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A la fin des vacances d’été, il est fréquent de se sentir plus lourd et plus fatigué. Pourquoi ? Parce que certains de nos organes d’élimination peuvent se retrouver saturés. Que ce soit pour perdre les quelques kilos accumulés ou pour regagner en énergie, j’ai conçu un programme forme et détox afin d’être au top de sa forme à la rentrée !

Pourquoi faire une cure détox ?

Une cure détox a pour objectif d’éliminer nos toxines accumulées au fil du temps. Or, certaines périodes de l’année sont propices à leur accumulation : l’été et l’hiver. D’où les recommandations d’effectuer une cure détox aux inter saisons, en automne et au printemps. Je vous aiderai à choisir la cure détox adapté à votre constitution et à votre état de forme.

Quand on parle de toxines, on évoque les déchets organiques et cellulaires que le corps produit lui-même. Mais aussi des molécules chimiques ingérées (additifs, conservateurs, résidus de pesticides, d’hormones, d’antibiotiques, médicaments, alcool…), inhalées (pollution, tabac, parfum, composés organiques volatiles), ou absorbées (produits de soin, produits d’hygiène, cosmétiques).

Nous possédons 5 organes d’élimination : le foie, les intestins, les reins, les poumons et la peau. Et chaque organe prend en charge un certain type de toxines.

Si le corps a trop de toxines à traiter, les organes d’élimination n’arrivent plus à y faire face. Que deviennent alors ces toxines ? Malheureusement elles ne disparaissent pas par miracle ! Elles vont se déposer dans certains tissus de l’organisme et peuvent fragiliser le fonctionnement de certains organes.

Des effets négatifs sur tout le corps

En s’accumulant dans certaines parties du corps, les toxines créent une inflammation locale, qui peut passer inaperçue, mais aussi se manifester sous la forme de boutons, de visage brouillé (teint terne, cernes), de douleurs articulaires ou musculaires, de ballonnements, de constipation, de problèmes circulatoires, de cellulite…

C’est pourquoi la cure détox peut servir, soit d’entretien du corps, comme moyen d’optimiser sa santé, soit en curatif, pour soulager ou faire disparaître des troubles. Elle sera associée à une alimentation anti-inflammatoire et hypotoxique.

Une cure détox pour tous ?

S’il est vrai que tout le monde a à gagner à soutenir le mouvement d’élimination du corps, certaines précautions sont à prendre.

Pour être réellement efficace, 2 conditions doivent être réunies :

  • La vitalité doit être suffisante,
  • La cure détox doit être personnalisée.

Dans un processus de détoxification, le foie et les reins sont fortement sollicités. Il faut donc s’assurer qu’ils fonctionnent de manière optimale. La vitalité, l’énergie qui circule en chacun de nous, doit également être suffisamment élevée pour supporter toutes les étapes de détoxification. Le risque est sinon de créer de nouvelles toxines, plus agressives pour le corps. Vous pouvez vous référer pour ceux que cela intéresse aux différentes étapes de détoxification du foie.

Savez-vous qu’en fonction de votre morphologie, que l’on appelle la constitution, vous ne mangez pas les mêmes choses, n’avez pas les mêmes capacités digestives et les mêmes prédispositions à certains troubles ou maladies ? Parce que selon votre constitution, les toxines ne sont pas les mêmes, certaines cures peuvent être totalement inefficaces, d’où le besoin d’avoir un protocole personnalisé.

Si c’est juste pour donner un coup de pouce à votre organisme, alors vous pouvez suivre une des cures détox évoquées dans mon article dédié. 

Mais si vous êtes en surpoids, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des troubles qui vous gênent (problèmes digestifs, problèmes de sommeil, , moral en dent de scie…) ou une maladie chronique, alors je ne peux que vous recommander de prendre rdv pour la mise en place d’un programme forme et détox personnalisé.

Comment cela se déroule-t-il ?

Pendant la consultation, notre échange va me permettre d’évaluer votre vitalité.

Si elle est insuffisante et que vous vous sentez particulièrement fatigué, vous commencerez par une cure de revitalisation de 15 jours en introduisant des aliments choisis avec soin pour leur teneur exceptionnelle en nutriments, acides aminés essentiels, acides gras essentiels et oligo-éléments.

J’ai également recours à certaines plantes ciblées en fonction de vos problématiques.

Je vous indiquerai comment les utiliser et comment structurer vos repas sur les 15 jours.

L’objectif sera de vous sentir plus en forme et de retrouver de l’énergie. Vous serez alors prête à entamer une cure détox.

Quelle cure détox pour moi ?

Le choix de la cure se fait en fonction des organes d’élimination que l’on va chercher à stimuler.

Rappelez-vous que le corps compte 5 organes d’élimination. Par une cure détox, on peut donc chercher à stimuler un organe en particulier ou plusieurs parmi le foie, les reins et les intestins.

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Et puis il y a ceux qui courageusement cherchent à comprendre ce qui est écrit si petit sur chaque emballage (la fameuse liste des ingrédients !), et qui s’interrogent sur l’innocuité de certains composants, que ce soit pour eux ou pour leurs enfants.

Quand j’étais plus jeune, je me trouvais dans la première catégorie, sans me poser de question. Je choisissais une marque présente en supermarché, et n’ayant pas de préférence particulière pour une marque ou une autre, mon choix final se faisait en fonction du packaging.

Quand je suis devenue maman, j’ai commencé à m’intéresser à la composition des produits destinés aux bébés : composition des couches, composition du lait infantile, composition des produits de soins et d’hygiène et forcément, composition des produits solaires. Mais n’ayant aucune connaissance me permettant de comprendre les étiquettes, je faisais confiance aux tests produits des magazines Que choisir et 60 millions de consommateurs et aux marques de parapharmacie. Seulement ces magazines ne testent pas tous les produits disponibles et les tests portent surtout sur l’efficacité des crèmes (ce qui est tout aussi important).

Et puis je suis devenue naturopathe. A partir de là il ne m’était plus possible de ne pas réussir à comprendre par moi-même ce jargon scientifique, quel que soit le produit. Qu’il s’agisse d’une crème, d’un shampoing, d’un complément alimentaire ou d’un médicament en vente libre, mon premier critère de choix se base sur la composition complète du produit. Je traque systématiquement les substances indésirables et les perturbateurs endocriniens, autant pour moi que pour mes enfants. Cela m’a permis d’éliminer totalement de nombreuses marques que j’utilisais et en lesquelles j’avais pleinement confiance auparavant, notamment les grandes marques et les marques de parapharmacie.

Quand je vous recommande un produit pendant une consultation, cet aspect est toujours pris en compte. Malheureusement, n’espérez pas obtenir un conseil avisé de votre pharmacien, de votre dermatologue ou de votre médecin, rares sont ceux qui y sont sensibilisés. De plus le pharmacien est intéressé sur la vente des produits de parapharmacie, difficile dans ce cas d’être objectif et de recommander un produit vendu ailleurs que dans son officine !

Alors à la fin de cet article, vous pourrez choisir votre crème solaire en toute connaissance de cause !

Comment choisir sa crème solaire ?

Pour éviter les effets délétères du soleil sur la peau (coup de soleil, vieillissement prématuré ou accéléré, cancer…), la crème solaire permet d’assurer une protection, contre les UVA et contre les UVB. Elle doit aussi être bien tolérée par la peau.

Certaines substances chimiques, mais aussi naturelles comme les allergènes, peuvent être irritantes et créer des allergies cutanées (rougeurs, démangeaisons…). Les peaux les plus réactives et sensibles doivent donc privilégier les protections solaires hypoallergéniques (qui vont minimiser le risque d’allergies), et sans parfum.

Une crème solaire doit aussi être exempte de perturbateurs endocriniens, perturbateurs qui ont la capacité de mimer le fonctionnement de certaines hormones et de se substituer à elles, venant ainsi perturber le bon fonctionnement du système endocrinien. Et alors qu’un nombre incalculable d’études fait le lien entre les perturbateurs endocriniens et leurs effets potentiels sur la santé, ils sont présents dans la majorité des produits solaires, quelles que soient les marques, et aussi, plus inquiétants, mais aussi totalement incompréhensibles, dans des produits destinés aux bébés et aux enfants, les plus sensibles aux dommages des perturbateurs endocriniens !

A noter que l’imprégnation excessive de certains enfants aux perturbateurs endocriniens conduit à avancer l’âge de la puberté, parfois de manière complètement anormale. On voit ainsi de plus en plus de petites filles qui sont formées à 8 ans, conséquence directe de cette exposition.

Endométriose, SOPK ou problèmes de fertilité, ces pathologies ont toutes en facteur favorisant commun les perturbateurs endocriniens. Ils constituent un véritable problème de santé publique. Et les autorités scientifiques et les marques sont pourtant bien au courant.

Quelles crèmes solaires éviter ?

Les filtres solaires sont autorisés par une réglementation européenne. Les parabens les plus dangereux ont été interdits en 2014 mais plusieurs substances très controversées sont encore présentes dans de nombreux produits solaires et les réévaluations sont régulières.

J’ai choisi de parler ici des molécules chimiques les plus problématiques et qu’il faut mieux éviter. Attention aux crèmes qui comportent :

  • Du phénoxyéthanol

Utilisé comme conservateur pour empêcher le développement bactérien dans les produits de beauté en général, il est reconnu comme potentiellement dangereux pour les bébés et les enfants, comme allergène pouvant entraîner de l’eczéma et de l’urticaire chez les personnes intolérantes, toxique pour le foie et la fertilité de l’homme si utilisé en excès. À proscrire chez les personnes allergiques, les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent. 

  • De l’oxybenzone

Ce filtre chimique se trouve aussi sous l’appellation benzophénone-3 ou BP3. Il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, cancérigène et serait allergisant. À proscrire chez les enfants et les femmes enceintes.

  • De l’avobenzone

On le trouve souvent sous l’appellation butyl methoxydibenzoylmethane, il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et est polluant pour l’environnement. On le trouvait par exemple dans la crème solaire « Visage anti-rides » SPF 50 de la marque Caudalie en 2020. La marque a depuis revu toutes ses formules.

  • De l’octocrylène

Ce filtre solaire est allergisant et potentiellement cancérigène. Les marques La Roche-Posay, Lancaster, Mixa et Ambre Solaire y ont recours. 

  • Du BHA ou BHT

Perturbateurs endocriniens, utilisés chez Lancaster.

  • Du cyclopentasiloxane

Cet ingrédient utilisé comme émollient perturbe le fonctionnement endocrinien. On le retrouve dans la crème minérale Avène SPF 50+ mais aussi dans les références solaires de Lancaster.

Crème solaire minérale à éviter

  • Du parfum

Sous l’appellation parfum ou fragrance se cachent en fait des phtalates => perturbateurs endocriniens. Il faut opter pour une crème sans parfum, cela est précisé sur l’emballage. La majorité des crèmes solaires en sont dotés.

  • De l’ethylhexyl methoxycinnamate

Perturbateur endocrinien reconnu quand utilisé à haute dose et potentiellement cancérigène. Impact in vivo prouvé sur la fonction thyroïdienne. On en trouve par exemple dans la crème « Sun kids » SPF 50 de Lancaster !

Crème solaire toxique

  • Des filtres minéraux sous forme de nanoparticules

On les trouve mentionnés comme ceci « oxyde de zinc [nano] » et « dioxyde de titane [nano] ». Leur utilisation permet d’éviter l’effet blanc dans les produits solaires utilisant des filtres minéraux. Leur petite taille favorise la pénétration dans l’organisme. Elle devient problématique en cas d’inhalation. Les nanoparticules d’oxyde de zinc et de dioxyde de titane sont par conséquent interdites dans les aérosols et autres produits pulvérisables. Par principe de précaution, je déconseille l’utilisation de crèmes solaires avec nanoparticules.

Les marques Patyka et laboratoires de Biarritz en ont…

  • Du methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphenol

Ce filtre chimique anti-UV se trouve sous forme nanoparticulaire. Il est considéré comme sûr par le CSSC (Comité Scientifique européen pour la Sécurité des Consommateurs) mais les études ne portent pas sous sa forme nanoparticulaire ! En attendant les preuves formelles de son non-toxicité, je recommande d’éviter les crèmes le proposant sous cette forme précise comme le lait solaire SPF 50+ dédié aux enfants de la marque Avène. On retrouve sur le tube la mention « Peau sensible de l’enfant ». On peut supposer que les enfants avec une peau sensible ont davantage de risques d’avoir des lésions cutanées dues à des irritations par exemple. D’une manière générale les enfants ont fréquemment des plaies. Or les molécules sous la forme nano ne doivent absolument pas être appliquées sur une peau lésée (coupée, brûlée ou irritée) afin d’éviter la pénétration dans l’organisme.

  • De l’homosalate

Voici une nouvelle molécule, que je n’avais pas listée en 2020, et pour cause, elle était considérée comme sûre en 2007 par le CSSC, avec un dosage pouvant aller jusqu’à 10%. Mais en 2021 les recommandations ont radicalement changées ! Le CSSC reconnaît que l’homosalate représente un danger pour la santé humaine quand il est utilisé aux dosages précédemment autorisés ! Le niveau est abaissé à 0,5% ! A noter qu’il pourrait aussi être néfaste pour la faune et la flore.

Certaines marques continuent de mettre en avant son utilisation, c’est le cas de l’Oréal, pour laquelle la mise en avant de l’homosalate est assez édifiante ! 

Faut-il choisir une crème solaire avec des filtres minéraux ?

A la différence des filtres chimiques, les molécules utilisées ne sont pas absorbées par la peau mais restent à sa surface. Elles agissent comme une barrière en réfléchissant les rayons UV. Leur protection est immédiate. Les molécules utilisées sont l’oxyde de zinc et/ou le dioxyde de titane qui peuvent l’être sous forme de nanoparticules. Les marques ont l’obligation de le préciser. Comme précisé précédemment, il vaut mieux éviter une crème si vous voyez la mention « nano » et ne pas l’utiliser sur une peau abîmée ou sur un coup de soleil.

Seuls les filtres minéraux peuvent être labellisés « bio ». Ils sont conseillés pour les peaux sensibles et allergiques au soleil. Je les conseille aussi pour les bébés et les jeunes enfants car ils ne comportent aucun perturbateur endocrinien.

Par contre ils laissent généralement des traces blanches sur la peau à l’application, qui s’estompent néanmoins quelques temps après l’application. Cet aspect est souvent vu comme un inconvénient, il permet néanmoins de voir si toutes les zones du corps exposées ont été couvertes. 

Toutes les crèmes bios sont-elles fiables ?

Et bien non ! En 2022, le magazine Que choisir (juillet 2022) avait mis à l’index la crème solaire Cattier car la protection annoncée n’était pas au rdv. 

Quelle est la meilleure protection solaire ?

Mon meilleur choix de crème solaire pour enfants

La meilleure protection reste de porter un vêtement léger mais couvrant et clair, ou un vêtement anti-UV, un chapeau et des lunettes de soleil. Les heures les plus chaudes sont à éviter et sont formellement déconseillées aux bébés. Je vois trop souvent des bébés exposés en plein soleil en été sans même un chapeau. Le capital soleil est particulièrement impacté par des expositions excessives pendant l’enfance. La moitié des rayons du soleil qui endommagent les couches profondes de la peau sont reçus avant l’âge de 20 ans. Des comportements à risque répétés chez les plus jeunes peuvent donc avoir des incidences sur la santé cutanée en étant adulte. Environ 60.000 nouveaux cas de cancer cutané sont diagnostiqués chaque année en France et 80% d’entre eux sont dus à une exposition excessive pendant l’enfance ou à une absence de protection solaire pendant l’enfance. Donc pour la balade avec bébé, on la fait avant 11h ou après 16h. Dernier conseil car je le constate encore et toujours, ce n’est pas parce que l’on est bronzé, enfant ou adulte, que l’on peut se passer de crème solaire. On peut seulement passer d’un SPF 50 à un SPF 30.

Pendant les vacances d’été, la panoplie pour les enfants est donc : vêtements anti-UV à la plage ou à la montagne, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire avec des filtres minéraux ou chimiques mais en évitant les marques citées plus haut. 

Niveau crème solaire, je recommande Photoderm Pediatrics Lait SPF50+ de Bioderma ou la Mustela. Attention je parle bien ici de la gamme PEDIATRICS de Bioderma. Car leur gamme Photoderm est sinon totalement à éviter, et se retrouve d’ailleurs dernière du classement Que choisir 2023 sur les crèmes solaires !

Crème solaire enfant bioderma

Mon meilleur choix pour les adultes

Je n’ai pas cité toutes les marques proposant des produits solaires mais j’en ai examiné bien d’autres et la plupart des crèmes utilisant des filtres chimiques ont aussi recours à des perturbateurs endocriniens ou d’autres substances controversées.

Je conseille l’achat de la crème Mustela “lait solaire très haute protection, SPF 50+” pour Bébés, Enfants, Famille. Mustela utilise des filtres chimiques mais sans perturbateurs endocriniens. 

Quand l’exposition au soleil, même aux heures les plus chaudes, se limite à 20 à 40 minutes, il n’y a pas de risque à s’exposer sans crème solaire. Pendant cette durée, l’organisme activera son mécanisme d’auto-protection (la mélanine). C’est aussi la durée nécessaire à l’organisme pour synthétiser la vitamine D.

Au-delà de cette durée, il faut éviter de s’exposer ou se protéger.

Utiliser une crème solaire avec des filtres chimiques de manière ponctuelle pendant l’été n’a heureusement pas forcément d’incidence sur la santé. C’est davantage l’effet cocktail qui est impactant, le fait de baigner potentiellement dans un environnement empreint de perturbateurs endocriniens. Il faut donc tenir compte de votre santé et de la santé de votre peau (problèmes de peau, lésions, sensibilité…).

Par contre, si vous avez un problème de thyroïde, des troubles directement liés à votre cycle hormonal (problèmes de fertilité, endométriose, cycles irréguliers…), des troubles métaboliques comme le diabète, le surpoids ou l’obésité, alors évitez le plus possible de vous exposer aux perturbateurs endocriniens. Les crèmes solaires avec filtres chimiques sont ici à proscrire.

Au moment de faire votre choix, certaines applications telles que INCI Beauty, Clean beauty ou Quelcosmetic pourront aussi vous aider. 

Quelcosmeticinci beautycleanbeauty

Quelle marque de crème solaire ne pas acheter ?

Généralement, les marques ont au moins une référence un peu mieux que les autres (ou moins pire !). Mais parmi les marques analysées, une marque se distinguait par l’homogénéité de sa gamme. L’an dernier, toutes les références Lancaster Sun Beauty comprenaient le maximum des perturbateurs endocriniens et autres substances controversées que j’ai pu voir. Cette année ils ont sorti une nouvelle gamme, Lancaster Sun Sensitive, moins pire mais toujours à éviter à cause de l’utilisation de l’isoamyl p-methoxycinnamate. 

Quelques précautions à prendre

Les produits solaires qui contiennent une protection chimique doivent être appliqués 15 à 30 minutes avant que la peau soit exposée pour que celle-ci ait le temps d’absorber ces molécules. Si vous appliquez de la crème solaire à vos enfants juste avant d’aller à la plage ils ne seront pas protégés pendant une trentaine de minutes, une durée suffisante pour attraper un coup de soleil, et dans tous les cas pour endommager les cellules profondes de la peau.

Rester à l’ombre ne dispense pas d’appliquer une protection car 50% des rayons UV sont présents à l’ombre, que ce soit derrière un parasol ou derrière les vitres d’une voiture.

Un écran total n’existe pas, c’est un argument purement marketing. Il y a toujours une partie des rayons UV qui pénètrent dans la peau, même avec une crème solaire, d’où les recommandations de ne pas s’exposer entre 11h et 16h en été.

Une crème solaire devrait être appliquée toutes les 2h. Mais chez les bébés, l’application doit être renouvelée une première fois 30 minutes après le début de l’exposition, puis toutes les deux heures. Leur peau étant beaucoup plus fine et fragile.

La crème doit à nouveau être appliquée après une baignade, même avec un produit waterproof, qui permet simplement de se baigner en étant au soleil. Mais la moitié des filtres anti-UV partent dans l’eau.

Le sable transmet 20% des rayons UV. Il est donc préférable d’installer votre bébé sur une serviette plutôt que directement sur le sable.

Respectez la date de péremption de votre crème et ne la gardez pas d’une année à l’autre si elle a été utilisée.

Ne vous parfumez pas sur la peau car de nombreux parfums renferment des molécules pouvant provoquer des allergies au soleil ou laisser des tâches cutanées.

Si vous prenez certains médicaments, sachez qu’ils peuvent rendre la peau plus sensible aux UV, avec des manifestations allergiques. Il vaut mieux éviter de s’exposer si vous prenez :

  • un bêta-bloquant,
  • un diurétique,
  • un antibiotique,
  • une crème anti-inflammatoire à base de corticoïdes,
  • un neuroleptique.

Enfin, certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes et ne doivent pas être appliquées sur la peau avant de s’exposer au soleil. Elles ne doivent pas non plus être prises par voie orale car les risques sont les mêmes. Ces huiles essentielles peuvent, au contact des rayons UV, entraîner des éruptions cutanées, des rougeurs, des taches brunes ou claires (très difficiles à faire partir), des cloques, ou une dépigmentation irréversible.

La crème solaire maison, une bonne idée ?

Je vois de plus en plus de recettes de crème solaire maison qui utilisent certaines huiles comme celle de noix de coco. Aucune de ses huiles ne peut égaler un des filtres solaires évoqués avant. Votre peau sera peu protégée, avec un risque de lésions cutanées beaucoup plus grand. De plus les crèmes solaires qui sont commercialisées sont testées, leur capacité de protection est mesurée, ce qui n’est évidemment pas possible avec une crème solaire préparée par vous-même. Il est donc impossible de déterminer quel serait son niveau de protection. Devant cette incertitude, je déconseille donc fortement l’utilisation d’une crème solaire maison et dans tous les cas JAMAIS pour les enfants.

En conclusion

Le choix de ce produit, en apparence anodin, peut être un vrai casse-tête. Les industriels ont encore beaucoup de progrès à faire pour nous proposer un produit solaire sain et efficace et qui est agréable à appliquer. 

Les principales mesures de prévention, si vous souhaitez préserver votre peau et votre capital soleil, et ne pas vous retrouver avec une peau fripée et ridée de manière prématurée, restent de se couvrir et surtout d’éviter de s’exposer directement au soleil pendant les heures les plus chaudes. 

Alors pour bien profiter de l’été, on recherche l’ombre, on porte un chapeau et des lunettes et si on prévoit d’être dehors pendant plusieurs heures, on applique une crème solaire, avec des filtres minéraux ou chimiques (dans ce cas plutôt sans parfum et hypoallergénique). 

Bel été à vous !

Ma recommandation finale : le lait solaire SPF 50+ de chez Mustela

crème solaire Mustela

Mise à jour du 12 juillet 2023

Que choisir vient de sortir son numéro consacré aux tests de différentes crèmes solaires (efficacité, innocuité, ingrédients indésirables, etc..).

Voici leur top 3 :

  • Crème solaire la Rosée SPF 50 => l’application est agréable mais je regrette la présence de parfum
  • Crème solaire Mustela SPF 50 => celle que je vous recommande est donc n°2 du panel de crèmes testées
  • Crème solaire Acorelle, SPF 50 => elle se trouve en magasin bio ou chez Mademoiselle bio ici

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Préparer sa peau pour l’été est indispensable pour limiter le vieillissement cutané induit par les rayons solaires. Pour avoir une belle peau pendant l’été (et la garder !) il faut donc adapter sa routine de soins, en commençant quelques semaines avant l’exposition au soleil.

Combien de temps s’exposer sans risque au soleil ?

Notre peau est composée de plusieurs couches, l’épiderme (la couche externe de la peau), le derme et enfin, l’hypoderme, la couche la plus profonde.

Exposée au soleil, notre peau reçoit :

  • des rayons ultraviolets B, que l’on appelle UVB,
  • des rayons ultraviolets A, que l’on appelle UVA,
  • et des rayons infrarouges.

Tous ces rayons peuvent l’endommager. Mais notre corps possède des mécanismes d’autoprotection contre ces rayons. Au contact des rayons UV, certaines cellules de l’épiderme vont se mobiliser. Dans l’épiderme on trouve des mélanocytes et des kératinocytes.

Les kératinocytes produisent de la kératine, qui va épaissir la peau et réduire la pénétration des rayons solaires.

Les mélanocytes fabriquent la mélanine en réaction aux UV, la mélanine est un pigment qui va colorer la peau et donc donner le bronzage. Ce pigment a un rôle de protection en limitant lui aussi la pénétration des rayons dans la peau.

On estime qu’au bout de 20 minutes à une demi-heure d’exposition au soleil, les cellules de la peau ont synthétisé leur maximum de mélanine pour la journée. Au-delà, en cas d’exposition prolongée sans protection solaire, il y a un risque d’altérer la peau car elle sera moins protégée. 

20 à 30 minutes d’exposition au soleil, c’est aussi le temps qui est nécessaire à la peau pour synthétiser la vitamine D en été. C’est donc le temps d’exposition idéal et suffisant par jour.

Les risques en cas d’exposition au soleil prolongée

Le coup de soleil

Un coup de soleil est une brûlure qui se caractérise en fonction de son degré :

  • Premier degré : le coup de soleil ressemble à une plaque rouge plus ou moins grande, et qui est douloureuse et chaude au toucher.
  • Deuxième degré : celui-ci s’accompagne de cloques.
  • Troisième degré : ce type de coup de soleil a directement endommagé le derme et l’épiderme et nécessite une consultation médicale.

Pour l’éviter, il est donc indispensable de se protéger avec une crème solaire adaptée.

Le vieillissement cutanée

Le soleil est le plus grand accélérateur de vieillissement cutané. En cause ? Les radicaux libres générés dans la peau par les rayons UV qui sont pro-oxydants. Les rayons UV favorisent également l’apparition de tâches inesthétiques et irréversibles sur les parties du corps les plus exposées (visage, décolleté, bras, mains).

 

Comment protéger sa peau en été ?

La prise en compte de l’indice UV, échelle de mesure de l’intensité du rayonnement ultraviolet émis par le soleil et du risque qu’il représente pour la santé, permet d’adapter son temps d’exposition et son niveau de protection solaire. Cette norme a été définie par l’OMS afin d’avoir un référentiel commun partout dans le monde. Plus l’indice est élevé, plus l’impact du soleil sur la santé sera néfaste. L’indice UV, de 1 à 11, se divise en 5 catégories, correspondant à un niveau de risque.

La crème solaire est nécessaire à partir du moment où on est en indice UV de niveau 3 à 5. Certains sites internet ou certaines applications renseignent sur l’indice UV du jour. 

La crème n’empêche pas de bronzer mais de brûler, elle est à appliquer toutes les deux heures en été pour ne courir aucun danger.

Il n’existe aucun réel écran total permettant de se protéger de façon sûre et complète des rayons du soleil. La crème solaire est une protection nécessaire mais pas suffisante contre les rayons néfastes du soleil et il faut adopter des comportements protecteurs : mettre de la crème régulièrement, se couvrir avec des vêtements de couleur claire, éviter les trop longues expositions au soleil, et surtout, éviter les expositions entre 11h et 16h, heures auxquelles le soleil et ses rayons sont les plus puissants de la journée.

En termes de protection solaire il faut choisir une crème qui a le sigle UVA inscrit dans un cercle sur le tube ou le flacon avec un indice de protection de 50 la première semaine.

La mention résiste à l’eau signifie qu’il reste 50% des substances filtrantes en sortant de l’eau donc une crème résistante à l’eau permet juste de se baigner sans brûler mais elle nécessite tout autant de se retartiner en sortant de l’eau.

A l’ombre, sous un parasol, derrière les vitres d’une voiture, les rayons sont encore présents à 50%. Et les nuages ne réduisent les rayons que de 10% donc un ciel couvert ne dispense pas de se protéger la peau. Les UV ne chauffent pas mais ils sont présents même quand on ne ressent pas de chaleur. Ce sont les rayons infrarouges qui nous font ressentir de la chaleur sur notre peau.

Pour tout savoir sur les crèmes solaires : quel type de crème choisir, quels sont les ingrédients indésirables à éviter, les molécules toxiques pour les enfants…, ainsi que mes recommandations, lisez l’article dédié.

tableau des indices uv
Tableau des indices uv

Comment préparer sa peau avant l’été ?

Hydrater sa peau avant une exposition au soleil est essentielle pour limiter les effets du soleil en termes de vieillissement cutané et de déshydratation.

Il faut continuer à utiliser une crème hydratante chaque matin mais je vous recommande d’ajouter certaines huiles végétales qui sont particulièrement adaptées pour la période estivale :

  • Le macérat huileux de carotte
  • L’huile végétale de noyaux d’abricot

Quelques gouttes à appliquer en alternance chaque matin ou en les associant, et en commençant quelques semaines avant l’exposition.

Le macérat huileux de carotte

Utilisé pendant plusieurs semaines, le macérat de carotte va colorer légèrement le teint et procurer un effet bonne mine. Sa teneur en lutéine et en bêtacarotène favorise le bronzage tout en protégeant la peau contre les effets néfastes du soleil. Très riche en acides gras oméga 6 et oméga 9, le macérât de carotte permet de conserver souplesse et élasticité de la peau, de l’hydrater et de la nourrir.

macérat de carotte

 

L’huile végétale de noyaux d’abricot

L’huile végétale d’abricot va agir en complémentarité avec le macérat huileux de carotte grâce à sa richesse en bêtacarotène et en acides gras. Elle donne un teint lumineux et a des propriétés régénérante et assouplissante.

huile végétale d'abricot

Comment conserver une belle peau pendant l’été ?

Les produits de soin de l’été

Votre peau peut se retrouver dans un état de déshydratation par évaporation et par la transpiration qui sera très importante. Des ridules de déshydratation peuvent apparaissent, la peau devenir rugueuse et tirailler.

Pour apporter de l’eau à la peau, il faut en premier lieu bien s’hydrater de l’intérieur, en buvant au moins 2L en cas de forte chaleur, tout en appliquant une crème hydratante gorgée d’eau pour maintenir l’hydratation de la peau en surface.

Après avoir nettoyé votre peau le soir, vous pouvez vaporiser un spray d’eau thermale puis passer à l’étape de l’hydratation.

Je vous conseille de l’hydrater chaque soir avec de l’aloe vera dont la richesse en eau et en nutriments apportera à la peau tout ce dont elle a besoin pour se régénérer. L’aloe vera est aussi très efficace en cas d’irritation, de démangeaison, si votre peau a un peu rougi, ou en cas de coup de soleil. Elle convient à la fois aux peaux sèches et aux peaux grasses. Son effet tenseur peut par contre être désagréable. Il suffit alors de la mélanger avec une huile végétale.

L’huile après soleil que je vous recommande est l’huile végétale d’avocat. Elle contient des antioxydants, des acides gras et de la vitamine E, la combinaison idéale pour apporter du confort à la peau et la nourrir en profondeur, tout en la protégeant.

huile végétale d'avocat

Que faire en cas de coup de soleil ?

Les huiles essentielles

L’huile essentielle à avoir pendant l’été c’est celle de Lavande aspic. Elle est très efficace pour soulager les coups de soleil, mais aussi pour les faire disparaître rapidement en facilitant la régénération des cellules. Elle est cicatrisante, anti-inflammatoire, anti-douleur et antiseptique.

Comment l’utiliser ?

Pour les petites surfaces on peut appliquer 1 à 2 gouttes pures sur la brûlure et répéter l’application toutes les 30 minutes jusqu’à 5 fois de suite. Pour les grandes surfaces, l’huile essentielle devra être mélangée à une huile végétale, dans l’idéal celle de millepertuis qui a également un effet anti-inflammatoire.

Les huiles végétales

2 huiles végétales sont très efficaces pour apaiser la peau.

Le macérat huileux de millepertuis

Très efficace pour traiter brûlures, coups de soleil mais aussi les démangeaisons et l’eczéma. Sa composition lui confère un effet anti-inflammatoire, antalgique, cicatrisant et réparateur. Par contre son application oblige à ne pas s’exposer au soleil dans les 24h qui suivent car le macérat huileux de millepertuis est photo-sensibilisant.

Le macérat huileux de calendula

Comme le millepertuis, il apaise les rougeurs et irritations et les zones sensibles de la peau. Riche en caroténoïdes et en flavonoïdes, le macérât huileux de calendula est un puissant antioxydant. Assouplissant, cicatrisant et anti-inflammatoire, il régénère la peau et aide à lutter contre les irritations et démangeaisons cutanées.

macérat de calendula

Comment réparer sa peau après l’été 

L’huile végétale de rose musquée

L’huile végétale la plus intéressante après l’été est pour moi l’huile végétale de rose musquée. A utiliser le soir au coucher pendant au moins un mois, le temps nécessaire aux cellules cutanées pour se régénérer. Elle va justement favoriser ce renouvellement cellulaire. Sa richesse exceptionnelle en antioxydants va aider la peau à se réparer et fait d’elle une huile de beauté aux vertus anti-âge. Elle agira aussi sur les cicatrices et les tâches cutanées. Son odeur exquise la rend propice au massage. Prenez le temps de l’appliquer en massant votre visage, cela favorisera sa pénétration. 

huile végétale de rose musquée

L’huile végétale d’onagre

Régénérante cutanée, l’huile végétale d’onagre préserve l’élasticité de la peau grâce à sa richesse en oméga-6. Elle est apaisante et protège la peau des radicaux libres grâce à ses antioxydants et facilite son renouvellement des cellules. Ses vertus anti-inflammatoires aident également à apaiser les rougeurs et les irritations.

huile végétale d'onagre

Les compléments alimentaires pour l’été

Si vous voulez soutenir les cellules de la peau dans son travail de défense contre les radicaux libres, je vous conseille de faire une cure d’un mois d’un complément riche en antioxydants, comme l’astaxanthine, à privilégier si vous partez dans un pays chaud. 

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J’ai eu le plaisir d’interroger le Dr Toledano, cancérologue radiothérapeute, co-fondateur et Président de l’Institut Rafaël – Maison de l’après cancer. Cet Institut pilote novateur au décor chaleureux a su allier aux traitements médicaux une prise en charge globale et personnalisée du patient.

L’institut Rafaël, un lieu unique en son genre

La philosophie humaniste de ce centre, qui a vu le jour en décembre 2018, correspond en tous points à la base de l’approche naturopathique que je pratique en cabinet ou transmets lors de conférences. La naturopathie repose en effet sur une prise en charge globale de l’individu, dans toutes ses dimensions, physique, émotionnelle, mentale mais aussi spirituelle (même si cet aspect est souvent mis de côté en consultation, elle est essentielle pour l’équilibre d’un grand nombre de personnes).

Pour le Dr Toledano, « c’est une conception de la santé qui n’est pas uniquement l’absence de la maladie, la médecine est faite pour prévenir, soulager et guérir. Il est nécessaire de s’occuper de l’individu confronté au cancer de manière globale, à l’aide de thérapies complémentaires, et pas seulement de sa maladie ».

Après avoir constaté que « les patients attendent autre chose et qu’il existe des carences dans leur prise en charge, telle qu’elle est proposée actuellement, notamment parce que le temps dévoué à la consultation est court », le Dr Toledano imagine et crée ce lieu, un lieu rempli de bienveillance et d’humanité.

Un accompagnement dans la durée, dès le diagnostic

L’Institut Rafaël est un centre de médecine intégrative, dédié à l’accompagnement des patients dès l’annonce de la maladie. La prise en charge peut donc intervenir très tôt ou débuter après les protocoles médicaux (chimiothérapie et radiothérapie).

Son objectif est de rendre les patients acteurs de leur vie après un cancer.

Chaque patient co-construit son parcours d’accompagnement avec des coordinatrices de parcours, autour des émotions, de la nutrition, de l’activité physique et du bien-être.

L’Institut Rafaël accompagne gratuitement les patients et ceux qui en ont besoin également (aidants et entourage direct).

Au travers d’ateliers individuels, collectifs ou de groupes de parole, chacun trouvera en ce lieu les moyens et les techniques qui lui seront nécessaires pour se reconstruire, à la fois sur un plan physique, mental et émotionnel.

Parce que « les patients méritent le meilleur », l’Institut Rafaël s’est doté d’une équipe pluridisciplinaire de médecins et de praticiens qui travaillent ensemble pour optimiser le parcours de soins. Une trentaine de pratiques est maintenant proposée : nutrition, sophrologie, art thérapie, onco esthétisme…, et une consultation pour les troubles du sommeil. L’Institut abrite aussi un centre de recherche et de formation. C’est donc un véritable modèle de santé global qui est offert aux patients et aux accompagnants.

Art thérapie et cancer
Salle d’art thérapie

Tous les soins sont évalués afin de pouvoir démontrer la valeur et les bienfaits de la médecine intégrative.

Activité physique et cancer
Salle de sport

De nombreux bénéfices pour les patients

La période nécessaire à la reconstruction physique et psychologique est variable, mais peut prendre des mois voire des années. Elle est également souvent incomplète et des déséquilibres peuvent perdurer, favorisant les rechutes.

C’est pourquoi une prise en charge complète, associant des thérapies très diverses, vise à faciliter ce travail de reconstruction et la résilience, absolument nécessaire pour retrouver la paix du corps et de l’esprit.

Ce travail de reconstruction, au-delà des bienfaits sur le corps, passe aussi par un travail thérapeutique par le sens.

La quête du sens pour une quête de soi

Le Dr Toledano reprend la thèse de Viktor Frankl, médecin viennois qui fut déporté dans un camp de concentration en 1942. Ce que Viktor Frankl découvre, et ce qu’il relate dans l’ouvrage Man’s Search for Meaning (Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie), c’est que chaque événement, même traumatique, peut être accepté s’il est intégré dans son histoire et qu’on lui donne un sens. Chaque chose a un sens, s’il y a un sens à la vie, alors il y a un sens à la souffrance, les deux étant indissociables. L’intérêt de cette doctrine est de changer son angle de vue sur la souffrance, en se positionnant sur les manières d’y réagir.

Donner un sens à la maladie permet de retrouver la volonté de se battre.

L’Institut Rafaël, en tant que centre de médecine intégrative, contribue à redonner le goût à la vie aux patients et leur donne les moyens d’envisager l’avenir avec confiance.

Institut Rafael

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Améliorer son sommeil pour se sentir mieux

Le plus efficace pour améliorer son sommeil consiste à retrouver une bonne hygiène de vie, un rythme régulier et des conditions d’endormissement optimales.

Après avoir identifié vos besoins de sommeil (j’en parle ici), instaurez des rituels d’endormissement et tenez compte des signaux de fatigue envoyés par le corps pour vous préparer à dormir. Lutter contre ces signaux pour essayer de maintenir un temps d’éveil supplémentaire est anti-physiologique. Se coucher plus tard de manière ponctuelle peut être « encaissé » par le corps sans trop d’incidence. Mais le manque de sommeil ne se rattrape pas et se cumule dans le temps. Le risque aussi est de décaler sa phase d’endormissement et de finir par subir un syndrome de retard de phase du sommeil.

Décaler une phase de sommeil se fait très rapidement mais se recaler peut prendre du temps. D’où la nécessité de se coucher à des horaires réguliers, même le week-end.

Conseils pour bien dormir

  • Se coucher et se lever à des horaires réguliers,
  • Arrêter les activités stimulantes une heure avant le coucher : film ou livre prenant, sport, jeu, mots croisés, travail…,
  • Utiliser une lumière tamisée pour favoriser la sécrétion de mélatonine,
  • Ne pas prendre de bain chaud le soir car l’endormissement est induit par une baisse de la température corporelle,
  • Limiter les boissons avant le coucher pour éviter de se réveiller la nuit pour aller aux toilettes,
  • Éteindre les écrans 30 minutes à une heure avant le coucher et utiliser un logiciel pour diminuer la lumière bleue sur le téléphone, la tablette et l’ordinateur,
  • Aérer tous les matins la chambre pour renouveler l’air ambiant et éliminer la pollution intérieure. Dans l’idéal le soir aussi, en sachant que 10 minutes suffisent,
  • Maintenir une température entre 16° et 19°,
  • Être sensible aux signes du sommeil envoyés par le corps : yeux qui piquent, paupières lourdes, bâillements…,
  • S’exposer à la lumière naturelle le plus tôt possible le matin,
  • Augmenter les activités physiques en journée. L’hypoactivité entraîne une somnolence la journée et un sommeil plus léger la nuit.

 

Les plantes pour le sommeil

On peut en complément avoir recours à des plantes qui aident à retrouver le sommeil. Ces plantes peuvent être sédatives, elles ont alors un effet relaxant sur le système nerveux et des propriétés calmantes. Ou avoir des effets hypnotiques, elles vont alors induire le sommeil et favoriser l’endormissement.

De nombreuses plantes sont adaptées, les plus courantes sont les suivantes :

  • La valériane : elle est sûrement la plus puissante car elle agit sur tous les troubles (l’anxiété, le stress, les palpitations, les tensions musculaires, l’hyperstimulation psychique).
  • La passiflore : elle détend le corps et les muscles, est anxiolytique et a des effets sédatifs, elle diminue l’hypersensibilité et l’hyperémotivité.
  • La mélisse : elle détend les nerfs et calme les troubles digestifs d’origine nerveuse.
  • Le tilleul : il régule la nervosité et induit le sommeil en diminuant le stress et l’anxiété. Il agit aussi sur l’agitation due au surmenage intellectuel.
  • L’aubépine : elle calme la tachycardie et l’hypertension d’origine nerveuse, elle agit aussi sur les angoisses et le stress.
  • La lavande : elle fait baisser la tension nerveuse et limite aussi les réveils nocturnes.

Il y en a d’autres comme le coquelicot, la camomille allemande, la verveine odorante, la fleur d’oranger, le houblon, l’eschscholtzia, la marjolaine.

Sous quelles formes utiliser les plantes du sommeil ?

  • En infusion : entre 1g (une cuillère à soupe) et 10g par jour en fonction des plantes, à laisser infuser 10 minutes dans une eau bouillante. Jusqu’à 3 tasses par jour donc une le soir une heure avant le coucher.
  • En décoction pour les racines : 10g à faire bouillir 3 minutes puis à laisser infuser en dehors du feu pendant 10 minutes.
  • En gélule.
  • En teinture mère.
  • En extrait fluide.

Toutes les plantes peuvent s’associer entre elles.

Quelles huiles essentielles pour dormir ?

L’aromathérapie est une technique naturelle qui offre un large champ d’application. Parmi ceux-ci, les troubles du sommeil font partie des utilisations courantes des huiles essentielles.

Voici celles dont le champ d’action est efficace sur les problèmes de sommeil mais aussi sur les problématiques d’anxiété, de stress ou de dépression.

  • La lavande vraie ou fine : elle est réputée pour son action sur le sommeil, elle est indiquée en cas de stress, d’anxiété, de dépression, d’agitation et d’insomnie.
  • La camomille romaine ou noble : à utiliser en cas de stress, anxiété, choc nerveux et insomnie.
  • La marjolaine à coquilles ou des jardins : elle peut être utilisée en cas d’angoisse, de dépression, d’irritabilité, d’agitation ou de palpitations.
  • Le mandarinier : très utile en cas de stress, agitation, angoisse et insomnie.
  • Le petit grain bigarade ou orange amer : en cas d’insomnie, de stress et de fatigue mentale.
  • L’ylang ylang : pour agir contre les palpitations, la dépression, l’insomnie, le stress et les crises d’angoisse.
  • L’orange douce : calmante et apaisante.

Comment utiliser les huiles essentielles pour le sommeil

Pour améliorer son sommeil grâce aux huiles essentielles, je conseille de les utiliser tout au long de la journée et pas uniquement une fois en soirée car l’effet ne sera pas suffisant. 

N’hésitez pas également à associer les différentes voies d’utilisation :

  • Sur la peau : 2 gouttes à diluer dans un peu d’huile végétale, sur les poignets et le plexus solaire. L’application peut être faite plusieurs fois par jour et les huiles essentielles être combinées entre elles.
  • Dans le bain : 20 gouttes à diluer dans une base (huile végétale, gel douche). Y rester 20 minutes. Si vous souhaitez combiner plusieurs huiles, adapter le dosage pour atteindre, mais ne pas dépasser les 20 gouttes. Pas d’application cutané dans ce cas.
  • Sur l’oreiller : 2 gouttes au coucher.
  • En olfaction : une minute de respiration profonde directement au flacon.

 

Les compléments alimentaires du sommeil

La mélatonine : sous forme de gélule, comprimé ou spray.

Le magnésium : recommandé en cas de stress, de nervosité, de tensions musculaires, de paupières qui tressautent, de crampes, un comprimé matin, midi et soir pendant deux mois.

Sous quelle forme prendre le magnésium ?

Le magnésium le plus biodisponible, c’est-à-dire qui sera le mieux assimilé est le bysglicinate. Cette forme n’occasionne en plus aucun désagrément digestif, contrairement à d’autres formes. Malheureusement cette forme de magnésium n’est proposée par aucun laboratoire présent en pharmacie. Seuls quelques laboratoires sur internet le propose sous cette forme.

Les techniques supplémentaires pour améliorer son sommeil

Sophrologie et sommeil

La sophrologie axée sur le sommeil va permettre d’apprendre à détendre son corps et sa tête. Des troubles du sommeil ont toujours à voir avec ces 2 aspects.

A chaque séance, de nouvelles techniques sont introduites. Chaque technique peut ensuite être reproduite en toute autonomie chez soi. C’est ce qui explique que la sophrologie marche autant, que ce soit pour gérer son stress ou pour retrouver un sommeil de plus grande qualité.

Il n’y a plus qu’à essayer ! Que ce soit en visio ou en cabinet, l’efficacité est la même.

La sophrologie est LA pratique recommandée par tous les centres du sommeil.

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A quoi sert le sommeil ?

Dans cet article, je vous propose de comprendre le sommeil et la manière dont il fonctionne. Mais aussi d’identifier quel est votre besoin réel de sommeil et les éléments qui peuvent le perturber.

Les fonctions du sommeil sont essentielles à la santé et au bien-être. Ces fonctions sont les suivantes :

  • Récupération de la fatigue physique : reconstitution des stocks énergétiques, réparation et récupération musculaire.
  • Récupération cellulaire et tissulaire, réparation et régénération des cellules : synthèse des protéines ; élimination des toxines ; régulation hormonale.
  • Récupération cérébrale : élimination des toxines accumulées pendant la journée, restauration des mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, consolidation de la mémoire (tri, sélection et élimination des moments vécus dans la journée), restauration des réserves énergétiques.
  • Récupération de la fatigue psychique : régulation de l’humeur, recharge nerveuse.
  • Régulation du système immunitaire : restauration et développement des défenses immunitaires.

Les cycles du sommeil

Notre sommeil est divisé en cycle. Un cycle dure environ 90 minutes et on compte en moyenne 5 à 6 cycles par nuit.

Chaque cycle comporte 5 phases :

  • Stade d’endormissement : la personne somnole et s’assoupit.
  • Stade de sommeil léger : la personne s’endort mais elle reste consciente des bruits extérieurs.
  • Stade de sommeil profond ou lent : il s’accompagne d’un relâchement des muscles et des yeux. Le rythme cardiaque, la pression artérielle et la température corporelle baissent conjointement. Il permet la récupération physique.
  • Stade de sommeil paradoxal : il est caractérisé par des mouvements oculaires rapides alors que les muscles du corps sont comme paralysés. C’est au cours de ce stade que surviennent les rêves. Il permet la récupération psychique et la consolidation à long terme des souvenirs.
  • Stade intermédiaire : il se caractérise par des micro-réveils faisant le lien avec un nouveau cycle et dure de 5 à 10 minutes.

Au fur et à mesure de la nuit, la durée des phases de sommeil profond et paradoxal évolue. Le sommeil profond est présent en première partie de nuit, c’est pour cela que l’on dit que les premières heures de sommeil sont importantes. Alors qu’en 2ème partie de nuit il n’y a plus de sommeil profond mais de longues plages de sommeil paradoxal. C’est ce qui est présenté dans l’hypnogramme ci-dessous.

Quels sont nos besoins en sommeil ?

La plupart d’entre nous dormons environ 7 à 8 heures par nuit. Pour certains 5 heures de sommeil suffisent, on les appelle les “petits dormeurs”, alors que pour d’autres seules 9 à 10 heures de sommeil leur permettent de se sentir reposés, ce sont les “gros dormeurs”. De même que certaines personnes sont “du matin”, et que d’autres sont “du soir”.

Ces besoins en sommeil différents d’une personne à l’autre sont déterminés génétiquement. Chacun de nous a une tranche horaire d’endormissement qu’il faut respecter, au risque de sauter un cycle, parfois à 5 minutes près !

Quand ces besoins ne sont pas respectés, la fatigue se fait ressentir et elle peut devenir chronique. La fatigue nous rend plus sujet aux infections, à la prise de poids, aux troubles de l’humeur, à la dépression et à l’anxiété. Elle nous rend aussi moins performant car elle impacte nos facultés de concentration et de mémorisation.

Donc le manque du sommeil entraîne des perturbations physiques, intellectuelles et psychiques.

Pourquoi s’endort-on ?

Il y a 3 facteurs déterminants :

  • Le rythme circadien qui, sous contrôle de l’hypothalamus, confère à toutes nos cellules et à nos organes un rythme sur 24h. Notre horloge interne est remise à zéro tous les jours grâce à la lumière. C’est donc la lumière qui régule notre cycle veille/sommeil.
  • La durée de l’éveil : une période d’éveil longue augmente le besoin et la pression de sommeil.
  • L’activité physique : elle augmente la pression de sommeil.

Comment bien dormir ?

Le fait de bien dormir repose sur trois critères :

  • S’endormir rapidement (une vingtaine de minutes),
  • Réaliser des nuits complètes sans réveils nocturnes perturbants,
  • Se réveiller naturellement le matin et se sentir en forme tout au long de la journée.

Le fait de se sentir physiquement et psychiquement reposé dépend donc de la qualité du sommeil et de sa durée.

Souvent, des éléments perturbateurs sont présents et se cumulent entre eux pour venir retarder l’endormissement ou favoriser les réveils nocturnes. Les identifier permet ensuite de les éviter.

Les perturbateurs du sommeil

Plusieurs éléments peuvent venir perturber le sommeil et altérer sa qualité. Ces perturbations peuvent se manifester par des difficultés d’endormissement, des insomnies, des réveils nocturnes ou des réveils précoces.

Ces éléments perturbateurs sont des facteurs externes et internes. L’avantage est qu’ils sont modifiables.

L’insomnie chronique est ainsi souvent liée à des comportements inadaptés au sommeil que l’on a pu adopter à l’occasion de difficultés passagères ou pour toute autre raison, et qui sont maintenant entretenus par la peur de ne pas dormir.

Les éléments qui maintiennent en éveil

  • Les excitants comme le tabac, l’alcool, le café, le thé, certains sodas, le chocolat, les sucres, les protéines, le sport en soirée.
  • Un livre ou un film prenant, un travail intellectuel intense, un jeu, les écrans à cause de la lumière bleue qui retarde la sécrétion de mélatonine.
  • Les repas trop copieux, en quantité ou en graisses car ils augmentent la température corporelle.

 Les éléments qui retardent l’endormissement

  • Le manque ou l’excès de fatigue.
  • Les ruminations mentales.
  • Le stress et l’excès de cortisol qu’il engendre. Cette hormone est appelée hormone du stress car elle est sécrétée pour nous aider à faire face à toutes les agressions, petites ou grandes, du quotidien. Quand le stress devient chronique, le cortisol est sécrété à des niveaux élevés en permanence ce qui peut rendre l’endormissement difficile et ce qui rend le sommeil moins profond. 
  • Un manque de mélatonine : la mélatonine est l’hormone du sommeil. Sa sécrétion commence en début de soirée, à mesure que la lumière diminue, et s’arrête le matin avec l’exposition à la lumière du jour. La mélatonine prépare au sommeil, elle déclenche l’envie de dormir. L’exposition le soir à la lumière, qu’elle soit naturelle ou qu’elle provienne d’une lampe ou d’un écran, retarde sa sécrétion et donc l’endormissement.

Les éléments qui impactent la qualité du sommeil

  • L’hypoactivité diurne : le manque d’activité (physique notamment) durant la journée entraîne de la somnolence le jour et un sommeil plus léger la nuit.
  • Le bruit : les bruits présents la nuit, même s’ils ne réveillent pas, altèrent la qualité du sommeil car le sommeil sera moins profond.
  • La lumière : des points lumineux ou des sources de lumière présents dans la chambre diminuent la quantité de sommeil profond (ex : le réveil).
  • Une literie inadaptée : un matelas ou un oreiller trop dur ou trop mou.
  • Les anxiolytiques et les somnifères : aucun sédatif actuel ne produit de sommeil naturel et réparateur parce qu’ils réduisent le temps de sommeil profond.
  • Certaines pathologies du sommeil comme les apnées obstructives, le syndrome des jambes sans repos et le bruxisme.

Conclusion

Comprendre le sommeil vous permet maintenant d’essayer d’éliminer les perturbateurs de sommeil et de choisir es techniques naturelles qui vous permettront de retrouver un sommeil plus apaisé et plus récupérateur.  

Votre état de forme le matin dépend à la fois de l’adéquation de votre durée de sommeil avec vos besoins mais aussi de la qualité de votre sommeil profond. De nombreux facteurs peuvent le perturber sans que l’on s’en rende compte. 

Si vous avez du mal à évaluer tous ces facteurs, prenez rdv pour effectuer un bilan global. Nous verrons également ensemble quelles seraient les techniques les plus adaptées si j’estime qu’elles sont nécessaires. 

La sophrologie et l’aromathérapie sont 2 techniques majeures (et très efficaces !) que je propose en cabinet.

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Quelles techniques utiliser contre les courbatures et les douleurs musculaires ? En naturopathie, nous avons recours à plusieurs techniques naturelles qui permettent de soulager les courbatures et les douleurs musculaires. Je vous propose donc de recourir à la phytothérapie, l’aromathérapie, l’hydrologie (l’utilisation de l’eau pour ses bienfaits sur le corps) et bien sûr l’alimentation !

Les solutions naturelles efficaces

Les courbatures apparaissent suite à un effort physique intense ou inhabituel. Si vous commencez une nouvelle activité sportive ou si vous allez au-delà de vos capacités physiques, les courbatures sont inévitables. Elles correspondent à la douleur engendrée par les micro-lésions musculaires occasionnées par l’effort physique. En réaction à ces micro-lésions, le système immunitaire réagit en activant une réponse inflammatoire.  L’objectif étant de réparer les fibres musculaires lésées et de renforcer les muscles quand ils seront à nouveau sollicités. C’est pourquoi plus vous êtes entraînés, moins il y a de risques de ressentir des courbatures.

Sport et phytothérapie

L’huile végétale d’arnica

L’huile végétale d’arnica est réputée ses qualités antalgiques et anti-inflammatoires.

C’est l’huile idéale pour favoriser la récupération sportive. Elle peut également être utilisée en amont de la séance de sport.

Elle est efficace sur les muscles et sur les articulations.

Précautions d’emploi

Elle ne doit pas être appliquée sur une plaie ouverte.

Sport et aromathérapie

L’huile essentielle de Gaulthérie couchée

L’huile essentielle de gaulthérie est anti-inflammatoire et antalgique.

Elle est indiquée pour les :

  • Douleurs musculaires : lumbago, élongation, entorse, crampes, mal de dos, crampes, contractures.
  • Douleurs articulaires : tendinite, rhumatismes, arthrite, arthrose.

Recommandations d’utilisation

Diluez 2 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie dans 10 gouttes d’huile végétale d’arnica (dilution à 25%). Massez la zone musculaire en tension avec cette préparation. L’application peut être effectuée 3 fois par jour, mais aussi avant le sport, en prévention des courbatures.

Précautions d’emploi

Sur de petites zones, elle peut être utilisée pure.

On ne l’utilise pas sur une femme enceinte ou un enfant, en cas d’allergie à l’aspirine ou aux salicylés et en cas de traitement anticoagulant.

Elle ne peut pas être utilisée par voie orale et par voie olfactive.

Autres produits

Le magnésium transcutané

Le magnésium transcutané peut être appliqué en massage directement sur les muscles ou les articulations.

Son utilisation est recommandée en présence de crampes, de courbatures, de tendinites, de lésions musculaires…

Le cataplasme d’argile verte

L’argile verte est riche en minéraux. Elle aide à la reconstruction des tissus mous et osseux. Elle reminéralise et est anti-douleur.

Il existe des cataplasmes prêts à l’emploi en tube. Mais le mieux rester de préparer son cataplasme soi-même car l’argile en tube perd une partie de ses propriétés.

Etapes de préparation

Mettre de l’argile en cailloux dans un récipient en verre ou en terre.

Recouvrir d’eau minérale ou filtrée, 1mm au-dessus de la surface argileuse. Laisser reposer une trentaine de minutes.

Remuer ensuite le mélange avec une cuillère en bois ou à la main pour obtenir une pâte. La pâte ne doit être ni trop épaisse ni trop liquide.

Appliquer 2cm d’épaisseur sur la zone choisie.

Poser dessus une compresse ou un double sopalin avant de recouvrir d’une bande.

Conserver au minimum 20 minutes, 2h dans l’idéal. Le cataplasme doit être enlevé dès que l’argile commence à sécher, si le cataplasme se décolle tout seul ou en cas de gêne ou de sensation d’inconfort. Il s’enlève à l’eau.

L’application peut être faite plusieurs fois par jour, sans limitation dans le temps.

Le cataplasme peut être préparé à l’avance, en veillant à rajouter un peu d’eau régulièrement. L’argile absorbe l’eau et risque de sécher.

Précautions d’emploi

L’argile ne doit pas être en contact avec du métal ou du fer.

Lire mon article dédié : argile verte, les bienfaits de la cure et du cataplasme

L’hydrologie pour soulager les courbatures et les douleurs musculaires

Bain aromatique

Pour détendre les muscles et les contractures, mélangez à une base neutre (de type huile végétale ou gel douche) dix gouttes d’huile essentielle de Gaulthérie couchée et incorporez le mélange à l’eau du bain.

Précautions d’emploi

Les huiles essentielles ne se solubilisent pas dans l’eau. Attention à ne pas verser directement les gouttes dans l’eau du bain, sous peine de brûlures cutanées !

Bain au sel d’Epsom

Le sel d’Epsom est composé de magnésium et de sulfate qui vont être absorbés par la peau.

Sa richesse en magnésium favorise la détente musculaire et soulage les douleurs, qu’elles soient musculaires ou articulaires.

Recommandations d’utilisation

Ajoutez un verre dans l’eau du bain. L’huile essentielle de Gaulthérie peut être ajoutée au bain, en versant 10 gouttes directement sur le sel.

Le bain doit être chaud (39/40°) pour provoquer une sudation et favoriser l’élimination des toxines accumulées pendant le sport, dont l’acide lactique.

Rester dans le bain pendant 20 minutes puis se rincer.

Précautions d’emploi

Son usage est à éviter pour les personnes souffrant d’œdèmes, de problèmes cardiaques, d’insuffisance rénale, d’hypertensions et de problèmes cutanés (eczéma, psoriasis, lésions).

Bain au bicarbonate de sodium alimentaire

Le principe est le même que le bain à base de sel d’Epsom. On ajoute un verre de bicarbonate de sodium alimentaire à l’eau du bain et on y reste une vingtaine de minutes.

La douche écossaise

Cette technique consiste à alterner eau chaude et eau froide sur les muscles et les articulations à soulager. La chaleur va entraîner une vasodilatation et la froid une vasoconstriction des veines et des artères. Cette alternance va stimuler la circulation et réduire la douleur. Cette technique aurait également des effets bénéfiques sur les courbatures, contrairement au bain chaud.

Recommandations d’utilisation

Commencez par le chaud, en augmenter progressivement la température jusqu’à 39° environ.

Baissez lentement la température jusqu’à atteindre 20°.

Puis remontez la température.

Alternez ainsi pendant une dizaine de minutes, en sachant que le temps passé sous l’eau chaude doit être 2 fois plus long que celui passé sous l’eau froide.

L’alimentation contre les courbatures et les douleurs musculaires

Que manger après le sport ?

La restauration des réserves en glycogène et la réparation musculaire commence 30 minutes après la fin de l’effort et dure de 48 à 72 heures. La prise alimentaire doit être rapide et les repas pris dans les 10 heures post effort doivent être riches en :

  • Antioxydants : fruits et légumes colorés,
  • En glucides de qualité (céréales semi complètes), quinoa, sarrasin,
  • En protéines maigres (volaille, œufs, poisson),
  • En acides gras insaturés (oléagineux, graines, huiles),
  • En magnésium (banane, amandes, graines, sardines, légumineuses).

A lire : 4 idées de petits-déjeuners équilibrés et gourmands qui conviennent à une pratique sportive.

En présence de courbatures ou de lésions musculaires, il faut adopter un régime alimentaire anti-inflammatoire composé :

  • De fruits : 2 à 3 par jour,
  • De légumes : au moins 500g par jour,
  • D’omégas 3 : en consommant un à deux poissons gras par semaine et une huile végétale riche en omégas 3 chaque jour.

Et limiter les apports d’aliments pro inflammatoires :

  • La viande rouge,
  • La charcuterie,
  • Les produits laitiers,
  • Le sucre et les produits sucrés.

Quand on les ingère ces aliments favorisent la sécrétion de molécules inflammatoires qui vont donc entretenir l’inflammation déjà présente donc on les évite pendant quelques jours.

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Eviter les courbatures et les douleurs musculaires après une séance de sport est possible, en respectant 3 points essentiels.

Que faire pour éviter les courbatures et les douleurs musculaires ?

Être suffisamment hydraté

La prévention des douleurs, des courbatures et des lésions musculaires ou articulaires se prépare avant sa séance de sport grâce à l’hydratation.

Notre corps est en effet constitué, en moyenne de 65% d’eau. Elle se trouve dans toutes les parties du corps (les organes, les os, les muscles, le sang…).

L’hydratation passe par l’eau, la seule boisson qui nous est indispensable, mais aussi par l’alimentation. Les fruits et les légumes peuvent contenir jusqu’à 90% d’eau. C’est donc le cumul eau + boissons supplémentaires ingérées au cours de la journée + alimentation qui nous assure une hydratation adéquate.

Le meilleur test pour s’assurer d’une bonne hydratation est celui de l’urine. L’urine doit être jaune clair. Seule exception, la première urine du matin qui est foncée, en raison de l’accumulation des toxines éliminées pendant la nuit.

Quels sont nos besoins en eau ?

Les besoins en eau dépendent de la corpulence et des conditions climatiques.

Les personnes minces et musclés ont besoin de plus d’eau car les muscles contiennent en moyenne 73% d’eau alors que les graisses ne retiennent que 10% d’eau.

Que boire avant le sport ?

L’eau est la seule boisson qui nous est indispensable. Elle se suffit à elle-même avant une séance de sport.

Il est essentiel d’être suffisamment hydraté avant l’effort pour que les muscles puissent être pleinement actifs. Dès que la sensation de soif se fait sentir, on estime que le corps a perdu 5% de ses capacités physiques.

Mais une bonne hydratation ne passe pas par l’ingestion d’une grande quantité d’eau juste avant l’effort, car le corps ne peut absorber plus de 250ml par tranche de 30 minutes. Il faut donc veiller à avoir des prises régulières de 150 à 250ml, réparties tout au long de la journée.

Quelle eau choisir ?

Les minéraux contenus dans l’eau sont mal assimilés et éliminés par les reins. L’eau a un rôle majeur d’élimination des déchets, elle ne reminéralise pas. Pour que les reins puissent pleinement exercer leur rôle d’élimination, il faut choisir une eau peu minéralisée, avec un résidu à sec inférieur à 200mg par litre.

Je recommande les eaux suivantes :

  • Mont Roucous
  • Rosée de la reine
  • Montcalm
  • Volcania
  • Volvic

Certaines eaux ne sont qu’à consommer occasionnellement. Les 2 marques d’eau minérale les plus minéralisées et donc à ne pas consommer au quotidien sont Hépar et Contrex.

S’échauffer

L’objectif de l’échauffement est de préparer le corps à l’effort. Les muscles commencent à se contracter en douceur. Le corps commence à produire de la chaleur. Le muscle cardiaque augmente l’intensité de ses battements. La respiration s’accélère.

L’échauffement évite les lésions musculaires et les blessures.

Augmenter l’intensité de l’entrainement progressivement

Les courbatures correspondent à des micro lésions musculaires, inévitables quand on va au-delà de ses capacités. Et même sans forcer, le fait de solliciter des muscles pour la première fois conduit très souvent à la courbature.

Y aller progressivement ne va donc pas forcément les empêcher mais diminuer grandement leur intensité et leur durée.

Les courbatures sont quand même là ? Lisez mes conseils pour soulager les courbatures et les douleurs musculaires.

Avoir des chaussures adaptées à ses pieds

Comment choisir ses chaussures de running ?

Vos chaussures doivent s’adapter à votre foulée. Pour la connaître, regardez l’usure de vos semelles de vos chaussures de running. Si l’usure se situe à l’avant du pied, votre foulée est universelle. Si l’usure est à l’intérieur du pied, votre foulée est pronatrice. Si l’usure est à l’extérieur du pied, votre foulée est supinatrice.

Vos chaussures doivent s’adapter à la distance parcourue et à la fréquence de course. Pour les longues distances, les chaussures devront assurer un amorti et une stabilité suffisante ; pour les distances courtes, les chaussures pourront être plus légères. Si vous courrez une à deux fois par semaine sur des distances inférieures à 10km, un modèle de base suffit. Au-delà il est préférable de s’orienter vers des modèles plus techniques.

Vos chaussures doivent s’adapter à la surface de pratique. Sur terrain dur, type route, les chaussures doivent avoir un bon amorti pour absorber les chocs et résister à l’abrasion du bitume. Sur terrain souple, type chemin, optez pour des chaussures avec un bon maintien.

Que boire après le sport ?

De l’eau ou de l’eau de coco car sa composition en magnésium, sodium et potassium est adaptée pour les muscles.

Si l’effort a été intense, on peut opter pour une eau riche en bicarbonates pour rétablir l’équilibre acido-basique, en ne dépassant par les 50cl afin d’éviter les troubles digestifs (Badoit, Vichy ou Saint Yorre).

Si vous avez couru un marathon ou effectué un trail il faudra privilégier une boisson de récupération.

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Le sport et l’alimentation sont les 2 moyens les plus efficaces pour améliorer la circulation veineuse. Les 2 ont des effets protecteurs sur nos veines. Au contraire, un manque d’activité physique couplé à une alimentation riches en sucres et en mauvaises graisses favorise une mauvaise circulation du sang. 

Circulation sanguine, circulation veineuse, quelles différences ?

Tout commence au niveau du cœur. Le cœur est divisé en 2 parties, le côté gauche et le côté droit. Le cœur gauche propulse le sang dans les artères, chargé en oxygène et en nutriments dans tout l’organisme. On parle alors de circulation sanguine. C’est donc elle qui apporte aux cellules ce dont elles ont besoin pour bien fonctionner.

Le sang passe d’abord dans notre plus grosse artère, l’aorte, puis dans des artères plus petites, les artérioles, jusqu’à arriver dans des vaisseaux sanguins très fins que l’on appelle les capillaires.

Le sang circule en sens unique, en circuit fermé. A partir des capillaires, il va effectuer son trajet retour vers le cœur, le cœur droit cette fois-ci. On parle alors de circulation veineuse. Le sang part des capillaires, rejoint des veinules, puis les veines, profondes et superficielles. Une fois l’oxygène et les nutriments transmis, il repart chargé de dioxyde de carbone et de déchets.

A cause de la gravité, il est plus facile au sang de descendre vers les organes que de remonter en sens inverse vers le cœur. C’est pourquoi les jambes sont concernées par l’insuffisance veineuse.

Sur quoi repose la circulation veineuse ?

Le retour veineux s’appuie sur certains de nos muscles et sur la qualité des parois des veines. 

Les muscles des pieds, des mollets et des cuisses font pression pour faire remonter le sang, dès que les jambes sont en mouvement. L’immobilité, la sédentarité, les stations assises prolongées favorisent donc la stagnation du sang dans les jambes.

Pour contrer la gravité, les veines sont équipées de valvules, qui empêchent le sang de redescendre. Mais ces valvules peuvent s’altérer. Le sang va alors refluer vers le bas, provoquant des manifestations de gonflement et de rétention d’eau. La pression du sang stagnant va augmenter contre les parois des veines qui vont au fur et à mesure se fragiliser. On rentre donc dans un cercle vicieux. 

Que faire pour avoir un bon retour veineux et conserver des jambes légères ?

Circulation veineuse et sport

Au niveau des jambes, le retour veineux est assuré en premier lieu par les muscles des mollets. Mais aussi par la compression de la voûte plantaire et la contraction des muscles des cuisses.

Les sports à privilégier pour la circulation veineuse sont les suivants : 

  •       La marche : au moins 30 minutes par jour.
  •       Le vélo ou l’aquabike
  •       La natation ou l’aquagym
  •       Le yoga
  •       Le pilates
  •       La gymnastique
  •       La danse

 Attention par contre aux sports qui vont fragiliser les parois veineuses si une fragilité est présente. Il faut dans ce cas éviter les sports nécessitant des piétinements, des sauts et des à-coups pendant l’effort comme la course à pied, le tennis et les sports à rebond.

Circulation veineuse et alimentation

L’alimentation est un des facteurs essentiels au maintien de l’intégrité des parois veineuses.

Les aliments à privilégier : les antioxydants

Pour neutraliser les toxines circulantes, l’organisme a besoin d’avoir un apport suffisant en antioxydants. Les antioxydants sont présents dans tous les fruits et légumes, et en quantités importantes dans les fruits et légumes colorés. On distingue 3 catégories de fruits et légumes riches en antioxydants :

  • Les aliments bleus/violets : les fruits rouges avec myrtilles, mûres, cassis, et le raisin noir, les prunes violettes, les figues et le, pruneaux ; les légumes avec chou rouge, oignon rouge, betterave et aubergine.
  • Les aliments orangés : patate douce, potiron, courges et carotte pour les légumes ; abricots et abricots secs, mangue, papaye et melon pour les fruits.
  • Les aliments rouges : poivrons rouges, tomates, tomates séchées et fraises, framboises, cerises, groseilles, grenade et pastèque.

Certains antioxydants sont mieux assimilés quand ils sont associés à de l’huile comme le lycopène présent dans la tomate ou le bêta-carotène de la patate douce, des courges et de la carotte. La teneur en lycopène de la tomate est plus élevée quand elle est cuite. On privilégie les sauces tomates maison pour faire le plein de lycopène.

On s’assure donc chaque jour d’avoir au moins une portion parmi ces aliments. L’idéal étant de les combiner.

Les aliments à privilégier : les protéines

Pour conserver une bonne tonicité musculaire, essentielle au retour veineux, le corps a besoin de protéines. Elles vont aussi renforcer les veines et limiter la rétention d’eau.

On privilégie les protéines maigres : œufs, la volaille et les poissons blanc et gras. Une portion par jour est suffisante.

Les aliments à limiter 

On limite les aliments qui sont riches en graisses saturées et en toxines. Ces deux éléments vont épaissir le sang et favoriser sa stagnation dans les jambes.

Charcuterie, crème avec 30% de matières grasses, beurre, le fromage, les gâteaux industriels, les pizzas, le fast-food, les gâteaux apéritifs, etc…

Les aliments anti-rétention d’eau

Le potassium est un minéral essentiel car il a une action diurétique. Les aliments riches en potassium vont donc limiter la rétention d’eau.

Les aliments à privilégier :

  • Tous les légumes et plus particulièrement les courges, la patate douce, l’avocat, les champignons et les feuilles d’épinard,
  • Certains fruits : banane, kiwi et les fruits secs,
  • Les sardines,
  • Les légumineuses,
  • Les pommes de terre,
  • Les oléagineux. 

On limite ce qui favorise la rétention d’eau :

  • Le sel et les aliments salés : tous les aliments industriels, la charcuterie et évidemment le sel.

Voici 3 alternatives au sel :

alternatives-au-sel

 
  1. Des condiments salés : ail mariné, olives.
  2. Des algues déshydratées. Je recommande le mélange de 3 algues de la marque Marinoe « salade du pêcheur » que l’on trouve en magasin bio.
  3. Du gomasio, condiment japonais à base de graines de sésame grillées à la poêle ou au four et de sel, les 2 sont moulus légèrement, pas trop longtemps que le mélange ne soit pas trop humide 100g de graines + 10g de sel, libre à vous d’y ajouter des herbes, des algues ou des épices supplémentaires.

 

Recette du gomasio maison 

Il vous faut 90g de graines de sésame et 10g de sel gris ou de Guérande.

Faites griller légèrement les graines de sésame à la poêle. Moudre les graines et le sel avec un moulin à graines ou un blender. Attention à ne pas moudre ou mixer trop longtemps. Le mélange ne doit pas être trop humide ni pâteux. Vous pouvez y ajouter une épice, des herbes, des algues… Tout l’intérêt de le faire maison est de pouvoir le personnaliser selon vos goûts. Le mélange se conserve dans un bocal en verre à température ambiante.

 

Mon assiette plaisir : burger maison et frites de patate douce

Étapes de préparation

Commencez par les frites de patate douce. Epluchez une patate douce, coupez-la pour former des frites, les badigeonner d’huile d’olive et les faire cuire 15 minutes au four à 180°.

Coupez 2 rondelles d’aubergines d’1 cm d’épaisseur. Pour la cuisson (entre 10 et 15 minutes), 3 solutions :

  • A la vapeur
  • A la poêle dans de l’huile d’olive
  • Au four, badigeonnées d’huile d’olive

Mon choix : je les fais cuire à la vapeur pour la conservation des nutriments puis je les fais revenir quelques minutes dans un peu d’huile d’olive à la poêle. Si vous les faites cuire à la poêle directement, il vous faudra rajouter de l’huile régulièrement car les aubergines absorbent l’huile. En l’absence de cuit vapeur la cuisson au four est donc à privilégier.

Faites cuire un filet de poulet en même temps que vos aubergines donc soit à la vapeur soit à la poêle.

Préparez la sauce. J’écrase un demi avocat que je mélange avec un peu de citron pour éviter l’oxydation de l’avocat, pour son apport en vitamine C aussi. J’ajoute ensuite une à deux gousses d’ail mariné, préalablement broyé ou écrasé. Je mélange bien le tout.

Coupez une rondelle de tomate assez épaisse ainsi qu’une rondelle d’oignon rouge. Tomate et oignon peuvent être précuits dans un peu d’huile d’olive.

Procédez à l’assemblage :

  • Aubergine
  • Sauce à l’avocat
  • Poulet
  • Tomate
  • Oignon
  • Aubergine 
  • Ajoutez quelques herbes ou quelques algues

C’est prêt !

recette-de-burger-maison-et-frites-de-patate-douce

assiette-plaisir-salée

Assiette plaisir version salée

assiette-plaisir-sucrée

Assiette plaisir version sucrée

A télécharger ci-dessous : 3 propositions d’assiettes spéciales « jambes légères ».

Assiettes spéciales jambes légères

 

Conclusion 

L’alimentation et le sport sont les facteurs les plus importants pour éviter de ressentir les troubles d’une insuffisance veineuse. En cas de symptômes installées, il faudra recourir à d’autres techniques naturelles (phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie). Une consultation en naturopathie permet de définir les plantes, huiles essentielles ou bourgeons les plus adaptés pour soulager les troubles présents.

Les problèmes de circulation s’aggravant avec l’âge et à la ménopause, n’attendez pas pour prendre rdv.


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Pourquoi et quand détoxifier son corps ?

L’automne et le printemps sont les saisons idéales pour détoxifier son corps naturellement car l’été et l’hiver sont des saisons propices à l’accumulation des toxines.

En été, barbecue, apéritifs, alcool et glaces sont souvent synonyme d’une concentration de graisses saturées et de sucres rapides sur une période de temps très courte, d’où la fatigue souvent ressentie à la rentrée, avec quelques kilos pris au passage.

En hiver, on mange parfois plus gras, plus en quantités, et le froid diminue aussi souvent grandement notre motivation à aller faire du sport. Les fêtes de fin d’année qui s’étalent en fait sur tous les mois de décembre et de janvier, amènent un afflux de nourriture et d’alcool qui saturent nos organes d’élimination, voire favorisent aussi la prise de poids. 

Ai-je besoin de me détoxifier ?

L’excès de toxines peut être ressenti de différentes manières. Cela peut se manifester par de la fatigue, de l’irritabilité, par des problèmes de peau comme l’acné, un spm, des congestions ORL (sensation de nez bouché, glaires qui viennent du nez ou des poumons), des troubles digestifs, des migraines, mais aussi par des douleurs articulaires ou des douleurs physiques. Un bon exemple de la manifestation douloureuse des toxines dans le corps sont les points de Knap. Les points de Knap sont des points douloureux localisés dans certaines parties du corps, beaucoup se trouvant dans le dos. Ce sont des points de congestion musculaire, de tensions mais aussi de concentration de toxines et de déchets. 

Si vous ressentez plusieurs de ces symptômes, la réponse est oui ! 

D’une manière générale, tout le monde a besoin un moment ou un autre de faire un grand ménage intérieur.

D’où viennent les toxines ?

L’organisme produit des toxines en permanence. Au quotidien, le corps doit donc éliminer des déchets organiques et cellulaires qu’il produit lui-même. Mais aussi des molécules chimiques qu’il ingère par l’alimentation (pesticides, conservateurs, additifs, métaux lourds), qu’il inhale (pollution, tabac, parfum, allergènes, composés organiques volatiles), ou qu’il absorbe (produits de soin, produits d’hygiène, cosmétiques).

Comment le corps élimine-t-il les toxines ?

L’organisme possède 5 organes principaux dont le rôle est d’éliminer les toxines endogènes et les toxiques exogènes. Ces organes sont les reins, le foie, les intestins, les poumons et la peau. Les femmes comptent en plus l’utérus par la voie des menstruations. 

Chaque organe prend en charge un certain type de toxines et de déchets. Les poumons éliminent les toxines volatiles. Les reins éliminent les déchets hydrosolubles. Le foie transforme une partie des déchets pour permettre leur élimination. Ai-je 

Comment détoxifier son corps ?

En suivant une cure détox et en reprenant de bonnes habitudes alimentaires.

Il s’agit de stimuler les organes en charge des éliminations, que l’on appelle les émonctoires. 

Notre principal organe d’élimination est le foie. C’est le plus gros des organes internes et le plus lourd. On lui dénombre pas moins de 400 fonctions mais son rôle principal est de filtrer le sang. Au niveau des toxines il est chargé de les neutraliser, les recycler ou les éliminer. L’alcool, le tabac, l’acide lactique quand vous faites du sport, les médicaments ou l’ensemble des produits issus de la digestion, tout passe par lui. C’est donc surtout lui que l’on va chercher à stimuler. 

La première cure que je vous propose parce que c’est la plus simple, c’est la

cure de jus de citron

Au réveil, pressez un demi citron mélangé à de l’eau tiède. Le citron est à prendre bio pour éviter les résidus de pesticides. L’eau tiède doit être tiède pour se rapprocher de la température du corps. On évite l’eau froide ou l’eau chaude et on attend une quinzaine de minutes avant de boire ou manger quelque chose. 

Cette cure est à faire pendant 3 semaines.

Le citron ne va pas uniquement favoriser l’élimination, il va aussi stimuler la production de bile et favoriser ainsi la digestion des graisses.

Cette cure est déconseillée si vous souffrez de remontées acides ou de brûlures d’estomac.

 

Au printemps, la 2ème cure que je vous propose c’est la

cure de sève de bouleau

La sève de bouleau est extraite du bouleau. Elle est récoltée pendant plusieurs semaines principalement en mars.

Avec la sève de bouleau on va agir sur le foie et sur les reins. Elle est à la fois détoxifiante et drainante mais aussi revitalisante car elle est très riche en nutriments.

On la trouve en magasin bio ou directement auprès d’un producteur. Il existe 2 formats, 3 litres ou 5 litres, sous forme de pack. La sève de bouleau, que l’on ne trouve qu’en mars et en avril, est fraîche et non pasteurisée. Celle que vous trouvez à l’année est pasteurisée et a moins d’intérêt.

Si vous prenez le format 3L, il faut en boire 15ml chaque matin au lever. Si vous prenez le format 5L, c’est 25ml chaque matin à jeun. Elle doit être conservée au réfrigérateur. La cure dure 20 jours.

Au début de la cure, la sève de bouleau est transparente. Au fur et à mesure des semaines elle devient blanche et son goût plus acidulé. Ceci s’explique par la lactofermentation qui commence dès sa mise en pack. Cette lactofermentation va aussi permettre le développement de bonnes bactéries pour nos intestins. 

L’idéal est de préparer soi-même ses légumes lactofermentés, c’est assez simple et beaucoup plus économique, suivez les étapes dans mon article.

Jus de bouleau, sève de bouleau, quelle différence ?

La sève de bouleau provient de l’arbre alors que le jus de bouleau provient des feuilles de bouleau. Le jus de bouleau est obtenu à partir d’une décoction de feuilles de bouleau et contient beaucoup moins de nutriments que la sève de bouleau. Il ne comporte pas non plus la charge vitale que l’on trouve dans la sève fraîche.

En automne, vous pouvez la substituer par la 

cure de vinaigre de cidre 

Elle se prend de la même manière que la cure de jus de citron. Une cuillère à soupe de vinaigre de cidre, bio et non filtré, à diluer dans un verre d’eau tiède, chaque matin à jeun pendant 3 semaine. Le vinaigre peut aussi être dilué dans un litre d’eau, associé à un citron entier pressé, et bu tout au long de la journée.

 

La cure de jus

Je vous propose 2 recettes de jus détox :

  • Le premier jus se compose d’une pomme, d’une betterave ou de carottes, d’un demi concombre, de jus de citron pressé et d’un morceau de gingembre (entre 5 et 15g) pour ses vertus anti-inflammatoires. En effet, un excès de toxines qui se déposent quelque part dans le corps crée souvent une inflammation.
  • Le 2ème jus se compose d’un concombre, de feuilles d’épinard, d’une pomme et d’un demi jus de citron.

Comment composer mon propre jus détox ?

Avant de composer votre jus, choisissez une dominante “fruits” ou une dominante “légumes”.

Ensuite, il suffit de choisir 3 à 5 ingrédients parmi ceux listés en bas de page. Les herbes et les épices comptent aussi pour des ingrédients.

L’idéal est d’avoir un extracteur de jus mais une centrifugeuse ou un blender feront l’affaire aussi. 

 

La monodiète

La monodiète consiste à manger un seul aliment dans une journée, en sachant que cet aliment peut être consommé sous toutes ses formes. L’idéal est d’aller jusqu’à 3 jours de monodiète en changeant d’aliment mais l’objectif est de faire du bien à son corps donc ne vous forcez pas à faire quelque chose si vous ne le sentez pas. Même un repas de monodiète le soir est un bon début.

Vous pouvez effectuer cette monodiète une fois par semaine pendant la durée qui vous semble nécessaire.

Au niveau des aliments, vous pouvez choisir un fruit, comme la pomme. Un légume comme la carotte. Une céréale comme le riz semi complet ou complet. Tout aliment choisi doit être pris bio pour éviter les pesticides, surtout que la pomme et la carotte sont bourrés de pesticides. Ce serait contre-productif de s’apporter des toxines alors que l’on cherche justement à s’en débarrasser.

Il est également possible d’opter pour plusieurs fruits ou plusieurs légumes différents sur une journée, avec herbes et épices si vous le souhaitez et en variant les formes : cru, cuit, en jus… mais sans apport en gras associé. La digestion devant être la plus fluide possible.

En résumé

Détoxifier son corps naturellement est idéal pour se revitaliser et regagner en énergie.

Pour une détox plus profonde et plus forte et/ou pour perdre du poids, j’ai crée un programme forme et détox complet avec :

  • Cure de revitalisation de 15 jours 
  • Cure détox personnalisée de 3 semaines
  • Programme spécial perte de poids sur 2 mois.

 

L’objectif est de maîtriser les bases d’une alimentation hypotoxique

(selon les principes du Dr Seignalet), avec à la clé :

 

  • Moins de rétention d’eau,
  • Moins de cellulite,
  • Moins d’inflammation et de douleurs,
  • Un ventre plus plat, moins ballonné,
  • Un transit régulé,
  • Un sommeil plus récupérateur,
  • Un état de forme global retrouvé. 

 

Besoin d’être accompagnée pour commencer ? 

PROGRAMME FORME ET DETOX

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Vous vous souciez de plus en plus de ce que vous mangez et vous recherchez des aliments sains ? Tour d’horizon des alternatives saines, continuer à se faire plaisir tout en se faisant du bien !

Nos habitudes de consommation gagnent à être modifiées à cause des transformations industrielles. Ces transformations, comme le raffinage, rendent les aliments pourtant les plus basiques très éloignés de ce que notre organisme à besoin. Le raffinage appauvrit les aliments en nutriments et en fibres et leur fait perdre leur intérêt nutritionnel.

Toutes les alternatives pour consommer des aliments sains

Les alternatives aux produits laitiers

Pour remplacer le beurre : de la purée d’oléagineux comme la purée d’amandes ou la purée de noix de cajou. La purée d’oléagineux peut remplacer le beurre dans les gâteaux. Une cuillère à café ou à soupe diluée dans un peu d’eau et voilà une sauce délicieuse à mélanger à des légumes ou à des céréales. 

Pour remplacer la crème : du tofu soyeux, une crème végétale ou de la purée d’oléagineux diluée. 

Les alternatives aux produits raffinés

Pour remplacer les pâtes blanches : des pâtes semi complètes ou complètes. Mais aussi des nouilles soba, les nouilles asiatiques, que l’on trouve en magasin bio avec 40% de farine de blé complet et 40% de farine de sarrasin ou 100% à base de farine de sarrasin.

Pour remplacer le riz blanc : du riz semi complet ou complet, du riz noir, du riz basmati ou du riz thaï. Les riz en sachet sont à éviter aussi. 

Pour remplacer la farine blanche : de la farine semi complète ou complète. 

Pour remplacer le sucre blanc : du sucre complet, du rapadura, du sucre de coco, du miel, du sirop d’érable. On évite la stevia, le sirop d’agave, le sucre roux, le sucre de canne et tous les édulcorants.

Les alternatives aux boissons

Pour remplacer les jus de fruits : un jus fraîchement pressé.

Pour remplacer le café : le café d’orge, le café d’épeautre ou la chicorée.

Pour remplacer le thé noir : du thé vert bio, du thé blanc, du rooibos. 

Les alternatives aux huiles

Pour remplacer l’huile de tournesol et l’huile d’arachide : l’huile de coco ou l’huile d’olive, en ne dépassant pas les 180°.

Les alternatives aux condiments

Pour remplacer le sel : du sel aux herbes, du gomasio, mélange de sel et de graines de sésame moulues, des algues déshydratées que l’on trouve en magasin bio, du type “salade du pêcheur” qui associe 3 algues. Mais aussi de l’ail mariné, des olives, des cornichons, du poivre, des herbes, des épices.

Pour remplacer le vinaigre de vin et le vinaigre balsamique : du vinaigre de cidre.

Pour aller plus loin

Ces recommandations sont un bon début, mais pour aller plus loin et entreprendre un vrai changement de votre routine alimentaire, rien ne remplace une consultation avec un naturopathe, qui vous proposera une alimentation adaptée à votre mode de vie et à votre physiologie.

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La lactofermentation, pour transformer ses aliments en super aliments

La lactofermentation est une technique de conservation des aliments. Lors de ce procédé, les glucides contenus dans les légumes vont se transformer en acides organiques, dont l’acide lactique. On parle alors de fermentation lactique. L’acidification qui se produit permet d’éliminer les éventuelles bactéries pathogènes.

La lactofermentation, de nombreux bénéfices pour la santé

La lactofermentation conduit à :

  • Une préservation des nutriments, car ce sont des aliments crus.
  • Une prédigestion des aliments, qui sont alors plus digestes. Comme les fibres sont plus douces, ces aliments crus peuvent être consommés par ceux qui souffrent de troubles digestifs comme la colopathie.
  • Un développement de bonnes bactéries, des probiotiques, qui vont soutenir le système immunitaire.

Bien que ce procédé puisse aussi se faire avec les fruits, je vais vous parler des légumes fermentés, qui se prêtent davantage à la lactofermentation. Au niveau des légumes on a l’embarras du choix. Le légume fermenté le plus connu est la choucroute, faite à base de chou blanc. Mais presque l’ensemble des légumes peuvent devenir fermentés.

  • Courgettes
  • Radis
  • Betteraves
  • Chou rouge
  • Chou blanc
  • Carottes
  • Poireau
  • Poivrons

Les étapes pour réussir ses légumes fermentés

Le principe est relativement simple, il vous faut des légumes, de l’eau, du sel, un bocal.

Le bocal doit être pris avec un joint en caoutchouc de préférence. Je le lave et je fais bouillir le bocal et le joint avant utilisation.

Les étapes

Préparez une saumure avec 1L d’eau pour 30g de sel. On ne prend pas de sel raffiné mais du gros sel ou n’importe quel sel non raffiné comme du sel gris.

On opte pour une eau minérale ou une eau de source. Pas d’eau du robinet à cause des résidus contenus dans l’eau et aussi parce qu’il faut une eau non chlorée ou au moins filtrée. Sinon vous pouvez mettre l’eau dans une carafe ouverte la veille. Cela permettra au chlore de s’évaporer pendant la nuit.

On va laisser le sel se dissoudre dans l’eau pendant l’étape de préparation des légumes.

Epluchez les légumes choisis le plus finement possible.

Ajoutez des aromates si vous le souhaitez : herbes, ail, gingembre, curry…

Ajoutez vos légumes dans le bocal. Tassez-les le plus possible pour éviter au maximum que de l’air ne reste dans le pot. Laissez un espace de 2 cm pour éviter que trop de liquide ne sorte du bocal pendant la fermentation.

Couvrir les légumes d’eau et mettre un petit poids dessus comme un petit récipient pour s’assurer que l’ensemble des légumes reste immergé. Sans un poids, les légumes remontent en surface.

Refermez le bocal et c’est tout !

Mettez le pot sur une assiette car du liquide peut sortir pendant la fermentation.

Le pot doit être conservé à l’abri de la lumière à une température de 18 à 20° pendant 8 jours. Cela peut être un placard dans la cuisine ou dans l’entrée. Puis il faut descendre en température et conserver le pot dans un endroit frais, entre 12 et 15 degrés pendant 3 semaines. L’idéal est de l’entreposer dans une cave.

Cela signifie qu’à partir du moment où votre bocal de légumes est prêt, il faut attendre au minimum un mois pour pouvoir les consommer. En sachant que des légumes fermentés peuvent se conserver jusqu’à un an. Une fois ouvert votre pot se conserve plusieurs semaines au frigo. Les légumes se dégustent ensuite crus, tels quels ou mélangés à une salade ou pour relever des légumes cuits.

Est-il possible de rater sa lactofermentation ?

Bien que cela soit rare car le procédé est simple, c’est effectivement possible si les étapes ne sont pas respectées.

A titre personnel j’ai raté ma première lactofermentation de chou blanc ! Je n’avais pas mis de poids donc le chou était remonté et n’était plus totalement immergé. Et j’ai laissé mon pot, exposé à la lumière et à la même température, sur la table de ma cuisine pendant un mois. Prise dans le jeu de suivre l’évolution de la lactofermentation au jour le jour, j’ai complètement oublié les bases de la conservation !

Mais avec les légumes fermentés il n’y a pas de doute possible quant à la réussite ou pas. Soit l’odeur est agréable, soit elle est pestilentielle !

La lactofermentation c’est donc un moyen d’associer plaisir et santé, de quoi transformer vos aliments en super aliments !

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Le petit-déjeuner est sûrement le repas que l’on souhaite le plus être bon et gourmand, tout en étant facile et rapide à préparer.

Le problème c’est que nutritionnellement parlant, le petit-déjeuner classique consommé en France, à base de pain et de beurre, voire de confiture et d’un jus de fruit, comporte plusieurs écueils.

  1. Il apporte des calories “vides” car les aliments qui le composent sont transformés et raffinés. Il est par conséquent très pauvre en nutriments (vitamines, minéraux, fibres, protéines et acides gras).
  2. Il est peu rassasiant. La faim arrive très vite et il ne permet pas de tenir toute la matinée.
  3. Il provoque souvent un pic de glycémie, puis une hypoglycémie réactionnelle, responsable d’un coup de pompe en fin de matinée.

Des petits-déjeuners équilibrés et gourmands

Avant de vous faire 4 propositions de petits-déjeuners équilibrés et gourmands pour toute la famille, je voulais commencer par répondre à une question que l’on me pose souvent en cabinet.

” Faut-il prendre un petit-déjeuner même si je n’ai pas faim ? “

Il y a beaucoup de discours nutritionnels erronés qui circulent autour de l’alimentation et la question du petit-déjeuner en fait malheureusement partie !

Donc la réponse est non, il n’y a aucune obligation à manger le matin. L’important c’est d’écouter ses signaux de faim. Ne pas les écouter favorise la prise de poids et les pulsions alimentaires.

Certaines personnes ont faim dès le lever, pour d’autres 1h à 2h sont nécessaires, le temps d’émerger et que le corps se mette totalement en route. Et puis enfin pour certains, la faim va arriver avec leur horaire habituel de déjeuner.

La faim dépend de notre physiologie, de notre repas de la veille, de l’horaire du dîner, de nos propres habitudes et de nos conditionnements. C’est pourquoi il ne faut se forcer à manger le matin si cela ne vous correspond pas.

De plus, notre corps possède des stocks de sucre suffisant pour tenir 24h. C’est le rôle du foie qui le stocke sous forme de glycogène et qui va l’utiliser en fonction des besoins du corps.

Le premier geste du matin : s’hydrater !

Il y a une chose essentielle à faire dès le lever c’est de s’hydrater, pour compenser les pertes en eau durant la nuit, liées à la transpiration, et liées à l’élimination par les urines.

Par contre, le café, le thé ou les infusions n’hydratent pas. Au contraire ! Ces boissons sont des diurétiques, c’est-à-dire qu’elles favorisent l’élimination de l’eau.

L’astuce pour éviter la déshydratation ? Les associer avec un verre d’eau.

Petit-déjeuner complet : le Miam-O-Fruits

Le Miam-O-Fruits de France Guillain 

Cette préparation convient à tous, sportif ou non et aussi aux enfants.

Il se compose tout d’abord d’une petite banane et de fruits frais de saison.

La banane ne doit être ni trop verte ni trop mûre. Ni trop verte car elle est dans ce cas très acide pour le système digestif et peu digeste. Ni trop mûre car elle est dans ce cas trop sucrée.

Vous pouvez préparer vos fruits la veille en les coupant en dés et en mettant dessus du jus de citron pour éviter l’oxydation des fruits au contact de l’air.

Etapes de préparation

  • On commence par écraser la banane à la fourchette, de manière à la rendre presque liquide pour favoriser sa digestion. Là aussi cela peut être fait la veille.
  • On y ajoute deux cuillères à soupe d’huile de colza pour l’équilibre omégas 6 versus omégas 3. Les deux cuillères à soupe peuvent faire peur ! Mais en fait le corps assimile parfaitement ce qu’on lui apporte le matin et quand ce sont des nutriments dont il a besoin. En l’occurrence du bons gras 😊. Le cerveau étant composé pour les deux tiers d’acides gras, il faut lui en apporter tous les jours en bonne quantité.
  • Une cuillère à soupe de jus de citron pour l’apport en vitamine C.
  • Une cuillère à soupe d’un mélange composé de graines de lin et de sésame moulues. Les graines de lin pour les omégas 3. Le sésame pour le calcium et les omégas 6. Moulues pour favoriser leur assimilation. Les graines et l’huile permettent d’avoir une assimilation lente des sucres des fruits et de tenir toute la matinée.
  • On ajoute ensuite nos morceaux de fruits.
  • On termine par des graines oléagineuses, je recommande noix, noix de cajou et/ou amandes.

Ce que l’on ne met pas :

  • Les fruits à digestion rapide comme l’orange, le pamplemousse, mandarine et clémentine, pastèque et melon.

Voilà un petit déjeuner complet qui permet de tenir pendant au moins 4h, sans hypoglycémie réactionnelle.

Petit-déjeuner protéiné

Dans cette 2ème proposition, on va augmenter la teneur en protéines, tout en conservant les bons gras, les omégas 3 et en apportant des glucides par les céréales.

Ce petit-déjeuner se compose :

  • De 2 œufs coque, à la coque ou au plat. Manger le jaune liquide permet d’avoir tous les nutriments offerts par l’œuf. On en perd quand le jaune est cuit.
  • De tartines type pain des fleurs. Environ 4 tartines pour l’apport en glucides. Je conseille celles de sarrasin, de quinoa ou multi-céréales. Ou du pain Intégral. J’ai testé l’impact de différents pains sur la glycémie et c’est le pain Intégral, le plus riche en fibres, qui s’en sort le mieux.
  • De la purée d’amandes blanches, complètes ou de noix de cajou pour l’apport en oméga-3.

Petit-déjeuner rapide : le smoothie

Cette 3ème proposition peut convenir à ceux qui n’ont faim que dans la matinée, et à ceux qui font du sport pendant la pause déjeuner.

Vous pouvez vous préparer à l’avance un smoothie et le boire dans la matinée, ou 2h avant une séance de sport. On respecte le délai de 2h car c’est le temps de digestion moyen de ce smoothie. Or il est recommandé de ne pas être en plein digestion pendant une séance de sport car la digestion est coupée par l’effort sportif.

Je vous propose un smoothie à base de :

  • 300ml de lait végétal : avoine ou amande pour l’hydratation. On évite le lait de riz dont l’index glycémique est trop élevé.
  • Un demi jus de citron pour la vitamine C.
  • Une cuillère à soupe de purée d’oléagineux pour l’apport en oméga-3.
  • Une banane pour l’apport en magnésium et en potassium.

Cette boisson peut également être prise après l’effort car elle est aussi adaptée pour la récupération musculaire.

Petit-déjeuner à préparer à l’avance : le pudding de chia

La graine de chia fait partie des graines les plus intéressantes nutritionnellement. Elle est riche en protéines, en fibres, en omégas 3, en magnésium, en potassium et en calcium et elle renferme tous les acides aminés essentiels. Son apport en fibres permet de ralentir la digestion des sucres.

  • Faites tremper 30g de graines de chia dans 180ml de lait végétal. Le trempage des graines de chia facilite leur digestion et permet une meilleure absorption des nutriments dans l’intestin. Laisser reposer au moins 30 minutes, le temps que les graines puissent gonfler.
  • Ajoutez quelques morceaux de fruits et quelques graines (courge ou sésame) entières ou moulues.

L’alternative rapide ? Versez une cuillère à soupe de graines de chia dans un yaourt, ajoutez-y une cuillère à soupe de pollen surgelé et quelques graines. Cette formule, associée à un fruit et à une tartine de pain, convient également parfaitement aux enfants.

Belles dégustations !

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Notre système immunitaire est la clé pour se protéger du coronavirus. Les cellules du système immunitaire sont nos boucliers protecteurs.

Le système immunitaire regroupe l’ensemble des mécanismes de défense contre des agresseurs, qu’ils soient vivants ou non. Les agresseurs vivants peuvent être des bactéries, des virus, des champignons, des parasites…

A leur contact, l’organisme réagit de différentes manières, soit sous la forme du rejet, soit par la destruction.

La peau et les muqueuses sont les premières lignes de défense. Elles ont la capacité de sécréter des substances chimiques protectrices. Quand des substances pathogènes arrivent à rentrer à l’intérieur du corps, le système immunitaire active des organes et des cellules qui interagissent ensemble en permanence. Que ce soit pour le coronavirus ou pour n’importe quelle substance pathogène, certaines personnes sont davantage à risque car leur système immunitaire est affaibli. On trouve les enfants, les femmes enceintes, les personnes en convalescence (après un accident, une opération, un cancer…) et les personnes âgées.

Mais un certain nombre de facteurs peuvent également affaiblir le système immunitaire. Tour d’horizon de ce qui peut nous rendre plus vulnérable et plus fort pour se protéger du coronavirus.

Quels sont les facteurs d’affaiblissement du système immunitaire ?

Le système immunitaire est intimement lié au système digestif et au système nerveux. Un système digestif fragilisé et un système nerveux sursollicité affaiblissent donc les défenses immunitaires. Se protéger du coronavirus passe donc par un renforcement de ces 2 systèmes.

Système digestif et système immunitaire

Si vous souffrez de maladies digestives chroniques comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, de colopathie, de maladies auto-immunes comme la maladie de coeliaque ou la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, d’endométriose digestive ou si vous avez une dysbiose ou une hyperméabilité intestinale, votre système digestif est fragilisé et vos intestins sont altérés. Votre microbiote (les milliards de bactéries qui vivent dans les intestins) est déséquilibré. Or les bonnes bactéries du microbiote intestinale sont essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire.

Si un déséquilibre a été identifié ou diagnostiqué, il va falloir réensemencer le microbiote en apportant de nouvelles bactéries pour rétablir l’équilibre entre bonnes et mauvaises bactéries. Cela se fait par la prise de probiotiques, le matin à jeun, pendant un mois a minima, voire plusieurs mois dans certains cas.

Au niveau alimentaire, on trouve des probiotiques naturels dans les yaourts, dans le pain au levain naturel et dans les produits lacto fermentés (choucroute cru, cornichons, olives, miso, kéfir, kombucha…).

Cependant il ne suffit pas d’apporter des probiotiques, il faut leur fournir l’énergie nécessaire à leur développement. On parle alors de prébiotiques. Les prébiotiques représentent la nourriture des bactéries.

Certains aliments sont riches en prébiotiques naturels comme l’oignon, l’asperge, l’artichaut, l’ail, le poireau, la banane…

Les bactéries se nourrissent aussi des fibres, présentes dans les fruits secs, les légumineuses, les céréales semi complètes et complètes, les légumes et les fruits.

Système nerveux et système immunitaire

Il est prouvé que les personnes stressées ou déprimées tombent plus facilement malade car le stress affaiblit l’organisme. Une étude a démontré que, confronté au même virus, les personnes qui voyaient le virus se développer étaient celles soumises à un stress chronique, avec un niveau de cortisol élevé. Le cortisol agit normalement comme un anti-inflammatoire mais, sécrété en excès, les cellules finissent par ne plus y répondre favorablement, comme si elles étaient endormies.

Sommeil et système immunitaire

Un sommeil suffisant en durée et de qualité est indispensable au bon fonctionnement du corps dans son ensemble. Les personnes en manque de sommeil chronique ou qui souffrent de troubles du sommeil luttent moins bien contre les virus et les bactéries.

Quelles solutions naturelles pour se protéger du coronavirus ?

Il est possible de renforcer ses défenses pour lutter plus efficacement contre les agresseurs vivants comme les virus. Certains nutriments (vitamines et minéraux) sont ainsi des soutiens essentiels du système immunitaire.

La vitamine C

La vitamine C stimule le système immunitaire et notamment l’action des lymphocytes T dans leur lutte contre les bactéries et les virus.

Elle peut être prise en prévention, pour se protéger, au dosage de 500mg par jour et en privilégiant la vitamine C naturelle, l’acérola.

Les fruits les plus riches en vitamine C sont la goyave, le kiwi et l’orange.

Les légumes les mieux pourvus en vitamine C sont les poivrons, à manger cru, et le brocoli, à manger cru ou al dente.

L’alcool, le tabac, les régimes, certains médicaments comme la pilule, les antibiotiques, les antirhumatismaux ou les somnifères provoquent des besoins accrus.

La vitamine D

La vitamine D est nécessaire au système immunitaire pour activer les cellules qui luttent contre les bactéries et les virus, les lymphocytes T.

En France, une supplémentation est nécessaire, à tout âge et tout sexe confondu, d’octobre à avril ou de novembre à mars en fonction de son lieu d’habitation. Elle peut être prise sous la forme de gouttes quotidiennes ou d’ampoules à prendre une fois par mois ou tous les 2 mois en fonction du dosage. Si vous n’en avez pas pris de tout l’hiver, il n’est pas trop tard. L’idéal est d’effectuer une prise de sang pour évaluer le niveau de la carence. Aucune prescription médicale n’est nécessaire car cet examen n’est pas remboursé. Il vous en coûtera 12€. Vous pourrez ensuite vous rendre chez votre médecin pour qu’il vous prescrive des ampoules au dosage adapté.

Le zinc

Le zinc soutient le système immunitaire dans sa lutte contre les bactéries et les virus. Pris dès l’apparition des premiers symptômes d’un virus, il réduit la durée et l’intensité des pathologies ORL les plus fréquentes.

Toute carence en zinc affaiblit donc le système immunitaire et rend plus vulnérable aux infections et aux inflammations. Certains facteurs favorisent la carence en zinc : une alimentation déséquilibrée, certains médicaments comme la pilule ou ceux à base de cortisone, certaines maladies qui provoquent des besoins accrus mais aussi le tabac et une activité sportive intense.
Il peut donc être utile de faire une prise de sang pour évaluer son niveau de zinc.
Les aliments riches en zinc sont les légumineuses, les oléagineux comme les noix, les noix de cajou, etc… et les graines comme les graines de courge, les graines de tournesol, etc…, les céréales complètes et le germe de blé.

Le sélénium

Oligo-élément indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, sa carence est favorisée par toute maladie touchant les intestins, la prise d’antiacides, d’inhibiteurs de la pompe à protons et de corticostéroïdes à haute dose.
La façon la plus simple d’apporter chaque jour ce dont le corps a besoin est de manger 1 à 2 noix du Brésil quotidiennement.

 

En conclusion

En prenant soin de votre hygiène de vie vous vous protégez au quotidien.
On retrouve les 3 piliers prônés par la naturopathie. Pour rester en bonne santé et se protéger des maladies, il faut conserver une bonne hygiène :

  • Alimentaire,
  • Mentale,
  • Physique.

Une consultation avec un naturopathe vous permettra de renforcer votre système immunitaire grâce à un rééquilibrage alimentaire et une amélioration globale de votre mode de vie. L’utilisation de molécules naturelles ayant fait preuve de leur efficacité pour stimuler les défenses pourra aussi être proposée.

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Il existe différentes méthodes de contraception non hormonale. Je vous les présente afin que vous puissiez choisir celle qui vous correspond.

Choisir sa méthode de contraception non hormonale

La symptothermie

Cette méthode se base sur l’observation de 2 éléments qui se modifient en fonction du cycle.

Ces critères sont :  

  • La température corporelle au réveil,
  • La glaire cervicale.

Les premiers cycles, la température corporelle doit être mesurée chaque matin. Au bout de 3 cycles, l’antériorité sera suffisante pour définir les 10 jours les plus à risque. Il faut en effet savoir que la date de l’ovulation n’est pas fixe, même avec un cycle régulier. D’où la nécessite de prendre sa température pendant 10 jours sur un cycle d’un mois. Pendant cette période à risque, il y aura abstinence ou utilisation de préservatif.

La présence de glaire ou non, puis son aspect, constituent des indicateurs supplémentaires.

Ces critères peuvent être consignés dans une application (Sympto) ou sur un cyclogramme. Vous pourrez identifier grâce à cela votre fenêtre de fertilité.

Le stérilet au cuivre

Ici pas d’hormones. C’est le cuivre, par un effet cytotoxique, qui rend les spermatozoïdes inactifs. Il peut être conservé pendant des années.

Le stérilet au cuivre agit également en provoquant une inflammation locale de l’endomètre qui empêche l’implantation dans l’utérus de l’ovocyte fécondé.

Les effets secondaires du stérilet au cuivre

Les saignements peuvent être irréguliers et les règles plus abondantes et plus longues. Certaines femmes ne le supportent pas du tout.

Le retrait

Dans cette méthode, l’homme doit se retirer du vagin de sa partenaire avant que n’arrive l’éjaculation.

C’est celle qui rencontre le plus d’échecs. En effet l’homme doit tout d’abord réussir à contrôler son éjaculation. De plus des spermatozoïdes sont déjà présents dans le liquide pré-séminal, sécrété avant l’éjaculation.

Le préservatif

Le préservatif masculin empêche les spermatozoïdes de rentrer dans le vagin. Ils sont fabriqués en latex ou en polyuréthane.

Les contre-indications du préservatif

Les préservatifs au latex ne peuvent être utilisés par les personnes qui y sont allergiques.

L’abstinence périodique

La méthode Ogino consiste, pour une femme dont le cycle est régulier, à éviter d’avoir des rapports sexuels pendant les jours qui précèdent et suivent l’ovulation, ou d’utiliser un préservatif.

Néanmoins, même avec un cycle parfaitement régulier, le jour de l’ovulation diffère d’un cycle à l’autre. Avec un risque que la fenêtre de fertilité prise en compte soit erronée.

Le moniteur de contraception

Il s’agit d’un boitier avec lequel on prend sa température chaque matin. Les variations de température étant directement enregistrées, ce moniteur de contraception indique la période de fertilité à l’aide d’un code couleur. Les 2 marques présentes étaient jusqu’à maintenant Lady Comp et Clearblue. Lady Comp propose 2 modèles, l’un à 375€ et l’autre, avec des fonctionnalités plus évoluées, à 475€. Le moniteur de contraception Clearblue n’est plus commercialisé.

Les test d’ovulation

Ils sont généralement utilisés par les femmes enceintes pour déterminer la période fertile. Ils peuvent donc l’être de la même manière, pour éviter d’avoir un rapport pendant les jours d’ovulation détectés. Une boite de tests d’ovulation Clearblue comprend 10 tests. Ils peuvent donc être commencés à J+10 du cycle pour les cycles inférieurs à 30 jours, où à partir du moment où la glaire cervicale commence à être sécrétée. Je conseille l’utilisation du Clearblue digital, avec lecture de 2 hormones, qui est extrêmement précis et qui détecte 4 jours de fertilité.

L’application pour calculer son ovulation

Pour vous aider à suivre son cycle, certaines applications sont très utiles. Je recommande l’application Flo pour calculer son ovulation. On y rentre les règles en détail comme le niveau de flux mais aussi les symptômes associés. Même chose pendant la durée du cycle. En fonction des informations et de l’antériorité de nos cycles, l’application nous indique le jour d’ovulation estimé. Même si je ne conseille pas de ne se baser que sur l’application, elle n’en reste pas moins un outil appréciable et complémentaire.

Pourquoi adopter une méthode de contraception non hormonale ?

Mon avis de naturopathe

Choisir une méthode de contraception non hormonale implique d’écouter son corps et de connaître le fonctionnement du cycle féminin. Mieux comprendre ce qui fait de nous des femmes. Ne plus être dépendante de molécules chimiques, ne plus en subir les effets mais observer son corps et s’y adapter. Une fois que l’on commence, la seule chose que l’on regrette c’est de ne pas l’avoir plus tôt !

Car le fait d’avoir des cycles naturels a un autre atout. Chacune des 4 phases du cycle féminin (phase pré-ovulatoire, ovulation, phase prémenstruelle, menstruation) correspond à une énergie différente. Connaître son cycle offre donc la possibilité d’adapter ses activités en fonction de la phase de son cycle. La phase pré-ovulatoire est une phase de dynamisme, où les performances intellectuelles et physiques sont les plus importantes. La phase prémenstruelle est une phase où la créativité est favorisée. Certaines femmes peuvent par contre la vivre de manière plus négative : colère, déprime, intolérance, hypersensibilité… La période des règles devrait être un moment de recentrage sur soi. L’énergie est moins présente, le corps a besoin de repos et de calme. A l’inverse, l’ovulation peut être vécue comme une période d’énergie débordante, avec une envie d’aller vers les autres.

Il n’est pas évident de réussir à caler ses impératifs personnels et professionnels en fonction de son cycle mais quand on vous demande de fixer la date d’un événement important, un rdv, une présentation orale, un week-end en famille ou autre, pensez à votre cycle !

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La contraception hormonale se divise en 2 grandes catégories :

  • Les oestroprogestatifs,
  • Les progestatifs.

Contraception hormonale : les oestroprogestatifs

Ils associent deux hormones, un œstrogène et un progestatif. Ils agissent sur 3 niveaux :

  • L’ovulation est supprimée car les sécrétions de LH et de FSH sont minimales,
  • La muqueuse utérine est inapte à la nidation,
  • La glaire cervicale est plus dense et devient imperméable aux spermatozoïdes.

La pilule combinée

Les pilules diffèrent en fonction des progestatifs utilisés. On les distingue en les nommant pilule de 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème génération.

Les pilules de 1ère génération ne sont presque plus prescrites car certaines femmes pouvaient voir se développer des signes de masculinisation.

Les pilules de 3ème et 4ème génération sont données en dernière intention. En effet elles exposent à des risques cardiovasculaires et de thrombose veineuse (formation d’un caillot de sang bloqué dans une veine) 2 fois plus élevés.

Regardez bien sur la notice de quelle génération est votre pilule.  

Les contre-indications de la pilule combinée

  • Avoir eu un AVC, un infarctus, une embolie pulmonaire, une pancréatite ou une phlébite   
  • Avoir des anomalies de la coagulation sanguine
  • Avoir du diabète, de l’hypertension, du cholestérol et des triglycérides élevés         
  • Avoir une tumeur au foie
  • Avoir une insuffisance rénale
  • Avoir eu un cancer du sein ou de l’utérus
  • Avoir des migraines accompagnées de signes neurologiques  
  • Fumer et avoir plus de 35 ans
  • Être obèse

Les effets secondaires de la pilule combinée

  • Dépression
  • Prise de poids
  • Résistance à l’insuline (qui favorise la prise de poids et le diabète)
  • Hausse de la glycémie
  • Hausse du cholestérol
  • Maux de tête et migraines
  • Nausées
  • Acné
  • Hyperpilosité
  • Douleurs et gonflement des seins
  • Libido en berne
  • Troubles de la coagulation sanguine
  • Troubles thyroïdiens
  • Trous de mémoire
  • Problèmes d’assimilation de vitamines
  • Etc…

L’anneau vaginal

L’anneau vaginal est un anneau flexible qui est inséré au fond du vagin. Il libère ses hormones pendant 3 semaines puis l’anneau est enlevé pendant la semaine des règles.

L’anneau peut provoquer les mêmes effets secondaires qu’une pilule combinée (nausées, gonflement douloureux des seins, saignements…). Il peut parfois être ressenti pendant les rapports.

Le patch contraceptif

Il est collé sur la peau et conservé 3 semaines par mois.

Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une pilule oestroprogestative.

Contraception hormonale : les progestatifs

La pilule

On trouve des pilules de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème génération. On distingue les microprogestatifs et les macroprogestatifs.

Les pilules progestatives ne sont composées que d’une seule hormone, un progestatif. Le progestatif peut aussi agir sur la glaire cervicale et l’endomètre. La glaire cervicale devient imperméable aux spermatozoïdes. L’endomètre devient peu favorable à la nidation.

Les effets secondaires de la pilule

  • Acné
  • Prise de poids
  • Saignements entre les règles
  • Règles irrégulières

L’implant contraceptif

L’implant est un petit bâtonnet en plastique de 4 cm de long. Il peut être conservé pendant 3 ans.

Les contre-indications de l’implant contraceptif

Elles sont similaires à celles de la pilule oestroprogestative.

Les effets indésirables de l’implant contraceptif

Ils sont similaires à ceux de la pilule progestative.

Le stérilet hormonal

Inséré au fond de l’utérus, il diffuse un progestatif. Il en existe 2 : MIRENA et JAYDESS. Le stérilet Mirena est parfois donné aux femmes qui souffrent de ménorragies, règles supérieures à 7 jours et très abondantes dont il peut complètement supprimer les règles. Il se garde 5 ans. Le stérilet Jaydess se conserve 3 ans.

Le stérilet hormonal n’est normalement jamais proposé aux femmes n’ayant pas eu d’enfant.

Mon avis de naturopathe sur la contraception hormonale

En tant que naturopathe, que ce soit en consultation ou par l’intermédiaire de mon blog, mon rôle est de transmettre mes connaissances et de partager des informations qui devraient normalement l’être par le corps médical. En effet les médecins, en l’occurrence les gynécologues, doivent informer leurs patientes. Les informer des risques encourus par la prise de n’importe quelle contraception hormonale et surtout de ses effets secondaires. Malheureusement cet aspect-là est souvent omis. Or il est essentiel de choisir en toute connaissance de cause. Le but de cet article est donc d’informer, pas de faire culpabiliser les femmes qui ont cette contraception et qui sont heureuses avec !

En naturopathie, nous recherchons toujours les causes des troubles que l’on peut avoir, et nous essayons de faire des liens entre les troubles et le mode de vie de chacun. Combien de femmes ne font justement pas le lien entre des symptômes tel que l’irritabilité, la dépression, les sautes d’humeur, l’acné, la prise de poids…, et la pilule ? Combien de femmes pensent avoir un réel problème de santé alors que leur corps rejette simplement ces molécules chimiques ?

Même quand on « supporte » très bien sa contraception hormonale, aucune n’est anodine. Elles ont toutes des effets néfastes sur le corps, même si ces effets ne sont pas ressentis.

La contraception hormonale va à l’encontre du fonctionnement normal du corps de la femme. Elle y diffuse de manière permanente des hormones. Ces hormones, les œstrogènes et la progestérone, suivent normalement un cycle naturel. Or quand on prend une contraception hormonale, ce sont des hormones de synthèse qui vont se fixer sur les récepteurs des cellules des différents organes cibles des hormones naturelles, et qui vont en modifier le fonctionnement.

A son apparition, la pilule a été vu comme un énorme progrès, synonyme d’indépendance, de liberté sexuelle et de maîtrise de la fécondation. Au vu des risques pour la santé et de ses effets sur le corps, la pilule ressemble plutôt à une castration chimique que l’on fait endosser aux femmes seules alors que ce sujet concerne autant l’homme que la femme.

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Comprendre le cycle féminin n’est pas chose facile. De nombreuses femmes ne connaissent pas son fonctionnement mais le subissent, notamment en présence de troubles prémenstruels, de certaines maladies comme l’endométriose ou les ovaires polykystiques (SOPK). D’autres commencent à s’y intéresser quand elles cherchent des alternatives à la contraception hormonale ou quand elles ont le désir de tomber enceinte. C’est un cheminement individuel.

Le cycle féminin ou cycle menstruel commence à la puberté et s’arrête à la ménopause. Il sert à préparer le corps à accueillir une grossesse.

Le cycle féminin débute et s’achève au premier jour des règles. Un nouveau cycle démarre, mettant fin au précédent. On parle de cycle car chaque mois, 3 phases se succèdent et s’étale sur une période allant de 25 à plus de 40 jours. Certaines femmes ont des cycles courts, d’autres ont des cycles très longs, réguliers ou irréguliers. Certains facteurs impactent la durée et la régularité des cycles : le stress, les chocs émotionnels, l’alimentation, l’âge, les troubles hormonaux, certaines maladies, le poids… Le cycle menstruel est donc amené à évoluer tout au long de la vie de la femme.

Les hormones hypophysaires

La LH et la FSH sont deux hormones sécrétées par l’hypophyse, une petite glande située dans le cerveau, elle-même sous le contrôle de l’hypothalamus qui est donc le véritable chef d’orchestre de la régulation hormonale. LH et FSH régissent la fonction ovarienne et donc la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone.

La FSH est une hormone folliculo-stimulante qui agit principalement pendant la phase folliculaire.

LA LH est une hormone lutéinisante. Elle favorise la maturation des follicules. Son rôle principal est de déclencher l’ovulation.

Il y a trois moments importants dans le cycle féminin :

  1. La phase folliculaire : la sécrétion de FSH augmente jusqu’à un pic au moment de l’ovulation. La FSH permet la maturation des follicules présents dans les ovaires jusqu’à l’ovulation. Les follicules produisent des œstrogènes dont le rôle est d’épaissir l’endomètre, nécessaire à la fécondation. Parmi ces follicules, un seul arrivera à maturité, c’est le follicule dominant.

  2. L’ovulation : quand le niveau d’œstrogènes atteint un certain niveau, une quantité importante de LH est libérée par l’hypophyse. Ce pic permet au follicule mûr contenant un ovocyte, de libérer un ovule dans la trompe de Fallope. Le follicule mûr, aussi appelé follicule de Graaf, est ensuite transformé en corps jaune.

  3. La phase lutéale : le corps jaune produit de la progestérone qui fait baisser les niveaux de FSH et LH. Le pic de progestérone est atteint environ 8 jours après l’ovulation. Certaines femmes ressentent des désagréments précisément à ce moment-là. En fin de cycle, en l’absence de fécondation, les taux d’œstrogènes et de progestérone chutent, provoquant une augmentation de la FSH qui permet d’enclencher le cycle suivant. Ces baisses d’hormones déclenchent aussi les règles.

Fonctionnement du cycle menstruel

Cycle féminin et contraception hormonale

Sous contraception hormonale, le cycle naturel ovarien n’existe plus. L’apport régulier d’œstrogènes et de progestérone inhibent la réponse hypophysaire en trompant l’hypophyse. FSH et de LH sont sécrétées de manière stable et constante. Les ovaires sont mis au repos et il n’y a plus d’ovulation.

Les ovaires

Les ovaires sont composés d’une multitude de petits sacs contenant des follicules. Chaque follicule possède un ovocyte, qui deviendra un ovule si le follicule atteint la maturité nécessaire.

Pendant la phase folliculaire, un certain nombre de follicules commencent à mûrir mais seul l’un d’entre eux arrivera à libérer un ovule, grâce à la sécrétion de LH. Si la quantité de LH est insuffisante, l’ovulation ne peut avoir lieu.

La réserve ovarienne

Chaque femme a un nombre prédéfini de follicules ovariens à la naissance. Les follicules conduisant à la formation des ovocytes, ce stock de départ est appelé réserve ovarienne. Il va diminuer tout au long de la vie, jusqu’à la ménopause. Seuls 300 à 400 follicules aboutiront à une ovulation.

L’AMH, l’hormone anti-müllerienne, est un indicateur de la réserve folliculaire. Son dosage sanguin permet de définir son âge ovarien.

Nombre de follicules ovariens en fonction de l’âge

  • 1 à 2 millions à la naissance
  • 400.000 à la puberté
  • 25.000 à 37,5 ans
  • 10.000 à 40 ans
  • 1.000 à la ménopause

Les probabilités de tomber enceinte fluctuent en fonction de la réserve ovarienne, qui dépend de chaque femme. Certaines ont un stock de départ plus faible ou verront leur réserve diminuer plus rapidement. Mais ce qui est sûr c’est qu’avec l’âge, les follicules diminuent en quantité et en qualité.

Si vous cherchez à tomber enceinte et souhaitez augmenter vos chances de tomber enceinte, la naturopathie est la pratique la plus adaptée pour préparer à la conception, dans l’idéal entre 3 et 6 mois en amont. Cette période correspond à la durée nécessaire à l’élimination des toxines, au comblement des carences éventuelles et à l’adoption de routines alimentaires adaptées à la conception.

Après avoir eu moi-même des déséquilibres hormonaux pendant des années, et les avoir totalement résolus pendant ma formation pour devenir naturopathe, je me suis spécialisée dans les problématiques hormonales féminines, de la puberté à la ménopause. J’accompagne autant les femmes qui ont des difficultés à tomber enceinte que celles qui subissent des pathologies hormonales (endométriose, SOPK).

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Comment renforcer son système immunitaire en hiver ? Conférence d’une heure sur le sujet et article pour comprendre le lien avec le microbiote.

La sophrologie fait partie des méthodes naturelles qui aident à mieux vivre le cancer. Elle permet de se faire du bien grâce à des techniques simples.

Les facteurs qui contribuent au cancer sont connus et font état de statistiques. Pourtant la part émotionnelle est bien souvent négligée du milieu médical, tout simplement parce qu’elle n’est pas quantifiable, et que les médecins n’interviennent pas dessus.

EMOTIONS ET CANCER

Les facteurs psychiques sont en effet à prendre en compte, comme le stress, la dépression, les deuils, les conflits émotionnels… Les études manquent encore à ce sujet, pourtant de plus en plus de voix dans le milieu médical reconnaisse le lien existant entre émotions et cancer. Certains patients identifient d’ailleurs clairement un choc psychologique qu’ils ont vécu quelques mois avant que ne se déclare le cancer. Le mental est puissant. A titre d’exemple, tout le monde a pu observer sur soi des signes de somatisation, que l’on appelle troubles psychosomatiques. Quand le corps exprime à notre place des émotions tues, enfouis, cachées et parfois oubliées. Les problèmes de peau et les troubles digestifs sont parmi les signes de somatisation les plus fréquents.

Souvent ce sont des peurs, plus ou moins grandes. Avoir l’impression que l’on tombe malade quand on est entouré de malades, se gratter la tête ou se mettre à tousser quand une personne le fait en notre présence, etc… Ces signes expriment notre peur face à la maladie et le corps réagit.

Evidemment, ce n’est pas parce que l’un de nos proches est atteint du cancer que l’on va développer cette maladie soi-même. Le cancer, comme toutes les grandes maladies, est multifactorielle. Mais le fait de reconnaître que le mental a sa part de responsabilité, ouvre la voie à un accompagnement psycho émotionnel.

SOPHROLOGIE ET CANCER : un accompagnement dans la durée

Parce que le suivi psycho émotionnel joue un rôle dans la guérison, certaines techniques, comme la sophrologie peuvent accompagner et soulager le malade pendant toute la durée du traitement.

La sophrologie est une méthode dont les bienfaits sont scientifiquement prouvés. Elle intervient sur toutes les problématiques corporelles et émotionnelles. Et parce corps et esprit sont indissociables et qu’ils s’auto-alimentent en permanence, les techniques agissent sur les 2.

Chaque séance commence par un moment d’échange. L’écoute et la bienveillance sont essentielles pour favoriser le dialogue. Le sophrologue doit comprendre votre chemin de vie, pour vous aider au mieux, et pour adapter les techniques.

Les techniques utilisées en sophrologie

La première technique est la respiration. La respiration nous aide à contrôler nos états émotionnels. Le but est d’apprendre à respirer, pour se calmer, s’apaiser, s’apporter de la détente et du bien-être.

La deuxième technique consiste en des exercices de relaxation dynamique. Ces exercices qui alternent contraction et relâchement musculaire, vont permettre de dénouer les tensions musculaires, et aussi d’identifier les zones de tension. Comme la respiration, ces exercices peuvent facilement être intégrés dans son quotidien et reproduits chez soi, au travail, dans les transports…

La troisième est la visualisation. La visualisation intervient pendant la pratique de relaxation profonde, qui est présente à chaque séance. Cette relaxation profonde est induite par la voix du sophrologue et elle conduit à un état de conscience modifié, proche du sommeil. Ce relâchement du corps et de l’esprit permet d’agir sur l’inconscient. C’est un moment de bien-être total, où plus rien ne compte. La maladie n’est plus là, vous ne doutez plus, la douleur s’oublie. La visualisation aide à se mettre dans sa bulle et à renforcer cet état de bien-être.

Chaque séance est différente et il y a une progression dans les techniques proposées. C’est pourquoi l’accompagnement se fait dans la durée, au rythme d’une séance par semaine.

Conclusion

Quel que soit le cancer, la sophrologie est toujours bénéfique. La sophrologie soulage la douleur et les effets négatifs des traitements. Elle permet d’expérimenter son corps d’une manière positive, et de se redonner de la force et de la sécurité intérieure.

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Comment prévenir le cancer ?

La prévention du cancer est un sujet de santé publique. Chaque année, le cancer touche presque 400 000 personnes, avec environ 158 000 décès. On estime que 41% des cancers pourraient être évités.

Pour les femmes, le cancer du sein reste de loin le plus fréquent devant les cancers colorectaux et du poumon. Alors que pour les hommes, on retrouve les cancers de la prostate, du poumon et colorectaux.

Les cancers avec le meilleur taux de survie chez les femmes sont :

  • La thyroïde,
  • Le sein.

Les cancers avec le meilleur taux de survie chez les hommes sont :

  • La thyroïde,
  • La prostate.

Pour tous les autres, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.

Pour les hommes comme pour les femmes, les cancers avec les plus faibles taux de survie sont ceux du pancréas, des poumons, de l’œsophage et du foie.

De nombreuses études ont mis en évidence que le mode de vie participe à la forte hausse des cas de cancers. La prévention consiste donc à limiter les facteurs qui favorisent le cancer.

Les facteurs de risque du cancer

Le tabac

Le tabac est responsable de 64% des cas de cancers évitables chez l’homme et 25% chez la femme. C’est de très loin le facteur qui contribue le plus à la maladie. Le tabac contribue notamment au cancer du poumon (8 cas sur 10), l’un des plus difficiles à soigner. Mais aussi de 7 cas sur 10 de cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, oesophage), et de 5 cas sur 10 de cancers de la vessie.

La première démarche, quand on souhaite se protéger, est de ne pas fumer ou d’arrêter de fumer, et de ne pas subir de tabagisme passif.

L’alcool

L’alcool intervient dans 8% des cas de cancers. C’est le 2ème facteur de risque.

Parmi les cancers attribuables à la consommation d’alcool, le cancer du sein est le plus fréquent (près de 8000 cas), suivi du cancer colorectal, de la cavité buccale et du pharynx, du foie, de l’œsophage et du larynx.

L’alimentation

Au niveau alimentaire, on retrouve une insuffisance d’aliments protecteurs, dits antioxydants (fruits et légumes) et de fibres. Et un excès de viande rouge, de charcuterie et de graisses saturées et de sucre. En effet, que ce soit l’excès de sucre ou l’excès de graisse, les 2 génèrent un terrain inflammatoire favorable à la cellule cancéreuse.

L’alimentation est responsable de 13% des cancers évitables chez l’homme, et 14% chez la femme. Il n’est jamais trop tard pour changer ses habitudes alimentaires, c’est d’ailleurs ce que propose la naturopathie. 

Chaque jour au menu, l’alimentation devrait être composée de :

  • 1 ou 2 fruits,
  • Au moins 500g de légumes, en privilégiant la cuisson à la vapeur, et en diversifiant,
  • Des omégas 3 que l’on trouve dans les graines, les oléagineux et dans certaines huiles végétales.

Sont à limiter :

  • La viande rouge (bœuf, veau, porc, gibier) : max 500g par semaine,
  • La charcuterie : max 150g par semaine,
  • Les graisses saturées que l’on retrouve dans la viande et la charcuterie, le beurre, la crème et les produits industriels,
  • Les sucres rapides, les sucres ajoutés, les glucides raffinés : l’index glycémique des aliments est à prendre en compte. Lisez mon article dédié à la régulation de la glycémie.

Le surpoids et l’obésité

Ils contribuent à 14 cancers car ils sont liés à une alimentation déséquilibrée et souvent à une absence d’activité physique.

2 indicateurs sont à prendre en compte pour savoir se situer :

  • L’IMC (indice de masse corporelle), qui doit être compris entre 18,5 et 25,
  • Le tour de taille, qui doit être inférieur à 94cm pour les hommes et 80cm pour les femmes.

Les virus et les bactéries

Selon une étude parue en 2018, 14000 cancers sont dus chaque année à des virus ou des bactéries. L’Helicobacter pylori est ainsi responsable de 4200 cancers de l’estomac. Le papillomavirus est à l’origine de 6300 cancers dont 2900 cancers du col de l’utérus. Les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C causent chaque année 2300 cancers du foie.

Les rayons UV

Le soleil et les cabines de bronzage sont responsables de 10000 mélanomes par an. En sachant que l’exposition au soleil dans l’enfance a une incidence majeure pour la survenue des cancers cutanés.

Allez lire mon article dédié aux crèmes solaires pour connaître toutes les mesures préventives et faire les bons choix en termes de protection et d’exposition.

La crème solaire, un danger pour nous et nos enfants ?

Conclusion 

Une consultation en naturopathie vous permettra d’avoir un programme personnalisé et adapté à votre situation pour limiter les facteurs de risques du cancer. La prévention du cancer passe avant tout par une amélioration globale de son hygiène de vie.

Mon hygiène de vie anti-cancer

Si vous vous demandez pourquoi vous êtes tout le temps fatigué et parfois dès le matin, voici les principales pistes à explorer.

Les différents types de fatigue

La fatigue physiologique

C’est avant tout un phénomène normal et physiologique. Tout effort fourni, qu’il soit physique ou intellectuel, doit être compensé par une phase de repos pour laisser le temps au corps et au cerveau de récupérer. Un temps de sommeil insuffisant car trop court, ou de mauvaise qualité, en cas d’insomnie, conduit à une fatigue chronique et à des troubles physiologiques et psychiques. Irritabilité, sautes d’humeur, dépression, prise de poids, compulsions sucrées…, sont tous des symptômes montrant que le corps ne parvient pas à récupérer.

Savez-vous comment fonctionne le sommeil et quel est votre chronotype ?

La fatigue pathologique

Elle est souvent appelée asthénie. Elle apparaît spontanément, sans que l’on ait fait le moindre effort ou sinon des efforts modérés, et ne cède pas au repos.

La fatigue chronique

La fatigue chronique est maintenant une maladie reconnue. Si vous vous sentez épuisée en permanence et que même le repos n’arrive pas à vous soulager. Si d’autres symptômes viennent s’ajouter, alors vous souffrez peut être du syndrome de fatigue chronique.

Ce syndrome regroupe un ensemble de symptômes. Des causes infectieuses ou immunologiques sont ainsi souvent retrouvées. L’une des dernières pistes sérieuses pour en trouver l’origine, est celle du microbiome, c’est-à-dire l’ensemble de nos microbiotes. Un microbiome perturbé serait souvent présent dans les cas de fatigue chronique.

Dans ce cas précis, une prise en charge globale et pluridisciplinaire est conseillé, alliant médecine classique et naturopathie.

Les causes de la fatigue

L’apnée du sommeil : l’apnée du sommeil se manifeste par des ronflements bruyants et des arrêts respiratoires. Les personnes concernées se rendent rarement compte de leurs apnées, c’est souvent le conjoint qui s’en rend compte. Par contre la sensation de fatigue au réveil est réelle, créée par ces micro réveils qui peuvent rythmer toute la nuit et interrompre sans cesse le sommeil. Elle est favorisée en premier lieu par le surpoids, puis par l’alcool et les repas copieux.

L’anémie : elle est diagnostiquée grâce à une prise de sang et est généralement due à un manque de fer. La prise de sang est d’autant plus nécessaire qu’il existe différentes anémies dont les causes sont elles-mêmes variées. L’anémie se manifeste par une fatigue permanente, une pâleur, un essoufflement rapide, et parfois par des vertiges et des acouphènes.

L’hypothyroïdie : les perturbations de la thyroïde sont fréquentes car de nombreux facteurs peuvent l’impacter (grossesse, maladies, médicaments, carences alimentaires, environnement…). Elle entraîne un ralentissement global de l’organisme. Une fatigue intense, ressentie tout au long de la journée est un signe d’alerte, qui doit être confirmée en mesurant la TSH mais aussi la T3L et la T4L.

Certaines maladies : infections virales, cancer, diabète, maladies auto-immunes, maladies inflammatoires chroniques. Dans le cas d’une maladie inflammatoire chronique, tel que l’endométriose, l’arthrose ou le syndrome du colon irritable, le corps sécrète en permanence une quantité excessive de molécules inflammatoires. L’inflammation devient un symptôme en soi. Le système immunitaire étant sursollicité, la fatigue est très présente et n’est pas soulagée par le sommeil.

Certains médicaments.

Le stress : en excès, il empêche le corps de récupérer, physiquement et nerveusement.

Une alimentation déséquilibrée, à l’origine de carences : pour bien fonctionner, le corps a besoin de recevoir, par le biais de l’alimentation, un ensemble de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, de fibres, d’antioxydants et d’acides gras, au quotidien.

Le manque de lumière : en hiver le manque de lumière perturbe le cycle veille/sommeil et provoque une somnolence, un ralentissement global, voire une dépression saisonnière.

Comment retrouver son énergie ?

Certaines carences ou le dysfonctionnement de certains organes peuvent être à l’origine d’une fatigue qui perdure. C’est pourquoi, lors d’une consultation en naturopathie, tout votre mode de vie est passé en revue. L’objectif de cet échange est de déterminer les causes de la fatigue, pour pouvoir en suite vous proposer un programme personnalisé. En naturopathie, je propose un protocole anti-fatigue basé sur un rééquilibrage alimentaire, des compléments alimentaires et des plantes adaptogènes.

Le système digestif étant souvent déséquilibré, une attention particulière y sera apportée pendant le rdv.

En sophrologie, j’utilise des techniques de respiration, de relaxation profonde et de visualisation pour améliorer son sommeil durablement et pour atténuer les effets du stress. L’objectif est de s’approprier les techniques pour ensuite pouvoir les intégrer dans son quotidien.

Enfin, de nombreuses techniques permettent d’augmenter son niveau global d’énergie. Tour d’horizon des meilleures dans cet article.

Article lié : 3 solutions naturelles contre la fatigue

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La prise de poids, un effet secondaire des antibiotiques

Associer antibiotiques et prise de poids ne vient pas spontanément car cet effet secondaire des antibiotiques est méconnu. Pourtant, l’exposition aux antibiotiques avant l’âge de 6 mois, ou à plusieurs reprises pendant la petite enfance est associée à une augmentation de la masse corporelle chez les enfants. Le recours précoce aux antibiotiques contribue à la croissance de l’obésité infantile. Leur utilisation doit donc être évitée, si le tableau clinique le permet, particulièrement chez les nourrissons.

Et chez les adultes ?

Quand on sait qu’ils sont utilisés chez les animaux pour les faire grossir plus rapidement, on comprend bien, qu’à toute âge, ils peuvent favoriser la prise de poids.

Comprendre les effets secondaires des antibiotiques

Le lien entre antibiotiques et prise de poids c’est le microbiote, à savoir les milliards de bactéries qui vivent dans nos intestins. En tuant les mauvaises bactéries, mais aussi les bonnes, ils perturbent et déséquilibrent la composition de notre microbiote tout en ayant un impact négatif sur la diversité des bactéries présentes. Cet effet est très rapide, le transit pouvant ainsi être altéré dès les premières prises.

Antibiotiques et troubles digestifs

Tout d’abord, le premier écueil est qu’ils affectent durablement la composition de notre microbiote et qu’il faut souvent plusieurs mois pour refaire sa flore intestinale, d’où les recommandations d’associer antibiotiques et probiotiques. Augmenter sa consommation de fibres est tout aussi intéressante car les fibres constituent la nourriture des bonnes bactéries intestinales. Mais si le déséquilibre perdure, alors on parle de dysbiose, qui est généralement associée à des troubles digestifs qui deviennent chroniques.

Les antibiotiques font-ils grossir ?

Ensuite, le deuxième écueil est que les bactéries présentes dans nos intestins contribuent au métabolisme du glucose et à la régulation du poids corporel. De plus, les antibiotiques modifient également la sensibilité à l’insuline. C’est pourquoi on observe une augmentation de l’apport énergétique de l’alimentation, les bactéries retirent davantage de calories des aliments et favorisent le stockage sous forme de graisses. Il est donc possible de manger peu et pourtant de prendre du poids. C’est ce que démontrent plusieurs études. Aux Etats-Unis, les résultats d’une étude mettent en évidence que les états avec les plus fortes prescriptions d’antibiotiques sont ceux avec les taux d’obésités les plus élevés. Ils auraient également une incidence sur le diabète de type 2.

Des prescriptions inadaptées et trop nombreuses

Bien que tout le monde se souvienne que “les antibiotiques c’est pas automatique”, dans la vie réelle, leur utilisation est souvent inadaptée. Ils sont ainsi fréquemment donnés en traitement d’infections virales, alors qu’ils n’ont d’effets que sur les infections bactériennes. Leurs prises répétées entraînent également une résistance bactérienne aux antibiotiques. On parle d’antibiorésistance quand les bactéries pathogènes deviennent résistantes aux molécules censées les détruire.

Antibiotiques et alimentation

Le problème ne réside pas seulement dans leur prise excessive. On les retrouve également dans les aliments que nous consommons. Particulièrement dans les produits animaux puisque les animaux en sont gavés (viande rouge et produits laitiers en concentrent le plus). On les retrouve aussi en grandes quantités dans les sols et dans les eaux. C’est donc l’ensemble de notre environnement qui est contaminé.

Conclusion

Les bébés exposés dans les premiers mois de leur vie sont plus susceptibles d’être en surpoids, pouvant aller jusqu’à l’obésité, enfant ou à l’âge adulte.

A l’âge adulte, en modifiant durablement le microbiote et la manière dont nous transformons et absorbons les sucres, ils contribuent à la prise de poids, à l’obésite et à la prévalence du diabète de type 2. Or les troubles de la glycémie favorisent eux aussi la prise de poids, tout en empêchant de perdre du poids, un vrai cercle vicieux !

Une consultation en naturopathie vous permettra de définir de manière précise les causes de votre prise de poids et de recourir à des techniques naturelles efficaces pour perdre du poids.

Sources :

Antibiotic exposure and risk of weight gain and obesity: protocol for a systematic review.Dutton H et al. Syst Rev. (2017)

Early Life Antibiotic Exposure and Weight Development in Children.Mbakwa CA et al. J Pediatr. (2016)

Bäckhed, Fredrik et al. «Le microbiote intestinal en tant que facteur environnemental qui régule le stockage des graisses.» Actes de la National Academy of Sciences des États-Unis d’Amérique vol. 101,44 (2004) ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC524219/

MON PROGRAMME FORME ET DETOX

Vous avez quelques kilos à perdre ? Vous ressentez une fatigue permanente ? Vous digérez mal ?

Alors prenez rdv pour suivre le programme forme et détox que j’ai crée. 2 mois pour s’alléger de quelques kilos et retrouver toute son énergie !

Articles récents

Adopter un régime anti-inflammatoire contre l’endométriose

On entend de plus en plus parler de régime anti-inflammatoire comme solution naturelle permettant de venir en aide aux femmes souffrant d’endométriose ou d’adénomyose.

S’il est tout à fait normal de ressentir certains symptômes typiques de l’inflammation pendant les règles, tels que le gonflement ou la douleur, dans l’endométriose cette inflammation n’est pas restreinte à la période des menstruations. Plus les cellules endométriales se répandent dans d’autres organes, plus l’inflammation se propage. Quand l’inflammation gagne d’autres parties du corps, comme les intestins, elle devient présente de manière permanente. L’inflammation devient alors un symptôme en soi. L’endométriose fait donc partie des maladies inflammatoires chroniques.

Adopter une alimentation anti-inflammatoire est un des leviers les plus puissants pour essayer de réguler cette inflammation, et surtout éviter de l’entretenir.

Cette inflammation chronique est aussi très coûteuse en énergie, d’où la grande fatigue que vous ressentez probablement au quotidien. Votre régime alimentaire doit tenir compte de cet état de fatigue. La digestion mobilisant également beaucoup d’énergie, il faut se diriger vers des repas plus qualitatifs tout en limitant les prises alimentaires.

Je vous donne dans cet article tous les éléments pour commencer, dès maintenant, à rééquilibrer votre alimentation. 

Qu’attendre du régime anti-inflammatoire ?

Les aliments inflammatoires à éviter

  • Les aliments riches en graisses saturées comme le beurre, la crème, le fromage, la viande rouge, la charcuterie et les sucres rapides car ils contiennent des composants pro inflammatoires.

  • Les aliments contenant des additifs (E…) dont une grande part est classée comme cancérigène.
  • Les aliments ultra transformés contiennent des sucres raffinés, du sel en excès, des graisses trans, des additifs, des conservateurs, des colorants, des exhausteurs de goût et des ingrédients de mauvaise qualité. Ils n’apportent aucun nutriment alors qu’ils sont souvent à forte densité calorique, ce sont des calories « vides ». Dans cette catégorie on retrouve tous les aliments industriels (la pâte à tartiner, les céréales du petit déjeuner, les viennoiseries, les gâteaux, les bonbons, les plats tout prêts comme les quiches, les pizzas, le fast-food, etc…).
  • Le gluten car il contribue à l’hyperperméabilité intestinale, qui laisser passer des toxines dans le sang. Les troubles digestifs sont souvent le reflet d’une hyperperméabilité intestinale. Il est néanmoins possible de restaurer la barrière intestinale. Je donne un protocole dédié en consultation.

Les aliments anti-inflammatoires à adopter

Certains acides gras, comme les oméga-3 ont des vertus anti-inflammatoires. Leur consommation est souvent insuffisante, ce sont donc les oméga-3 dont il faut augmenter la consommation en priorité.

Si vous ne consommez pas de poisson gras, je recommande dans ce cas de supplémenter. Vous pouvez prendre des gélules d’huile de poisson ou des gélules associant EPA et DHA. Ces compléments alimentaires sont à prendre au dîner, pour une meilleure assimilation.

L’endométriose entraine une production accrue de radicaux libres. Des substances très agressives qui entretiennent l’inflammation par le biais du stress oxydatif. La meilleure arme pour neutraliser ces radicaux libres ? Les antioxydants, que l’on trouve dans les fruits et les légumes principalement.

Plus un légume est coloré, plus il est riche en antioxydant. A noter que l’association des légumes cuits avec des matières grasses, comme une huile végétale, permet une meilleure assimilation des antioxydants.

Pour faire le plein d’acides gras :

  • Les oléagineux (amandes, noix, noisettes), 30g par jour.
  • Les graines de chanvre, les graines de chia, 15g par jour. Il y a également les graines de lin mais uniquement si vous avez un moulin à graines. Non moulues, les graines de lin ne sont pas assimilées par l’organisme. Moulues, la quantité recommandée est d’une cuillère à café par jour.
  • Les poissons gras comme les sardines, le hareng ou le maquereau, 2 fois par semaine. Aucune obligation de consommer du poisson gras frais, les boîtes de conserve sont une bonne alternative pour ce genre de produit (et uniquement pour celui-là).
  • L’huile de lin (une cuillère à café par jour), de chanvre ou de cameline, 2 cuillères à soupe par jour.

Pour faire le plein de vitamines :

  • 1 à 3 fruits par jour.
  • Au moins 500g de légumes quotidiennement en variant les sortes de légumes et en privilégiant les aliments d’origine biologique pour éviter d’apporter des toxines au corps (résidus de pesticides et autres substances chimiques).
  • La vitamine C se trouve dans les kiwis, les oranges et la goyave pour les fruits. Dans les poivrons crus et le brocoli cru. En cas de troubles digestifs, les légumes crus peuvent être difficiles à digérer, ils sont donc déconseillés en attendant de rétablir la muqueuse intestinale. Il faut donc se tourner vers les fruits riches en vitamine C pour atteindre l’apport journalier recommandé.
  • La vitamine D se trouve dans les poissons gras. Cependant l’alimentation reste une source insuffisante. En hiver, il est essentiel de se supplémenter sous la forme de gouttes à prendre au quotidien d’octobre à avril ou sous la forme d’ampoules (sur ordonnance uniquement).

Et les anti-inflammatoires naturels ?

Le curcuma et le gingembre sont les anti-inflammatoires naturels parmi les plus puissants et donc les plus efficaces. Le curcuma est à prendre sous la forme de complément alimentaire. Alors que le gingembre peut être pris frais ou en poudre, les 2 étant à associer à l’alimentation. De plus, le gingembre maximise les effets du curcuma. La combinaison des 2 est donc l’association optimale.

Conclusion

En adoptant un régime anti-inflammatoire, vous allez essayer de calmer vos symptômes en régulant l’inflammation présente dans votre corps.

Attention : même avec une alimentation équilibrée, vous pouvez être carencée en nutriments. A cause de l’hyperperméabilité intestinale fréquemment présente. C’est pourquoi je conseille de faire une prise de sang pour mesurer certains nutriments essentiels. 

L’alimentation est donc un allié essentiel mais pas suffisante. L’objectif est de réussir à stabiliser l’endométriose. Et cela passe forcément par le recours à des plantes pour aider à la régulation hormonale et pour soulager l’ensemble des désagréments.

L’accompagnement en naturopathie permet de définir un protocole personnalisé. En effet je ne vous conseille pas de choisir des plantes par vous-même car le choix des plantes se fait en fonction de différents paramètres. Il n’y a pas 2 endométrioses identiques, c’est ce qui rend d’ailleurs la maladie aussi complexe. Je ne donne donc jamais de protocole similaire à mes clientes. Le protocole tient également compte des autres troubles, qui sont malheureusement souvent fréquents.

Enfin, la stabilisation de l’endométriose passe aussi par un travail sur la gestion de son stress, de ses émotions et aussi par le fait de supprimer le plus possibles les polluants de son quotidien. Tout ceci est passé en revue pendant la consultation. 

L’accompagnement se fait dans la durée, je suis présente à vos côtés aussi longtemps que nécessaire, au rythme d’un rdv tous les 2 mois au début, puis d’un point téléphonique tous les 2 mois une fois l’endométriose stabilisée.

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La tête plate du bébé, toutes les solutions pour l’éviter

La tête plate du bébé est de plus en plus fréquente. En effet, depuis les années 90, il est recommandé de faire dormir les nourrissons sur le dos afin de limiter le risque de mort subite du nourrisson. En parallèle, le nombre de cas de plagiocéphalie a explosé ces vingt dernières années. Tour d’horizon des solutions pour éviter la tête plate du bébé.

La plagiocéphalie est une déformation crânienne constituée d’un aplatissement d’un côté de la tête.

Dans le cas d’une brachycéphalie, c’est tout l’arrière du crâne qui est aplati.

De quoi provient la déformation du crâne ?

De nombreuses causes sont possibles mais les bébés atteints cumulent au moins deux des éléments suivants :

  • Un engagement long et difficile dans le bassin au moment de l’accouchement,
  • L’utilisation de forceps ou de ventouses,
  • Un torticolis musculaire congénitale, présent dès la naissance ou qui apparaît dans les premières semaines de vie,
  • Un torticolis postural : le nourrisson dort toujours du même côté,

La présence d’un torticolis, couplé au couchage sur le dos, conduit la plupart du temps à une plagiocéphalie. Cela s’explique par la restriction de mouvement qui en résulte, et aussi parce que la prise en charge est souvent trop tardive. De plus, le traitement d’un torticolis prend plusieurs mois, laissant le temps à la plagiocéphalie de s’installer.

Parfois, il n’y a pas de blocage particulier mais le bébé a un côté qu’il préfère. Cela peut être lié à la manière dont il est nourri. C’est pourquoi pour les bébés nourris au biberon, on recommande d’alterner les bras. Cela peut aussi être dû à l’emplacement de son lit. Bébé pourra préférer se tourner vers la porte ou vers sa maman en cas de cododo.

Quels sont les facteurs de risques ?

  • Une mauvaise position du fœtus dans le ventre de la maman,
  • Les grossesses gémellaires,
  • Les bébés en siège.

Quels sont les facteurs aggravants ?

  • Les cocons ergonomiques comme le Cocoonababy ou le Doomoo,
  • Les transats,
  • Les cosys.

Comment prévenir la tête plate du bébé ?

Il faut savoir qu’elle peut s’installer très rapidement, en quelques semaines, alors qu’il faudra des mois pour que la tête du bébé retrouve sa forme initiale.

N’importe quel nourrisson pouvant être touché, il existe des mesures préventives :

1.     Emmenez votre enfant voir un ostéopathe dans les 15 premiers jours de vie, afin de détecter un éventuel torticolis au plus tôt. Attention de bien consulter un ostéopathe spécialisé.

2.     Surveillez de quel côté dort votre enfant ou de quel côté il se réveille, assurez-vous que cela n’est pas toujours du même côté. Stimulez le côté le moins utilisé : allongez-vous à côté de votre bébé, placez-y des stimulations sonores ou visuelles.

3.     Ne le couchez pas toujours dans le même sens.

4.     Ne donnez pas toujours le biberon avec le même bras mais alternez.

5.     Portez votre petit le plus possible et dans différentes positions.

6.     Quand vous sortez, utilisez une écharpe ou un porte bébé physiologique (ceux où les jambes de l’enfant pendent de chaque côté sont à éviter car non physiologique, les jambes doivent au contraire être repliées contre vous avec les genoux plus hauts que les hanches).

7.     Evitez de laisser votre enfant trop longtemps dans un transat, idéalement pas plus d’une vingtaine de minutes, car un transat limite les mouvements de sa tête.

8.     Evitez les trajets longs dans un cosy ou un siège-auto. Ne faîtes pas dormir votre bébé dans un  cocon ergonomique la nuit, il ne devrait être utilisé qu’une vingtaine de minutes après avoir nourri son bébé pour le faire digérer, car il entrave les mouvements de la tête ; ce genre de matelas pourrait aussi accentuer et même créer un torticolis et donc une plagiocéphalie. Un cocon ergonomique est à usage unique et ne doit pas être utilisé pour un autre enfant.

9.     N’utilisez pas de coussin anti tête plate car ils limitent la rotation de la tête et ils n’ont fait preuve d’aucune efficacité pour prévenir la plagiocéphalie.

10. En journée, mettez régulièrement votre enfant sur le ventre, sur son tapis d’éveil par exemple. Généralement les petits n’aiment pas ça, inutile donc de le forcer à rester dans cette position qu’il n’affectionne pas, c’est la répétition qui l’habituera. Au début, laissez-le une dizaine de secondes, puis augmentez progressivement la durée.

Quelles solutions si mon bébé a la tête plate ?

Vous venez de vous rendre compte que votre bébé présente un aplatissement plus ou moins important d’un côté du crâne. La première chose à faire est d’aller voir un ostéopathe néonatal afin d’évaluer l’existence ou non d’un torticolis. Si cela est confirmé, demandez à votre pédiatre qu’il prescrive une dizaine de séances avec un kinésithérapeute. Ostéopathie et kinésithérapie sont deux techniques complémentaires. Un ostéopathe verra votre enfant en moyenne une fois par mois alors qu’un kinésithérapeute le verra au moins une fois par semaine, et ce pendant plusieurs mois.

A la maison, il faudra pratiquer le repositionnement, il s’agit de faire dormir bébé sur le côté qui n’est pas aplati, en le bloquant bien à l’aide d’un cale bébé pendant la journée car votre enfant est alors sous surveillance. La nuit, vous pourrez continuer à le coucher sur le dos. Dans les cas les plus légers et effectué les premiers mois du bébé, le repositionnement suffit généralement à résorber une plagiocéphalie débutante en quelques mois.

A partir de 6 mois, si le repositionnement s’avère insuffisant et en fonction de la gravité de la déformation crânienne, le port d’un casque orthopédique pourra être nécessaire. Il est recommandé de commencer ce genre de traitement entre 3 et 12 mois pour plus d’efficacité.

Plagiocéphalie et casques pour bébé

Il existe deux types de casques, les passifs, d’ancienne génération, et les actifs.

Les principaux avantages des casques actifs sont les suivants :

  • Traitement sur une période moyenne de 4 mois (de 5 semaines à 6 mois). Pour des enfants âgées de 3 à 6 mois le traitement doit normalement durer de 5 à 12 semaines.
  • L’usage d’un second casque est peu fréquent (environ 20%). Et les problèmes de peau beaucoup plus rares.

Le port d’un casque est impressionnant. Pourtant les bébés s’y adaptent très facilement. Le port du casque se fait 24h sur 24h. Il n’est enlevé qu’au moment du bain.

Le seul désagrément occasionné est qu’il tient chaud et que les petits ont tendance à transpirer au niveau du crâne quand ils le portent durant les mois d’été. Certains peuvent développer des irritations de la peau.

Il existe maintenant plusieurs marques de casque pour bébé (Doc Band, Lagarrigue, Chabloz, Cranioform et Proteor). Les prix tournent autour de 1000€, sauf pour le Doc Band qui est à 4450€ car c’est le seul qui peut être posé à partir d’un an. C’est sûrement le plus efficace, notamment pour un bébé qui allie plagiocéphalie et brachycéphalie.

Pour le Doc Band, il faut aller dans le 93, à Beauvais, Bordeaux, Chavanay ou Barcelone. La sécurité sociale prend plus ou moins en charges, cela dépend des centres, dans tous les cas il faut monter un dossier.

Les adresses des centres Doc Band sont ici.

Chabloz est maintenant présent dans 11 villes de France dont Paris.

Lagarrigue se trouve dans 14 villes de France dont Clichy, centre le plus proche de Paris.

Où aller pour faire mesurer la tête de son bébé ?

A Paris, seul le pédiatre Thierry Marck s’est spécialisé dans ce domaine et a la capacité d’établir toutes les mesures du crâne de votre enfant et de poser un diagnostic. Par contre attention, il renvoie systématiquement vers le centre de Lagarrigue à Clichy ou à Gentilly. Je ne remets nullement en doute ses compétences mais ce n’est pas lui qui vous conseillera de manière objective pour choisir entre un casque Doc Band, Chabloz ou Lagarrigue.

Les conséquences de la plagiocéphalie

Alors que ce phénomène est devenu fréquent, les parents se retrouvent souvent démunis face au discours des professionnels de santé. La phrase « ne vous inquiétez pas cela se remettra tout seul » est trop fréquemment prononcé, généralement par méconnaissance du sujet.

Et effectivement, seul un spécialiste sera capable d’évaluer la gravité de la déformation crânienne, en faisant des mesures précises. Il sera à même de vous dire si vous pourrez vous contenter de séances de rééducation ou si vous devrez envisager un traitement plus lourd.

Il existe encore très peu de spécialistes en France, et aucun service dédié dans les hôpitaux parisiens, contrairement aux autres pays européens.

Et si je ne fais rien ?

Dans les cas les plus sévères, le crâne ne retrouvera jamais sa forme initiale et la déformation persistera, avec des conséquences plus ou moins graves, parfois neurologiques. Ne rien faire c’est donc faire courir un risque pour la santé de son enfant, en plus du facteur esthétique.

Ma 1ère expérience et mon parcours avec la plagiocéphalie

Quand ma fille est née en 2014, je me suis aperçue au bout de quelques semaines que son crâne était aplati sur un côté. Mais aussi que de manière plus globale, elle n’avait pas du tout une jolie tête ronde. Les proportions de son crâne n’étaient pas harmonieuses.

De plus, elle semblait être bloquée pour tourner sa tête d’un côté. Elle a donc commencé un suivi auprès d’un ostéopathe. Bien que l’ostéopathe n’ait pu me conseiller quant à sa tête aplatie, il m’a alerté sur le Cocoonababy. En effet, celui que nous utilisions depuis la naissance de ma fille, m’avait été donné. L’ostéopathe nous a appris que le Cocoonababy était à mémoire de forme et selon lui son usage ne pouvait correspondre qu’à un seul enfant. Je l’ai apporté dans un magasin pour comparer et je me suis rendue compte que le nôtre était complètement enfoncé au niveau de la tête et que c’est sans doute cela qui a crée ou favorisé le torticolis.

J’ai interrogé 3 pédiatres au sujet de son crâne mais tous m’ont répondu que cela allait se remettre tout seul et m’ont dit de ne pas m’inquiéter. Je n’ai pas obtenu plus de conseils de la part de l’ostéopathe.

Plus les semaines passaient plus sa plagiocéphalie continuait à s’accentuer et il était évident que la forme de son crâne n’était pas “normale”.

Faute de réponse éclairée du milieu médical, j’ai commencé à faire des recherches sur internet. J’ai trouvé le blog d’une maman qui relatait son parcours semé d’embûches et qui s’est résolu par la pose d’un casque pour son fils. J’ai donc investigué de ce côté là. En 2014 il n’existait que 2 endroits pour faire poser un casque : Lyon avec la pose d’un casque passif, et Beauvais, avec la pose d’un casque actif, le Doc Band. Mais avant de prendre cette décision, il me fallait trouver quelqu’un pour poser un diagnostic précis. J’ai été voir une ostéopathe spécialisée dans Paris mais elle n’a pu que me renvoyer vers les centres de Beauvais ou de Lyon… Personne donc à Paris n’était alors capable de prendre les mesures du crâne d’un bébé !

Nous avons perdu plusieurs mois, à tergiverser et à hésiter. Mon mari est très à l’écoute du milieu médical et leur faisait confiance, alors que mon intuition de maman me disait qu’il y avait une grosse probabilité pour que NON cela ne se remette pas tout seul ! Pourrais-je vivre avec cela ? Pourrais-je regarder ma fille droit dans les yeux et assumer le fait de n’avoir rien fait ? J’avais très peur de passer à côté de quelque chose de grave et d’irréversible. J’ai fini par convaincre mon mari d’aller à Beauvais, au moins pour avoir un vrai diagnostic. Ma fille avait déjà 7 mois.

Lors de la consultation, le diagnostic a été sans appel : plagiocéphalie assez légère mais brachycéphalie sévère, d’où l’aspect étrange de son crâne. Malgré le prix (4500€) et les contraintes organisationnelles (une journée par semaine chaque mois dédiée à nous rendre à Beauvais pour effectuer les réglages du casque), nous avons tout de suite accepté la mise en place du casque. Après le moulage, le casque a été envoyé aux Etats-Unis et fut prêt 3 semaines plus tard.

Ma fille, alors âgée de 8 mois, s’est habituée très rapidement au port du casque nuit et jour. La plagiocéphalie s’est entièrement résorbée en un mois. Pour la brachycéphalie, cela a été progressif. Le casque lui a été enlevé 5 mois plus tard. Pour plusieurs raisons. Le casque devenait trop petit, il commençait à faire chaud et il devenait plus dur pour elle de le supporter. Et surtout les résultats étaient très corrects concernant la correction de sa brachycéphalie. Il faut aussi savoir qu’en cas de brachycéphalie, il est quasiment impossible de retrouver une tête parfaitement ronde, ce qui finalement n’est pas l’objectif. Il s’agit bien de redonner au crâne une forme et des proportions “normales”, garantes d’un bon développement physique et cérébral.

Ma 2ème expérience avec la plagiocéphalie

A la naissance de ma 2ème fille, en maman avertie, j’ai cette fois porté une très grande attention aux point suivants :

  • Ma fille tourne-t-elle aussi bien sa tête à droite qu’à gauche ?
  • A-t-elle un côté préféré ?
  • Se réveille-t-elle avec la tête toujours du même côté ?

Des questions toutes simples mais auxquelles il faut prêter attention les premiers mois.

C’est ce qui m’a permis de me rendre compte qu’à partir de l’âge de 3 semaines, ma fille s’est mise à se réveiller du même côté avec un léger début de plagiocéphalie !

Mais cette fois je n’ai pas subi la situation par manque d’information. J’ai démarré des séances d’ostéopathie, au rythme d’une séance toutes les 3 semaines jusqu’à ses 7 mois. J’ai été voir ma pédiatre pour lui demander la prescription de séances de kiné, que ma fille a suivies chaque semaine pendant plusieurs mois. Et j’ai mis en place le repositionnement.

J’ai acheté un super cale bébé et ai installé ma fille dans le salon pour les siestes, afin que je puisse m’assurer qu’elle se ne retrouve pas sur le ventre (ce qui n’est jamais arrivé). Elle a ainsi fait toutes ses siestes pendant plusieurs mois en dormant sur le même côté, de façon à ce que le côté aplati supporte le poids du crâne uniquement la nuit. A noter que le repositionnement peut s’effectuer aussi pendant la nuit. Par sécurité ce n’est pas ce que j’ai choisi.

Grâce au repositionnement, et parce que des mesures ont été prises à temps, sa plagiocéphalie s’est résorbée d’elle-même en quelques mois.

Articles récents

Comment éviter un accouchement par le siège ?

Un accouchement par le siège reste exceptionnel car la majorité des bébés se positionnent tête vers le bas au cours de la grossesse. On estime entre 3 et 5% le nombre de bébés adoptant une autre position, pouvant conduire à un accouchement par le siège.

Les positions possibles sont les suivantes :

  • Le siège décomplété : fesses vers le bas mais jambes relevées au niveau du visage (2/3 des cas),

  • Le siège complet : assis en tailleur,
  • La présentation transversale : position de manière oblique.

La position du bébé va définir le type d’accouchement car elle ne permet pas toujours un accouchement par voie naturelle.

Accouchement par le siège, que va me proposer la maternité ?

La maternité vous proposera, soit un accouchement par césarienne programmé, soit une version pour retourner le bébé en siège.

La version par manœuvre externe est généralement effectuée en fin de 8ème mois car elle est susceptible de provoquer l’accouchement à cause des fortes pressions exercées sur l’abdomen. Le gynécologue ne procède qu’à une à trois tentatives. La version ne dure donc pas plus d’une dizaine de minutes. Il faut savoir que le taux de réussite est d’environ 50% et qu’il n’est pas définitif. Le fœtus peut en effet se remettre dans sa position initiale les jours suivants, même si cela est peu fréquent. Cette manœuvre peut également être extrêmement douloureuse et c’est parfois une épreuve, autant pour la maman que pour le fœtus, dont le rythme cardiaque est surveillé par monitoring pendant la manœuvre, ainsi que plusieurs heures après.

En cas de cicatrice utérine, d’antécédent de saignement vaginal, de grossesse multiple, d’antécédent de césarienne, de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ou d’oligoamnios, la VME ne pourra généralement pas être proposée.

Bébé en siège : que faire pour retourner bébé ?

Si la version échoue ou si vous ne souhaitez pas la réaliser, d’autres techniques peuvent être effectuées.

Les méthodes posturales

Certaines positions pourraient favoriser le retournement du bébé. Ces positions sont néanmoins parfois mal supportées car elles ne sont pas agréables.

L’acupuncture

Cette méthode consiste à stimuler un point à l’extérieur de l’ongle du petit orteil. Elle augmente le nombre de mouvements fœtaux. 2 à 3 séances entre 32 et 36 semaines d’aménorrhées sont préconisées.

La moxibustion

Cette technique consiste à chauffer l’angle externe du 5ème orteil, là aussi dans le but d’activer les mouvements du bébé. Il faut compter 5 à 10 séances de 30 minutes. Je pratique cette méthode en cabinet. J’associe moxibustion et sophrologie afin d’en amplifier les effets. Chaque séance est facturée 60€.

La sophrologie

L’utilisation de plusieurs techniques (respiration, relaxation dynamique, visualisations), permet à la future mère d’atteindre un niveau de relaxation physique profond et de détente mentale idéal pour communiquer avec son bébé afin de l’inciter à se retourner. Je propose un accompagnement dédié à la préparation à l’accouchement.

Comment accoucher par le siège ?

Le fœtus doit être positionné en siège décomplété. En cas de position en siège complet ou transversale, la césarienne est inévitable.

En cas de siège décomplété et si vous souhaitez accoucher par voie basse, l’hôpital évaluera le poids du bébé. Il doit se situer dans la fourchette des 2kg500 / 3kg800. Une pelvimétrie sera ensuite réalisée. La pelvimétrie permet d’apprécier la forme et les dimensions du bassin. Le résultat de la pelvimétrie, associé à l’estimation des mesures du fœtus, permettra de donner un avis, favorable ou pas, à l’accouchement par voie basse.

Le jour J, une ré évaluation des mesures fœtales ainsi qu’une absence de déflexion de la tête du fœtus (il doit regarder son nombril et non en l’air) permettra d’obtenir l’accord de l’équipe médicale pour ce type d’accouchement.

Accoucher par le siège est-il risqué ?

Cet accouchement est plus risqué car la plus grosse partie du corps du bébé, la tête, passe en dernier dans le canal génital et peut rester coincée. De plus, dans un accouchement par le siège, le cordon ombilical peut se comprimer et couper l’oxygène. L’expérience de l’équipe médicale est donc capitale. Tout comme la motivation de la future maman qui doit être informée des risques encourus. La majeure partie des efforts expulsifs sont effectués par la patiente car le gynécologue obstétricien ne pourra pas intervenir avant que le bébé ne soit sorti jusqu’au nombril.

Les maternités de niveau I (ou les cliniques privées) seront plus enclines à programmer une césarienne. Alors que les maternités de niveau III vous inciteront plus fortement à tenter la VME dans le but d’éviter une césarienne.

Mon accouchement par le siège

Ma 2ème grossesse a été difficile, physiquement et psychologiquement. J’espérais qu’elle le soit moins que la première mais ce fut pire. Les contractions ont commencé encore plus tôt et dès le 4ème mois de grossesse j’ai été mise au repos.

A 6 mois, j’ai été renversée par une moto et mon ventre a été percuté de plein fouet. Même si ma fille a survécu, l’angoisse de découvrir une malformation ou une autre séquelle de l’accident ne m’a plus quittée jusqu’à l’accouchement.

Après l’accident, ma fille s’est mise en siège. Et j’ai tout essayé pour qu’elle se retourne : les positions, l’acupuncture et le moxa.

Mais ce qui m’a angoissé pendant des semaines ce n’était pas d’accoucher par le siège. C’était le risque important d’avoir une césarienne, que je ne voulais absolument pas. Avec la grossesse éprouvante que je vivais, je me raccrochais à l’espoir de vivre un bel accouchement et de terminer par un vrai moment de bonheur.

Alors j’ai même consenti à la version par manœuvres externes. Clairement je ne conseille cette pratique à personne, j’ai trouvé cela totalement barbare et la douleur a été aussi intense que celle de l’accouchement. Comme dans 50% des cas, ce fut un échec total.

Mais comme souvent, cela favorise le déclenchement de l’accouchement.

C’est aussi ce qui s’est produit pour moi. J’ai donc accouché au tout début du 9ème mois. Cela faisait 2 jours que je commençais à peine à respirer à nouveau, à me dire que j’allais enfin pouvoir profiter de ma grossesse, ayant le poids de l’accouchement prématuré en moins. Autant dire que quand j’ai perdu les eaux, il m’a fallu plusieurs secondes pour réaliser ce qu’il se passait. Je crois qu’à ce moment-là j’étais dans un espace temps indéfini tellement une part de moi ne voulait pas conscientiser ce qui se passait.

Evidemment quand je suis arrivée à la maternité c’était l’effervescence. On m’avait prévenu qu’un accouchement par le siège était toujours un petit événement et que tout le monde voulait y participer.

De mon côté, après le choc passé, j’étais hyper motivée par accoucher par le siège, rassurée aussi par le fait que c’était mon 2ème accouchement. Et tout s’est très bien passé, tout le service était présent et ma petite crevette de 2kg500 est née sans difficultés.

Mon seul regret : parce que je n’ai pas été préparée par une méthode naturelle comme la sophrologie, j’ai demandé la péridurale alors que mon bébé était prêt à sortir ! Je ne savais pas comment gérer la douleur. J’ai eu peur, je ne me suis pas sentie capable d’accoucher sans alors qu’un simple encouragement de l’équipe médicale aurait suffi.

Quel dommage d’avoir supporté 1h30 de contractions douloureuses (oui mon accouchement a été express !) pour finir avec une péridurale alors que ma fille poussait depuis déjà un moment. La dilatation a été tellement rapide que je n’ai pas réalisé que ce que je ressentais c’était ma fille qui voulait sortir ! Du coup je n’ai rien dit et je suis restée à me retenir de pousser pendant une bonne trentaine de minutes !

Pour toutes ces raisons, cette grossesse a été le déclencheur de ma réorientation professionnelle.

Aujourd’hui, je mets à votre disposition toutes mes compétences et mon expérience pour vous aider à vivre au mieux ce moment, mais aussi votre grossesse d’une manière plus globale.

Une préparation à l’accouchement, complémentaire à la préparation effectuée par une sage-femme, avec de la sophrologie, est indispensable si vous souhaitez accoucher sans péridurale ou tout simplement de manière physiologique. Au fur et à mesure des séances, vous prendrez confiance en vous et vos capacités à mettre au monde votre enfant.

Mais surtout vous aurez à votre disposition un ensemble de techniques que vous saurez utiliser le jour J. Les témoignages des jeunes mamans que j’ai accompagnées (et parfois réconciliées avec l’accouchement) le prouve : un accouchement préparé n’a rien à voir ! Les complications sont rares et les accouchements plus rapides.

Je serais donc ravie de vous accompagner vous aussi, que ce soit en rdv ou par visio, pour vous permettre de vivre un moment magique !

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